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 Les oubliés de Rawa-Ruska.

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MessageSujet: Les oubliés de Rawa-Ruska.   Les oubliés de Rawa-Ruska. Icon_minitimeMar Juin 10 2014, 19:05

Source ; ANT-TRN  
Alain Couperie
Président National
Flers - Orne
===============
ANT-TRN Informe :"LES OUBLIES DE RAWA-RUSKA"
Boîte de réception

========
À moi
Remise du drapeau Rawa-Ruska par madame le maire de CAMORS à madame la Présidente en présence de Jacques CHAIGNEAU
l' ANT-TRN de Bretagne en compagnie de Mme Viviane KERVINIO présidente de la section Bretagne "Ceux de Rawa-Ruska
précise que ce sont entre 23 000 et 25 000 français qui ont été envoyés dans ces camps de la mort lente .
---------
Raisons qui motivèrent la décision detransférer des prisonniers de guerre français à Rawa-Ruska
----------
Il convient de se remémorer la déclaration faite par le Généralde Gaulle, le 28 juin 1940, annonçant la formation d'une force française terrestre, aérienne et navale, concourant d'abord àtoute résistance française où que ce soit, dans l'Empire Français.Tous les militaires français de terre, de mer et de l'air étaient invités à s'y joindre, tous les jeunes gens et tous les hommes enâge de porter les armes étaient invités à s'y enrôler.

Cet appel soulignait encore que "tous les officiers, soldats,marins, aviateurs, français où qu'ils se trouvent, ont le devoir de résister à l'ennemi".

Répondant à l'Appel du Général de Gaulle, Chef de la FranceLibre, parvenu jusque dans les stalags et kommandos, informés enfin d'une lutte entreprise par des mouvements de Résistance, de nombreux prisonniers de guerre français s'évadèrent. Ils n'hésitèrent pas à prendre des risques sur le territoire même de l'ennemi.

En mars 1942, un avis était apposé dans les stalags, d'aprèslequel, et suivant un ordre de l'O.K.W. de Berlin, en date du 21 mars1942, des mesures étaient prises contre les prisonniers français et belges évadés récidivistes et coupables de sabotages ou de refus de travail réitérés.

"Ces prisonniers seront transférés dans le Gouvernement Général, à Rawa-Ruska, au nord-ouest de Lemberg.

Malgré cette menace, des prisonniers de guerre français n'hésitèrent pas : ils récidivèrent dans l'évasion, le refus de travail, s'exposant délibérément à la déportation à Rawa-Ruska.

Les tièdes s'abstinrent. Les seuls désirant reprendre le combats'acharnèrent. Sur plus de 1 500 000 prisonniers de guerre français qui furent internés en Allemagne, 24 à 25 000 furent dirigés sur Rawa-Ruska et ses sous-camps.

Rawa-Ruska, camp 325, retenu par l'ennemi pour son extrêmeéloignement de la France, l'était aussi par le fait qu'il était situé sur un territoire soustrait aux garanties de la Convention

Le camp de Rawa-Ruska était situé dans une vaste zone d'extermination, à 19 kilomètres de Belzec, à proximité de Lublin-Majdanek, Tréblinka, Sobibor, Chelmno, etc. (en Pologne) et les camps d'extermination implantés sur le territoire russe.

Les S.S. et leurs acolytes S.S. ukrainiens pouvaient se livrer àtoutes les exactions, et ne manquaient pas d'en abuser (cf. comptesrendus des différents procès des criminels de guerre).

Le Général Rudenko a déclaré au procès de Nuremberg, que lestroupes russes furent horrifiées lorsqu'elles délivrèrent cette contrée en remarquant avec quelle cruauté, quel sadisme, les S.S.avaient agi contre des êtres humains.

Le Colonel Pokrovski (Procureur Général soviétique au Tribunalde Nuremberg) a prouvé :

- "qu'à Rawa-Ruska, les hitlériens avaient organisé un camp où furent détenus et où périrent un grand nombre de prisonniers soviétiques et français, qui moururent de maladies contagieuses" ;

"nous avons le témoignage des bestialités innombrables etdes outrages de toute nature que devaient subir les prisonniers de guerre à Rawa-Ruska" ;

D'autre part, il y aurait lieu également de se référer à des extraits parus dans les "Cahiers de Traits" (Edition desTrois Collines à Paris-Genève), numéro double 6/7 de juin-juillet1945 et relatifs aux résultats d'enquêtes effectuées par une"Commission extraordinaire d'Etat pour l'investigation et larecherche des crimes commis par les envahisseurs germano-fascistes etleurs complices dans la région de Lwow (Lemberg) en Ukrainesoviétique".

