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 L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE

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MessageSujet: L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE   L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE Icon_minitimeMar Nov 24 2015, 18:21

SOURCE SPOUTNIK.FR
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L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE Su-25t10


RECHERCHE
Urgent:
Défense russe: une violation de l'espace aérien turc exclueLa Russie poursuivra son opération en Syrie malgré le Su-24 abattuAvion abattu: la Défense russe dénonce un geste hostile
Des militants brûlent un drapeau du groupe Etat islamique djihadisteLe début de la fin pour l’Etat islamique ? © AFP 2015. Sajjad Hussain
POINTS DE VUE
12:35 24.11.2015URL courte
Alexandre Latsa
31781101
Au milieu de l’année 2013, alors que l’armée syrienne connaissait une forte dynamique victorieuse, une nébuleuse terroriste s’ancre dans le nord de la Syrie en y chassant les rebelles dits modérés.

Au milieu de l'année 2014, cette nébuleuse surpasse ses alliés locaux (principalement le Front al-Nosra) et proclame le Califat qui s'étend sur une grande partie des territoires irakiens et syriens sous son contrôle.

Disposant de quelques milliers d'hommes à ses débuts, l'Etat islamique va rapidement s'étendre. Par une communication habile, il va créer un incroyable appel d'air en attirant sur les territoires irakiens mais surtout syriens des milliers de combattants, notamment étrangers. Très rapidement l'armée syrienne se retrouve débordée par le nombre de combattants ennemis et incapables de faire face aux méthodes de combat de Daech qui multiplie les attentats-suicides tandis que ses combattants sont suspectés de combattre sous l'emprise de drogue.

Le Kremlin de Moscou
© SPUTNIK. VLADIMIR ASTAPKOVICH
La coalition anti-EI avec la Russie et les sanctions antirusses sont incompatibles
Cette poussée de l'Etat islamique se fera malgré l'entrée en action d'une coalition internationale qui dès août et septembre 2014 verra les grandes puissances procéder à des bombardements pour tenter de freiner l'avancée de la nébuleuse. Cette campagne de bombardements s'avèrera vaine puisqu'entre aout 2014 et septembre 2015, l'Etat islamique passera du contrôle de 10% à près de 50% du territoire syrien comme on peut le constater sur cette carte.
L'échec de l'armée syrienne et des frappes de la coalition internationale à endiguer l'extension de l'EI conférera à l'organisation une aura d'invincibilité qui, associée aux vidéos d'exécutions violentes de ses ennemis, contribuera à accroître son influence internationale au sein d'un monde islamiste radical en quête de guerre sainte. Seuls les Kurdes, dans le nord du pays, semblaient parvenir à repousser l'EI, l'infanterie bénéficiant il est vrai du soutien actif de la coalition internationale, qu'il soit aérien ou logistique, notamment lors de la terrible bataille de Kobane durant l'automne 2014.
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L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE Sukhoi10


Su-24
© SPUTNIK. DMITRIY VINOGRADOV
Un avion russe abattu en Syrie près de la frontière turque
Au cœur de l'été 2015, beaucoup se demandaient si l'EI n'allait pas arriver à assiéger Damas, encercler Alep et s'approcher de la côte syrienne et de l'Alaouitistan d'Assad, réduisant la Syrie a une sorte d'Israël alaouite. L'EI semblait lancer toutes ses forces vers le centre du pays, en prenant d'assaut les grands axes stratégiques syriens, que l'on pense à la prise de Palmyre ou l'incroyable densité des assauts de l'EI sur Deir ez-Zor. Une pression que les milliers de frappes de la coalition internationale n'arrivaient pas à faire diminuer, faisant dire à la diplomatie russe que la coalition avait durant un an bombardé le désert.
Pourtant, en septembre 2015, un événement a modifié la donne: la Russie est entrée en guerre en Syrie. Concentrant lors des deux premiers mois ses frappes sur la partie ouest du pays, pour libérer l'étau sur la côte et permettre à l'armée syrienne d'amorcer une reprise du contrôle des axes allant d'Hama à Alep, la Russie devrait dans un avenir proche augmenter ses frappes sur l'est du pays et l'EI-stan qui s'étend d'Alep à la frontière irakienne.

