Urgence pour des dons de plaquettes ou de plasma au profit des militaires blessés
Le Centre de transfusion sanguine des armées (CTSA) de l'Ilot Percy à Clamart (Hauts-de-Seine) recherche en urgence des dons en aphérèse (plaquettes ou plasma) au profit des militaires blessés en opérations extérieures et des patients traités dans les hôpitaux militaires.
C'est l'association des entreprises partenaires de la défense qui nous fait suivre cette info urgente. La durée du prélèvement est de 90 minutes pour les plaquettes et 45 à 60 minutes pour le plasma.
Inscription obligatoire auprès du CTSA au 01 41 46 72 24. Centre de Transfusion Sanguine des Armées Jean-Julliard, 1 rue du lieutenant Raoul-Batany 92140 Clamart.
La Bundeswehr reçoit son premier Leopard 2A7
par Frédéric Lert
Pendant l’édition 2010 du salon Eurosatory, le groupe allemand Kraus Maffei Wegmann (KMW) présentait sur son stand le Leopard modèle 2A7, fruit de la modernisation du 2A6 déjà en service. L’engin rassemblait des évolutions nées notamment du retex afghan, et très certainement de l’engagement des Leopard danois et hollandais. Avec le modèle 2A7, KMW cherchait avant tout à offrir à son char de bataille une meilleure protection dans le cadre de combats dits « asymétriques » et/ou urbains, avec en premier lieu une protection renforcée sur 360° contre les lance grenade du type RPG7. Le 2A7 offrait également à son chef de bord une meilleure appréciation de l’environnement extérieur avec un nouveau viseur stabilisé incluant un imageur infrarouge, un télémètre laser et une caméra TV. Le canon de 120mm restait inchangé, mais il gagnait toutefois une munition supplémentaire avec un obus Rheinmetall HE (High Explosive) programmable. Un des défauts majeurs apparus pendant le conflit afghan était la vulnérabilité du plancher de l’engin aux mines et autres IED. En bonne logique, le 2A7 était également renforcé à ce niveau. Citons enfin l’ajout d’un groupe auxiliaire de puissance renforcé permettant au char de rester sous tension tout en coupant sa motorisation principale.
Quatre ans après cette première présentation à Paris, la Bundeswehr a donc reçu son premier véhicule modernisé. L’objectif affiché par l’Allemagne est de hisser sa flotte complète de Leopard 2A6 à ce nouveau standard, soit un total théorique de 225 engins répartis en quatre bataillons. Pour l’instant, les tankistes allemands devront se contenter d’un premier lot de 20 véhicules qui ne ré-équiperons que partiellement le 203ème bataillon de chars.
La CIA admet avoir utilisé des méthodes d’interrogatoire «répugnantes»
par AFP
Le patron de la CIA John Brennan a reconnu jeudi que certains de ses agents avaient utilisé des méthodes d’interrogatoire «répugnantes» après le 11-Septembre, tout en défendant le travail de son agence dans une période difficile marquée par «la peur de nouvelles attaques».
Lors d’une conférence de presse exceptionnelle au siège de la CIA, le patron de la puissante agence du renseignement américaine a par ailleurs estimé qu’il était «impossible» de savoir si les informations obtenues grâce aux techniques d’interrogatoire poussées (EIT) auraient pu l’être «par d’autres moyens».
Le rapport publié mardi par le Sénat américain, qui a provoqué une onde de choc à travers le monde, décrit avec force détails comment des détenus ont été attachés pendant des jours dans le noir, plongés dans des bains glacés, ou encore privés de sommeil pendant une semaine. Khaled Cheikh Mohammed, cerveau présumé du 11-Septembre, ingérait tellement d’eau pendant ses séances de «waterboarding» (simulation de noyade) qu’il a fini «quasiment noyé», souligne le document.
Le «waterboarding», fréquemment dénoncé par les défenseurs des droits de l’homme, n’en avait pas moins été approuvé au plus haut niveau comme méthode d’interrogatoire à l’époque du président George W. Bush.
Refusant d’utiliser le mot de torture – «je laisse à d’autres le soin de qualifier ces activités» -, M. Brennan a reconnu que la CIA avait «navigué en terrain inconnu» après les attentats du 11 septembre 2001.
«Nous n’étions pas préparés», a-t-il admis lors de cette conférence de presse retransmise en direct à la télévision, un événement inédit. «Nous avions peu d’expérience dans la détention de prisonniers et peu d’agents avaient été formés aux interrogatoires», a reconnu cet ancien espion, en première ligne depuis des années dans la lutte contre Al-Qaïda.