Il s'agit d'un document traduit du "Soviet War News Weekley"du 4 janvier 1945, dans lequel figurent de nombreux témoignages quen'a pu recueillir le Service international des recherches d'Arols en n'ayant pu enquêter sur le territoire soviétique.

C'est la raison principale pour laquelle la visite du camp deRawa-Ruska ayant été refusée à la Commission d'Arolsen, Rawa-Ruska n'a pas figuré sur la liste A 160 des Camps de déportation.

Il faut encore souligner que Rawa-Ruska, situé dans une région àclimat continental, très froid et très long (5 mois de gel de - 20°à -30°), et très chaud l'été, est environné de marécages et de tourbières infestés de moustiques. Typhus, typhoïde, diphtérie,dysenterie bascillaire, diarrhée cholériforme, y régnaient de façon endémique.

(Source le site de l'association [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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MessageSujet: Re: Les oubliés de Rawa-Ruska.   Les oubliés de Rawa-Ruska. Icon_minitimeMar Juin 10 2014, 19:33

Merci

 Les oubliés de Rawa-Ruska. 373769  Les oubliés de Rawa-Ruska. 373769  Les oubliés de Rawa-Ruska. 373769  Les oubliés de Rawa-Ruska. 373769 

 Les oubliés de Rawa-Ruska. 926774  Les oubliés de Rawa-Ruska. 926774  Les oubliés de Rawa-Ruska. 926774  Les oubliés de Rawa-Ruska. 926774 

Je ne connaissais pas du tout
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MessageSujet: Re: Les oubliés de Rawa-Ruska.   Les oubliés de Rawa-Ruska. Icon_minitimeMer Juin 11 2014, 07:13

Les oubliés de Rawa-Ruska. 253428 Merci pour ce court mais édifiant rapport  Les oubliés de Rawa-Ruska. 926774 
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MessageSujet: Rawa Ruska : Le camp oublié .   Les oubliés de Rawa-Ruska. Icon_minitimeMer Juin 11 2014, 12:05

Rawa Ruska : Le camp oublié

Les oubliés de Rawa-Ruska. Rawa_x10

Les prisonniers de guerre français de la Seconde Guerre mondiale ont généralement bénéficié de protections prévues par les conventions internationales.

Ceux qui ont tenté de s'évader ont vécu un calvaire dans le camp de Rawa-Ruska. Les précisions de Fanny Chevalier-Grandet, de l'association "Ceux de Rawa-Ruska et leurs descendants"...

L’Histoire :

Qu’est-ce exactement que Rawa Ruska ?

Fanny Chevalier-Grandet :

A partir de 1942, Rawa Ruska est un camp de représailles situé en Ukraine, dans la région de la Galicie.

Ancienne caserne de cavalerie russe en cours de construction depuis 1939, le camp avait déjà servi pour des soldats de l’Armée rouge faits prisonniers après l’opération Barbarossa en 1941.

18 000 à 20 000 prisonniers russes y avaient alors péri dans les cinq premiers mois.

Car, dès juin 1941, les Allemands avaient établi sur tout le territoire conquis des camps de prisonniers de guerre.

Ce furent les fameux camps de la série 300, dont a fait partie Rawa Ruska (camp 325).

Il faut préciser qu’en 1942, avec la mise en oeuvre de la "solution finale", la Galicie (et par conséquent Rawa Ruska) se trouve situé dans le "Judenkreis", le triangle de la mort où se trouvent les camps d’extermination de Sobibor, Belzec, Auschwitz, Treblinka. La région est, en outre, contrôlée par la R.S.H.A (Reichssicherheitshauptamt, l’Office Central de la Sécurité du Reich) et le territoire est pour un temps soustrait aux contrôles liés aux garanties de la Convention de Genève.

L’Histoire :

Le 13 avril 1942, un premier convoi de prisonniers arrive à Rawa Ruska.

Qui étaient-ils ?

Fanny Chevalier-Grandet :

Ce premier convoi concerne 2 000 prisonniers de guerre provenant des Stalags (camp de rassemblement et de triage) de Düren et Limburg, en Allemagne.

Ces hommes sont des soldats de nationalité française et belge faits prisonniers à la suite de la défaite de 1940, qui ont déjà tenté de s’évader.

Le 21 mars 1942, l’ OKW signe l’ordre de transfert à Rawa Ruska  de "tous les prisonniers de guerre français et belges évadés récidivistes et coupables de sabotages ou de refus de travail réitérés".

