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 Les "Paras SAS"

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MessageSujet: Les "Paras SAS"   Les "Paras SAS" Icon_minitimeSam Mai 17 2014, 19:34

 Les "Paras SAS" 908920120  Paras SAS  Les "Paras SAS" 908920120 

Unités

1   La 1re compagnie d'infanterie de l'air  

2   Le French Squadron  

3   Le 3e RCP (3e SAS)  

4   Le 2e RCP (4e SAS)

La 1re compagnie d'infanterie de l'air

L'importante et efficace participation des parachutistes allemands, lors du déclenchement de l'offensive de mai 1940, n'a pas échappé au général de Gaulle. Elle a permis de prendre à revers les points forts des meilleures défenses et de faciliter la pénétration des blindés, en gardant intacts les ponts sur les grands fleuves. Le jour de la reconquête, les alliés, y compris les Français, devront nécessairement disposer d'importantes unités de ce type.

Dans ce but, le général de Gaulle crée, par ordre général n° 765 du 29 septembre 1940, la 1re compagnie d'infanterie de l'air dont le capitaine Georges Bergé prend le commandement. Il restait à trouver des volontaires parmi le faible effectif ayant décidé de poursuivre le combat. Le recrutement se fit surtout chez les jeunes qui avaient parfois pris mille risques afin de continuer à se battre.

Au mois d'octobre 1940, le commandant de la 1re CIA a pu recruter une cinquantaine de volontaires auxquels il a imposé un entraînement physique rigoureux. Parallèlement, ils suivent une formation les préparant à leurs futurs combats, dans différents centres, dont celui de Wothan (Kent). Celle-ci terminée, c'est à Ringway que le stage de sauts en parachute est effectué, permettant d'être breveté à sa sortie. Le capitaine Bergé, ainsi que deux officiers, quatre sous-officiers et dix-neuf hommes y ont effectué leurs stages du 20 novembre au 21 décembre 1940. En février 1941, un second groupe, sous les ordres du sous-lieutenant René-Georges Weill sera breveté à Ringway, après avoir fait son instruction à Camberley.

Dès le 10 janvier, Bergé et ses hommes sont envoyés dans un château du Kent, au nord de Londres, à la station 17, pour y effectuer un stage de renseignement et de sabotage. Cette formation terminée, il est proposé au commandant de la CIA d'effectuer en France occupée avec quatre de ses hommes, une mission ayant pour nom de code « Savannah ». Son but est de porter atteinte au potentiel de l'aviation ennemie en attaquant le car qui transporte, de Vannes à l'aérodrome de Meucon, les équipages de la Kampfgeschwader 100, escadrille réputée, composée de pilotes expérimentés servant de guide aux bombardiers.

Parachutés dans la nuit du 14 au 15 mars dans le Morbihan, Georges Bergé et son équipe de quatre hommes constatent que ce trajet ne se fait plus, les pilotes logeant sur place. Après avoir rassemblé un maximum d'informations pouvant intéresser le BCRA et le SOE, Bergé et Forman sont récupérés par le sous-marin le Tigris, au large de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, dans la nuit du 4 au 5 avril.

Une seconde mission « Joséphine B » est confiée à Forman, Vannier et Cabard qui sont parachutés, dans la nuit du 11 au 12 mai, près de Bordeaux pour détruire la centrale électrique de Pessac qui alimente les diesels des sous-marins allemands.

La décision, en juin 1941, de transférer la compagnie de parachutistes au Moyen-Orient, posait au BCRA et aux Britanniques un grave problème, car les hommes de Bergé, par leur entraînement et leur formation, étaient les plus aptes à effectuer des missions en France en apportant leurs techniques à la lutte clandestine naissante.

Le départ de la compagnie compromettant tout ce qui était en préparation et l'ensemble des projets en cours montés par les services secrets britanniques et français, il fut finalement décidé que seulement les deux tiers de l'unité partiraient pour le Moyen-Orient avec son chef, le capitaine Bergé, le tiers restant étant maintenu à la disposition du BCRA pour accomplir en France occupée, en 1941, les misions « torture », « Dastar », « Fabulus », « Barter », « Overcloud », « Mainwest B ».

Le 10 avril 1941, la première compagnie de l'infanterie de l'air quittait le commandement des forces aériennes françaises libres pour passer sous celui de l'armée de terre en devenant la « Première Compagnie Parachutiste » et le 21 juillet 1941, forte de cinquante hommes de troupe, 2 officiers, 1 médecin militaire, 3 sous-officiers, elle embarquait à Glasgow sur le Cameronian.

