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| Une histoire ordinaire d'un para ordinaire en AFN | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Une histoire ordinaire d'un para ordinaire en AFN Ven Jan 02 2015, 09:16 | |
| CHAPITRE 26
Le Colonel BIGEARD nous quitte.
Le journaliste Fernand Carreras du journal d'Alger, fera paraître un reportage intitulé: «LE DJEBEL ROYAUME DU 3e REGIMENT DE PARACHUTISTES COLONIAUX »
Pendant ce temps à Paris c'est la valse des gouvernements de la IV République, ils se succèdent sans retrouver une certaine stabilité; la question algérienne semble insoluble. Convoqué à Alger par le général Gilles, le colonel Bigeard doit céder sa place au colonel Trinquier, ce dernier attaché à l'état-major de Massu et gérant quelques intrigues politicienne. Les journalistes qui suivent les évènements de prés se perdent en conjonctures sur ce brusque départ du Patron, l'un d'eux dira « qu'il fait peur à la hiérarchie » Je me doutais bien que le moment venu, il aurait fallu qu'il passe la main à un autre, malgré tout la nouvelle tombe comme un coup de poing. Que se passe-t-il? Pourquoi maintenant ? Qui est le nouveau « patron »? Que de questions a laquelle nous discutons dans le peloton. Durant cette série d'opérations qui nous mènent comme un tourbillon d'avant la tempête, dans la neige des djebels au sable du désert, de Negrine à Bir el Ater, de Chéria à Djeurf. Les montés en échelon de nos chefs: le sergent/chef Rebouillet est passé adjudant, le sergent Veler, sergent/chef, le sergent Boudiou, chef également. Vers la fin du mois de mars 1958, le jeudi 20, tout le monde en tenue de sport. Avec cousu dans le dos du survêtement le sigle de notre unité: E.J.A.(escadron de jeeps armées), nous allons défiler devant l'ancien est le nouveau patron du « 3 , le colonel Trinquier ce dernier un guerrier qui a fait toute l'Asie , en poste en Chine, il en a presque pris le profil asiatique.
Nous sommes en place sur le terrain de sport le régiment au complet. Ils arrivent dans une Peugeot 203, puis nous passe en revue, le colonel Bigeard nous fait un bilan du travail effectué par le régiment durant son temps sous ses ordres. Une impression un peu incrédule flotte sur les visages de nos supérieurs, beaucoup depuis trente mois comme moi sont restaient fidèles à notre patron et à notre régiment, un peu ma seconde famille sans exagérer le mot. Je sent a sa voix qu'il en a gros sur le cœur mais ne laisse rien paraître, après l'accolade avec le colonel Trinquier, nous défilons en tenue de sport en chantons à pleins poumons « Les compagnons ».
La veille , le colonel Bigeard a fait le tour des compagnies pour nous faire ses adieux . Le cantonnement méticuleusement nettoyé, Bigeard et Trinquier passent dans toutes les tentes de l'Escadron. Aux pieds de nos lit nous sommes alignés et répétons la leçon apprise, présentation: Nom, ancienneté, grade, c'est instant est solennel, c'est la première fois que je suis face à face avec lui, de ses 1m 80, il a un petit sourire en me regardant. Ouf ! Çà impressionne. Quand il passe devant Devauchelle, celui-ci se présente: « Devauchelle, 7 ans d'armée, deuxième classe !», Bigeard se tourne vers le capitaine Calès est dit: « mettez le 1er classe au moins ! » L'après-midi une fois la visite finie, je fais moniteur de conduite sur jeep pour les nouveaux venus, car nous manquons de chauffeurs à l'Escadron. . Dimanche 23 mars
Je suis réveillé à 6 heure par le sergent, lavé, rasé, cheveux net, je met ma tenue de sortie avec décorations : Croix de la Valeur Militaire, Commémorative d'Algérie, Commémorative du Moyen-Orient, et partons le 4e et le 1er peloton au complet pour l'aérodrome de Tebessa. Nous devons faire un présentez-arme au colonel Bigeard. Tout les officiers sont là en grande tenue, notre nouveau patron le colonel Trinquier, marche à côté de Bruno et nous passe en revue d'un pas lent, comme navré de nous quitter. Et très vite c'est fini, tout le monde repart comme avec un peu d'inquiétude dans le regard, qu'allons nous découvrir avec ce nouveau patron ? Bigeard partira accompagné de son fidèle commandant Lenoir, pour la base de Sidi-Ferruch via la France et sa Lorraine. Nous sommes autorisés de prendre un pot au foyer de la Territoriale de Tebessa, il est 11 heures, nous avons deux jours de répit, en attendant la reprise des opés. Le colonel Bigeard raconte dans son livre: J'ai mal, très mal... Que vais-je devenir sans ces léopards qui me sont plus proches que ma famille.
