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| Bilan par un Ambassadeur ! | |
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Invité Invité
| Sujet: Bilan par un Ambassadeur ! Mar Aoû 19 2014, 16:27 | |
| "Du moment qu’on démolit l’armée, j’en suis", déclarait Léon Blum, père fondateur du socialisme français, grand pourvoyeur d’armes et munitions aux communistes espagnols en 1936. Aujourd’hui, alors que les socialistes, avec l’appui des communistes, sont au pouvoir depuis 2 ans, voyons ce qu’il en est de l’armée, menacée dans son existence même, faute de crédits. Un premier constat s’impose : les affaires militaires sont beaucoup trop sérieuses pour les laisser aux militaires. C’est donc les civils qui s’en occupent et, le premier d’entre eux, le président de la république qui, en ce domaine, plus encore que dans tous les autres, doit être irréprochable : avoir prestige et autorité… C’est également aux civils, les parlementaires, que revient le droit de fixer le budget des armées, un budget voté depuis des années en diminution constante au profit du « social », c’est-à-dire en partie au profit des étrangers fixés en France : 31,4 milliards d’euros cette année, contre quelque 600 milliards annuels pour la « protection sociale », toujours dans une perspective électoraliste. Bref, de 5,3 % du PIB en 1960, le budget de l’armée est tombé à 1,5 % en 2014 et le pouvoir socialiste cherche à le rogner encore. Deuxième constat : en matière de défense, la première question que l’on doit se poser est celle-ci : Quelle est la menace ? D’où vient-elle ? La réponse est simple et sans appel.
La menace, c’est l’islam, qui a déclaré la guerre à l’Occident chrétien avec l’attentat de New York, le 11 septembre 2001 (3 000 morts) et le terrorisme en Europe, à Paris, Londres, Madrid, hier Bruxelles, les guerres au Proche et Moyen-Orient, le chaos en Afrique du Nord et presque partout en Afrique au nord de l’Équateur et dans le monde entier, avec les Tchétchènes en Russie, les Ouïghours en Chine, les Malais en Thaïlande et en Indonésie, et j’en passe, sans oublier nos moines de Tibéhirine égorgés en Algérie.
Troisième constat : à cette guerre mondiale, que l’on dit asymétrique, la France est mal préparée. Elle en est restée à une vision stratégique de guerre à mener contre l’URSS dans les plaines de l’Europe centrale, une inadaptation fondamentale parfaitement décrite dans le dernier ouvrage d’Ivan Stefanovitch, journaliste d’investigation : « Défense française, le devoir d’inventaire », dont cet article s’est inspiré et dont je ne saurais trop recommander la lecture. Commençons par l’essentiel : la force nucléaire. Celle-ci coûte en moyenne 3,5 milliards d’euros consacrés chaque année aux 6 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, à leurs missiles mer-sol et aux missiles air-sol des Mirages 2 000 et Rafale. En 2014, la force nucléaire reste un dogme qui a coûté au contribuable en plus d’un demi-siècle l’équivalent de 357 milliards d’euros. Or, qui prendra en France la décision de lancer une bombe atomique ? Personne. Seuls les musulmans n’hésiteraient pas à le faire. Je rappelle à ce propos – point d’histoire – que le général de Gaulle, dans une perspective de création d’une force nucléaire, institua le commissariat à l’énergie atomique en 1945, dont il confia la direction à Frédéric Joliot-Curie, membre du Parti communiste, entièrement dépendant de Moscou…
Autre remarque : la composante aérienne de la dissuasion nucléaire est dépendante d’avions ravitailleurs. Je relève à ce sujet que le général Vincent Tesnière a déclaré, lors d’une conférence de presse le 15 septembre 2011, que, pour l’opération Harmattan en Libye, les 4 cinquièmes des avions ravitailleurs ont été fournis par les États-Unis. La France ne dispose en effet que de « grands-pères volants » ravitailleurs, avec un âge moyen de 50 ans. Même observation pour les avions de transport Transall et Hercules, vénérables aéronefs toujours en service, dont l’entretien a évidemment un coût prohibitif, malgré le talent des mécaniciens qui rafistolent sans arrêt ces ruines volantes. Point de détail à ce sujet : s’agissant de l’opération Serval au Mali, deux hélicoptères Tigre ont bien été acheminés à Bamako, mais par un Antonov 124 ukrainien loué 25 000 euros de l’heure ! Passons au char Leclerc. C’est le char le plus cher du monde, un prix de 2 à 3 fois plus élevé que ses 3 principaux concurrents allemand, britannique et américain, près de 7 milliards d’euros pour 406 chars fabriqués de 1991 à 2007, soit un prix à l’unité d’environ 17 millions d’euros, selon l’estimation du député UMP Gilles Carrez, rapporteur de la loi de finances. À noter aussi que, hors période de formation, un conducteur de char Leclerc bourré d’électronique n’a qu’un quota de 2 heures par an, faute de crédit, ce qui a fait dire au caporal-chef Armand Nein, engagé de 1989 à 2010 au 8e RPIMA : « Les Leclerc tombent en panne comme des mouches. » En réalité, des 406 chars Leclerc livrés en 2007, il ne reste plus que 254, c’est-à-dire que 152 ont été démantelés, vendus ou « cannibalisés ». Ce char lourd et très onéreux est ainsi devenu un