Après un long périple lui faisant contourner le Cap de Bonne Espérance, l'effectif atteignait le canal de Suez début septembre 1941 pour être dirigé sur Beyrouth d'abord, puis sur Damas, après avoir modifié son appellation en « Peloton de Parachutistes du Levant ». Changement éphémère car, par décision du général de Gaulle du 5 octobre 1941, elle deviendra « la première compagnie de chasseurs parachutistes ». Pour son entraînement, elle partira pour Kabret le 31 décembre 1941, sans savoir que son destin allait en être changé.

Le French Squadron  

Sur ordre du général de Gaulle, le 21 juillet 1941, la plus grande partie de l'effectif des parachutistes de la Première « Compagnie d'infanterie de l'Air », composée d'une cinquantaine d'hommes, 3 sous-officiers, 1 médecin militaire, 2 officiers, commandée par le capitaine Georges Bergé, embarque sur le Cameronian à destination de Suez, étape avant Beyrouth où ils arrivent le 23 septembre 1941.

Appelée depuis le 25 septembre 1941 « Peloton parachutiste du Levant », la compagnie est envoyée à Damas, cantonnée à la caserne Hamidie où le capitaine Bergé lui fait reprendre son entraînement. Le 15 octobre 1941, sur ordre du général de Gaulle, l'unité repasse sous l'autorité de l'armée de l'air avec l'appellation de « 1re compagnie de chasseurs parachutistes » et prend ses quartiers à la base de Meze sur l'aérodrome de Damas.

Le capitaine Bergé ayant obtenu de poursuivre son entraînement de parachutistes à Kabret en Egypte, il s'y installe le 2 janvier 1942 avec ses hommes et de nouvelles recrues engagées au Liban et en Syrie. A Kabret est basée une unité nouvelle et inconnue. Elle a été créée par un officier des Special Forces, David Stirling, dans des conditions très particulières.

La Cyrénaïque, la Tripolitaine sont alors le seul front où l'Axe et les alliés, dont les forces françaises libres, s'affrontent. La 8e Armée a stoppé l'offensive de Rommel à El Alamein, mais les forces de l'Axe contrôlant sans opposition une partie importante de la méditerranée et la Royal Air Force ayant été refoulée au Nil, les convois de ravitaillement indispensables, sans protection aérienne, subissent les pertes les plus graves.

Pour en atténuer les effets, le haut commandement a lancé de puissants raids commandos contre les aérodromes de la Luftwaffe peu éloignés de la côte. Ils ont tous échoué avec des pertes importantes. Le lieutenant David Stirling qui a participé à ces opérations en a tiré la leçon et propose à l'état-major de confier l'attaque des aérodromes à de petits groupes d'hommes spécialement formés et entraînés qui, s'infiltrant jusqu'aux lointains arrières ennemis, pourraient pénétrer sur les terrains d'aviation et avec des bombes à retardement, détruire les avions au sol.

Accord est donné par le général Auchinleck de créer cette nouvelle unité parce que cela ne coûtait pas cher, ni en hommes ni en matériel, en précisant que son objectif prioritaire sera l'attaque de la Luftwaffe. David Stirling est désigné pour la commander. Il lui donne le nom mystérieux de Brigade du Special Air Service et, pour son recrutement, il s'entoure d'abord de ses camarades, anciens comme lui des Special Forces. Le centre d'entraînement parachutiste de Kabret sera sa base.

Le parachutage de nuit, dans le désert s'avérant trop aléatoire, l'infiltration derrière les lignes ennemies est alors prévue avec la complicité du Long Range Desert Group (LRDG) commandé par David Owen, unité spécialisée qui, avec des véhicules appropriés, procède à des incursions plus ou moins lointaines en territoire ennemi, pour des sabotages et du renseignement. Les hommes du SAS seront amenés au plus près de leurs objectifs par le LRDG et récupérés ensuite.

Passant à l'exécution le 8 décembre, Paddy Mayne et cinq hommes pénètrent de nuit sur l'aérodrome de Tamet et font sauter 24 avions de la Luftwaffe. Le 18 décembre, Fraser avec cinq complices en détruit 34 à Agebadia et Paddy Mayne, avec le même effectif, récidive à Tamet dans la nuit de noël pour faire exploser 27 appareils.

