Lettre ouverte du président de l'ASAF au sénateur Guy FISCHER. 17 novembre 2012
Lettre ouverte à Guy FISCHER
Sénateur communiste du Rhône
Monsieur le sénateur, Je lis dans le compte rendu intégral de la séance du 25 octobre 2012 consacré à l'examen du projet de loi sur le 19 mars, la façon dont vous évoquez, au nom du groupe communiste, la figure du général Marcel Bigeard :« Le tristement célèbre général Bigeard, tortionnaire de sinistre mémoire en Algérie comme en Indochine. ».
Il ne s'agit pas d'un dérapage verbal mais d'une basse insulte faite à la mémoire d'un grand chef militaire français à la fois glorieux et populaire.
Monsieur le sénateur, chacun a les héros qu'il peut.
17 novembre 2012
Lettre ouverte à Guy FISCHER
Sénateur communiste du Rhône
Monsieur le sénateur,
Je lis dans le compte rendu intégral de la séance du 25 octobre 2012 consacré à l'examen du projet de loi sur le 19 mars, la façon dont vous évoquez, au nom du groupe communiste, la figure du général Marcel Bigeard :
« Le tristement célèbre général Bigeard, tortionnaire de sinistre mémoire en Algérie comme en Indochine. ».
Il ne s'agit pas d'un dérapage verbal mais d'une basse insulte faite à la mémoire d'un grand chef militaire français à la fois glorieux et populaire.
Monsieur le sénateur, chacun a les héros qu'il peut.
Les vôtres, honorés par le Parti communiste français, s'appellent :
- Maurice Thorez, qui déserta la France en 1939 pour l'URSS alors que Staline et Hitler signaient le pacte germano-soviétique avant d'envahir la Pologne et de dépecer son territoire ;
- Georges Boudarel, universitaire aveuglé par l'idéologie totalitaire communiste, qui deviendra commissaire politique, collaborateur du vietminh dans les camps de prisonniers dans lesquels périront 75% des soldats français et plus de 95% des soldats de l'armée vietnamienne avec lesquels ils étaient détenus et aux côtés desquels ils s'étaient battus pour que le Viêt-Nam, le Laos et le Cambodge indépendants demeurent des pays libres.
Vos héros, ce sont encore ces quelques milliers de militants manipulés et dévoyés, devenus traîtres à leur pays en sabotant le matériel de guerre destiné à nos troupes et en s'en prenant à nos soldats blessés dans le port de Marseille, à leur retour d'Indochine.
Vos héros enfin, monsieur le sénateur, ce sont aussi ces apparatchik du Parti communiste au service des régimes totalitaires comme le fut celui d'URSS pendant plus de 70 ans, qui a écrasé les ouvriers à Budapest en 1956 et les étudiants à Prague en 1968 avant de s'effondrer enfin en 1989.
Ce parti de l'étranger, dont vous êtes pour la France l'un des rares et, souhaitons-le, l'un des derniers spécimens, a toujours cherché à tromper le peuple et à trahir la Nation.
D'ailleurs, par une étrange coïncidence, j'apprends en lisant son blog qu'un de vos amis, monsieur Bernard Deschamps, ancien député du Gard et lui aussi communiste, vient de se voir décerner la médaille du 50ème anniversaire de l'indépendance de l'Algérie par monsieur Boutéflika ... Tout est dit.
En fait, ce que vous haïssez chez Bigeard, c'est que ce Français, originaire d'un milieu modeste, soit devenu un héros national, admiré par l'immense majorité de nos compatriotes pour avoir aimé passionnément son pays ; c'est qu'il ait combattu les deux grands totalitarismes du XXème siècle : le nazisme et le communisme en France, dans la Résistance, et en Indochine, puis le terrorisme en Algérie.
En cette période où le doute envahit les Français, il demeure un exemple de courage et de foi en notre patrie. Et, ne vous en déplaise, le 20 novembre, le général Bigeard sera honoré et admiré à juste titre par tout un peuple reconnaissant.
Veuillez croire, monsieur le sénateur, au profond respect que je porte au Sénat dès lors que tous ses membres servent d'abord les intérêts supérieurs de la Nation.
Henri Pinard Legry
Président de l'ASAF
(www.asafrance.fr)