engin de non-emploi, mais son maintien en condition opérationnelle, surtout pour le défilé du 14 juillet, n’en atteint pas moins un coût de 200 millions par an. Nous arrivons maintenant au Rafale, autant dire un festival d’erreurs. Les Rafale ont coûté à ce jour 43,5 milliards d’euros à l’État. Cet avion conçu et fabriqué par Dassault a été mis en service en 2001 dans la marine et en 2004 dans l’armée de l’air, avec 10 ans de retard sur le calendrier, et 18 ans après le premier vol. Ancien délégué général à l’armement, Henri Conze déclare : « Avec le Rafale, la France s’est engagée dans un programme complètement inutile, face à l’extinction de la menace soviétique, tout aussi inutile que le char Leclerc… » Le 7 mai 1996, lors d’un entretien confidentiel avec des membres de la commission de la défense de l’Assemblée nationale, le chef d’état-major de l’armée de l’air, à l’époque le général Jean Rannou, proposait l’abandon pur et simple du programme Rafale. Mais le Rafale est toujours là. Il coûte 150 millions d’euros pièce et 26 000 euros l’heure de vol, contre 11 700 euros pour le Mirage 2 000. À noter que la loi de programmation militaire 2014-2019 ne prévoit plus la livraison de 286 Rafales à l’armée, mais 225, et plus probablement 180. Ajoutons à cela que cet avion souffre sans doute d’un défaut de conception. Les performances exigées d’un chasseur ou d’un bombardier ne peuvent être réunies, me dit-on, dans un seul appareil : il faut choisir. Aussi bien, compte tenu de son coût d’achat, d’entretien et d’utilisation, très élevé, aucun pays n’a voulu acheter ce magnifique « chasseur-bombardier ». Les Pays-Bas, la Corée du Sud, Singapour, le Maroc, les Émirats arabes unis, le Brésil, la Suisse ont dit non. Le dernier espoir réside en Inde, que l’on supplie de nous acheter ce très beau jouet. Le projet, présenté aux Indiens, porte sur 12 milliards d’euros et, bien sûr, quelques autres gracieusetés… Notons, à ce propos, que le budget militaire indien devrait dépasser d’ici 2020 les dépenses militaires confondues du Royaume-Uni et de la France. L’arsenal nucléaire de l’Inde compte déjà plus de 80 ogives nucléaires destinées plutôt au Pakistan. Petit problème cependant : l’Inde est devenue depuis 2011 le 2e client des États-Unis pour le matériel de guerre. Espérons que le projet de vente du Rafale à nos amis indiens n’aboutira pas finalement à la vente de F16 américains ! Passons à l’hélicoptère Tigre. L’armée de terre a reçu une quarantaine de Tigre sur les 80 qui doivent lui être livrés d’ici 2020 au prix de 73 millions d’euros l’unité. Le programme a subi plusieurs augmentations du coût unitaire, c’est-à-dire plus de 78 % au total, et un étalement de ses livraisons entraînant 10 ans de retard. On retiendra en outre que l’heure de vol d’un Tigre s’élève à 25 000 euros et que, pour autant, cet hélicoptère n’est pas conforme à la configuration commandée par l’armée de terre. Et les drones ? Il arrivera un jour, où les armées de l’air seront équipées d’avions sans pilote, appelés drones. Ces appareils ont montré leur efficacité dans la lutte contre le terrorisme islamiste. Jean-Yves Le Driant qui, bien que socialiste, est un bon ministre des armées, en lutte feutrée mais permanente contre le système marxiste, a eu le courage de faire acheter des drones américains Reaper, en complément de 4 drones Harfang livrés à l’armée de l’air, avec 5 ans de retard, un drone – le Harfang – qui se traîne à 180 km/h et qui est loin de répondre à ce que l’on en attend. Un seul Harfang a pu être engagé dans l’opération Harmattan en Libye. Un 2e était alors opérationnel en Afghanistan, un 3e restant immobilisé par une panne depuis plus de 18 mois et un 4e « cannibalisé » à la suite d’un accident près de Kaboul. Inspirés du drone israélien Heron, conçus au début des années 1990, les Harfang sont technologiquement dépassés, collectionnent les pannes et doivent être retirés du service fin 2014. Malgré le professionnalisme et l’endurance de leurs pilotes au sol, ces drones franco-israéliens volent quand ils le veulent bien, c’est-à-dire rarement, et à prix d’or : 12 600 euros de charges de maintenance pour une heure de vol, une addition à ajouter au prix d’achat global de 108 millions d’euros pour 4 Harfang. Quant à la Marine, elle souffre avant tout de ne pas avoir un 2e porte-avions, le « De Gaulle » étant immobilisé à peu près 6 mois par an. Il faut reconnaître à l’actuel ministre des Armées, ainsi qu’à deux parlementaires socialistes, la députée de Brest Patricia Adams et le sénateur des Landes Jean-Louis Carrère, d’avoir milité pour un porte-avions complémentaire, mais sans succès, alors que des choix plus judicieux en matière d’armement auraient permis de dégager des crédits pour le construire. Pour l’instant, on en est à l’achat de 2 frégates furtives FREMM dont le coût est passé de 350 à près de 900 millions d’euros l’unité. Ceci nous conduit à dire quelques mots de l’industrie d’armement, très surveillée notamment par ce que l’on appelle le « lobby breton », guidé par Jean-Yves Le Driant, agrégé d’histoire, maire de Lorient pendant 17 ans et ex-président du conseil régional de Bretagne.