Dans un nombre de cas limités, des agents ont utilisé des techniques d’interrogatoire «qui n’avaient pas été autorisées et étaient répugnantes», a-t-il dit.
M. Brennan a par ailleurs admis que l’utilisation de méthodes coercitives avait «de fortes chances» d’aboutir à des informations erronées. «Si quelqu’un est soumis à ces techniques, il peut dire quelque chose simplement pour cela cesse», a-t-il déclaré, assurant que de nombreuses réformes avaient été menées pour éviter que ce type de dérives ne se reproduise.
#NeverAgain
Fait rare, la patron de la CIA a répondu à de nombreuses questions de journalistes, pesant ses mots avec soin pour ne pas se placer en porte-à-faux vis-à-vis de Barack Obama.
Le président américain, qui a mis fin à ce programme dès son arrivée à la Maison Blanche en 2009, a jugé que les méthodes utilisées contre les détenus, «que toute personne honnête devrait considérer comme de la torture», étaient contraires aux valeurs des États-Unis.
Dianne Feinstein, présidente démocrate de la Commission du renseignement du Sénat, qui a rendu public ce rapport explosif, a choisi Twitter pour répondre du tac au tac, pendant la conférence de presse, au patron de la CIA.
«La CIA rend notre pays plus sûr, plus fort. Pas la torture. Nous devons apprendre de nos erreurs», indiquait un autre tweet.
Plusieurs ténors républicains estiment que sans ces interrogatoires, la CIA n’aurait pas compris le rôle central du messager d’Oussama ben Laden, qui a conduit la CIA au chef du réseau extrémiste. Pour les auteurs du rapport, l’assertion est exagérée: de nombreuses autres sources pointaient vers cet homme.
La Maison Blanche refuse de se prononcer
Depuis la publication du rapport, la Maison Blanche refuse obstinément de se prononcer sur le question de l’efficacité de la torture en vue d’obtenir des informations sensibles.
«La question la plus importante est +aurions-nous dû le faire?+ et la réponse à cette question est non», a répondu Josh Earnest, porte-parole de l’exécutif américain, tout en réaffirmant que M. Obama conservait sa confiance à M. Brennan, arrivé en mars 2013 à la tête de la CIA.
Ce dernier était l’une des personnes présentes autour du président dans le sous-sol de la Maison Blanche le jour où Oussama ben Laden a été tué, le 2 mai 2011, par un commando américain, un instant immortalisé par une célèbre photo officielle.
L’ancien vice-président Dick Cheney, en poste sous George W. Bush entre 2001 et 2009, a lui jugé mercredi soir que le rapport du Sénat, qui va être prochainement publié par une maison d’édition de New York, était «plein de conneries».
La rénovation des P4 est-elle encore à l'ordre du jour?
par Philippe Chapleau
Le 31 mai 2013, a été diffusé un projet de marché portant sur la rénovation de véhicules légers tout terrain P4 (VLTT P4). Le marché concernait de 200 à 600 véhicules à réparer sur la durée totale du marché (84 mois). Lire l'avis ici.
Or, le 15 octobre dernier, Jean-Pierre Bosser, le CEMAT, déclarait devant les députés!
"les véhicules P4 ont fait leur temps. La DGA comprend tout l’enjeu de ces petits programmes aux montants somme toute assez faibles, même s’il n’est pas toujours facile de protéger ces crédits en période de forte turbulence budgétaire. De plus, en raison du degré de spécification de ces équipements, on est parfois tenté d’attendre quelques années le matériel parfait alors qu’on en a besoin rapidement et qu’il est peut-être déjà disponible sur étagère. Quand on sait que la rénovation de nos P4 coûte 27 000 euros pièce, je me demande s’il ne serait pas plus judicieux de ferrailler ce parc et, pour le même prix, d’acheter d’autres matériels."
Un avis (n°14-185892) publié le 11 décembre révèle que la procédure de passation a été interrompue (lire ici). Abandon définitif? Ferraillage en vue?
« Opération Barkhane : au cœur de la coopération » (#Jdef)
Pour ce numéro spécial « Opération Barkhane : au cœur de la coopération», le Journal de la Défense (#Jdef) nous emmène en plein désert africain. Trois mille hommes, dirigés par un poste de commandement unique, sont répartis sur cinq états (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). L'opération Barkhane, lancée le 1er août 2014, marque un nouveau départ pour les forces françaises dans la région du Sahel.
