ARMÉE FRANÇAISE AU TAQUET ? FAUTIL
MOURIR POUR LA
LIBYE ?
« Le niveau de menace militaire de Daech en Libye a atteint un tel
niveau de danger que la France s'interroge sur une éventuelle
action militaire, oui mais voilà...
Libye :
l'irrésistible avancée de Daech inquiète les armées françaises !
Alors que Daech grignote la Libye, le chef d'étatmajor
Pierre de Villiers affirme que
les armées françaises sont « au taquet ». En Off, les langues se délient.
Général Pierre de Villiers
Devant les membres de l'Association des journalistes de défense (AJD), le
chef d'étatmajor
des armées, l e général Pierre de Villiers, a estimé vendredi
que « nous sommes au taquet de nos contrats opérationnels », ajoutant que,
si le politique décide de lancer une nouvelle guerre, « on peut (soit) se
désengager quelque part, (soit) augmenter le budget pour avoir plus de
moyens, ce qui nécessite du temps ».
Ces propos s ont à rapprocher de la perspective d'une nouvelle intervention
militaire, cette fois contre l'organisation État islamique (Daech), en L ibye. Si
elle se dessine à moyen terme, les conditions d'une telle action ne sont
toutefois pas réunies, loin s'en faut.
« Que faiton
? Rien... »
Les Libyens se révèlent pour leur part incapables de constituer un
gouvernement d'union. Aucune conscience nationale n'émerge. La
communauté internationale regarde de loin. Et la situation a beau se dégrader
chaque jour davantage de l'autre côté de la Méditerranée, les moyens d'action
des Occidentaux sont très limités. « Que faiton
? Rien... » observe un homme
très au fait du dossier, persuadé que la France « attendra un gros attentat bien
crado, organisé depuis la Libye »,a vant d'agir. Et de poursuivre : « Il serait
difficile de faire du Sarkozy, c'estàdire
de taper dans le tas sans se
préoccuper de la suite ! »
D'ailleurs, quelles seraient les possibilités d'intervention ? À ce stade, force
est de constater que personne n'en sait rien et que les volontaires ne se
pressent pas au guichet. L es Italiens s e sont dits disposés à déployer 5 000
hommes, mais ce ne sont que des mots ! Les Américains ont quelques forces
spéciales sur le terrain, mais juste pour s'informer. L es Algériens ne veulent
pas entendre parler d'intervention étrangère. Le président égyptien A bdel
Fattah alSissi
n e tient plus le discours guerrier qui était le sien voici quelques
mois. Quant aux Q ataris et aux Émiratis, g rands alliés et clients de la France,
ils jouent en Libye leur propre jeu, par l'intermédiaire de divers groupes
locaux. Mais encore ? L'analyse est très simple et tient en un seul mot :
impasse.
Le ministre de la Défense, J eanYves
Le Drian, souligne la réalité de la menace
libyenne depuis s eptembre 2014. Pour se tenir informée par ses propres
moyens, laF rance conduit régulièrement depuis plusieurs semaines des
missions aériennes ISR (Intelligence, Surveillance & Reconnaissance)
audessus
du territoire contrôlé par le groupe terroriste. Plusieurs évolutions
récentes inquiètent particulièrement les militaires français. Tout d'abord, les
attaques de Daech contre les terminaux pétroliers de Ras Lanouf et d'Es Sider,
à l'est de Syrte, et sa progression vers l'est, qui lui permettrait d'occuper un
important champ pétrolifère. Mais la situation dans la ville de Hun, à 400 km au
sud de Misrata, commence à donner des cauchemars aux services de
renseignement. I ls y ont repéré des camps d'entraînement où Daech forme des
combattants au profit d'autres groupes, comme Boko Haram ou
AlMourabitoun.
De plus, de nombreux Français seraient actuellement en train
de rejoindre la Libye, via la Tunisie.
Rupture stratégique
Très résiliente en Syrie et en Irak, l 'organisation État islamique s'incruste en
Libye. À Syrte, ses trois chefs sont un Pakistanais, un Yéménite et un Syrien.
Pierre de Villers observe que les données géopolitiques et stratégiques sont
chamboulées par l'émergence de cette menace terroriste transnationale : «
Nous voyons se dessiner sous nos yeux une rupture stratégique, la fin de
l'ordre dit w estphalien, c'estàdire
la fin de la sécurité des sociétés à
l'intérieur des frontières étatiques. La dégradation sécuritaire s'inscrit dans la
durée et l'irruption du terrorisme d omestique est un bouleversement
systémique pour notre société. »
À ses yeux, ces évolutions impliquent que la France devra augmenter ses
dépenses militaires, pour les faire passer à 2 % du PIB, contre 1,7 %
actuellement (Calcul selon les normes Otan). Et, bien que chacun sache que
les 1 0 000 hommes de l'opération Sentinelle ne seront d'aucune utilité pour
empêcher un nouvel attentat, le chef d'étatmajor
des armées met ses troupes
au service de la sécurité à l'intérieur des frontières : « Les forces armées ont
vocation à agir en complémentarité des forces de sécurité intérieure, et donc
sous la responsabilité, bien sûr, du ministère de l'Intérieur. Face à des groupes
terroristes qui utilisent des modes d'action guerriers, nous mettons à
disposition nos capacités militaires en termes de planification, d'autonomie,
de réactivité au service de la sécurité des Français. » Sans doute. M ais les
armées ne sont pas en mesure, à conditions égales à celles d'aujourd'hui,
d'entamer une autre guerre.