Dans un dernier ordre du jour,Bigeard écrit: Je vous quitte...la vie est ainsi faite...On a toujours très mal lorsqu'on perd un être cher. Inutile d'épiloguer, vous savez la place que vous occupez dans mon âme et dans mon cœur. Vous étiez ma vie, ma joie , mes espoirs. Tournons la page. Le 3e R.P.C. A été, il est et il demeurera. Le régiment, dans une ambiance de jeunesse, de rendement, de parfaite camaraderie, a fait beaucoup. Sans perdre une seul arme, il a obtenu les résultats les plus brillants: Mille six cents rebelles tués, mille six cents prisonniers, mille neuf cents vingt armes saisies dont neuf cents vingt de guerre. Il a effectué le cycle complet de ce qu'on peut demander à une unité en A.F.N. Il a été le premier à lancer les hélicoptères. Il a été le premier à lancer la lutte contre le terrorisme urbain. Il a su s'adapter toujours très vite aux multiples missions qui lui ont été confiées... Tout cela réalisé sans bavure aucune, proprement, honnêtement...Soixante-seize de vos camarades ont été tués, deux cents vingt ont été blessés. Que leur sacrifices ne soit pas vain. Où que nous soyons, restons digne d'eux. Que Dieu vous aide et vous garde. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une histoire ordinaire d'un para ordinaire en AFN Ven Jan 02 2015, 09:20 | |
| Chapitre 27
Opération « SOUKIES I »
Cette ensemble d'opérations de janvier à avril 1958, à la frontière tunisienne entre Tebessa et Bir el Ater va engager plusieurs unités paras et blindés misent à la disposition du général Vanuxem qui sera remplacé par le général Sauvagnac.
Cette portion de frontière est assez perméable, de l'armement venant du sud tunisien transporté par chameaux est infiltré par convois dotés de 6 à 10 chameaux chargés de munitions, d'armement, de médicaments, convoyés par des hommes connaissant parfaitement la région. Alors que des passages de combattants formés dans des camps tunisien tentent de forcer les divers point possible de pénétration en Algérie pour atteindre le djebel ou les attend le guide qui les dirigera sur le point de ravitaillement et de repos.
Nous enchainons coup de main, embuscades dans le djebel inhospitalier toujours à plus de 1000 mètres d'altitude, début février, nous allons souffrir du froid et des tempêtes avec des pluies glaciales alors que dans la vallée le temps est supportable
Lundi 24 mars 1958 :
Départ du régiment à 8h, l'Escadron avec trois jeeps par peloton plus deux au PC du capitaine Calès notre commandant de compagnie fonctionnant avec deux deux radio. Trois GMC suivent pour transporter le reste de la compagnie, 17 véhicules dont 14 jeeps forment le convoi de notre unité, nous redevenons Escadron. Passant la ville de Tebessa, Oued- el -Abiod et Bir- el -Ater, la route goudronnée nous facilite la conduite à bonne allure puisqu'à 11 heures nous sommes sur les lieux de notre mission, sans un incident. Le régiment au complet se positionne sur un périmètre donné par le PC du colonel Trinquier.
En attendant nous faisons du bronzage, après les corvées de jour et la vérification des véhicules, cela change du sale temps dont nous avons écopés dans le djebel en janvier et février. La chaleur monte en puissance au mois d'avril dans les Nemetchas. Cette partie du Grand Erg Oriental ( le sahara) ressemble a celle de ma dernière opération autour de Colomb-Béchar dans l'Erg Occidental. Je prépare mon poste de combat avec un trou individuel surmonté d'un muret de pierres plates qui ne manquent pas à cet endroit. Le sergent Pellegrini est aux anges de se voir faire une opération ainsi, pas de marche en vue, c'est la vie de château .De l'eau à volonté, et de quoi faire du feu .
Mardi 25 mars:
Nous sommes averti la veille, qu'un départ est prévu à 2 heures du matin pour le Djebel el Mandra à quelques encablures de la Tunisie. Nous roulons depuis plusieurs heures , le ciel n'est pas parfaitement noir, cela nous permet d'apercevoir à l'œil nu, la piste en triste état qui oblige à rouler doucement. Il est sept heures: les jeeps partent en reconnaissance très prêt de la frontière les GMC restent en attentent, le 3e peloton en tête du détachement nous averti que des gus fébriles s'agitent sur le sommet du djebel délimitant la frontière.
Avec les véhicules, nous approchons en ligne . C'est évident, nous observant à la jumelle les Tunisiens mettent en batterie des mortier et une pièce d'artillerie, la troupe ennemie s'activent à faire des emplacements de combat, notre chef de section rend compte par radio au PC, nous devons prendre du recul.et attendre les ordres, il vaut mieux être hors de porté en cas de tir de mortier .La journée passe sans incident majeur.
du 26 au 29 mars:
Je fais du convoyage, reconnaissance en pointe sur les pistes et ouverture de route. Je roule de nuit comme de jour jusqu'à Ferkane et trois fois le parcours Bir-el-Ater, Soukiès soit 150 km sur piste abominable, la jeep résiste aux trépidations et à la poussière que dégage les véhicule, Dans cette environnement de sable volatile avec la jeep ouverte à tout vent, je suis recouvert d'une épaisse couche ocre qui pénètre partout, se laver n'est pas toujours évident.