Dans la première partie, nous irons à N’Djamena où sont planifiées toutes les actions. Nous verrons l’importance de la logistique et des transmissions pour accomplir les nombreuses missions confiées aux forces de Barkhane. Parmi elles, le détachement « air » de la base de Kossei, avec son escadron Rafale. Nous nous envolerons ensuite au Niger, découvrir les drones, indispensables aux forces pour gérer une zone d’opération aussi étendue.
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=G-_jbm4svc0
La DGA lance l’évaluation en condition opérationnelle de SYSIPHE
par Laurent Lagneau
La Direction générale de l’armement (DGA) a confié à l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (ONERA) un marché d’une durée de 44 mois visant à évaluer en condition opérationnelle le démonstrateur aéroporté franco-norvégien SYSIPHE (Système Spectro Imageur de mesure des Propriétés Hyper spectrales Embarqué).
L’ONERA développe ce système depuis déjà quelques temps. Il s’agit d’un moyen de recueil de renseignement basé sur la prise d’images hyperspectrales. Le principe est de capturer et de superposer une centaine d’images d’une même scène dans plusieurs dizaines de longueurs d’onde (qui correspondent à autant de « couleurs »). Cela permet ainsi d’obtenir des informations sur les propriétés physiques des objets ainsi observés.
Par exemple, il est difficile de repérer un char camouflé dans la végétation (pour peu qu’il ne soit pas peint en blanc). Avec SYSIPHE, il sera possible de détecter sa peinture puisqu’elle apparaîtra différemment du feuillage. Il sera également possible de remarquer des agents chimiques ou encore, comme le souligne la DGA, « caractériser des sols ou employer ces capacités en matière d’océanographie, que ce soit pour des besoins de défense ou des applications civiles ».
Ce système est composé de deux instruments embarqué : ODIN, pour les domaines visibles et proche infrarouge, fourni par la Norvège et Sieleters, pour les bandes infrarouge II (MWIR) et III (LWIR) développé par l’ONERA, en partenariat avec de nombreuses PME. Il compte aussi une station de traitement et d’archivage des données au sol.
Sur son site Internet, l’ONERA avance que SYSIPHE, développé dans le cadre d’une étude amont de la DGA, est le système « le plus performant en Europe, avec une fauchée de 500 m de large pour une résolution spatiale de 50 cm, selon plus de 500 bandes spectrales ».
La première campagne d’évaluation de ce système se tiendra à Canjuers, à l’été 2015, en collaboration avec la Norvège et sous la responsabilité de la DGA. Cette dernière précise que les « scénarios utilisés correspondront à des problématiques militaires, comme la détection de cibles camouflées ou la discrimination entre des cibles et des leurres » et que ces essais permettront à terme « d’évaluer le potentiel de l’imagerie hyperspectrale pour la défense, en particulier comme source de renseignement et d’appui aux forces ».
Rendez-vous en terre glacée pour l’A400M Atlas
par Lieutenant Christelle Hingant
Du 1er au 4 décembre 2014, le centre d’expériences aériennes militaires et son équipe de marque avions de transport tactique (EMATT) ont mené une mission d’expérimentation sur l’A400M Atlas. Le nouvel avion de transport de l’armée de l’air, ses équipages et ses mécaniciens avaient rendez-vous au Nord de la planète
Canada, 1er décembre 2014, -15°C. La base aérienne enneigée de Goose Bay s’apprête à accueillir l’A400M Atlas. Après huit heures de vol et une traversée de l’Atlantique, les équipages de la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy se posent à 13 heures (heure locale) sur le tarmac glacé. En soute, les mécaniciens revêtent gants, combinaisons, chaussures fourrées et s’apprêtent à affronter le froid. Un froid glacial auquel se frotte l’Atlas pour la première fois. « Évoluer en température négative est une occasion qui ne s’est pas présentée depuis la réception de l’avion par l’armée de l’air, concède le lieutenant-colonel Olivier L., adjoint au chef de l’EMATT. Notre objectif est d’expérimenter le comportement de l’aéronef en atmosphère froide et de valider les procédures associées, d’une part, à la partie technique et à la maintenance et, d’autre part, à la partie navigante et au pilotage.Nous en profitons pour agrémenter la documentation du constructeur d’ajouts spécifiques à l’utilisation de l’appareil par l’armée de l’air. » Cette mission est l’illustration parfaite du quotidien des experts de l’EMATT. « L’ensemble des procédures employées par les escadrons, en opérations ou en entraînement, sont préalablement expérimentées par l’équipe de marque », précise le capitaine Jean-Philippe R., copilote.
