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 LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -

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MessageSujet: LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -    LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Icon_minitimeMer Sep 09 2015, 16:30

ICI VA COMMEBCER UNE RUBRIQUE SOUS FORME DE
DOCUMENTAIRE ET DE TEXTES- PHOTOS  
SOUS LE TITRE :
======LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS =======
-O-O-O-O-O-O-O-O-O-O-O-O-O-O-O-O-O-O-O-O-O-O-0-

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LE VILLE D'ORAN
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SOURCE
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-Il fut lancé le 6 octobre 1935 à La Ciotat, pour être donné en gérance à la Compagnie Générale Transatlantique, dont il ne devint la propriété que beaucoup plus tard. De la même série que le " Ville d'Alger ", dont il était le " sister-ship ", le " Ville d'Oran " bénéficia des progrès accomplis pour le " Normandie ".
-------Voici ses principales caractéristiques : Longueur : 147,60 m. Largeur : 19,20 m. Tirant d'eau : 6,55 m. Jauge brute: 10.172 tonneaux. Puissance : 20.000 CV. Vitesse maximale : 23 noeuds. Vitesse moyenne : 21 naeuds.
-------La silhouette primitive du " Ville d' Oran " se caractérisait notamment par deux grosses cheminées profilées ; mais, après la guerre, la cheminée arrière, d'ailleurs postiche, disparut, allégeant la ligne générale du paquebot. " Ville d' Oran " innovait avec une étrave arrondie et un "arrière de croiseur", à l'aérodynamisme très étudié. Avant guerre, les passagers étaient répartis en quatre classes. Plus tard, en trois classes : lère classe (avec des cabines de luxe et de priorité), classe touriste et passagers de pont. En tout, 1.100 personnes environ. lère classe et classe touriste disposaient chacune d'une salle à manger et d'un bar fumoir. Le grand salon du " Ville d'Oran ", d'une hauteur de deux niveaux, était d'une rare élégance, ne le cédant en rien,_ toutes proportions gardées, aux grands transatlantiques des lignes d'Amérique. Enfin, deux longs ponts-promenade : l'un vitré, sur lequel donnait le salon et la salle à manger des premières, l'autre situé sous les embarcations de sauvetage et donnant accès à la passerelle de commandement, permettaient de longues promenades, abritées ou à l'air du grand large. A l'arrière, chaque pont était étagé de manière à constituer un grand espace, réservant de larges emplacements pour les jeux, se découpant sur un horizon immense.
-------Il n'y avait pas de piscine à bord, tout simplement parce que " Ville d'Oran ", comme les autres navires des lignes de la Méditerranée, était essentiellement un moyen de traverser rapidement la Grande Bleue, entre ses rivages Nord et Sud, et non un paquebot destiné aux croisière (bien qu'il en ait effectué un certain nombre). Et, de fait, " Ville d' Oran " était le navire le plus rapide, après le " Kairouan " de la Mixte. Ainsi reliait-il Alger à Marseille en 19 heures ; Oran à Marseille en 25 heures environ. Lorsqu'on prend connaissance des horaires des "carferries" qui assurent ces lignes aujourd'hui, on constate que le "progrès" s'est exercé à reculons, et ce de plusieurs heures !
-------" Ville d'Oran " eut, si l'on risque cette image, " une existence de Pieds-Noirs ". Navire du soleil et de l'Afrique du Nord, il alla rejoindre la flotte française lors de la guerre et participa en mai 1940 à l'expédition de Norvège comme croiseur auxiliaire ; armé de quelques canons, il assuma ensuite des missions militaires en Méditerranée. Il était alors camouflé, repeint en gris et blanc. Honneur insigne, " Ville d'Oran " reçut la Croix de Guerre, dont il porta la flamme, déployée au vent du large au-dessus de sa proue, et fut cité à l'Ordre de la Division en août 1947. Comme tous les autres navires et cargos des lignes de la Méditerranée, " Ville d'Oran " tourna sans relâche entre Marseille et les grands ports algériens pendant les années 1954 à 1962. Le 5 octobre 1959, un début d'incendie éclata à son bord alors qu'il se trouvait à quai à Marseille, sans doute à la suite d'un attentat. Il était devenu le " flag-ship ", en quelque sorte le " navire-amiral " de la Transat en Méditerranée.
-------Il ramena les troupes d'Algérie et les foules de l'exode. Et, comme on n'avait plus besoin de lui, on le vendit; c'était le 28 juin 1965. Certes, ce ne fut pas à un chantier de démolition italien comme pour bien d'autres (notamment, semble-t-il, le " Ville d'Alger "), mais à une compagnie de navigation grecque : la Typaldos d'Athènes. Vers la fin des années 60, on pouvait reconnaître sa silhouette, bien qu'il fût entièrement repeint en blanc, sur des prospectus touristiques : " Ville d'Oran " était devenu " Olympos ". Depuis, sa trace a été perdue, mais finalement en beauté, évanouie quelque part en Mer Egée, là où prit naissance la Civilisation de notre Méditerranée. Mais comme il eût mieux valu le laisser ancré à Marseille, à l'entrée de la Joliette, pour en faire une grandiose " Maison de l'Algérie Française " chargée de symboles, et la proue tournée vers le sud.
(Mars 1978)
-------Hélas, sa nouvelle carrière ne dura que quatre ans, pour des croisières entre Venise et le Pirée, Marseille (oui ! ! ! ...) et Haïfa. Le 15 décembre 1969, il arriva à Trieste pour y être démoli.
-------" Ville d'Alger " connut le même sort : vendu à un armement grec en avril 1966, rebaptisé " Poséïdon ", il fut affecté aux mêmes croisières que l'ancien " Ville d'Oran ", pour finir à La Spézia, le 4 juillet 1969, aux chantiers de démolition...
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LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Ville-11
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VOTRE SERVITEUR
KANESATAKE  SUR LE VILLE D'ORAN EN  DECEMBRE 60
ET EN DIRECTION DU  " CLUB  BLED '
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LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Img18515
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MessageSujet: Re: LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -    LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Icon_minitimeMer Sep 09 2015, 17:09