Barack Obama (au second plan) et Francois Hollande
© AP PHOTO/ JACQUELYN MARTIN
Obama cherchera à briser le rapprochement Hollande-Poutine
Les frappes russes, qui ont au cours des deux premiers mois été d'une grande efficacité, ont aussi permis de porter un coup d'arrêt à l'extension de l'EI. Autour d'Alep, à Deir ez-Zor ou autour de Palmyre, l'appui aérien russe a permis aux forces loyalistes d'étendre pour la première fois depuis plus d'un an leur offensive vers l'Est et vers la zone grise. Ceci a modifié les dynamiques entre les forces loyalistes et l'EI, alors que les forces d'Assad subissaient défaites sur défaites face aux kamikazes de l'EI.
Depuis le début des frappes russes et pour la première fois depuis le début du conflit l'EI recule.

En octobre et novembre 2015, deux terribles attentats contre un avion de ligne russe et des civils à Paris vont contribuer à l'établissement d'un nouveau consensus global non pas sur la Syrie, mais sur la lutte contre l'Etat islamique. Ce nouveau consensus voit en premier lieu la France développer une forme de coordination militaire accrue pour vaincre l'EI avec la Russie,

Ironie de l'histoire, cette coalition militaire intervient quelques mois seulement après que la France ait refusé de vendre les Mistrals à la Russie et alors que la Russie est toujours sous sanctions. Peut-on imaginer que cette coopération entraine la réouverture de notre ambassade à Damas et l'envoi d'officiers de liaison auprès de l'Etat-Major syrien ou que nos troupes n'agissent sous contrôle opérationnel des russes comme l'explique général Pinatel?

L'accroissement massif des frappes russes et françaises au cours des derniers jours s'est accompagné de la destruction du réseau logistique servant à transporter le pétrole syrien produit dans les zones sous contrôle de l'EI. Cette guerre financière contre l'EI devrait porter atteinte aux capacités du groupe à recruter, former et administrer son armée et les territoires qu'il occupe.

hélicoptère Mi-24 attaque les positions de l`EI à 20 kilomètres de Palmyre
© SPUTNIK. MIKHAIL VOSKRESENSKY
La Russie en démonstration de force face aux islamistes
Disposant d'entre 30 à 100.000 hommes selon diverses estimations, l'EI aurait perdu entre 4 et 5.000 hommes lors de la bataille de Kobane en décembre 2014. Les frappes de la coalition auraient permis la liquidation de quelques 10.000 combattants en 14 mois tandis que depuis le début de ses frappes la Russie aurait, quant à elle, déjà éliminé un gros millier de combattants. Selon des sources au sein de l'EI, alors que jusqu'à 3.000 combattants rejoignaient l'organisation chaque jour à la période faste, ce flux serait tombé à 50-60 actuellement. Dans le meme temps et pour accroître sa force de frappe, la Russie a elle augmenté de 50 à 69 le nombre de ses avions de combat opérant en Syrie sans compter les bombardiers stratégiques ou les redoutablement efficaces hélicoptères Mi-24 permettant d'accompagner au plus proche l'infanterie.
Au-delà de l'axe Paris/Moscou, Washington et Ankara ont entamé une campagne visant à nettoyer toute présence de l'EI au sein de la frontière syro-turque au nord d'Alep. Cet autre événement essentiel devrait considérablement affaiblir l'EI et contribuer à transformer le territoire syrien en nasse de plus en plus fermée dont la seule possibilité de sortie pour les combattants de l'EI serait le sud et la Jordanie ou alors l'Irak. Mais l'intense surveillance militaire et aérienne russo-occidentale ne laisse plus aux combattants la possibilité de circuler dans la même impunité qu'auparavant.

Il est bien sur difficile de faire de prévisions au sujet d'un théâtre stratégique aussi mouvant mais une chose est certaine: non seulement l'EI n'est plus en position de s'imposer en Syrie ou Irak, mais il semble surtout sur le point de subir un assaut sur de multiples fronts.

Peut-on envisager que, grâce à l'action de la Russie, nous assistions au début de la fin de l'Etat islamique en Syrie et en Irak?

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.



Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/points_de_vue/20151124/1019761705/ei-armee-syrienne-rebelles.html#ixzz3sQatfTVo
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Commandoair40
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MessageSujet: Re: L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE   L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE Icon_minitimeMar Nov 24 2015, 18:58

Merci René L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE 926774

Je pense que "Poutine" va mettre le paquet .

Pas confiance en Obama et a Hollande le Mou .

Encore moins a cette daube de président Turc , qu'il faut éliminer le plus vite possible .