Cette importante industrie nous a permis de découvrir un phénomène extraordinaire, à savoir que l’armée française ne peut être financièrement dotée d’armement qu’en en vendant une bonne partie à l’étranger, amis et aussi ennemis ! Ainsi, depuis un demi-siècle, la France a exporté 65 % des Mirage F1,70 % des hélicoptères Pumas et Super-Frelons, 80 % des missiles Exocet, 35 % des chars légers AMX-10 RC, 70 % des Mirage III, 60 % des blindés Sagaie ERC90, 85 % des hélicoptères Gazelle, 50 % des Mirage 2 000 et peut-être 40 % des Rafale avec la signature possible en 2014 du contrat de vente de 124 Rafale à l’Inde, 35 % des canons à longue portée Caesar, et 50 % des chars Leclerc. À ce jeu-là, les armes françaises tuent les militaires français. Les bras vous en tombent. Soyons précis : en 1983, l’armée française chassait du Tchad les troupes libyennes équipées de Mirage F1 et des canons que nous venions de livrer à Kadhafi. Le 15 avril 1986, un chasseur bombardier F111 de l’US Air Force est détruit au-dessus de Tripoli par un missile sol-air français Crotale 2 livré à notre ami Mouammar. Le 17 mai 1987, au cours de la guerre Iran-Irak, un Falcon 20 irakien acheté à Dassault par Saddam Hussein tirait deux missiles Exocet français sur la vedette lance-missiles américaines USS Stark tuant 37 de ses marins. Lors de la guerre du Golfe, les soldats français ont essuyé les tirs des canons de 155 mm fabriqués à Bourges et à Roanne. En 2011, juste avant le déclenchement de l’opération Harmattan en Libye, plus de 2 milliards de contrats étaient en discussion entre la France et la Libye. Un mot sur la gendarmerie qui fait partie de l’armée. Sachant qu’à terme, la guerre civile, ethnique et de religion est inévitable en France en raison des millions d’immigrés qui l’ont envahie, la majorité étant musulmane, la gendarmerie qui sera la première à intervenir, aurait intérêt à se préparer au combat de rue en améliorant ses équipements, ses blindés et ses hélicoptères. Mais le gouvernement a viré ses chefs qui clamaient des vérités. Quant à la « défense européenne », elle ne pose aucun problème car elle n’existe pas. Enfin, on ne saurait être complet sans évoquer la formidable pagaille dans le règlement des soldes de nos militaires grâce au fameux logiciel Louvois, « un désastre humain et budgétaire » a déclaré le ministre des Armées lui-même. L’affaire coûte 150 à 200 millions d’euros par an, l’équivalent des économies imposées par la réduction des effectifs ! En juillet 2012, par exemple, 11 000 militaires de l’armée de terre n’avaient pas reçu leur solde et d’autres en avaient reçu 3 au lieu d’une. Si toute l’armée s’équipe de logiciels de ce genre, un beau jour, le Mali sera situé en Argentine ! Comment expliquer ce ruineux et désastreux bilan ? La réponse est simple. Il est dû à l‘extrême médiocrité de la plupart des politiciens au pouvoir en France. C’étaient, et ce sont, des gens essentiellement préoccupés par leurs intérêts personnels et ceux de leur parti, n’ayant d’autre vision que de durer dans le plus grand confort et avec démagogie. Aujourd’hui, l’armée française diminuée, ayant déjà subi la suppression de 78 000 postes et la baisse de 60 milliards d’euros de crédits sur 10 ans, est indignée. Les 4 plus hauts officiers de l’armée, les chefs d’état-major, ont fait savoir que, si le budget de l’armée était encore amputé, ils donneraient leur démission. C’est un geste d’une grande gravité qui, en d’autres temps, aurait donné lieu à un coup de balais sur les politiciens devenus poussières. Il reste à espérer que le chef de l’État actuel, chef des armées, malgré son incompétence reconnue, son indécision constante, sa conduite parfois scandaleuse et ridicule, prendra peur et acceptera le bon sens, le pragmatisme, le patriotisme et l’honnêteté des militaires, permettant à notre armée de se maintenir et, pour commencer, de régler les factures qui lui sont adressées. Pour terminer, je me permettrai de livrer un souvenir