Source :
http://www.lepoint.fr/editosdupoint/
jeanguisnel/
libyelirresistibleavanceededaechinq
uietelesarmeesfrancaises300120162014152_
53.php
Moralité !
L'armée Française est actuellement engagée dans 13 opérations
extérieures, hors de ses frontières !
Concernant la présence militaire partout dans le monde, le site du
ministère donne la plupart des informations. Il y a actuellement près
de 11.000 soldats déployés hors de nos frontières, dont 3.750 affectés
dans des bases permanentes, et 7.000 sur le théâtre des opérations.
Plus précisément, sur 13 zones d'action différentes, qui vont de
l'Afrique au MoyenOrient.
Enfin, parmi les militaires déployés, il faut
compter les 6.150 postés dans les cinq bases des DOMTOM,
qui sont
autant de postes avancés permettant la projection des troupes
françaises dans des régions éloignées de la métropole.
Seul dirigeant européen à avoir dépensé autant d'argent pour se faire
une gloire avec des guerres lointaines qui n’aboutiront jamais,
Hollande qui a vécu le plus beau jour de sa vie au Mali, a près 3
milliards engloutis dans les sables maliens, voit un haut gradé
annoncé que nous sommes au taquet, ce qui est pour le pouvoir
socialiste un vrai camouflet.
On savait q ue nous n'avions pas les moyens matériels ( Ou sont les
bombes ?), humains et financiers pour faire des guerres servant avant
tout d'échappatoire à Hollande, en affirmant qu'elles étaient
nécessaires ?
Hélas ! Nos quelques avions, ce sont les américains qui l'ont dit, n'ont
pas écrasé l'ennemi que Hollande affirmait vouloir détruire. P ire, l es
terroristes islamistes sont venus faire des victimes innocentes sur le
territoire national.
Ainsi Hollande peut toujours bomber le torse, étant le seul à croire
que ses interventions sont celles d'une grande puissance. Sans les
russes et les américains, nous serions bel et bien dans un beau
pétrin.
Quand un haut gradé ose ainsi ridiculisé le grand chef de guerre
socialiste, cela en dit long sur l'essoufflement de nos armées.
Il serait temps de cesser de demander l'impossible à nos soldats, et
de commencer par reconstruire nos forces avant de les engager au
maximum de leurs possibilités. Q uelle inconscience de la part de
Hollande.
L'Armée Française n'a plus aucune bombe contre
Daesh
A
mateurisme inquiétant du gouvernement socialiste ! L'accélération des
frappes contre Daesh n'était pas prévue. Avec 680 bombes larguées depuis le
début de l'opération «Chammal» en 2014, la France se retrouve maintenant à
court de munitions, selon Le Monde du 04 décembre. Pour tenter de pallier ce
déficit, le ministre de la Défense JeanYves
Le Drian, aurait ainsi commandé en
urgence des munitions aux entreprises américaines. n
Plusieurs centaines d e bombes guidées GBU seraient demandées par
l'exécutif français. La commande était prévue, m ais pas avant fin
2016.L 'intensification des frappes contre le groupe État islamique a accéléré le
calendrier. Surtout qu'une partie des stocks de GBU a été cédée à l'Arabie
saoudite, précise le quotidien.
Pour autant, l a France va devoir faire preuve de patience. Les ÉtatsUnis
pourraient mettre du temps avant de livrer puisqu'ils se sont engagés à fournir
8000 bombes à... l'Arabie saoudite. Le royaume est actuellement en guerre
contre les rebelles chiites au Yémen.
FPour la petite histoire, rappelons que, déjà en 1939, alors que le Front
populaire venait de déclarer la guerre à l’Allemagne nazie, notre aviation
n’était pas pleinement opérationnelle au motif que beaucoup de pièces
détachées avaient été expédiées en soutien aux « Rouges d’Espagne
».Aujourd’hui, c’est à l’Arabie saoudite que le gouvernement envoie les
munitions qui nous font défaut. Une stupidité à répétition !
Soixanteseize
ans plus tard, les socialistes sont toujours aussi
incompétents .