VALEURS ACTUELLES - 4 décembre - 2015 - L'EVENEMENT 2

SOURCE : VALEURS ACTIELLES - RUBRIQUE.
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VOTRE QUOTIDIEN
DU SOIR
4 décembre 2015
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L'ÉVÉNEMENT
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Comment l’état d’urgence a fracturé la gauche
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Il n’aura pas fallu longtemps pour que la gauche soit à nouveau divisée. Deux semaines à peine après la décision du gouvernement de prolonger l’état d’urgence de trois mois, certains politiques de gauche ont fait part de leur scepticisme et de leur opposition à cette mesure. Il y a d’abord eu les trois députés écologistes (Isabelle Attard, Sergio Coronado et Noël Mamère) et les trois députés socialistes (Pouria Amirshahi, Gérard Sebaoun et Barbara Romagnan) qui ont voté contre le projet de loi prorogeant l’état d’urgence. Aujourd’hui, c’est au tour de Cécile Duflot, députée écologiste et ancienne ministre du Logement, de le fustiger. « L’état d’urgence, ce n’est pas l’état d’exception permanent. Il est appliqué avec démesure et extensivité », a-t-elle affirmé sur Europe 1. Au micro de France Inter, le conseiller régional socialiste d’Ile-de-France Julien Dray a fait part de ses réserves expliquant que « l’état d’urgence conduit toujours à des dérapages ». Concernant la déchéance de nationalité d’un individu condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou un acte de terrorisme, même s’il est né français et dès lors qu’il bénéficie d’une autre nationalité, Christiane Taubira, la garde des Sceaux, préfère tout simplement éviter le sujet. Lors de son passage sur Europe 1, peu après les attentats du 13 novembre, elle n’a fait que louvoyer et éviter de répondre. « La question n’est pas de savoir si je suis favorable ou pas, la question est de savoir comment ça s’accommode avec notre droit », a-t-elle déclaré du bout des lèvres.

.ÇA SE PASSE EN FRANCE
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DES TAGS PRO-DAE’CH DÉCOUVERTS DANS UN COLLÈGE DE PROVINS

Colère et indignation. Des tags pro-Dae’ch, « Dae’ch nique la France », « Dae’ch baise la France », ont été découverts dans l’enceinte du collège Jules-Verne, à Provins, en milieu de semaine. « Il s’agit de propos gravement attentatoires à la mémoire des victimes des attentats terroristes du 13 novembre dernier. Ces propos sont également gravement attentatoires aux valeurs de la France et de la République », a déclaré le député et maire républicain de Provins, Christian Jacob, tout en précisant que cet acte doit être « pris très au sérieux ». Aucune interpellation n’a pour le moment été réalisée.

LES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS FORMERONT LES PARISIENS AUX PREMIERS SECOU
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Une belle initiative. Trois semaines après les attentats, les sapeurs-pompiers de Paris ont décidé de lancer, à partir de 2016, dans plusieurs casernes de la capitale, des initiations aux premiers secours. D’une durée de deux heures, gratuites, ces séances permettront aux Parisiens d’apprendre des gestes pouvant sauver des vies tels que le massage cardiaque et la pose d’un garrot. « Il ne s’agit pas de donner une formation qualifiante, c’est le rôle des associations de sécurité civile qui donnent des cours de secourisme, mais de présenter des gestes de premiers secours […] qui permettent de sauver quelqu’un dans la vie courante. Ce n’est pas seulement destiné à faire face à des attentats : beaucoup de vies pourraient être sauvées chaque année si des Français savaient faire un massage cardiaque », a expliqué le général Philippe Boutinaud, commandant la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP).

LOI « ANTI-BURQA » : MANUEL VALLS RETOURNE SA VESTE
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Une volte-face en règle. Mercredi, Manuel Valls, le premier ministre, a demandé aux préfets que la loi « anti-burqa » soit « appliquée avec la plus grande vigueur et la plus grande rigueur ». Pour mémoire, cette loi avait été promulguée par Nicolas Sarkozy, alors président de la République, le 11 octobre 2010. Elle punit d’une amende de 150 euros le port du niqab et de la burqa. Affaiblie par plusieurs particuliers ayant mis en place des fonds de soutien pour les femmes verbalisées, la loi devait être renforcée, a estimé Valérie Pécresse l’année dernière. Mais alors qu’elle interpelle Manuel Valls à l’Assemblée nationale en décembre 2014, ce dernier ne trouve rien d’autre à répondre que : « Faisons attention à tous ces débats qui peuvent être instrumentalisés. Je me refuse à tomber dans ce piège. […] Ce débat caricatural, ce piège que vous essayez de me tendre, ce n’est pas bon pour la démocratie, ce n’est pas bon pour la laïcité, ce n’est pas bon pour la concorde nationale. »

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EN QUELQUES MOTS
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L’ÉDITO D’YVES DE KERDREL -
3 raisons d’aller voter dimanche. Tout a été fait pour vous désintéresser des élections régionales. D’abord ces nouvelles régions n’ont aucun sens géographique ou historique. Ensuite organiser un scrutin au mois de décembre ne s’est pas fait depuis Louis-Napoléon Bonaparte… Enfin les médias, aux ordres, parlent davantage de la COP21 que de ces élections. Malgré tout, il y a trois bonnes raisons d’aller voter. D’abord exprimer un choix libre pour l’un ou l’autre des candidats qui incarnent les vraies idées de droite. Ensuite parce que ce sera de toute manière une bonne chose que ces nouvelles régions dotées de plus larges compétences économiques soient gérées par des personnalités aguerries et compétentes. Enfin parce que c’est un moyen comme un autre de sanctionner une gauche qui a échoué sur le plan national comme au niveau régional. Et qui essaye de camoufler ses échecs sur des tas d’urgences en se réfugiant derrière l’état d’urgence.
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