30 mars au 1er avril 1958:
Nous partons avec un Escadron de blindé sur Djeurf, et roulons jusqu'à 23 h30, puis restons en veille dans un endroit à l'abri des vues, le lendemain patrouilles de jeeps dans un décor lunaire et ocre rouge, on nous voie de loin avec les véhicules, ce que je risque c'est de sauter sur une mine. Le 1er avril embuscade avec les blindés, je n'y crois pas, les rebelles ne vont certainement pas se jeter dans la gueule du loup.
2 avril 1958:
Je suis au fort de Soukiès à la frontière tunisienne tenu par la Marine. Sur cette portion de frontière, le barrage électrifié fonctionne à plein temps, le radar est capable de détecter à 10 kilomètres alentours une intrusion d'individus, la position détectée de l'intrus est envoyé par radio aux chefs de pièces des 75 long de marine qui matraque l'endroit, les blindés de la « herse » dans le même instant foncent vers le lieu présumé de tentative de passage.
3 avril 1958
Il est 1h 45,quand les canons se mettent à aboyer, je ne suis pas très loin des pièces d'artillerie, autant dire que le réveil est immédiat.
Une forte bande rebelles détectée au radar tente de passer, nous sommes prêt en dix minutes et sautons dans les jeeps, le reste de l'Escadron en GMC suit le mouvement direction Bir-el-Ater. La légion dans les blindés sont presque sur place, des tirs se font entendre provenant de la herse.
Arrivé sur les lieux du combat qui commence, nous laissons les jeeps, le peloton se porte en marche forcée sur une sortie de talweg sur la crête de ligne nous nous mettons en batterie alors que le combat bat son plein. Une forte bande évaluée à plus de trois cents rebelles vient de passer le barrage, les compagnies sont au contact. Quelle surprise tout à coup de voir une troupe en treillis avec chapeau de brousse, marchant en colonne en face de nous à 3 ou 400 mètres , je dis à Cadet: « ils sont complètement cinglés ces mecs, ils veulent jouer aux héros, encore les troufions d'un fort qui veulent leur part du gâteau! » « Ah ! Les connards, attend qu'ils tombent sur les fells » dit René. La radio grésille à côté du chef de section et soudain on nous tire dessus, le PC signal que se sont des fells qui proviennent de Tunisie que nous voyons passer.
Tout l'Escadron comme un seul homme s'aplatit au sol, et j'imite les autres, je rassemble des cailloux et les poussent devant moi en protection, nous sommes sur une élévation de terrain et pas un rocher à proximité pour me faire un rempart.
Le FM bien calé derrière un petit monticule de cailloux, je rassemble devant moi plusieurs gros bout de roche et une fois ainsi protégé, je commence le tir par petite rafales, et aussitôt je change de place, une volée de balles nous passent au raz de la casquette, mais un ordre du sergent ancien d'Indo nous averti que des tireurs d'élites sont en action dans la katiba des combattants du FLN.
Vers quinze heures, les rebelles ont déjà sérieusement dérouillés en amont avec les compagnies du « 3 » postées depuis deux heures ce matin en embuscade, une piste ou l'avant garde ennemie n'a rien vu et quand la katiba s'est engagé dans la nasse le déclenchement de nos tirs les ont surpris. De grosses pertes dans leurs rangs en début d'accrochage, comme les katibas ne marche pas sur la même piste, ceux que l'on voit font partis d'une autre bande.
Se sentant découvert ils engagent le combat en troupe disciplinée, çà tire de partout, quelques uns du peloton pour voir les départs de tirs, lèvent leur casquette accrochée au bout de la baïonnette d'un MAS 36 est dépassant au dessus. Cela ne se fait pas attendre l'effet est immédiat, une balle traverse la casquette, le tireur est de qualité, à plusieurs endroits les casquettes soulevées sont avec une grande précision touchées en plein milieu, se qui permet de voir les départs de tirs
Mon copain Jean Bertho de la voltige à cinq mètres de moi soulève sa casquette avec son poignard, çà ne tarde pas, une balle avec un floc, traverse la casquette sur le côté en la faisant tournoyé, que s'est-il passé?, a-t-il voulu voir en levant la tête au même endroit? Soudain un cri du sergent, « Bertho! » je tourne la tête vers lui, juste pour voir ces jambes s'agiter dans un soubresaut, la tête au sol. L'infirmier accourt pour constater sa mort, tuer sur le coup il n'a pas eu le temps de réagir.