personnel. Il se trouve que ma carrière m’a conduit à être un observateur civil de la plupart des guerres qui ont eu lieu de 1950 à aujourd’hui et toutes auraient pu être évitées avec un peu de bon sens, de jugement et d’honnêteté. Arrivé au Vietnam, frais émoulu des universités, remplies d’illusions et d’un peu de sens commun, j’ai naïvement exprimé à ma hiérarchie quelques doutes sur l’issue de la guerre, étant donné que Mao Tsé Toung avait envoyé un million de ses soldats sur la frontière du Tonkin aidant puissamment le Vietminh. Il m’a été répondu – je m’en souviens au mot près : « Vous avez l’esprit faux. Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts. D’ailleurs les Américains nous apportent leur concours. » Et ce fut Dien Bien Phu, idée stupide d’état-major, ayant pour but entre autres de protéger le très francophile roi du Laos. C’était alors le temps où les trains de militaires français blessés, rapatriés en France, étaient attaqués de Marseille à Paris par des communistes et cégétistes français qui, sans doute, voulaient les achever. Plus tard, étant chef de mission diplomatique au Laos – chargé d’affaires –, j’ai été amené à rendre compte à Paris que le roi, notre grand ami, avait été déporté dans un camp de concentration communiste où il mourut dans des conditions totalement inhumaines. Alors qu’ai-je entendu, non pas chez les Viets, mais à Paris ? « Il est regrettable que ce diplomate ne comprenne rien aux bienfaits du communisme. » Je serais en mesure d’en dire davantage, mais je pense qu’il est plus sage que je m’arrête là… Christian Lambert Ancien Ambassadeur de France |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bilan par un Ambassadeur ! Mar Aoû 19 2014, 18:40 | |
| Merci FrançoisLe contrat Rafale avec l'Inde est au point mort :Motif : des élections , l'ancien régime est viré , donc le Rafale pour le moment : Le char Leclerc de l'armée française : N'est pas motorisé sur le modèle d'origine : Economies , il est sous/motorisé et sous/équipé Le Tigre : QQ problèmes en Afgha , ne pouvait voler trop longtemps : il "Chauffe" Je ne parle pas du reste , comme le système "Félin" C'est trop |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bilan par un Ambassadeur ! Mer Aoû 20 2014, 07:59 | |
| Je suis effaré !
Que nous reste-il ?
Le courage de nos militaires ?
il ne sera pas suffisant face a la bestialité de l'islam, a votre avis que peut faire un soldat meme bien armé si on lui dit " pose tes armes ou j'égorge cet enfant !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bilan par un Ambassadeur ! Mer Aoû 20 2014, 08:33 | |
| Georges Si il faut sacrifier une vie AMIE , pour des dizaines d'autres .....................je : La mort dans l'âme , mais je tire |
| | | Invité Invité
| | | | GIPEGE
Nombre de messages : 306 Age : 81 Emploi : Retraité Date d'inscription : 15/07/2010
| Sujet: Re: Bilan par un Ambassadeur ! Ven Aoû 22 2014, 17:35 | |
| En revanche, la France est obligée d'acheter à l'étranger les munitions de ses FAMAS...Nous n'avons plus de cartoucheries. Nous faisons faire en Italie les canons de rechange pour FAMAS. La machine à marteler les canons à pourri en plein air quand la manufacture d'armes de St-Etienne a fermé. N'aurait il pas été préférable de confier cette machine et le soin de faire les canons à un armurier Français? Il en reste quelques uns à St-Etienne... Et je viens d'apprendre d'une source digne de foi une nouvelle 'renversante" au sens propre: Certaines pièces destinées à l'industrie aéronautique (Airbus, Ariane) sont fabriquées en Chine. Mais, les chinois, de leur côté, font sous-traiter ces pièces...en FRANCE! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bilan par un Ambassadeur ! Ven Aoû 22 2014, 18:09 | |
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| Sujet: Re: Bilan par un Ambassadeur ! | |
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| | | | Bilan par un Ambassadeur ! | |
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