Deux destinations ont été identifiées par l’unité pour mener à bien cette mission. D’un côté, le Canada (Happy Valley-Goose Bay) et son climat sec aux températures négatives et, de l’autre, la Norvège (Tromso et Bardufoss) et son temps humide et neigeux. « Nous avons opté pour deux types de terrains différents afin de mixer au mieux les possibilités et d’élargir notre panel de connaissances », souligne le lieutenant-colonel L. Après une journée au nord du Canada, le détachement a donc pris la direction du nord de l’Europe en longeant les frontières de l’océan Arctique. Au fil de cette mission d’expérimentation, chacun des participants, toutes spécialités confondues, a mis à profit son expertise pour approfondir son domaine de compétences. « Cette mission a été très enrichissante, tant pour les techniciens que pour les pilotes, confie « à chaud » le second de l’EMATT. Maintenant, nous allons chercher des solutions pour pallier les difficultés rencontrées sur le terrain. » Un véritable travail d’équipe qui aboutira à l’élaboration d’un guide à l’usage des forces, dans lequel figureront les recommandations de l’EMATT et les points particuliers liés à l’emploi de l’Atlas en temps froid.
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=JKioQHK2NBE
La Russie prévoit la construction d'analogues des Mistrals
La conception et la construction de porte-hélicoptères russes figurent dans le programme à long terme de la construction navale nationale d'ici 2050, a déclaré une source haut placée au sein du complexe militaro-industriel à l'agence TASS.
"La construction de nos propres bâtiments de débarquement est inscrite dans le programme à long terme de la construction navale d'ici 2050 et est approuvée par le ministère de la Défense. Ce projet prévoit des navires de ce type en grand nombre", a déclaré la source.
Selon cette dernière, la marine russe a besoin de navires de débarquement universels similaires aux BPC Mistral ou "un peu plus réduits en termes de tirant d'eau et de gabarits". Un tel navire, selon la source, est capable de remplir bien plus de missions que les grands navires de débarquement du projet 11711 de classe Ivan Gren en construction.
D'après la source, les bureaux d'études Nevskoe et Severnoe seront chargés de concevoir le porte-hélicoptères russe, "qui ont considérablement avancé dans le développement d'un bâtiment de débarquement universel".
La source remarque également que l'industrie russe a acquis une expérience utile en construisant les parties arrières des Mistrals commandés à la France. "Les chantiers navals de la Baltique ont tout appris, ils ont fait un travail de grande qualité. Les spécialistes qui contrôlaient minutieusement le déroulement de la construction ont été pleinement satisfaits", explique la source.
Selon certaines informations, le nouveau porte-hélicoptères russe pourrait ressembler, par son architecture, aux navires néerlandais de classe Rotterdam, considérés comme des concurrents du Mistral. En été 2009, le porte-hélicoptères Johan de Witt de classe Rotterdam étaient présenté au salon naval international de Saint-Pétersbourg.
Nucléaire: l’Iran annonce la reprise des négociations pour le 17 décembre
Ajouté par AFP
L’Iran reprendra ses négociations nucléaires avec les grandes puissances le 17 décembre à Genève, a annoncé jeudi le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.
Faute d’avoir trouvé un règlement complet et définitif sur le programme nucléaire controversé de Téhéran à Vienne le 24 novembre, le groupe « 5+1″ (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) et la République islamique ont reconduit un accord provisoire conclu en novembre 2013 et prolongé leurs discussions jusqu’au 1er juillet 2015.
Les négociations avec le groupe 5+1 reprendront le 17 décembre, mais les délégations présentes au niveau des vice-ministres débuteront leurs discussions bilatérales deux jours auparavant, a précisé M. Araghchi, cité par l’agence officielle Irna.
Les grandes puissances exigent que l’Iran réduise ses capacités nucléaires, afin d’empêcher qu’il dispose un jour de la bombe atomique. Téhéran revendique son droit à une filière nucléaire civile complète et demande la levée des sanctions économiques occidentales.
Fin novembre 2013, l’Iran et le groupe 5+1 avaient signé un accord intérimaire qui a gelé une partie des activités nucléaires sensibles de Téhéran en échange d’une levée partielle des sanctions occidentales. Il devait préparer la signature d’un accord global sur le programme nucléaire de Téhéran, soupçonné par les Occidentaux malgré les dénégations de l’Iran, de cacher un volet militaire.