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE 908920120 L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE Cocoye10 L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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MessageSujet: Re: L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE   L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE Icon_minitimeMar Nov 24 2015, 19:18

Le président turc est un traitre pour nous il devrait sortir de l'Otan et nous aussi d'ailleurs .
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MessageSujet: Re: L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE   L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE Icon_minitimeVen Jan 22 2016, 11:34

SOURCE : LE MONDE

L’Etat islamique rattrapé par l’austérité

Le Monde.fr | 22.01.2016 à 06h47 • Mis à jour le 22.01.2016 à 10h02 | Par Madjid Zerrouk


image: http://s2.lemde.fr/image/2016/01/22/534x0/4851573_6_dec4_le-site-d-une-raffinerie-dans-la-province-de_cf31e261ee63141833f5c6d7bb5f137f.jpg

Le site d'une raffinerie dans la province de Rakka, en Syrie. L'Etat islamique a perdu la plupart des puits de pétrole sous son contrôle.

Dans sa volonté farouche d’édifier un Etat – ou du moins d’apparaître comme tel –, l’organisation Etat islamique (EI) découvre une règle immuable selon laquelle guerre et prospérité font rarement bon ménage.

Et réalise que combattre tous ses ennemis, à toutes ses « frontières », a pour effet de vider inexorablement ses coffres-forts. Conséquence : l’organisation a décidé de se serrer la ceinture, mais aussi de faire payer aux populations qui vivent sur les territoires qu’elle contrôle l’amenuisement de ses réserves financières
.
Le 11 janvier, un raid américain a détruit une agence bancaire dans le centre de Mossoul, la « capitale » de l’EI en Irak, suspectée d’abriter un stock de liquidités de l’organisation.

Si l’ampleur des pertes monétaires occasionnée par l’attaque est inconnue, l’effet psychologique recherché est clair : accroître la pression sur les membres de l’EI, dont les combattants viennent justement de voir leurs soldes réduites en ce début d’année.

Dans une mesure révélée par des réseaux de l’opposition, l’organisation Etat islamique a décidé – « en raison de circonstances exceptionnelles » – de diviser par deux la solde de ses combattants en Syrie. « Personne ne sera exempté de cette décision, quelle que soit sa position », selon une note du Beit Al-Mal (« le Trésor ») de Rakka, l’administration financière et fiscale de l’organisation.

Laquelle laisse entendre que les responsables, de même que les djihadistes étrangers (payés jusqu’à 400 dollars par mois, soit 369 euros), participeront aussi à l’effort.

En Irak, les membres des échelons inférieurs du califat verraient leurs émoluments réduits de 30 %, et jusqu’à 50 % pour les cadres dirigeants, selon plusieurs sources.

Pression sur les ressources pétrolières

Si les avantages en nature réservés aux djihadistes, comme la distribution de nourriture, ne seront pas affectés, certaines dépenses sociales comme les pensions versées aux familles de « martyrs », le soutien aux prisonniers ou encore l’organisation des mariages, commencent à être fortement touchés, note l’analyste irakien Hicham Al-Hachémi, chercheur en stratégie militaire. « En manque de liquidités, l’EI n’a pour l’instant plus les moyens d’assumer une partie de ses missions sociales à destination des proches et des familles de ses combattants. »

En cause, un recul militaire sur certains fronts – notamment en Irak –, les frappes aériennes russes et occidentales sur les infrastructures de l’organisation, sur ses ressources pétrolières et ses voies de communication, et le fait que la frontière turco-syrienne, source importante de trafics, est beaucoup moins poreuse que par le passé. Et ce alors que l’effort de guerre pèse de plus en plus sur son budget (les deux tiers de ses dépenses).

Lire aussi : Le territoire de l’organisation Etat islamique a-t-il vraiment « rétréci de 14 % » ?

« Les bombardements ont détruit des infrastructures stratégiques, d’autres ont été reprises, comme des raffineries et des barrages, et ont mis en difficulté le groupe », notait le 12 janvier Myriam Benraad, chercheuse à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman lors d’une audition devant la commission d’enquête parlementaire sur les moyens de l’EI. En Irak, après avoir perdu le contrôle de quatre raffineries importantes, l’Etat islamique a également vu son accès direct à la ressource, les puits de pétrole, se tarir : « Sur environ 80 puits exploités sur les territoires sous son contrôle, l’Etat islamique en a perdu 69 en un an et demi. La plupart des puits restants sont vieillissants et ne suffisent plus à répondre à ses besoins militaires et à ceux des populations vivant dans sa zone », souligne Hicham Al-Hachémi.
Enfin, phénomène récent, les infrastructures routières – et particulièrement les ponts qui enjambent le fleuve Euphrate du côté syrien – sont désormais ciblées par les raids aériens. Ce qui complique la circulation des marchandises et renchérit les frais de transports, ainsi que le coût de la vie. « Un certain nombre de voies de communications ont été coupées, notamment en Syrie, ce qui va rendre les choses très difficiles pour les djihadistes dans les mois prochains. […] Pareil pour la Turquie, où les voies de communications sont en train d’être coupées ou, en tout cas, vont l’être progressivement », rappelait Myriam Benraad.
Lire aussi : Après l’attentat d’Istanbul, la Turquie pilonne l’Etat islamique

