L'Ifop vient de publier une étude sur le vote FN des gendarmes.
Jérôme Fourquet, directeur du département opinion et stratégies d’entreprise, et ses collègues de l’Ifop viennent de publier une étude sur le vote FN des gendarmes lors des dernières élections présidentielles. Celle-ci reprise sur le site de « l’Essor de la Gendarmerie Nationale », présente un grand intérêt. Elle montre en effet que, dans de nombreux bureaux de vote où une caserne de gendarmes mobiles est installée, le vote FN atteint des sommets.
Selon les chercheurs, le constat se vérifie dans n’importe quelle ville, quels que soient la couleur politique de la mairie et le contexte général. Ce « survote » FN est ainsi très marqué aussi bien à Hyères, où l’électorat de Marine Le Pen est très fort, qu’à Rennes, à Orléans, à Toulouse ou encore à Lyon.
Autre certitude : la gauche est « toujours très faible » dans ce type de bureau de vote. Par rapport à la moyenne communale, le total Mélenchon + Hollande affiche des retards de plus de 12,5 points dans le bureau dijonnais, de 14 points à Lyon et de 24 points à Toulouse.
Le bureau de vote n°10 de Versailles est l’exemple type. Situé à proximité immédiate du camp de Versailles Satory, il présente la particularité de ne compter que des gendarmes et des membres de leurs familles sur ses listes électorales. Les résultats enregistrés au premier tour de la présidentielle sont sans appel et confirment les tendances énoncées plus haut :
Extrême-Gauche……………………….. 1,2%
Jean-Luc Mélenchon………………….. 3,6%
François Hollande……………………… 11%
Eva Joly…………………………………… 1,4%
François Bayrou………………………… 11,7%
Nicolas Sarkozy………………………… 22,9%
Nicolas Dupont-Aignan………………. 2%
Marine Le Pen…………………………… 46,1%
Jacques Cheminade…………………... 0,1%
Si ce phénomène ne me surprend pas, comble d’ironie, il surprend le directeur de l’IFOP. On comprend mieux comment ces gens intoxiqué par le politiquement correct refusent de voir la réalité. Monsieur Fourquet ferait mieux de diriger une pizzeria plutôt que des analyses statistiques, les salades y seraient certes aussi nombreuses mais plus nutritives.
Les chercheurs de l’Institut voient trois raisons à ce phénomène : « les valeurs, le vécu et l’effet de groupe ». Pour eux les gendarmes « adhèrent plus que d’autres aux valeurs d’ordre, de patriotisme, d’autorité et de discipline traditionnellement portées par la droite ».
Certes ces raisons jouent dans le vote mariniste, mais l’essentiel pour moi tient à la différence entre la réalité vécue sur le terrain par les militaires et les mensonges des médias et de la majorité des politiques.
Aujourd’hui je n’ai pas peur de le dire les gendarmes, comme les policiers ou les gardiens de prisons, ont la rage ! Rage due aux silences qui entourent les exactions multiples et à la discrétion du pouvoir sur la nature des bandes de criminelles. Ainsi quid du bilan exhaustif sur quinze mois (janvier-mars 2014) établi par le Service de renseignement interne de la Gendarmerie Nationale ?
Pourtant celui-ci montre que dans toutes les zones Gendarmerie c’est la délinquance étrangère qui prime. Il révèle que les organisations criminelles sont de langues roumaine, albanaise, moldave ou slave. Que ces groupes de délinquants sont souvent rejoints localement par des jeunes issues des cités sensibles.
Voilà la raison fondamentale du vote FN chez les pandores. Aussi quand on sait que ces statistiques sont établies sur la dernière présidentielle, on imagine facilement la déferlante « Bleu Marine » lors de la prochaine, celles de 2017.