L'adjudant Rebouillet gronde de colère :« arrêtez vos conneries ! Vous voulez le rejoindre !, c'est un tireur d'élite ! » car ce jeu de la casquette est sacrément dangereux, le fell après avoir tiré n'a pas décalé son fusil à lunette, il a tiré une deuxième balle aussitôt, le coup imparable ! . L'ordre impératif si on veut pas une balle dans la tête, s'est de se déplacer après chaque tir en ce protégeant d'un rempart de pierres.
En même temps la chasse à fort à faire pour réduire les poches de résistance et mitrailler les fuyards.
Il ce passe pas un quart d'heure quand un gars de l'autre peloton est touché d'une balle dans la cuisse en changeant de position en rampant à quatre pattes, puis c'est Fayeule du 3e peloton touché au flanc juste avant que la chasse straffe des roquettes sur une cavité d'où le tireur faisait ses cartons mortels, sa planque est pulvérisée elle disparaît dans un nuage de poussière.
Ainsi prend fin cette opération qui a vu la destruction presque totale d'une bande importante et bien entrainée avec un armement équivalent au nôtre.
Nous descendons de notre position pour participer aux fouilles de cet endroit chaotique très difficile d'accès. L'armement dénombré de cette katiba était de: 3 MG, 5 FM, 4 PM, 14 mauser, 80 fusils ''303 ''anglais, des grenades italienne, une tonne de munition. Notre camarade Jean Bertho sera transporté en hélico ainsi que les deux blessés.
Dernière édition par bretirouge le Ven Jan 02 2015, 09:44, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une histoire ordinaire d'un para ordinaire en AFN Ven Jan 02 2015, 09:22 | |
| Chapitre 28
Opération « SOUKIES II »
Opération de FOU-EL-MECHRA
Après un bref repos dans notre base avancée de Négrine, le temps de remettre le matériel en ordre de marche, surtout les jeeps qui souffrent de rouler sur des pistes caillouteuses, les pneus sont malmenés par l'agressivité du terrain.
Je suis heureux de retrouver l'oued du fort de Négrine, avec ses excavations naturelles en forme de piscine ou une eau limpide est fraîche coule en cascade pour finir sur une sorte de plage faite de galets arrondis et bordée de lauriers rose, un petit paradis dans cette région aride, étonnant décor en bordure du Grand Erg Oriental, c'est le début du Sahara.
7 avril 1958 -20 heures
Le temps de réviser notre équipement, la dotation de munitions, la propreté des armes et le plein des bidons, nous sommes avertis d'un départ cette nuit pour une intervention éventuelle sur un passage de rebelles à la frontière tunisienne. Les compagnies sont maintenant sur la piste et notre Escadron commandé par le capitaine Calès, se positionne en bouclage sur un itinéraire emprunté par les bandes venant de Tunisie.[/size][/size]
8 avril 1958: 5 h 30.
J'apprends que l'embuscade tendue par la 2e compagnie du capitaine Planet est payante; une bande de HLL s'est jetée dans la nasse, l'accrochage est violent, panique dans la Katiba qui cherche à fuir par les hauteurs.
L'escadron fonce vers la position de la 2e compagnie avec nos jeeps sur une piste difficile d'accée, il faut par tous les moyens, bloquer les fuyards. Nous sautons des jeeps et prenons au pas course les lieux de la fusillade, le peloton de tête tombe sur un groupe de fells en fuite ils sont neutralisés presque à bout portant, les tireurs FM mitraillent l'arme à la hanche au hasard dans les fourrés touffus de l'oued, alors que la voltige vide chargeur sur chargeur, faisant une terrible ligne de feu infranchissable. Nous n'avons aucun blessé ; c'est un miracle !
Nous récupérons une mitrailleuse MG, un FM et 12 armes de guerre 16 rebelles perdent la vie.
Durant ce temps les T6 venus à la rescousse traitent les zones difficiles d'accès à la roquette, maintenant la bataille fait rage de partout deux à trois katibas son dans la nasse, l'artillerie pilonne un versant du djebel; quand soudain un T6 avec un panache de fumée disparaît de ma vue, il va se crashé au sol.
Vers dix heures les chars sont passés et prennent à partis des éléments en fuites. Les canons tonnent, le vacarme de la bataille résonne dans un grondement continu.
Vers onze heures nouvelle accrochage avec une forte résistance de la part des rebelles, c'est encore Planet qui est en première ligne. Les héliportages se succèdent à un rythme infernale, la troisième compagnie du capitaine de Llamby héliportée, se trouve au contact presque aussitôt, sa ferraille dure dans leur secteur.