Un an plus tard, à l’issue d’une semaine de difficiles tractations ininterrompues à Vienne, les deux parties n’ont toutefois pas réussi à conclure un accord définitif et ont décidé de prolonger lundi leurs négociations jusqu’au 1er juillet.
Faute d’avoir trouvé un règlement complet et définitif sur le programme nucléaire controversé de Téhéran à Vienne le 24 novembre, le groupe « 5+1″ (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) et la République islamique ont reconduit un accord provisoire conclu en novembre 2013 et prolongé leurs discussions jusqu’au 1er juillet 2015.
Les négociations avec le groupe 5+1 reprendront le 17 décembre, mais les délégations présentes au niveau des vice-ministres débuteront leurs discussions bilatérales deux jours auparavant, a précisé M. Araghchi, cité par l’agence officielle Irna.
Les grandes puissances exigent que l’Iran réduise ses capacités nucléaires, afin d’empêcher qu’il dispose un jour de la bombe atomique. Téhéran revendique son droit à une filière nucléaire civile complète et demande la levée des sanctions économiques occidentales.
Fin novembre 2013, l’Iran et le groupe 5+1 avaient signé un accord intérimaire qui a gelé une partie des activités nucléaires sensibles de Téhéran en échange d’une levée partielle des sanctions occidentales. Il devait préparer la signature d’un accord global sur le programme nucléaire de Téhéran, soupçonné par les Occidentaux malgré les dénégations de l’Iran, de cacher un volet militaire.
Un an plus tard, à l’issue d’une semaine de difficiles tractations ininterrompues à Vienne, les deux parties n’ont toutefois pas réussi à conclure un accord définitif et ont décidé de prolonger lundi leurs négociations jusqu’au 1er juillet.
Sangaris : point de situation du 11 décembre 2014
A Bangui, à l’occasion des festivités consécutives à la fête Nationale du pays, une partie des commerces était fermés et les activités locales ont eu un franc succès (football, concerts). Aucun événement n’a été signalé en marge des cérémonies officielles, dont la sécurité a été assurée par les forces de sécurité intérieures (FSI) aux côtés des forces internationales. A Kaga Bandoro, Bria et N’Délé, l’autorité de l’Etat est toujours contestée par certains groupes armés qui poursuivent leurs tentatives de déstabilisation.
Du 26 novembre au 6 décembre, la force Sangaris a mené une opération de sécurisation et d’appui au développement dans la région de N’Délé, au Nord-Est de Dékoa.
Cette opération avait un double objectif : appuyer, avec la MINUSCA, la sécurisation d’un convoi d’une organisation mandatée pour rénover l’école de N’Délé, et réhabiliter un pont de circulation routière. Cette action a permis de rétablir la liberté de circulation et de mouvement de la population dans cette zone.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.
Barkhane : point de situation du 11 décembre 2014
Dans la nuit du 10 au 11 décembre, suite à un renseignement d’opportunité et en coordination avec les autorités maliennes, les forces françaises ont neutralisé une dizaine de membres d’un groupe armé terroriste dans la région de Gao. Parmi eux figure Ahmed El Tilemsi, membre fondateur du Mujao et émir d’Al Mourabitoune au Mali, ainsi que des proches combattants de ce chef terroriste.
Depuis plusieurs semaines les groupes armés terroristes organisent des attaques contre les forces de sécurité de la MINUSMA et la population pour tenter de déstabiliser le Nord Mali. Connus pour disséminer des engins explosifs, ces terroristes préparaient de nouvelles attaques suicides. Cette opération porte un coup dur aux activités d’Al Mourabitoune et aux terroristes qui agissent dans la BSS.
Elle s’inscrit dans le cadre des opérations que mène en permanence la force Barkhane et dans la continuité des coups portés aux groupes armés terroristes depuis le lancement de cette opération : depuis le 1er août 2014, une cinquantaine de terroristes ont été neutralisés et plusieurs tonnes d’armements détruits.
Dans le fuseau Est de la bande sahélo-saharienne, la force Barkhane poursuit la montée en puissance de la base avancée temporaire (BAT) de Madama. Le 4 décembre, un avion de transport tactique CN 235 CASA s’est posé pour la première fois sur la piste d’aviation de cette base, marquant une étape supplémentaire dans l’avancée des travaux sur la zone aéroportuaire. Ces derniers sont effectués depuis le 4 novembre par les sapeurs du 25erégiment du génie de l’air, en coordination avec les autorités nigériennes.
L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.
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Dans une guerre, ce qui se passe, ce n'est jamais ce qu'on avait prévu. Alors ce qui compte, c'est d'avoir le moral !