Armée de Terre : Infanterie
Les commando
Commando Units Généralités Durant la guerre 1914-1918, puis au début de celle de 1939-1945 durant la « drôle de guerre », de petits groupes de volontaires dénommés les « corps-francs », furent chargés d’opérer isolément derrière les lignes ennemies.
Leur mission était d’observer, faire des prisonniers, tester les dispositifs ennemis et collecter des informations utiles pour le commandement.
Par la suite, ces missions ont été appelées « actions de commandos » ; les unités spéciales chargées de ces actions ont été appelées « unités de commandos » et les soldats formés pour ces missions spéciales s’appellent eux-mêmes des « commandos ».
Les régiments parachutistes, l’armée de l’air ainsi que la marine nationale comptent naturellement en leur sein des commandos particulièrement valeureux dont certains sont devenus célèbres.
Pour sa part, l’infanterie n’est pas en reste : elle a compté et compte toujours dans ses rangs, un certain nombre d’unités de commandos, comme ceux qui se sont illustrés lors des conflits contemporains, entre autres :
- Les corps-francs, cités plus haut.
- Les commandos des Bataillons de choc de la 1ère Armée (1943-1945)
- Les commandos du Nord-Vietnam
- Les commandos de chasse, en Algérie.
Les missions des commandos peuvent être de :
- Jouer le rôle de têtes chercheuses des troupes de choc,
- Créer l’insécurité chez l’adversaire
- Localiser les effectifs ennemis
- Les fixer ou les réduire
- Renseigner le commandement.
Aujourd’hui, ces unités très spécialisées, agissent dans un cadre interarmées.
Elles sont à la disposition du chef d’Etat-major des Armées.
Le commando dont la vie est souvent ascétique, doit être particulièrement endurant aux épreuves physiques, courageux, motivé et avec un moral hors du commun afin d’affronter seul, des risques d’un niveau élevé.
Historique et définition des commandos
Corps francs : Troupes de faible effectif spécialisées dans des opérations de combat particulièrement délicates.
Commando : Mot tiré de l’anglais, de l’afrikaans, et aussi du portugais : comando.
Formation militaire de faible effectif, chargée de missions spéciales et opérant isolément.
Appellation utilisée d’abord au cours de la guerre des Boërs (1899-1902) : les « commandos » étaient des détachements autonomes, généralement à cheval, menant la guérilla contre les Britanniques.
Ensuite, pendant la 2 e Guerre mondiale, le mot est utilisé par les Allemands, les Anglo-Saxons, puis les Français.
Chez les Anglo-Saxons, il s’agit d’une troupe de faible effectif, d’une dizaine à une centaine d’hommes, dont les membres sont choisis, équipés et instruits pour des missions périlleuses ou délicates, limitées dans le temps et dans l’espace.
En 1943, des unités de commandos sont créées dans les F.F.L. et dans l’armée française d’Afrique.
Elles vont se distinguer lors des débarquements de Corse, de Normandie, de l’île d’Elbe et de Provence.
Dans les années cinquante, un centre national d’entraînement des commandos sera installé à Montlouis (66210).
Texte extrait de « La Charte » mai-juin 2005.
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