Ces formidables succès rendent euphorique l'état-major qui demande à David Stirling d'augmenter ses effectifs. Les volontaires sont nombreux, mais leur formation sera longue. C'est alors que débarquent à Kabret le capitaine Bergé et ses hommes. Cette soixantaine de paras, entraînés, motivés, arrivant à un tel moment, est une chance que le chef des SAS ne laisse pas passer. Il ne reste plus qu'à les accoutumer aux conditions exigeantes du désert.

Un point capital demeure, c'est l'accord du général de Gaulle. La situation ne s'y prête pas car, la guerre de Syrie terminée, il y a de fortes divergences entre le chef de la France libre et Winston Churchill concernant l'influence française au Levant. Il faudra toute la diplomatie du général Catroux pour obtenir que la 1re compagnie de chasseurs parachutistes soit intégrée au Special Air Service en tant que 3e Squadron qui prendra l'appellation plus usuelle de French Squadron.

Le type de mission du SAS exige peu d'hommes, mais ils doivent être expérimentés et décidés. Le stick, groupe de combat, varie de trois à dix. C'est dans ce type de formation que, dès le printemps 1942, le French Squadron sera progressivement engagé dans l'attaque des aérodromes tous situés près des côtes et principalement en Cyrénaïque, tels que Martuba 3, Barcé, Derna Est, Derna Ouest, Berka 3.

Une mission spéciale est effectuée en Crète contre l'aérodrome de Candia-Héraklion où cinq SAS sont déposés dans l'île par un sous-marin dont trois Français commandés par le capitaine Bergé. Dans la nuit du 12 au 13 juin, ils détruiront 21 avions, les dépôts de carburant et de munitions. Dans la traque qui suivra, Loestic, qui avait juste 18 ans, sera tué, Bergé, Mouhot et Sibard capturés.

Georges Bergé disparu, le lieutenant Augustin Jordan, ayant lui-même échappé de justesse à la capture lors d'une mission sur l'aérodrome de Derna Est le 12 juin, prend le commandement du French Squadron.

L'attaque de nuit, par quelques hommes déposant dans les avions des bombes qui explosent alors qu'ils sont déjà très loin de leur objectif, a amené l'ennemi à prendre des dispositions de plus en plus dissuasives, pour arriver à un garde pour chaque appareil. Le rendement des raids sur les aérodromes ayant donc progressivement diminué, David Stirling prévoit un autre type d'intervention. Puisque la surprise seule ne pouvait plus jouer, il lui adjoindra la force en dotant son unité de jeeps armées de mitrailleuses Vickers à tir rapide. Dans la nuit du 26 au 27 juillet, il attaque ainsi l'aérodrome de Sidi Hanneisch où trois des dix-huit jeeps qui détruisirent 34 avions de la Luftwaffe, étaient françaises, commandées par Augustin Jordan. Dans la traque féroce qui suivra, l'aspirant André Zirnheld, qui se destinait aux ordres, sera tué.

Rommel battu à El Alamein, le front n'est plus statique, l'Afrika Korps est en retraite, les aérodromes allemands se replient avec rapidité, ce qui empêche de préparer des opérations contre eux. L'ensemble du SAS, entièrement motorisé, va alors lancer, partant de Kabret, une vaste opération avec toutes ses jeeps pour des actions de sabotage et de désorganisation des arrières ennemis. Le French Squadron va ainsi participer au contournement de la ligne de défense de Mareth où Rommel tente de retarder l'avance des Alliés.

A partir de la Tunisie, les conditions vont changer. L'anonymat et la complicité du désert font place à une importante densité rurale peu favorable au secret des déplacements. Dénoncés et leurs jeeps souvent en difficultés mécaniques, les équipages tombent les uns après les autres, David Stirling et Augustin Jordan étant eux-mêmes capturés.

Seuls les trois équipages français commandés par Harent, Legrand et Martin réussiront, le 4 février, à faire la jonction avec les forces anglo-américaines et françaises aux confins algéro-tunisiens, près de Gafsa.

Les rescapés du French Squadron sont ramenés en Angleterre où ils feront partie du 2e régiment de chasseurs parachutistes, intégré à la brigade SAS en prévision des opérations du débarquement en France sous la dénomination de 4e SAS.

Le 3e RCP (3e SAS)    

Si les unités des Forces françaises libres ne pouvaient pas, compte tenu des circonstances, avoir une certaine homogénéité lors de leur formation, la création du 3e bataillon de parachutistes en est peut-être un des exemples les plus probants. Son histoire est singulière car elle repose d'abord sur la volonté d'un fervent gaulliste, le commandant Bouvier dit O'Cottereau, qui après le débarquement allié du 8 novembre 1942, a procédé à un recrutement tous azimuts pour créer une unité de parachutistes. Ancien colon au Maroc, disposant d'un important réseau d'amis en Afrique du Nord, officier de réserve, il s'était fait affecter à l'état-major par son ami le général Lelong, représentant la première division française libre.