SOURCE : WIKIPEDIA
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LE VILLE D'ALGER  = FRERE JUMEAU DU VILLE D'ORAN - MAIS CONSTRUIT AUX CHANTIERS DE SAINT - NAZAIRE..
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Le Ville d'Alger est un paquebot français, ayant navigué de 1935 à 1968.
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À l’époque, c'est le plus gros paquebot français construit pour les lignes d’Afrique du Nord. Sa vitesse lui permettait de relier Marseille à Alger en moins de 20 heures. Souvent présenté comme le Normandie de la Méditerranée. Il a pour sister-ship le Ville d'Oran (1936).
========
1 Histoire
2 Caractéristiques
2.1 Aspects techniques
3 Installations
3.1 Décoration
4 Article connexe
Il est mis en service en septembre 1935. À L’époque, il possède deux cheminées, la cheminée arrière étant factice.

Il est ensuite réquisitionné au début de 1940 pour participer à l’expédition de Norvège, comme transport de troupes. À la différence du Ville d'Oran, il conserve ses deux cheminées.

D'abord utilisé pour rapatrier les évacués de Dunkerque (notamment via Plymouth—Brest) en juin 1940, il transporte ensuite une partie du stock d’or de la Banque de France de Brest à Casablanca et Dakar ; puis est désarmé à Dakar.
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Après la défaite, il reprend son service durant quelques mois puis est désarmé à Alger.

Il est saisi par les Allemands en janvier 1943, en vertu de l'Accord Laval-Kaufmann. Désarmé à Port-de-Bouc, il est utilisé sur place comme hôtel flottant en 1944. Il est incendié et sabordé par les troupes allemandes en retraite en août 1944.

Il est renfloué en février 1945 puis complètement reconstruit. Ses superstructures sont raccourcies et sa cheminée arrière supprimée. Plus tard, la cheminée avant sera modernisée et surélevée. Il reprend son service en juillet 1948 sur les lignes d’Afrique du Nord.

Il est vendu en avril 1966 à l’armateur grec Typaldos, rebaptisé Poseidon puis désarmé.