Il est 13h 30 quand nous sommes héliporté à notre tour au plus prés de la bagarre, je suis en troisième rotation des Sikorky, à l'arrivée il faut faire un saut de plus de deux mètres pour toucher le sol, que le Siko est déjà entrain de s'élever, le bruit assourdissant des pales brassant l'air, se joint à l'odeur d'huile brûlée du moteur, l'hélicoptère dans un dernier effort s'élève péniblement, vibrant de toute sa carcasse, prend de la hauteur et part chercher une autre cargaison de paras.
Nous marchons au canon pour couper la route au fells qui galopent vers le seul point de sortie. C'est nous qui arrivons les premiers. Le contact est brutal, je suis en position avec le groupe FM sur une passe entre deux rochers quand la galopade des premiers fuyards apparaît à 50 mètres, le feu de toutes les armes est simultanés, les lances grenades font mouchent, cela n'arrête pas l'élan des combattants rebelles, ils viennent buter mais en vain sur notre ligne de feu, cent paras font parler les armes de toute leur puissance, c'est un roulement continu l'air est saturée de l'odeur de la poudre. Pas un ne réussi à passer le barrage de feu, la voltige lancée en avant, grenade par bonds, les points possible ou se s'abrite les combattant du FLN, c'est un carnage. .
Cela dure dix minutes intense, avant l'assaut des pelotons, je me suis déplacé pour mieux protéger mon équipe voltige, je mitraille le versant du talweg ou des fells se sont abrités derrière de grosses roches, le deuxième peloton contourne les gus retranchés et les allume, pris entre-deux feu, certains se rendent les autres se font tuer sur place.
A seize heures, tout est finie, la fouille et la récupération des armes, le dénombrement des cadavres HLL, un court arrêt pour reprendre notre souffle et déjà, un héliportage de l'Escadron pour rejoindre nos jeeps, laissées à la garde de plusieurs éclopés, les camions du groupe de transport sont arrivés pour ramener une compagnie je pense que c'est celle de Planet et le PC avec également la compagnie d'appui portant ses mortiers et ses canons de 75 SR. Nous revenons sur Soukiès par une piste en mauvaise état. Il est 19 heures.
Le bilan est significatif pour notre seul régiment du 3e R.P.C, durant ces quinze jours d'opération, avec « Soukiès I » et « Soukiès II » et « Méhari »:
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Pertes rebelles pour l'ensemble des opérations = 420
Prisonniers = 102
Arrestations = 106
=16]Armement récupéré : 345
Mitrailleuses = 14
Fusils-mitrailleurs = 11
Pistolets-mitrailleurs = 62
Mortiers de 50 = 3
Pia = 2
Fusils = 253
Divers:
fusils de chasse = 5
5 tonnes de munition
5 dépôts de vivres
Médicaments et documents
Malheureusement pour notre régiment; des pertes , nos camarades de combat.
Pour notre seul unité, il y a: 11 tués dont 1 officier
18 blessés dont 2 officier
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Dernière édition par bretirouge le Ven Jan 02 2015, 09:41, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une histoire ordinaire d'un para ordinaire en AFN Ven Jan 02 2015, 09:23 | |
| Chapitre 29
Le 13 mai 1958 à Alger.
Manifestations explosive.
Le général Massu, avec sa grande notoriété devient vite le symbole des Algérois, un climat d'inquiétude règne sur Alger comme à Paris. Une France rongé par la discorde, sans autorité, la gauche et la droite dans une bataille sans fin se déchirent.
Le gouvernement de la IV République, change trop souvent .René Coty assume dans une attente passive, les évènements s'enchainent; nous sommes le 15 avril 1958 et Félix Gaillard vient d'être renversé.
En Algérie des comités de Salut Public se forment en particulier celui de Lagaillarde, un parachutiste tonitruant entrainant dans sont sillage une meute désordonné.
Salan, commande les forces en Algérie avec Massu responsable du grand Alger. L'Algérie est lasse de voir que rien n'est fait pour la population vivant dans la terreur des attentats, les directives ne viennent pas.
Le 28 avril 1958, trois soldats français prisonniers de l'ALN sont fusillés à Sakiet en Tunisie. C'est le tollé général des Européens d'Alger demandant que ces morts soit vengés. Les anciens combattants, demandent qu'une grande manifestation soit faite au monument aux morts afin qu'un hommage soit rendu à aux trois soldats assassinés par le FLN.
Je suis cantonné à Sidi-Ferruch avec notre Escadron dans cette colonie de vacance abandonnée au beau milieu de cette forêt de pins à quelques centaines de mètres de la magnifique plage Morétti. Il est a prévoir que tous ces évènements qui agitent Alger ne va pas nous laisser vivre en touriste.