24 à 25 000 y sont dirigés entre le mois d’avril 1942 et le début de l’année 1943.

L’Histoire :

Quelles étaient les conditions de vie à l’intérieur du camp ?

Fanny Chevalier-Grandet :

Les conditions de vie ressemblent à celles d’un camp de concentration.

Le camp de Rawa Ruska était constitué de quatre blocs dont deux inachevés, dépourvus de portes et fenêtres.

L’un des deux autres blocs abritait les services généraux du camp ; le quatrième, constitué de grandes pièces vides de tout mobilier était appelé "infirmerie".

S’ajoutaient à cela des écuries et baraquements dans lesquels était logée la plus grande partie des détenus.

Les sols, les murs étaient couverts de vermine.

Les prisonniers dormaient sans couverture, à même la terre battue ou sur des estrades de bois superposées y compris lorsque les températures avoisinaient les – 20°, -30°.

Il n’y avait ni eau, ni lumière, ni chauffage et en guise de latrines, une fosse à ciel ouvert.

Affublés de vieux uniformes de l’Armée française, en sabots, les détenus étaient réquisitionnés en "commandos", pour des corvées extérieures telles que l’exploitation de carrière ou encore des travaux forestiers, sous la surveillance constante de sentinelles.

Rassemblements ordonnés à n’importe quelle heure, fouilles interminables étaient le lot commun des prisonniers.

Pour ce qui est de la subsistance, la nourriture se résumait à une maigre soupe quotidienne.

Une boule de pain d’un kilo devait nourrir entre 30 et 35 détenus.

Une tisane était servie matin et soir.

Mais ce dont les prisonniers de Rawa Ruska ont le plus souffert fut le manque d’eau.

Le camp ne disposait que d’un seul robinet d’eau polluée, pour 12 à 15 000 hommes.

Il fallait faire la queue pendant des heures pour en obtenir une maigre ration.

C’est ce qui valut à Rawa Ruska le surnom du "camp de la goutte d’eau et de la mort lente", donné par Churchill.

Les délégués du Comité international de la Croix-Rouge ayant finalement accès au camp le 16 août 1942, les survivants ont commencé à être rapatriés vers l’ouest en décembre de la même année.

Avant la fin de janvier 1943, la plupart avait quitté le camp pour retrouver les Stalags qu’ils avaient connus au début de leur captivité.

L’Histoire :

Rawa Ruska reste très peu connu.

Pourquoi est-ce important d’en parler ?

Fanny Chevalier-Grandet :

Le nom de Rawa Ruska ne dit rien à personne, et c’est contre cet oubli que notre association se bat.

Rawa Ruska n'appartient pas au système concentrationnaire nazi.

Il ne figure pas sur la liste des 160 camps de concentration.

Les détenus ont bénéficié après guerre du statut d'internés et non de déportés.

Pourtant, ces jeunes soldats qui ont continué leur combat en résistant aux nazis," à leur botte", refusant de se soumettre, de travailler, en s'évadant, souvent récidivistes, subissant froid, faim, violences méritent à tous égards que l'on connaisse leur histoire.

Site internet de l'association "Ceux de Rawa-Ruska et leurs descendants" :
 Les oubliés de Rawa-Ruska. 221046395 

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MessageSujet: Rawa Ruska.   Les oubliés de Rawa-Ruska. Icon_minitimeMer Juin 11 2014, 12:17

Rawa Ruska

Géographie

Coordonnées
50° 13′ 16″ Nord 23° 37′ 54″ Est  

Altitude
241 m

Superficie
1 041 ha = 10,41 km2

Divers

Fondation
1455

Statut
Ville depuis 1939

Rava-Rouska (en ukrainien : Рава-Руська) ou Rawa Ruska (en polonais ; en allemand : Rawa-Ruska ; en yiddish : ראווע, Rave ; en russe : Рава-Русская, Rava-Rousskaïa) est une ville de l'oblast de Lviv, en Ukraine. Sa population s'élevait à 8 426 habitants en 2013.

Rawa Ruska fut successivement partie de la Pologne, puis annexée par l'Union soviétique en 1939, occupée brièvement par les troupes allemandes durant la Seconde Guerre mondiale, avant de revenir dans l'Union soviétique, et finalement se trouve aujourd'hui en Ukraine.

La ville est tristement célèbre pour son camp de prisonniers de guerre, où périrent de nombreux prisonniers soviétiques, français et belges, pendant la Seconde Guerre mondiale.

Géographie

Rava-Rouska se trouve à la frontière polonaise, à 52 km au nord-ouest de Lviv.