A cette époque, les unités françaises commandées par le général Giraud engagées dans le combat auprès des Anglo-Américains avaient des effectifs qui étaient dans leur grande majorité vichystes et les gaullistes qui y étaient incorporés, très minoritaires, étaient, pour le moins, mal considérés.

Début 1943, la 8e Armée, commandée par le général Montgomery, après avoir refoulé l'Afrika Korps de Rommel depuis El Alamein, a pénétré en Tunisie où la colonne Leclerc devenue Force L et la 1re division française libre participèrent à la défaite des forces de l'Axe. A ce titre, elles défilèrent pour fêter la victoire à Tunis le 20 mai 1943, avec leurs insignes à la Croix de Lorraine. Cela eut un retentissement considérable provoquant un engagement massif des Français du protectorat dans leurs rangs, mais aussi encourageant ceux qui étaient si malmenés dans l'armée de Giraud à tout faire pour rejoindre les rangs gaullistes.

Ce fut parmi eux que s'effectua le recrutement principal de O'Cottereau qui leur proposait de s'engager dans un bataillon de parachutistes. Un grand nombre de volontaires, dans ce but, quitteront irrégulièrement leur unité giraudiste, ce qui les plaçait en position de « déserteurs ». Ils se retrouvèrent avec des jeunes gaullistes ayant, comme les autres, appris par le bouche à oreille, l'efficace « téléphone arabe », cette possibilité de servir leur pays en étant en plein accord avec leurs convictions. Le rassemblement s'opérait sur les terres d'un agriculteur de Rouïba, fervent gaulliste, ayant accepté tous les risques pour recueillir et évacuer ceux qui voulaient rejoindre les FFL.

Dans ce but, régulièrement, des camions avec des relais chez des colons amis opéraient un transfert en particulier pour Sabratha et Zouara au sud de Tripoli, puis au camp de transit « La colline verte » entre Tripoli et la base aérienne, Castel Benito. Beaucoup partiront de là pour l'Egypte.

Par ailleurs, au Moyen-Orient, à Rayak, sont regroupés des volontaires, en majorité appartenant aux Forces aériennes françaises libres, mutés à leur demande dans une unité de parachutistes. C'est donc l'amalgame de jeunes gaullistes d'Algérie, de « déserteurs » de certains régiments giraudistes, d'évadés de France par l'Espagne, d'engagés dans les Forces françaises libres se trouvant au Moyen-Orient ou en Egypte et même de jeunes Corses fraîchement arrivés du premier département délivré, qui formera la plus grande partie du 3ème bataillon d'infanterie de l'Air. Rassemblés à Rouïba, cette fois en toute légalité, ils embarquent le 27 octobre à bord du S/S Samaria et arrivent à Liverpool le 6 novembre puis, dès le lendemain dans le Sussex, au camp de Camberley.

Pour des raisons mal clarifiées, le commandant O'Cottereau est rapidement remplacé au commandement du bataillon par le commandant Château-Jobert dit Conan qui s'est illustré dans les combats d'Erythrée et de Syrie. Il a été fait Compagnon de la Libération par le général de Gaulle.

Le 3e bataillon, en arrivant à Camberley, va compléter son effectif avec les volontaires qui sont déjà sur place. Il y aura d'ailleurs quelques mutations dans les deux sens entre 3e et 4e. Les deux bataillons faisant partie de la brigade du « Special Air Service », la diversité extrême du recrutement n'aura pas d'importance, car les hommes du SAS n'opèrent pas comme les aéroportés dont les gros effectifs exigent une grande cohésion.

Le 3e SAS comme les autres régiments comprend quatre squadrons (équivalent d'une compagnie), plus un squadron de commandement. Le squadron est formé de 8 sticks de 10 hommes. Le stick, unité de combat, est commandé par un officier, mais ce n'est pas une obligation et de nombreux sous-officiers sont à la tête d'un stick. Si ces petits groupes suivent une formation générale avec leur squadron, leur entraînement propre se fait isolément, car en opération, le stick sera parachuté pour une mission qu'il devra mener à bien, dans une région donnée, avec ses seuls moyens et en principe sans aide ou secours extérieur. A ce niveau, il y a une complète homogénéité.