Le colonel Trinquier connaissant les affaires en cours et les remous qu'elles vont provoquées fait venir le régiment dans Alger. Nous sommes réinstallés dans cette école de sourd-muet que nous avions en juillet 1957. L'Escadron au complet va faire du maintien de l'ordre dans un 13 mai qui s'annonce mouvementé. Affecté avec nos jeeps autour de la place du Gouvernement Général, nous sommes chargés de canaliser la foule et la contenir. Tôt le matin, notre compagnie est en place, les véhicules servants de barrage afin de dégager l'espace du forum.
L'ambiance est électrique, les commerces, magasins, transports et administration sont fermés ou en grève. La matinée se passe à poser des barrières de sécurités autour du Gouvernement Général, siège du pouvoir français d'Algérie, appelé par tous le « GG ». Nous mangeons sur place notre boite de ration, car déjà la foule s'annonce déterminée avec drapeaux et banderoles, des groupes de musulmans venus des bleds alentour, certains en burnous blanc avec les décorations pendantes accrochés.
La foule devient énorme, compact. Une rumeur immense avec des chants patriotiques entonnés et repris par les Européens, des drapeaux tricolore et de nombreuses bannières sont brandit et agités se dirigeant vers le monument aux morts, Des véhicules munis de haut-parleurs lancent des slogans dénonçant l'abandon par nos politiques de la situation algérienne en crise. Les autorités prévus à 15 heures pour la cérémonie du monument aux morts est reportée à 18 heures, ce qui permet à cette foule de grossir d'une façon impressionnante, et s'agglutiner sur le passage des généraux Salan, Massu, Allard et Jouhaud se rendant aux monuments aux morts ou se trouve massés les anciens combattants venus de partout pour montrer leurs déterminations. Des gerbes sont déposés au pied du monument, puis le cortège des officiels s'éloigne.
Durant ce temps le meneur des étudiant; Pierre Lagaillarde un farouche défenseur de l'Algérie Française, ancien para réserviste en tenue camouflée le béret rouge sur la tête rameute avec l'aide de ses étudiants la foule vers le forum se trouvant à côté du GG.
Soudain la grille d'entrée est enfoncée par un de nos GMC subtilisé par les émeutiers, c'est la rué vers l'immeuble Lagaillarde en tête grimpant les étages, tous se ruent dans les bureaux qu'ils saccagent, je vois des tas de dossiers voler par les fenêtres suivis des machines à écrire qui viennent s'écraser au sol.
Les CRS harcelés par les émeutiers, imités par des habitants d'immeubles des rues adjacentes, projettent sur les CRS depuis les étages, des seaux d'eau des objets et même des pièces de monnaie en crient « Allez vous en ! Partez en France ! », des jeunes venus en découdre avec la police ont renversés des véhicules qu'ils incendient, les jets de pierres pleuvent sur les CRS déployés ne sachant ou donner de la tête, je réussi à prendre deux photos de la scène, et de notre équipe au forum à côté des jeeps. Une armée de photographe, reporter, film l'évènement.
Je suis en accord avec leurs revendications. La France prise dans les remous d'une politique qui désagrège le pays, avec un parti communiste virulent en métropole comme en AFN.
Au cri de « Algérie Française ! Algérie Française! » la foule surexcitée, agite avec frénésie ses drapeaux, ses banderoles, des autos munis de haut-parleurs interpellent cette marée humaine pour manifester contre cette politique d'abandon par nos élus.
Un comité de salut public est formé après accord du gouvernement afin d'exiger que l'Algérie reste parti intégrante de la métropole au même titre que nos départements Français.
Ce balcon du GG ou beaucoup des têtes galonnés et étoilés vont faire leurs apparitions devant la foule rassemblée, tel le général Massu, ayant constitué son comité avec les colonels Trinquier, Ducasse et Thomazo ainsi que neuf civils; tous ses personnages vont faire le monter la pression par des discours convaincants.
Il faut sauver la France et l'Algérie. Dans cette démonstration de solidarité et des discours d'espoirs, la foule déchainée acclame Massu et demande l'armée au pouvoir avec De Gaulle à sa tête. Cela devient aberrant de voir cette foule crier des slogans dans un climat de tension extrême, l'air est surchauffé presque électrique. Avec mon peloton l'adjudant Rebouillet est mon groupe somme retranché derrière nos jeeps, car les poussées de cette foule en folie devient inquiétante.
Des cris de « Vive les Paras! Vive Massu! L'armée au pouvoir ! Vive De Gaulle » Je pense que l'on aurait pu leur faire crier n'importe quoi tellement la tension est à son paroxysme!. Même les Arabes venus de leurs bleds ne sont pas trop rassurés, pris dans ce tourbillon de folie collective j'entends les « you! You! » des femmes berbères comme une longue litanie stridente, cela doit exciter les Arabes car certains danse maintenant avec des cris.