Il est utilisé en 1967 et 1968 sur une ligne reliant Marseille à Haïfa, sous le management de l’Aegean Steam Navigation Company, coque blanche.
Il est désarmé à Scaramanga après la mise en liquidation de son armateur en juillet 1968.
Il est démoli à La Spezia, en Italie, en 1969.
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LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  51_vil10
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LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  19_vil10
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Le peintre Mathurin Méheut, réalisa le décor de la salle à manger. ( Ce n'est pas le peintre du Marais
Bretirouge qui fut chargé du décor  ! Lui a l'époque pegnair au F.M  24-29.et vous refaisait un portrait le temps de le dire.. )
KANESATAKE
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MessageSujet: Re: LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -    LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Icon_minitimeMer Sep 09 2015, 18:08

UN AUTRE BATEAU QUI EN A TRANSPORTE PLUS D'UN A L'ALLER COMME AU RETOUR VERS LA FRANCE..
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LE GOUVERNEUR GENERAL LEPINE
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LE "GOUVERNEUR GÉNÉRAL LÉPINE"
En 1951 l'école de formation des équipages  est transbordée du Gabès sur le "Gouverneur Général Lépine".
Ce paquebot qui a assuré des lignes régulières entre la France et l'Afrique du Nord possède un passé glorieux: Réquisitionné durant la dernière guerre il a participé au transport des troupes pour le débarquement allié en Italie. De ce fait il faisait partie des rares navires à pouvoir arborer le pavillon national frappé de la croix de Lorraine, symbole de la libération .
(Le Gouverneur Général Lépine est lancé en 1922 il remplace le "Tafna" sur la ligne Marseille Bône Philippeville pour 15 ans Remplacé en 38 par les "El" (El Biar, El Katava, El Djézair , El Mans Our) Promis à la casse mais "sauvé" par la guerre en 39 , reprise du service sur l'Algérie puis la Tunisie. Le 6 nov. 42 alors qu'il effectue la traversée Marseille Tunis et que le débarquement allié en AFN est annoncé l'ordre est donné par Vichy au Cdt Pesqui de revenir, celui-ci ignore la radio et rejoint Bougie. Le 10 nov. Il échappe miraculeusement au massacre par la Luftwaffe des paquebots réfugiés dans le port de Bougie, L'Alsina, le Koutoubia, le Florida sont coulés. Il, échappe à nouveau au bombardement dans le port d'Alger puis part sous pavillon britannique effectuer des missions secrètes de récupération de combattants en Espagne et au Portugal. En 43 la propagande nazi l'annonce même torpillé et coulé avec 1000 morts ! En 44 il évacue de Sfax et Tripoli des réfugiés israélites fuyants l'avancée de Rommel. Affrété par les US il transporte des troupes entre l'Algérie , l'Italie et la Corse.
Après la guerre il reprend la ligne d'AFN et inaugure la ligne Marseille Alger le 11 01 1949 Il revient de Marseille à Sète le 28 nov. 1950.)
En 1955 le Gouverneur Général Lépine est rebaptisé "Paul BOUSQUET", l'école restera à son bord jusqu'à la construction des bâtiments du Barrou en 1974.Il sera démonté en 1976.
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LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  02_le_10
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MessageSujet: Les BATEAUX DE NOS VINGT ANS -    LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Icon_minitimeMer Sep 09 2015, 19:53

LE DJENNE DE LA COMPAGNIE PAQUET
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   Du nom de la ville de Djenné, actuellement au Mali. Ne pas confondre le paquebot Djenné, de la Compagnie Paquet, avec le pétrolier Djené, de la Compagnie de navigation mixte. Le Djenné avait un frère jumeau, le Koutoubia, et deux frères qui leur ressemblaient beaucoup, le Lyautey (1924) et le Maroc.
Le Djenné a été construit en 1930 aux Forges et chantiers de la Méditerranée à La Seyne sur mer (Var). C'est un navire de 136.90 metres, de 8 799 tonneaux et pouvant transporter 533 passagers en cabine et 700 rationnaires en entreponts, plus 4971 tonnes de marchandises. Il était propulsé par deux groupes de turbines de 8902 chevaux qui le propulsaient à 16,5 noeuds.

Dès 1931, le Djenné et le Koutoubia font la ligne Marseille, Tanger, Casablanca.    
   