Le 3e SAS, commandé par Conan, avec le capitaine Simon comme adjoint, et les autres régiments qui forment la brigade commandée par le général Macleod, se préparent pendant des mois pour les missions qui vont leur être attribuées lors des opérations prévues par les alliés pour libérer la France d'abord, l'Europe ensuite.

Suivant les plans de l'état-major, les sticks du 3e SAS seront parachutés pour des missions destinées à créer l'insécurité sur les arrières ennemis et pour attaquer des objectifs précis chaque fois que, localement, les conditions le permettront. Elles se sont échelonnées à partir de mi-juillet, mais le détail de chacune ne peut pas être développé dans ce cadre.

La première mission, nom de code « Dickens » est confiée au capitaine Fournier qui commande le 3e squadron. Les premiers sticks sont parachutés dans la nuit du 14 au 15 juillet pour établir une base en Vendée dans la forêt d'Absie ou dans le bois d'Anjou. Les derniers le sont dans la nuit du 28 au 29. L'ensemble des sticks participe, en se regroupant, à la reddition de la poche de Royan.

La mission « Moses » est commandée par le capitaine Simon. Dans la nuit du 2 au 3 août, deux sticks du 3e squadron ainsi qu'un stick radio et un stick sabotage sont parachutés dans la Vienne pour succéder dans la région au capitaine Tonkin du 1er SAS anglais qui, parachuté dans la nuit du 5 au 6 juin près de Montmorillon avec son squadron, n'avait plus qu'un effectif réduit à une vingtaine. Trente trois de ses hommes capturés par les Allemands avaient été fusillés. La mission « Moses » prévoit, en plus du harcèlement de l'ennemi, l'attaque de ses communications sur la ligne Montauban-Brive-Limoges. Des jeeps de la mission Newton la rejoindront, les 9 et 11 septembre, pour la renforcer de leur puissance de feu.

La mission « Derry » a été effectuée par le capitaine Sicaud et son adjoint le lieutenant Tupet-Thomé. Le 2e squadron est parachuté dans le nord Finistère, dans la nuit du 4 au 5 août, avec pour mission d'empêcher la destruction des viaducs de Morlaix et Plougastel et d'ouvrir la voie à la 3e division d'infanterie américaine. En avant de cette unité, ils libéreront, entre autres Lesneven, Landerneau, Carantec.

Pour la mission « Samson », deux sticks du 3e Squadron, sous les ordres du lieutenant Leblond sont parachutés dans la Haute-Vienne dans la nuit du 10 au 11 août, avec pour mission de retarder la marche d'importantes forces ennemies faisant retraite, par des harcèlements et des embuscades.

La mission Marshall-Snelgrove se divise en deux branches.
La première est commandée par le capitaine Wauthier qui est parachuté avec 2 sticks du 4e squadron dans la nuit du 11 au 12 août en Corrèze.
La seconde est commandée par le lieutenant Hubler qui est parachuté avec 2 sticks du 4e squadron dans la nuit du 12 au 13 août dans la Creuse.
La mission de l'une et de l'autre est l'attaque des arrières ennemis. Après s'être regroupées, elles participeront avec l'aide des maquisards au harcèlement de la division, forte de 18 000 hommes, commandée par le général Elster, qui tente de rejoindre les défenses que les Allemands organisent plus au Nord. Elle n'y parviendra pas et capitulera à Issoudun. A partir du 14 septembre, l'ensemble des sticks rejoint la mission Moses pour participer au siège de Saint-Nazaire.
Mission Jockworth, commandée par le capitaine Paumier : six sticks du 1er Squadron sont parachutés dans la nuit du 14 au 15 août, à l'ouest de Lyon en prévision du débarquement en méditerranée, pour attaquer les forces allemandes envoyées en renfort dans le sud. Ils monteront leurs opérations en s'appuyant sur des maquis importants.

Mission Harrod-Barker
Harrod est commandée par Conan, le chef du 3e SAS qui est parachuté dans la nuit du 12 au 13 août, près de Salonay en Saône-et-Loire avec un effectif divers de 27 hommes composé des sections commandement, sabotage, radio et intelligence.

Barker - Le lieutenant Rouan, chef de mission, part dans la nuit du 9 août, avec les premiers éléments. Son avion, abattu par la DCA allemande, s'abîme en mer. Deux SAS sont tués, les autres blessés sont récupérés par une vedette et ramenés en Angleterre. Rouan sera à nouveau parachuté une semaine plus tard. Dans l'intervalle, le lieutenant Colcombet assume le commandement. Parachuté avec trois sticks dans la région de Cluny, il monte sur la nationale 6 des embuscades qui, utilisant les meilleures techniques SAS, seront considérées comme les plus réussies, les plus meurtrières.

