François GOETZ, marié et père de deux enfants,
est né le 25
décembre 1927 à STRASBOURG.
Il suit des études secondaires dans cette ville puis, de 1940 à 1944, à LIMOGES où sa famille s’est réfugiée.
De 1944 à 1983 : une carrière militaire
Ce sont d’abord les combats de la Libération de la France (1944/45),
puis la guerre d’Indochine (1947/54), suivie de la guerre d’Algérie (1955/62).
François GOETZ s’est engagé à l’âge de 16 ans, en juin 1944,
dans les « forces françaises de l’intérieur » du département du Rhône,
et son groupe est encadré en 1944 par les parachutistes français venus d’Angleterre,
jusqu’à la libération de LYON.
Son unité, devenue la 4ème compagnie du 3ème S.A.S., participe ensuite à la libération
du Doubs.
En janvier 1947,
il part pour l’Indochine avec les premiers renforts envoyés par le gouvernement français.
Il s’y battra « sur le terrain »,
comme chef de section puis chef de commando,
jusqu’en 1954 (3 fois blessé).
La guerre d’Algérie succède à la guerre d’Indochine.
De 1955 à 1962, il sera à nouveau chef de commando
dans le Constantinois et, pendant 2 ans,
chef de peloton méhariste près de la frontière libyenne.
En 1960, il a été nommé sous-lieutenant
après 10 mois à l’école d’élève-officiers de SAINT-MAIXENT.
Après la fin de la guerre d’Algérie,
sa carrière est essentiellement consacrée à l’Afrique,
où il sera de nombreuses années conseiller à la disposition des états francophones
devenus indépendants : 3 années au Cameroun (1966/69),
3 autres au Bénin (1972/75),
puis plusieurs années de missions successives, entre 1976 et 1983,
notamment en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Togo et au Gabon.
François GOETZ est colonel honoraire,
commandeur de la Légion d’honneur,
titulaire de la médaille militaire, commandeur de l’O.N.M.,
11 fois cité,
commandeur des ordres nationaux du Sénégal et du Togo,
Officier de l’ordre national du Gabon.
De 1983 à 1990 Ayant poursuivi de 1975 à 1980, pendant ses temps libres, des études supérieures de Droit à la Faculté de PARIS (licence, maîtrise, DESS), François GOETZ est conseiller juridique à la mission permanente de la France auprès de l’O.N.U. à GENEVE (Suisse) de 1983 à 1986, puis à l’ambassade de France à RABAT (Maroc) de 1986 à 1989.
En 1990, il prend une retraite définitive de la fonction publique et se consacre à des activités bénévoles, et à l’écriture.
Il publie « Méharistes et Touaregs » en 1992 (présenté à Ex-Libris), puis « Mai 68, une imposture qui nous a coûté cher… » en 1993. | François Goetz le 22 avril 1998 lors de l'inauguration de la nécropole pour les Morts d'Indochine, à Fréjus |
Il est sociétaire de l’association des écrivains combattants.
François GOETZ devient secrétaire général de la F.N.C.V.
en 1992, président-délégué en 1997 et président national en 1999.
Ce grand soldat nous a quittés à l'automne de l'année 2008.
Ses obsèques ont eu lieu le 11 octobre 2008 en l'église de la Mouzaîa à Paris,
où son fils, capitaine de frégate de la Marine nationale,
a prononcé l'éloge funèbre de son père.
François Goetz a été inhumé au cimetière de Meulan, dans les Yvelines.
Le Président :
François GOETZ