Au début de la seconde guerre mondiale, le Djenné est tout d'abord réquisitionné pour être armé en croiseur auxilliaire à Toulon, mais ce projet est très vite abandonné. Le 18 Avril 1940, il appareille de Brest vers la Norvège dans le convoi FP2 avec à son bord la 27e demi-brigade de Chasseurs alpins. En Septembre 1941, il rappatrie des troupes françaises depuis la Syrie. En février 1943, le Djenné est saisi par les allemands suite aux accords Laval/Kaufmann. Le 17 Octobre 1943, il appareille de Marseille pour Oran pour un échange de prisonniers. Le 25 Octobre, nouvel échange de prisonniers à Barcelonne. Le 10 Novembre, il est restitué à L'Etat français avant d'être sabordé par les allemands le 26 Aout 1944 à quai dans le port de Marseille. Il sera renfloué le 26 aout 1946 et remis en service le 7 Aout 1948.
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Beaucouo d'appelés feront le voyage vers l'Agerie  sur ce bâteau..
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LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Rt_c1310
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LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Rt_c1312
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MessageSujet: Les BATEAUX DE NOS VINGT ANS -    LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Icon_minitimeMer Sep 09 2015, 20:22

Le BIDASSOA  ( PORTAIT BIEN SON NOM CE BATEAU POUR TRANSOIRTER DES BIDASSES
VERS LES PORTS D'ALGER OU D,ORAN
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Bâtiment de débarquement de chars Bidassoa
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Ce bâtiment de transport opérationnel porte le nom d'un petit fleuve côtier séparant la France et l'Espagne à travers le pays basque et que bordent les communes d'Urrugne, d'Hendaye et de Biriatou qui en ont accepté le parrainage à sa naissance en 1961. Lancé en décembre 1960, la marraine en fut Madame Viaud, belle fille de Pierre Loti. Pour les cérémonies de parrainage du 1er au 5 juillet 1961 étaient associées les autorités espagnoles de Fontarabie, d'Irun et de Vera de Bidassoa ainsi que celles de la station navale espagnole Ce bâtiment est le cinquième et dernier du typ
Le BDC Bidassoa en rade de Toulon (1986).
Le BDC Bidassoa a été basé à Lorient à partir de février 1964, puis à Toulon en 1983. Il a navigué principalement en Méditerranée et le long des côtes d'Afrique occidentale. Il a même été jusqu'en Amérique du Sud, aux Antilles et aux Etats-unis ainsi qu'en Océan Indien.

Il a participé à de nombreuses missions opérationnelles de soutien de nos forces terrestres engagées notamment en Tunisie et en Algérie, au Liban pour l'ONU, en Côte d'ivoire et au Cameroun (pour nos éléments stationnés au Tchad) ainsi qu'à Madagascar et à la Réunion. Au titre de la coopération avec les pays africains il a pris part en outre régulièrement à de grands exercices amphibies franco-sénégalais.
Le 27 novembre 1986, retentissait le dernier « Terminé barre et machines ! », à l'issue de sa dernière sortie en mer. Au cours de sa carrière ce BDC a parcouru l'équivalent de 18 tours du monde (plus de 400.000 nautiques) et effectué plus de 300 plageages sur les rivages de l'Atlantique et de la Méditerranée et en Océan Indien.

Désarmé à Lorient le 12 décembre 1986, il est condamné le 6 avril 1987 (n° de condamnation Q 655), et conduit en novembre au cimetière de Landevennec. Sa coque sert de cible de tir le 19 septembre 1989 aux bâtiments de l'Escadre de l'Atlantique et aux Super-Etendard de l'Aéronautique navale à l'issue de l'exercice Sharp Spear. La Bidassoa repose depuis ce jour au fond de la mer d'Iroise. C'était le premier bâtiment de la flotte française à porter ce nom.
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LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Photo210
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MessageSujet: Les BATEAUX DE NOS VINGT ANS -    LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Icon_minitimeMer Sep 09 2015, 20:51

L'ATHOS II  -
---------
PAQUEBOT
=================
L'ATHOS II
Retour:..
caractéristiques:
paquebot-mixte
longueur: 172 mètres
largeur: 20,17 mètres
jauge brute: 15276 tx
port en lourd: 10359 tonnes
déplacement: 21380 tonnes
passagers: 165 premières, 155 secondes, 100 troisièmes, 526 rationnaires puis 84 premières, 108 secon des et 112 troisièmes après 1936
propulsion: deux turbines à vapeur Curtiss chauffées par 7 chaudières à mazout Howden, plus une chaudière Velox après 1937
puissance: 14000 CV puis 16000 CV après 1937
vitesse: 16,5 noeuds puis 18,5 après 1936
2 hélices quadripales
double cheminée (1), (6) et (16)
Histoire
Lancé le 12 novembre 1926 à Breme par A.G. Weser, puis remis aux MM au titre de dommage de guerre, le 2 février 1927.(5) Affecté à la ligne d'Extrême Orient, premier départ pour l'Extrême Orient le le 25 mars 1927. Modifié en 1936. Il est repeint en blanc et sa puissance est augmentée pour lui permettre d'atteindre 18,5 noeuds. En 1937, Roland Dorgeles situe à son bord l'action du célèbre roman "Partir". Le 10 février 1939, dans le port de Shangai, il heurte le croiseur amiral japonais IDZUMO auquel il arrache le chrysantème impérial ornant sa proue.