Outre la dîme prélevée sur tous les biens industriels et les équipements qui entrent sur son territoire, taxés à 200 %, selon Hicham Al-Hachémi, l’organisation commence donc à imposer à certaines régions qu’elle contrôle une « austérité » digne d’un ajustement structurel : réduction des dépenses et augmentation des impôts, avec, parmi d’autres, une mesure hautement symbolique, la fin des subventions à un produit de base dans la région, le pain.
Envolée du prix du pain
A Rakka, sa « capitale » syrienne, l’EI a annoncé en ce début d’année une libéralisation de son prix, laissant aux fours à pain de la région la latitude de déterminer le prix de la denrée, jusque-là fixé par l’organisation, qui la subventionnait. Une dépense qui s’avère désormais intenable du fait, aussi, de l’envolée des cours de la farine, conséquence de la vente par l’organisation d’une partie des stocks… au régime syrien, via un intermédiaire à Alep, selon des militants de la ville. « L’EI a vendu les récoltes depuis cet été. Une manne qu’il a redistribuée à ces éléments. Aujourd’hui, la ville manque de blé et il n’y a plus de prix fixe », confirme Abou Sham, un militant anti-EI de Rakka, joint par Le Monde, qui s’inquiétait depuis quelque temps de la destination réelle des camions qui font la tournée des agriculteurs. A la mi-janvier, le kilogramme de pain se vendait autour de 135 livres syriennes (0,65 euro) – 86 livres au début de l’année 2015 –, contre 50 livres à Damas.


Et l’Etat islamique ne se contente pas de se dégager de ses responsabilités en matière de subventions, il soumet aussi à l’impôt tous les acteurs de la filière, du paysan au boulanger, dénonce le réseau Raqqa is Being Slaughtered Silently (« Rakka se fait massacrer en silence », RBSS), qui rassemble également des informateurs secrets sur la vie dans la ville.
La consommation quotidienne de pain dans la province de Rakka se serait effondrée de 70 % en volume sur une année, selon RBSS. Et le coût du fioul, alors que les températures dans la vallée de l’Euphrate flirtent régulièrement avec les 5 °C en cette saison, augmente régulièrement.
A Mossoul, en Irak, à quelques encablures de l’agence bancaire bombardée par la coalition, c’est l’université de la ville, rebaptisée cet automne « université de l’Etat islamique » qui fait les frais du manque de liquidités de l’EI et a décidé de fermer la majorité des filières de son département d’ingénierie.

Dans une note obtenue par le chercheur irakien Aymenn Al-Tamimi, les étudiants sont ainsi invités à demander leur transfert vers d’autres domaines, de l’agronomie à l’étude de la charia. Une mesure peut-être anecdotique, qui montre toutefois que l’EI taille également dans ses dépenses dans le domaine de l’éducation.

Une résilience financière

Mais, si l’époque du « califat-providence » semble révolue, Hicham Al-Hachémi ne voit pas pour autant un effondrement financier de l’organisation dans un proche avenir. « L’autre grande source de revenus de l’EI a été le détournement des devises et le pillage des banques, notamment lors de l’assaut qui a été lancé sur Mossoul en 2014 qui a doté l’Etat islamique d’un capital qui reste très important et qui permet au groupe de survivre sur plusieurs années », rappelle aussi Myriam Benraad.

D’autant plus que l’adversaire n’est pas forcément mieux loti : même amputée de moitié, la solde d’un combattant de l’EI reste supérieure ou équivalente, selon les grades, à celle des membres des forces de sécurité irakiennes ou des soldats syriens qui lui font face.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/01/22/l-etat-islamique-rattrape-par-l-austerite_4851575_3218.html#1cQFWrB1woGLYIhV.99
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MessageSujet: Re: L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE   L'ETAT ISLAMIQUE - DEROUTE PROGRAMMEE Icon_minitimeVen Jan 22 2016, 12:08

S'ils peuvent tenir encore quelques années , bonjour les dégats qu'ils vont faire partout et chez nous bien sûr .
Le pire reste donc à venir .
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