Le soir arrive, la foule qui doit commencer à avoir faim se disperse doucement pour rentrer soit dans sa cagna soit dans son immeuble européen. La musique militaire qui s'est époumonée à jouer l'Hymne National dont nous avons les oreilles rabattus, située à 30 mètres de nous, elle à dû battre des records de durée; les hommes sont exténués d'avoir resté debout en plein soleil, je les plains de tout cœur. Pour notre part nous avons l'eau et la nourriture dans les véhicules pour 24 heures. Nous sommes fourbus de cette cohue et de cette attente où tout peut arriver d'une foule en délire.
Nous pouvons enfin rentrer à notre casernement pour dormir. Les 3 jours suivants vont être de même, les rassemblements compacts la foule bruyante de Pieds-Noirs et d'Arabes, venus dans l'espoir d'une intégration et d'une paix souhaitée dans la réconciliation du peuple entre Français et Musulman.
Mais les évènements sont tout autres, avec un gouvernement qui tarde à prendre une décision, De Gaulle est demandé au pouvoir et pour forcer cette demande, l'état-major m'est en alerte notre régiment, c'est ainsi que je vais passer plusieurs jours en alerte maximum dans ma base de Sidi-Ferruch, prêt à embarquer dans un Nord 2501 pour être largué sur les Champs Élysée, si De Gaulle n'obtient pas l'investiture.
Nous sommes le 29 mai 1958, ce coup de force militaire faisant partie d'un plan appelé « Résurrection » doit permettre à plusieurs régiments parachutistes d'occuper, une fois le saut effectué tout les points stratégiques de la capitale, avec le ralliement des troupes au sol.
Le saut est prévu pour le 30 mai sur la capitale, les événements se précipites, René Coty annonce au Parlement qu'il fait appel au Général De Gaulle pour prendre sa place et dénouer cette crise grave, les communistes, l'extrême gauche comme l'extrême droite, se prépare au pire, le ministre de l'Intérieur Jules Moch est prêt a donné l'arsenal d'armes a ces derniers, les risques sont grands, tous sont sur le pieds de guerre pour nous affronter.
Des échanges incessants de télégrammes entre le Président de la République René Coty et le général De Gaulle pour trouver une solution immédiate avant l'irréparable coup de force militaire qui se précise font pencher la balance dans le raisonnable.
Mais l'action est déjà partie en métropole: Le général de Rancourt se fiant au premier télégramme reçu, a donné l'ordre aux avions du Sud-Ouest de se diriger sur Paris, heureusement, l'annulation de cette mission par Salan et la mise en veilleuse du plan « résurrection » jusqu'au 3 juin nous laissera un peu d'espoir. De Gaulle recevant l'investiture le 1er juin, notre aventure parisienne prend fin et le plan est annulé.
Nous sommes donc restaient à notre base de Sidi-Ferruch, mais pas pour longtemps,. Le général De Gaulle pour rassurer, entreprend une tournée algérienne afin de rencontrer les comités de salut public. Dès le 4 juin nous sommes en mission pour accueillir le nouveau Président, je veux plutôt dire en maintien de l'ordre sur tout le parcours que va emprunter De Gaulle et son cortège officiel, pour ma part je suis détaché avec mon groupe à la protection de la résidence à Soustelle.
Ainsi se sera une liesse des populations que visitera ce nouveau chef de gouvernement dans les cinq grandes villes d'Algérie: Alger, Oran, Bône, Constantine et Mostaganem. Aux cris de « vive De Gaulle ! Toute ces populations des villes augmentées des européens et des musulmans des campagnes que l'on a ramenés en véhicules divers pour être sur le passage de celui qu'ils considèrent presque comme le messie et que la paix entre Français et Musulmans va enfin connaître une hère nouvelle, que le FLN va disparaître et tout va s'arranger.
La suite des événement va prouver combien les paroles sont a double facettes.
Dernière édition par bretirouge le Ven Jan 02 2015, 09:32, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une histoire ordinaire d'un para ordinaire en AFN Ven Jan 02 2015, 09:25 | |
| Chapitre 30
Opérations « Ollivier » « Sahari » Djelfa
Du 8 au 30 juillet 1958.
Ces dernières opérations avec le 3e R.P.C du colonel Trinquier a lieu une partie du mois de juillet 1958. Situé à 320 kilomètres d'Alger dans la région des hauts plateaux des Ouled-Naïl a 1000 mètres d'altitude,traversée par la route qui mène vers Laghouat, Ghardaïa, Ouargla et aux puits de pétrole sahariens d'Hassi-Messaoud dans cet axe central.
L'Escadron au complet avec jeeps et 4X4 correspondant à quatre pelotons de trente paras et prêt. Après une étape avec nos véhicules sous un soleil écrasant, nous retrouvons le soir venu notre unité, dans une vaste forêt d'oliviers silencieuse, certainement une ancienne plantation de colon abandonnée.
