14 décembre 1.956 :
Le député Demarquet, poujadiste, qui s'est engagé (comme le Pen) blessé dans un accrochage.
4 tués à Alger, dans des attentats individuels.
15 décembre 1.956 :
Le FLN inaugure une station de radio destinée à faire entendre sa propagande en algérie. Les militaires français la localisent par goniométrie en territoire marocain, dans une zone d'une trentaine de kilomètres de rayon. Avec l'accord du ministère de la défense (Morice), ils montent une première opération aérienne en mai 1.957 qui fut un demi succès car elle permit de mettre en évidence que deux postes émettaient en même temps.
En juillet 57, les émetteurs étaient éradiqués.
16 décembre 1.956 :
Les rebelles brûlent vives huit femmes et dix enfants au douar medrina, au sud de Tiaret.
Un poste de police est attaqué à saint- Eugène, un quartier d'Alger. Trois tués dont un passant et un policier musulman, quatre blessés dont une jeune fille de 17 ans.
Un assassiné au clos salambier.
Un gendarme à Tizi Ouzou.
Une jeune femme est pendue à Bouira côte à côte avec son mari. Avaient refusé d'aider le FLN.
Une grenade dans le hall d'entrée d'un cinéma à Boufarik, deux morts (une femme de 20 ans, un enfant de 6), 30 blessés, le terroriste, rattrapé, est lynché à mort par la foule, le Monde s'indigne du lynchage.
17 décembre 1.956 :
La femme d'un cheminot absent et sa fille de 19 ans massacrées à coup de hache à Sidi-bel-Abbés, après les mamours de rigueur.
18 décembre 1.956 :
Attaqué et blessé par un terroriste, un colonel en retraite l'abat à Boufarik.
Le neveu du maire d'Alger blessé.
Un retraité de 70 ans assassiné à Damiette.
Un agriculteur au Fondouk.
Un poissonnier à Oran.
Deux bombes explosent dans un café de saint Lucien, 5 militaires et 3 civils blessés.
Trois soldats sont tués et quatre autres blessés à Dar el Mizan.
Au total ce jour le FLN a fait 14 morts, 17 blessés et un disparu.
Salan prescrit (entre autre) dans sa directive générale numéro un de "poursuivre l'ennemi jusque chez lui", c'est à dire au Maroc ou en Tunisie.
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