En 1940 et 1941, Il rapatrie les troupes de l'armée d'Orient, puis est placé en gardiennage à Alger de 1941 à 1942. A partir de novembre 1942, il est saisi par les américains dans le port d'Alger. Il effectue un premier voyage vers Dakar en Décembre 1942-janvier 1943 avec son équipage MM, mais une partie des officiers (restés vichystes) fait défection le 27 février 1943 et le navire repart avec un équipage de volontaires, et à son arrivée à Casablanca, le 8 mars, il est angarié par le War Shipping US, transformé en transport de troupes et armé. Il peut transporter 3000 hommes. Il assure des transports pour l'armée américaine jusqu'en 1946. Le 19 décembre 1943, il aborde à Gourock (Ecosse) le transport américain CRISTOBAL faisant des dégats superficiels. Entre janvier et juillet 1944, il effectue un tour du monde de New-York à New-York via le canal de Panama, le Pacifique et Le Cap. A cette occasion, il transporte notamment vers Bombay des pilotes de l'escadrille des "Flying Tigers". Pendant ce voyage également, plusieurs sabotages sur une des turbines, entrainant des avaries potentiellement graves sont attribués par le FBI à des officiers français de l'équipage MM fidèles à Vichy. Un de ces officiers sera semble-t-il définitivement débarqué au retour à New York. (30)

Il est rendu à la France en 1946 après un retour difficile à la Noël 1945, au cours duquel il manque de perdre son gouvernail dans une terrible tempête. A nouveau transport de troupes pour l'armée française sur l'Indochine et la Corée. Reconditionné à Marseille de décembre 1949 à février 1950. Il assure des pélerinages vers Djeddah, départs de Casablanca 1er juillet 1950, 23 juin 1953 et 27 juillet 1956. En octobre 1956, il embarque 2334 hommes pour Port-Saïd lors de l'opération de Suez. Il finit sa carrière comme transport de troupes entre la métropole et l'Algérie entre 1957 et 1959 (dernier voyage vers le 15 juillet 1959). Vendu pour la démolition à La Spezzia en août 1959. (1), (6) et désarme
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NDLR   : C'EST PEUT ETRE SUR CE NAVIRE QUE NOTRE CAMARADE BRETIROUGE A FAIT LE VOYAGE VERS SUEZ  AVEC  LE 3 ÉME RPC DU COLONEL BIGEARD -
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L'ATHOS II
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LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  P_atho10
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LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Athos210
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MessageSujet: Re: LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -    LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Icon_minitimeJeu Sep 10 2015, 15:15

LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Kairouan

Le lancement de la coque ayant été effectué en 1942. D'autres priorités vont reporter l'achèvement du Kairouan à l'année 1948. De retard en incendie, les travaux vont durer et le 20 juin 1950, le Kairouan arrive à Marseille pour achèvement définitif. Tous ses emménagements sont terminés et reçus le 15 juillet 1950.
Dès sa première arrivée à Marseille, le Kairouan fait sensation, car il est le seul paquebot affecté aux lignes d'Afrique du Nord, à être entièrement peint en blanc avec une silhouette fine.