Histoire

Rava-Rouska reçut des privilèges urbains (droit de Magdebourg) en 1622. De la première partition de la Pologne en 1772 jusqu'en 1918, Rava-Rouska appartient à l'Autriche puis à l'Autriche-Hongrie avec le statut de chef-lieu d'un arrondissement. En 1880, Rava-Rouska comptait environ 10 500 habitants dont 37,3 % de Juifs, 34,6 % de Polonais, 20,8 % d'Allemands et 7,0 % de Ruthènes. La ville était un important nœud ferroviaire, où les lignes de Lviv, Cracovie et Lublin se rencontraient.

Lors de la bataille de Lemberg, du 26 août au 11 septembre 1914, l'offensive austro-hongroise en Pologne essuie de nouveaux échecs. La Ve armée russe réussit à percer une brèche entre la Ire et la IVe armée austro-hongroise à la bataille de Rawa Ruska. Après la Première Guerre mondiale, la ville est néanmoins rattachée au nouvel État polonais.

Seconde Guerre mondiale


En septembre 1939, lorsque l'Allemagne nazie envahit la Pologne, l'Union soviétique, conformément aux dispositions secrètes du pacte signé le 23 août 1939, annexa la partie orientale de la Pologne. Au début de la Seconde Guerre mondiale, Rava-Rouska fut envahie par l'Armée rouge en septembre 1939, puis annexée par l'Union soviétique au sein de la république socialiste soviétique d'Ukraine. La ligne de démarcation avec la partie occidentale de la Pologne, occupée par l'Allemagne, passait à la limite nord-ouest de la ville. De nombreux Juifs polonais et d'autres personnes cherchant à fuir les persécutions du régime nazi gagnèrent Rava-Rouska. Certains d'entre eux, de même que d'anciens habitants de la ville, furent déportés en Sibérie par le régime stalinien en 1940 et au début de 1941. Toutefois la population juive de la ville augmenta entre 1939 et 1941. Les autorités soviétiques édifièrent une caserne à Rava-Rouska, qui fut transformée en camp d'internement pour les soldats soviétiques faits prisonniers après que l'Allemagne eut lancé son offensive contre l'URSS en juin 1941.

Le 22 juin 1941, dès le début de l'invasion de l'Union soviétique, la ville fut conquise par l'armée allemande et rattachée le 1er août 1941 au Gouvernement général. Dès le premier jour de l'occupation allemande, la ville fut le théâtre d'assassinats de masse commis par les nazis. Dix-huit mille soldats soviétiques trouvèrent la mort dans un camp de prisonniers de guerre, au cours des années 1941 et 1942. En mars 1942, un camp de représailles, le Stalag 325, y fut créé pour des prisonniers de guerre français et belges. Une grande partie des détenus y périrent en raison des conditions de vie.

Camp de représailles

En mars 1942, un millier de Juifs, principalement des personnes âgées, furent rassemblées au siège de la police, puis conduits au camp d'extermination de Belzec, situé à seulement 15 km au nord-ouest de la ville.

À la même date, les autorités allemandes décidèrent de déporter à Rawa Ruska, transformé en camp de représailles (stalag n° 325), les prisonniers de guerre français internés en Allemagne qui avaient tenté de s'évader ou refusaient de travailler. Le premier convoi arriva à Rawa-Ruska le 13 avril 1942. En juin 1942, les prisonniers français et belges étaient environ 10 000, et l'on commença à les répartir dans des « sous-camps » créés dans la région.

Le 27 juillet 1942, deux mille Juifs furent déportés à Belzec. Au cours des mois suivants, un grand nombre de convois de Juifs de Galicie orientale à destination de Belzec passèrent par la gare de Rava-Rouska. En septembre 1942, les Allemands enfermèrent dans un ghetto, non seulement les Juifs restants de Rava-Rouska, mais aussi les Juifs des villages voisins, de sorte que bientôt 15 000 personnes s'y entassèrent. En janvier 1943, les détenus dans les différents camps étaient au nombre de 24 000, dont près de la moitié à Rawa-Ruska même. Au cours de plusieurs « Aktionen », entre décembre 1942 et juin 1943, les Allemands et leurs auxiliaires ukrainiens vidèrent le ghetto. Une partie des Juifs furent assassinés sur place et les autres furent déportés à Belzec ou dans le camp de concentration de Janovska, près de Lviv.