Bénéficiant de l'apport de quatre jeeps de la mission Newton avec leur chef, le capitaine Guy de Combaud, les embuscades menées avec leur participation seront encore plus efficaces. Harrod-Barker fut la plus importante des missions confiées au 3e SAS, par le nombre des engagés et la qualité des résultats obtenus.

Mission Newton - Fort de la réussite des interventions des jeeps surarmées en Libye, l'état-major SAS a décidé d'en doter les sticks en opérations pour augmenter sensiblement leur force de frappe. Le squadron jeep du 3e SAS commandé par un officier exceptionnel, le lieutenant Guy de Combaud, était en attente d'un moyen lui permettant de rejoindre ses camarades déjà au combat. L'ordre top secret du 16 août lui en donne une possibilité originale. Débarqué à Courseulles, son squadron de 19 jeeps sera pris en charge par la 3e armée américaine. En accord avec celle-ci, lors d'une offensive, les jeeps devront s'infiltrer en territoire occupé. C'est ainsi qu'ensuite utilisant les voies secondaires, elles vont renforcer Dickens (3 jeeps), Moses (8 jeeps), Harrod (8 jeeps) avec Guy de Combaud qui sera tué ainsi que sept de ses hommes lors de l'attaque et la destruction d'un convoi allemand à Sennecey-le-Grand.

Mission Abel - Le squadron du capitaine Sicaud après la mission « Derry » effectuée en Bretagne est à nouveau parachuté entre le 26 et le 31 août dans le Doubs, aux environs de Montecheroux, près de la frontière suisse. Après leur participation à des combats à Pont-de-Roide et à Clerval qu'ils occuperont, ils sont rejoint par la 45ème division d'infanterie américaine avec laquelle ils vont continuer le combat jusqu'au 22 septembre.

Cette mission sera la dernière en France du 3e SAS dont tous les éléments sont rassemblés à Epernay (Marne) où ils resteront près de 2 mois au cours desquels, comme le 4e SAS, ils recruteront des éléments pour combler les pertes subies au cours des missions.

Avec des objectifs très diversifiés et répartis dans de nombreuses régions très éloignées les unes des autres, les missions du 3ème SAS ont été très différentes dans leur conception comme dans leur réalisation, de celles du 4e SAS, concentrées sur la Bretagne. Elles auront davantage la possibilité et l'occasion de mener un combat basé sur les principes du Special Air Service.

Le 17 février, l'ensemble des SAS embarque au Havre sur le LSTGO. La pause est terminée, l'entraînement intensif va reprendre. Il va durer deux mois et, dans la nuit du 7 au 8 avril, les sticks du 3e SAS sont parachutés pour la mission Amherst dans la province du Drenthe à l'ouest d'un axe Groningen-Assen-Hoogeveen.

Le 2e RCP (4e SAS)    

Au camp de Camberley dans le Sussex, depuis le départ de Bergé pour le Moyen-Orient, sont cantonnés ceux qui se sont engagés dans l'infanterie de l'air. Le capitaine Coulet qui les commande est remplacé en octobre 1942 par le lieutenant-colonel Pierre Fourcaud considéré comme un spécialiste du renseignement, rentré en Grande-Bretagne après plusieurs missions clandestines menées en France libre et occupée.

Les engagés volontaires qu'il découvre, pour le plus grand nombre, ont eu un parcours exceptionnel. Certains sont arrivés en groupe de Nouvelle-Calédonie et Tahiti, de Madagascar, mais aussi, en isolés, du Mexique, d'Uruguay, du Brésil, des Etats-Unis, du Canada.

Venant de France, beaucoup ont risqué leur vie pour rejoindre l'Angleterre, franchissant parfois la manche sur de petites embarcations de fortune, mais le plus grand nombre est passé par l'Espagne subissant, pendant de longs mois, un internement dans des camps où la maltraitance et les sévices étaient la règle.

L'ensemble de l'effectif ainsi rassemblé est à prédominance très jeune, il y a peu de soldats de carrière, de sous-officiers ou d'officiers. Issus de tous les milieux sociaux, étudiants parfois lycéens, marins-pêcheurs, paysans, commerçants, employés, ouvriers. Les plus âgés étaient avocats, enseignants, fonctionnaires, ingénieurs, journalistes, médecins.