C'est en 1951 qu'il prend son service sur les lignes d'Afrique du Nord. Il va transporter des soldats français en Tunisie et en Algérie. Pendant la guerre d'Algérie, il effectue des transports de troupes de deux mille hommes, à grande vitesse et avec un bon confort. Lors de l'évacuation de l'Algérie, il accueille les rapatriés à pleins bords et les dégage du cauchemar à un rythme accéléré.
En 1964, il assure encore la liaison Alger-Marseille et c'est sur ce navire que les hommes de la première compagnie du Groupe de Transport 535 quitte l'Algérie pour la France. L'administrateur du site est de ce voyage.
Le Kairouan effectue son dernier voyage sur l'Afrique du Nord pour le compte de la Compagnie Générale Transméditerranéenne en septembre 1973. La Compagnie de Navigation Mixte prend possession du navire, le désarme et le met en vente. "Le paquebot d'une nuit" est relégué au quai de l'oubli, à couple du "Ville de Tunis".
La Mixte décide de vendre le navire alors âgé de trente et un ans aux chantiers de démolition espagnols de Vinaros. Le Paquebot, remorqué par le Provençal IV, arrive à Vinaros le 23 décembre 1973, à huit heures du matin, où il est amarré à quai. Les travaux de démolition commencent à partir du début de l'année 1974.

Pour nombre de soldats il restera le paquebot de leurs 20 ans et souvent le paquebot des seuls voyages en mer de leur vie.

[size=undefined]LES PAQUEBOTS D'UNE NUIT[/size]

Pour des milliers de jeunes soldats ces paquebots, parfois vétustes, sont la première expérience de voyage en mer. La seconde sera le retour en métropole leurs 28, 30, 36 mois de séjour terminés. Bien peu d'entre eux en conserveront un bon souvenir.


 LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Sidi-Mabrouk


Sidi-Mabrouk
 LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  VilleTunis

Ville de Tunis

 LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Ville-de-Bordeaux


Ville de Bordeaux
 LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Maréchal-Joffre

Maréchal Joffre

LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Gouverneur-Général-Chanzy


Gouverneur Général Chanzy
 LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Ville-d%27alger-copie

Ville d'Alger
LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Athos_II_-01a

Le vétéran Athos II
 LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Cdt_Quéré_05a

Commandant Quéré

 LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  El_Djezair_09a


El Djezair

LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  El_Mansour_08a


El Mansour

 LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Président_de_Cazalet_07a


Président de Cazalet

 LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Sidi_Bel_Abbès_02a


Sidi Bel Abbès
LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Sidi_Ferruch_3a-

Sidi Ferruch

LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Ville_d%27Oran___06a


Ville d'Oran
 LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Sidi_Okba-_Sidi_Mabrouk_04_

Sidi Okba             Sidi-Mabrouk

 LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Pasteur


Pasteur

 LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  19-p


Ville de Marseille

 LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Ville-d%27ajacio


Ville d'Ajaccio


[size=undefined]Sauf indication contraire, les cartes postales sont tirées de la collection de Gauchey Henri, appelé du contingent au [/size]
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MessageSujet: Re: LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -    LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Icon_minitimeJeu Sep 10 2015, 15:19

J'ai pour ma part pris le" Ville d'Alger" puis le "Sidi Okba" pour Chypre puis le "Skougoum" beau navire de croisière pour revenir de Chypre à Alger
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MessageSujet: Les BATEAUX DE NOS VINGT ANS -    LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Icon_minitimeJeu Sep 10 2015, 15:54

L'ANDRE LEBON
Retour:..
caractéristiques:
paquebot-poste
longueur: 161,30 mètres
largeur : 18,8 mètres
jauge brute: 13200 tx
port en lourd : 9285 tonnes
déplacement: 19260 tonnes
passagers: 200 premières, 184 secondes, 103 troisièmes, 564 rationnaires, puis après 1945: 287 premières, 171 secondes, 107 troisièmes
propulsion : 2 machines alternatives à quadruple expansion, 12 chaudières au charbon jusqu'en 1924, puis au mazout
puissance : 11000 CV
vitesse: 17 noeuds
2 hélices
2 cheminées
(1), (16), (30) et (36)