Tout les véhicules sont regroupés en formation défensive, nous préparons nos emplacement de combat pour la nuit avec la pelle que nous trimballons toujours dessous le sac. En inspectant de plus prés les arbres, je m'aperçois que de très nombreux caméléons ont élus domicile dans cette oliveraie, chaque arbre compte deux à trois bestioles. Ils doivent trouver de la nourriture en quantité suffisante, sauterelles, mouches et autres insectes. C'est à qui aura son caméléon; ce dernier non content de changer de couleur, gonfle sa gorge en cherchant à nous pincée, de sa gueule grande ouverte, on aperçoit une machoire cornée, et une langue ahurissante par la vitesse de projection et la précision du lancé de la boulette gluante qui tient lieu de piège . J'en ramènerai deux dans ma jeep, en les nourrissant de sauterelles dont ils raffolent.
L'arrivée du régiment en plein mois de juillet par une chaleur torride sans un souffle de vent, n'est pas du goût de tout le monde. Le moindre effort nous fait rendre notre eau par tout les pores de la peau. Le soleil projette comme une chape de plomb ses rayons brûlant sur le paysage dès six heures du matin, la nuit glacial nous gèle le corps sur ces massifs montagneux. Nous avons laissés les jeeps sur place, pour crapahuter comme les autres. Sur ces sommets érodés, couvert de caillasse et d'épineux. Les griffures et les entailles sur les jambes nues sont courantes, les accros de nos treillis et le frottement sur les rochers ont raison du tissu pourtant solide de nos vestes camouflées. Cela nous rappelle la 1er opération dan les Aurès. Certains reviennent en loques, déchiré de partout, les fermetures éclair sont pourtant costaud mais dans nos randonnées infernale beaucoup se retrouvent avec des bouts de ficelles pour refermer la veste.
Le « Patron », renseigné par son 2e bureau, comprend vite que le secteur est pourri. Durant un an Bellounis s'est nommé « général », ancien du MNA ( Mouvement National Algérien), qui, soit disant veut se rallié à la France, après avoir obtenu des armes pour combattre le FLN, fait la guerre à sa façon pillant et tuant hors de son territoire, et cherche le moment propice pour rejoindre le FLN. Son armée, forte de trois cent hommes, le suit avec armes et bagages fournit généreusement par la France. A un certain moment son armée comptera prés de 3000 milles djounhoudes. Mohamed Bellounis, chef nationaliste appartenant au Mouvement National Algérien du parti de Messali Hadj, opposé au FLN et aux communistes. Une fois sa zone d'action fixée, il doit combattre le FLN dans sa Willaya IV avec l'approbation de Robert Lacoste et des conditions définis. A la tête de sa troupe il fait semblant de coopérer. Mais cette situation devient incontrôlable, l'armée décide de les désarmer ou sinon les supprimer.
Le colonel Trinquier est à la tête d'un groupe mobile s'articulant autour du 3e R.P.C, il doit a tout prix éliminer Bellounis et son « Armée national populaire algérienne ». Ce groupe mobile comprend: un bataillon de légion, un commando de l'air, une unité de Bou-Saâda, de l'artillerie, l'aviation et un DIH.
Le ratissage de plusieurs zones ou les combattants pro-Bellounis se sont réfugiés est difficile à fouiller, le secteur de Djelfa s'étend sur 27 000 km². Se situant sur un plateau de mille mètres de hauteur cerné par un djebel inhospitalier et sauvage, fait d'une succession de sommets découpés et arides avec de gros éboulis de roches, ce plateau recouvert de nombreuse touffes d'alpha assez hautes, sont en vérité des caches pour les djounhoudes,. Des trous creusés dans ce décor inhospitalier restent invisibles des avions d'observation. Nous allons trouver des caches de nourriture et d'eau, une infirmerie, et des armes. Sur ces immenses plateaux ou pousse de nombreuses touffes de cette herbe servant en papeterie. Parsemés de rochers creusés naturellement de grottes dissimulées par la végétation touffus, les rebelles en ont fait un camps de repos.
Des groupes léger de rebelles éparpillés dans cette vaste zone, sont pris au filet par par notre avance en tenaille, des accrochages se produisent, nous capturons une vingtaine de prisonniers, des armes de guerre, une quinzaine de tonne de matériel divers. Notre avance rapide désoriente les combattants du MNA, nous tombons sur deux charniers de 50 et 100 cadavres, dû à la guerre sans merci des deux factions FLN-MNA. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une histoire ordinaire d'un para ordinaire en AFN Ven Jan 02 2015, 10:16 | |
| Ces carnets de route que j'ai écrit, ne sont pas complet, il va falloir que mes écrits soit cohérent pour avoir une lecture agréable !
donc encore du pain sur la planche pour en faire un bouquin acceptable !
Merci pour la lecture de ce long poste...
vous pouvait émettre des question ou des suggestions que j'accepte avec plaisir !!
Brétirouge (Bréti= brétignolle, le nom de mon marais et rouge comme mon béret) |
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