Les Aumôniers Parachutistes : L'Epée et la Croix
Ils ont pour nom :
JEGO, CASTA, CHEVALIER, PENINOU, JEANDEL, DELARUE pour les plus connus.....
Le Père JEGO :
1er séjours en Indochine (46 a 48 )
L’aumônier Jègo est affecté au 1er RCP 3e bataillon le 1er déc 1946, il part à Philippeville ou il effectue un court mais intensif entraînement de parachutisme.
Le 23 dec 1946, il embarque avec son unité à Bône, sur le croiseur « Duquesne », arrive à Saigon le 17 janvier 1947 et le 18 il embarque sur le« Champollion » pour débarquer à Haïphong le 23 janvier 1947.
Les combats ne se font pas attendre comme il est noté dans son livret d’officier.
« En opération secteur Haïphong du 24 janvier au 14 avril »
C’est donc en luttant contre la « guérilla » qu’il parfait son entraînement de parachutiste.
Après ses 6 sauts, il obtient son brevet sous le n° 20.300 à Hanoï le 5 mai 1947.
Le 3e Bataillon est relevé le 30.6.1948 et arrive à Marseille le 22 juillet pour 124 jours de congé fin de campagne.
Photo du Père Jégo en 1956 avec quelques Paras de la 2ème Cie du 8ème RPC dont l'Adj Lionel Cassiède
Les aumôneries des armées françaises sont régies par les lois du 8 juillet 1880 et du 9 décembre 1905 .
Ces textes précisent le droit fondamental pour chaque militaire de pratiquer sa religion et les responsabilités du commandement en matière d'exercice des cultes.
Engagés au titre de l'une des trois armées, de la gendarmerie nationale ou des services communs, Ils assurent le soutien religieux des personnels de la défense qui le souhaitent dans les lieux où les armées et formations rattachées exercent leurs missions.
Les aumôniers conseillent le commandement. Ils n'ont aucun pouvoir de donner des ordres, sauf dans l'exercice de leur fonction en ce qui concerne le personnel mis à leur disposition. Ils ne peuvent prononcer de punition.
Ils détiennent le grade unique d'aumônier militaire, sans correspondance avec la hiérarchie militaire générale mais ils sont assimilés à des officiers.
Sur le plan des préséances, les aumôniers prennent place parmi les officiers.
Aucune des prescriptions réglementaires en matière de marques extérieures de respect ne leur est, en principe, applicable.
Néanmoins, ils doivent le salut aux officiers généraux. Ils l'échangent avec les autres militaires.
Ils relèvent conjointement :
- de l'aumônier militaire-en-chef de leur culte, pour ce qui concerne les questions relatives à leur culte ;
- de l'autorité militaire, pour ce qui concerne les modalités d'exercice de leurs missions au sein des formations de l'armée.
Les aumôniers militaires bénéficient d'un avancement d'échelon de solde qui a lieu à l'ancienneté.
Réglementairement, on les appelle les aumôniers militaires « Monsieur l'aumônier ».
Dans la pratique, les appellations varient selon les unités:
l'aumônier catholique, quand il est prêtre, est souvent appelé « Padre » lorsqu'il est un aumônier parachutiste ou, plus communément « Mon père ».
L'insigne métallique de fonction des aumôniers se porte au-dessus de la patte de poche de poitrine droite. Il est doré ou argenté selon l'arme.