Histoire
Lancé à La Ciotat le 27 octobre 1913. 2ème d'une série de navires presque identiques, avec PAUL LECAT et SPHINX (comment les différencier ?). Dès sa mise en service en juillet 1915, et à cause de la déclaration de guerre, il est réquisitionné comme transport de troupes, premier départ pour Salonique le 26 décembre 1915. Il effectue également des voyages postaux sur la ligne d'Extrême Orient. Le 11 juillet 1916, notamment, il embarque à Hongay (Indochine) le 10ème Bataillon de Tirailleurs Indochinois, arrivant à Marseille le 16 août après un voyage sans histoire. Le 26 septembre 1916, il est transformé en navire hôpital jusqu'en 1918. Le 28 juillet 1918, il embarque à Saigon plusieurs compagnies de divers bataillons de troupes coloniales, rejointes le 19 juillet à Shangai par un détachement serbe et le 30 à Taku par deux autres compagnies de divers régiments coloniaux, l'ensemble formant le Bataillon colonial sibérien, qui débarque le 9 août 1918 à Vladivostok afin de prendre à revers les troupes bolcheviques (53). Il finit la guerre sans encombre, et reprend une activité civile en 1919 sur la ligne Marseille-Yokohama. En 1919, alors qu'il est en train de charbonner en rade de Singapour, le navire prend brutalement de la gîte et l'eau entre par les sabords ouverts. Il coule, heureusement sur de petits fonds, et pourra être réparé..

Le 1er septembre 1923, il est en rade de Yokohama lors du tremblement de terre (vous pouvez lire ici l'article de "L'Illustration" relatant cet évènement). Malgré ses chaudières démontées, il arrive à manoeuvrer de telle sorte qu'il évite l'incendie consécutif au tremblement de terre, et sauve plus de 1500 personnes qui ont pu monter à bord.(15)

En, 1936, désarmé pour être rafraichi. En 1939, il est réquisitionné et effectue divers transports. Il participe notamment pendant l'été 1940, puis en 1941, au rapatriement des troupes françaises de Syrie. Désarmé à Marseille fin 1941. Il est saisi par les allemands le 6 mai 1943 et transformé en caserne pendant quelques mois. Coulé dans le port de Toulon le 11 mars 1944 par des avions américains, il est renfloué l'année suivante, réparé à La Seyne, et reprend la ligne d'Extrême Orient. S'échoue le 26 septembre 1948 sur un banc de sable de la pointe Cangio, mais peut être dégagé, et le 20 octobre est le premier paquebot à toucher Yokohama après la guerre. Il est vendu pour démolition à La Seyne en décembre 1952 après presque 40 ans de service. (1) et (16
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Une erreur doit avoir été faite sur sa demolition car il était encore en service en 1961-62
Lire plutot 1962.
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MessageSujet: Les BATEAUX DE NOS VINGT ANS -    LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Icon_minitimeJeu Sep 10 2015, 16:27

Le sidi Ferruch  - moutonnier
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Sidi-Ferruch, paquebot mixte "moutonnier" de la SGTM
Sidi-Ferruch, paquebot mixte de la SGTM (Société générale de transports maritimes à vapeur) en service sur les lignes de l'Algérie (collection agence Adhémar)
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Le paquebot mixte Sidi-Ferruch a été construit aux Ateliers et chantiers de Bretagne à Nantes et lancé le 14 mai 1949. Il a deux sister-ships, Azemmour et Azrou, en plus de Djebel Dira très voisin. Equipé de quatre cales, Sidi-Ferruch peut transporter 6000 moutons (sic) et 128 passagers. Il est armé par la Société générale de transports maritimes de Marseille. Son histoire est étroitement liée à la fin de la présence française en Algérie. Rebaptisé Médoc par la marine nationale qui l'a acheté, il est transformé à Brest en 1964 (logement pour 250 personnes, teugue prolongée). Il est armé en avril 1965 et quitte Brest le 5 juin pour le Pacifique. Il est à Bordeaux du 6 juillet 1967 au 8 janvier 1968 pour carénage aux chantiers France-Gironde, puis rejoint Papeete le 24 février 1968. Basé successivement à Fangataufa et à Mururoa, il fait toutes les campagnes de tirs atomiques avant d'être désarmé en 1972. Devenu Q 509, il est coulé comme cible le 7 septembre 1972.
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Le SIDI FERRUCH
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MessageSujet: Re: LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -    LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Icon_minitimeSam Sep 12 2015, 08:49

que dire de ces bateaux sinon qu'il ont eu une vie bien remplie et pleins d'aventures !!!
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MessageSujet: Re: LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -    LES BATEAUX DE NOS VINGT ANS -  Icon_minitimeSam Sep 12 2015, 11:35

Merci pour ce super Post :

Perso gosse , j'ai pris :

Le Président de Cazalet , Le Ville de Tunis , le Ville d'Alger et Ville d'Oran , sans oublier le beau blanc : le Kairouan .

Sans oublier le "Charles Plumier"

Que de bon souvenirs .

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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