En février 1943, après les opérations menées en Egypte, Cyrénaïque, Tripolitaine et Tunisie, les rescapés du French Squadron du « Special Air Service » ont été ramenés en Angleterre, avec une réputation justifiée, car les missions effectuées en Afrique du Nord de l'Est sortaient de l'ordinaire. Certaines sont déjà légendaires, mais une grande partie de l'effectif n'en est pas revenue. Accueillis en héros (deux d'entre eux sont faits Compagnons de la Libération par le général de Gaulle venu inspecter le camp de Camberley), ils vont être la base qualifiée, forte de l'expérience acquise lors des missions effectuées, pour conseiller et aider à la formation des jeunes enthousiastes qui ont choisi les parachutistes comme arme.

Le lieutenant-colonel Fourcaud qui reste un officier de tradition comprend difficilement la forme de combat préconisée par les anciens du French Squadron pourtant couronnée de succès. Cela amène son remplacement, le 25 octobre 1943, par le lieutenant-colonel Durand, ancien du corps franc d'Afrique.

Les paras de Camberley sont rejoints par une nouvelle formation de volontaires rassemblés en Algérie par le commandant O'Cottereau et regroupant des éléments divers provenant d'Afrique du nord, de Tripolitaine et du Moyen-Orient. Elle sera la base du 3e bataillon de l'infanterie de l'air.

Le général Browning commande les troupes aéroportées britanniques. Il a intégré les SAS dans son dispositif en vue de l'opération du débarquement sur les côtes de France. Le général Roddy Mac Leod qui les commande crée une brigade SAS qui comprendra quatre régiments (en réalité à effectif de bataillon), le 1er et le 2e SAS britanniques, le 3e et le 4e SAS français. Administrativement, le 3e SAS est le 3e BIA et le 4e SAS, le 4e BIA.

Le 6 novembre, le commandant Pierre Bourgoin prend le commandement du 4e BIA. Ayant rallié les Forces françaises libres en juin 1940 en Oubangui-Chari, il est affecté au bataillon de marche n° 2 avec lequel il participe à la campagne de Syrie au cours de laquelle il est blessé. En mars 1942, après un stage de parachutistes, il participe aux missions derrière les lignes ennemies engagées par le « Special detachement » britannique. Au cours d'une de ces opérations, il est grièvement blessé, sa jeep ayant été mitraillée par un avion ennemi. C'est guéri mais amputé du bras droit, qu'auréolé de ses faits de guerre, il devient le chef de cette unité de parachutistes et qu'il est à sa tête, dès le 17 novembre, quand le général Browning vient passer en revue les parachutistes de la France libre.

L'entraînement va débuter sans délai et un premier détachement de 40 officiers et sous-officiers est envoyé, le 27 novembre, à Cupar pour y suivre un stage d'instructeurs SAS et à Ringway, un stage de saut, à partir du 12 décembre, brevetait 50 officiers, sous-officiers et hommes.

Se déroulant en Ecosse où le régiment est cantonné, chaque homme est soumis à une préparation physique intensive complétée par une formation de base et une instruction spécifique se rapportant au type de combat prévu pour des petits groupes parachutés devant se suffire à eux-mêmes et ne compter, en principe, sur aucune aide ou secours extérieur. Une attention spéciale est portée aux conditions de déplacements de nuit qui devraient être la règle et aux techniques de sabotages les plus diverses.

Le 1er avril, lorsque le 4e BIA devient administrativement le 2e régiment de chasseurs parachutistes, mais pour le combat le 4e SAS, sa préparation est pratiquement terminée, l'unité prête à accomplir sa mission.

Le 27 mai, le 4e SAS fait mouvement pour le camp secret de Fairford, sans le squadron de jeeps qui reste en réserve. Le débarquement est proche, l'exaltation règne. Le 3 juin, le commandant du régiment entouré des chefs de chaque stick sont rassemblés par l'état-major SAS pour un briefing au cours duquel ils apprennent que, dans le cadre de l'opération « Overlord », quatre sticks seront parachutés en Bretagne dans la nuit précédent le débarquement, pour y créer deux bases. Deux nuits plus tard, sous le nom de « Cooney Parties », 16 groupes de sabotage de 3 et deux de 5 hommes seront parachutés pour des missions précises avant de rejoindre les bases.

