Britannic Le Britannic après sa transformation en navire-hôpital Autres nomsGigantic (à l'origine du projet)
TypePaquebot transatlantique de Classe Olympic transformé en navire-hôpital
HistoireQuille posée30 novembre 1911
Lancement26 février 1914
Mise en service23 décembre 1915 (voyage militaire)
StatutHeurte une mine et coule en mer Égée le 21 novembre 1916
Caractéristiques techniquesLongueur275,6 m
Maître-bau28,65 m
Tirant d'eau10,5 m
Tirant d'air45,5 m
Déplacementun peu plus de 53 000 tonnes
Tonnage48 158 tjb
Propulsionmachines à triple expansion alimentant les deux hélices latérales, et une turbine basse pression alimentant l'hélice centrale
Puissance50 000 ch (en temps normal)
65 000 maximum
Vitesse21 nœuds en moyenne (24 au maximum)
Ponts10
Autres caractéristiquesPassagers2 579 en traversée commerciale
3 309 en tant que navire-hôpital
Équipage950
Chantier navalHarland and Wolff, Belfast
ArmateurLogo de la White Star Line White Star Line
Pavillon
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Coût1 947 797 £ d'époque
Le HMHS Britannic est un paquebot britannique construit par les chantiers navals Harland & Wolff de Belfast pour la White Star Line. Troisième navire de classe Olympic, sister-ship de l’Olympic et du Titanic, il devait à l'origine être nommé Gigantic
Construit peu après ces derniers, il est lancé le 26 février 1914. Il est alors conçu pour être le plus sûr et le plus luxueux des trois navires, en tirant notamment des leçons du naufrage de son grand frère, il ne voit cependant jamais le début de sa carrière commerciale.
Il est en effet réquisitionné par la marine britannique pendant la Première Guerre mondiale en tant que navire-hôpital, et sert en 1915 et 1916 entre le Royaume-Uni et les Dardanelles où les Alliés subissent un sanglant revers.
Lors de sa sixième traversée, il coule en mer Égée le 21 novembre 1916 en un peu moins d'une heure, probablement après avoir heurté une mine. Cependant, les causes exactes du naufrage restent à ce jour inconnues.
Pensant à une attaque ennemie, la presse britannique profite toutefois de l'événement pour attaquer la « barbarie allemande ».