Les conditions de vie étaient particulièrement pénibles, en raison du climat d'abord, les températures de –20° à –30 °C étaient fréquentes pendant les cinq mois d'hiver, et la chaleur torride en été, d'une nourriture insuffisante et du travail forcé auquel étaient contraints les prisonniers. À Rawa Ruska, les robinets d'eau étaient rares et bien insuffisants pour quelque 10 000 hommes, ce qui devait amener ultérieurement Winston Churchill à décrire dans un discours le camp de Rawa Ruska comme celui « de la goutte d'eau et de la mort lente ».

Dans une lettre édifiante au procureur général du procès de Nuremberg, le chef du camp, le lieutenant-colonel Borck, écrivait peu avant son exécution :

« Rawa-Ruska restera mon œuvre, j'en revendique hautement la création, et si j'avais eu le temps de la parachever, aucun Français n'en serait sorti vivant. Car je peux bien le dire maintenant, puisque je vais mourir, j'avais reçu des ordres secrets de Himmler d'anéantir tous les terroristes français ».

Devant l'avance de l'Armée rouge, Rawa Ruska fut abandonné par les prisonniers le 19 janvier 1944 et ses occupants transférés par les Allemands dans divers camps, dont la citadelle de Lvov. Le 20 juillet 1944, la ville fut libérée par l'Armée rouge. Ceux que l'Armée rouge libéra furent retenus jusqu'à ce qu'ils puissent être rapatriés en France ou en Belgique, le 2 juillet 1945.

Une commission d'enquête, qui œuvra du 24 au 30 septembre 1944, estime que 18 000 soldats soviétiques furent fusillés ou périrent de mauvais traitements ou de maladie à Rawa Ruska et aux alentours en 1941-1942, tandis qu'une dizaine de milliers de juifs, au moins, résidant dans la région, à Lwow1 notamment, étaient eux aussi exécutés.

Époque contemporaine

En mémoire des combattants qui sont passés par le camp de Rawa-Ruska durant la Seconde Guerre mondiale, l'association « Ceux de Rawa-Ruska » a vu le jour. Cette association regroupe l'ensemble des anciens combattants, qui se sont retrouvés déportés dans ce camp et leurs descendants. En 2007, seuls deux pour cent des anciens déportés vivaient encore, soit environ 500 personnes sur 25 000 initialement.

Après la guerre, Rava-Rouska fut à nouveau soviétique. Depuis 1991, elle appartient à l'Ukraine indépendante. Un point de passage frontalier avec la Pologne se trouve au nord-ouest de la ville.
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MessageSujet: Re: Les oubliés de Rawa-Ruska.   Les oubliés de Rawa-Ruska. Icon_minitimeMer Juin 11 2014, 14:40

Les oubliés de Rawa-Ruska. 595934 Les oubliés de Rawa-Ruska. 159551 Les oubliés de Rawa-Ruska. 159551 Les oubliés de Rawa-Ruska. 310541 
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MessageSujet: Reponse sur rawa - Rushka    Les oubliés de Rawa-Ruska. Icon_minitimeMer Juin 11 2014, 15:07

Merci  A Cocoye  1er
Pour tous ces compléments d'informations suite a mon
post original . Quand je pense que mon pére aprés deux évasions manquées ( il fut repris a la premiére 15 jours aprés son départ) et réaffecté en stalag (12.F) si mes souvenirs de jeunesse sont exacts - il en a parlé fort trés oeu - quelques bribes- a son retour en 1945.
La deuxiéme tentative fut manquée elle aussi ( pris avant de partir - sans doute denoncé -
Les allemands allant directement a l'endoit ou ses affaires etaient cachees - carte - boussole fabriquee- vivres-  etc.. Et suite a cette deuxiéme tentative, il fut affecté comme travailleur agricole , et a attendu patiemment la fin de la guerre et sa liberation
Fait prisonnier en 1940 , il est rentré en Juillet 45. Cinq ans de captivité, qui marquent un homme..
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MessageSujet: Re: Les oubliés de Rawa-Ruska.   Les oubliés de Rawa-Ruska. Icon_minitimeMer Juin 11 2014, 15:49

Merci René pour ce camp dont très peu en sont revenus ! Les oubliés de Rawa-Ruska. 373769  Les oubliés de Rawa-Ruska. 373769 
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MessageSujet: Re: Les oubliés de Rawa-Ruska.   Les oubliés de Rawa-Ruska. Icon_minitimeMer Juin 11 2014, 17:10

Pas de quoi , René

C'est toi qui a fait un post du tonnerre

Oui , je pense que ton Papa a passé de mauvais moments pendant ces 5 ans

Loin de la Grande Evasion et du feuilleton Papa Schulz

Eux aussi , nous ne devons pas les oublier

Merci a toi mon René.
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