L'ensemble de l'opération avait été défini dès le 21 mai 1944 suivant l'ordre d'opération top secret n° 9 de la brigade SAS.
1. Les instructions qui suivent sont vos ordres définitifs.
2. Vous établirez des bases sûres dans les quadrilatères W7595-W9295-W9282-W7582 (nom de code Samwest) et H2126-H4318-H4112-H1916 (nom de code Dingson).
3. Vous couperez, autant que possible, les communications entre la Bretagne et le reste de la France.
4. La partie de votre bataillon qui ne sera pas engagée dans les actions des paragraphes 2 et 3 sera gardée en réserve en Angleterre pour être employée soit en Bretagne, soit ailleurs en France en fonction de l'évolution de la situation.
5. Les troupes engagées en Bretagne continueront d'opérer selon les directives générales que j'ai données jusqu'à ce qu'elles soient relevées par les forces expéditionnaires alliées. Des ordres seront donnés alors pour leur emploi ultérieur, mais vous devrez vous assurer qu'elles soient auparavant retirées pour une période de repos et pour être rééquipées soit en France, soit en Angleterre selon ce qui semblera alors le plus approprié.
6. Vous avez entière liberté pour exécuter les missions données dans les paragraphes 2 et 3 ci-dessus de la manière que vous considérez la meilleure. Les missions données dans l'annexe 1 doivent être considérées comme les objectifs les plus appropriés pour les équipes chargées de les accomplir. Pourvu que l'objectif principal soit atteint, vous pouvez changer les points d'attaque.

En fait, l'intervention du 4e SAS était d'empêcher que les unités allemandes stationnées en Bretagne, appartenant à la 7e armée, aux ordres du général Dollmann : 77e division d'infanterie, 266e division d'infanterie, 343e division d'infanterie, 265e division d'infanterie, 275e division d'infanterie, 353e division d'infanterie, 3e division parachutiste, 5e division parachutiste, parviennent en Normandie pour y renforcer les défenses ennemies.

Dans la nuit du 6 au 7 juin 1944, les sticks de Botella et Deschamp vont créer la base de « Samwest » dans la forêt de Duault (côtes du Nord), et les sticks de Deplante et Marienne celle de « Dingson » dans le Morbihan. Dans la nuit du 7 au 8 juin, les 18 groupes de sabotage (mission Cooney parties) sont parachutés.

Les opérations de Bretagne sont lancées, sans avoir des informations sûres concernant la Résistance intérieure. C'est pourquoi les sticks sont parachutés secrètement (blind). Pourtant, à Samwest, dès l'arrivée des parachutistes, des maquisards qui les ont localisés leur apportent leur aide. Compte tenu de ce bon début d'implantation, entre le 9 et le 11 juin, 95 SAS commandés par le capitaine Leblond sont parachutés sur le site, mais les Allemands inquiets de ce rassemblement attaquent en force la base. Après de violents combats au cours desquels d'importantes pertes sont infligées à l'ennemi, l'ordre de dispersion est donné le 13 au soir, mais cinq SAS et deux maquisards ont été tués et plusieurs blessés grièvement. Les Allemands vont hélas déclencher de sanglantes représailles sur les populations.

Pour « Dingson », le regroupement a été difficile, car les Allemands ont détecté très vite l'arrivée des parachutistes qui avaient malheureusement été largués près d'un observatoire ennemi. Repérés dès leur descente, les radios du stick Marienne, séparés de leurs camarades à l'arrivée au sol, sont attaqués et Emile Bouétard est tué peu de temps après avoir retrouvé sa Bretagne natale. Il sera ainsi le premier mort de « Overlord ».

Guidés par des Résistants qui ont permis aux rescapés des deux sticks de se retrouver, les SAS rencontrent le chef FFI, Morizur, qui les amène à la ferme de la Nouette base d'un important maquis dans la forêt de Saint-Marcel. Un terrain d'atterrissage homologué dénommé « Baleine » est proche.

L'arrivée des SAS dans le Morbihan transmise avec rapidité provoque la venue de Résistants, individuelle ou en unités constituées, très motivées et bien organisées, mais peu armées. Cet afflux change la donne. Au lieu d'actions individuelles des sticks, il y a la possibilité d'opérer avec des effectifs nombreux s'ils sont armés et formés. Cette solution proposée à l'état-major SAS est acceptée avec beaucoup de réticences.

Dans la nuit du 10 juin, le commandant Bourgoin, son adjoint Puech Samson et une dizaine de sticks sont parachutés à Saint-Marcel. Les jours suivants comme ceux qui ont précédé, des centaines de containers sont déversés par les avions alliés, dans le but d'armer les bataillons de FFI qui cantonnent dans la forêt.

Ce rassemblement en un seul lieu, impossible à dissimuler longtemps à l'ennemi, est contraire à toute la stratégie du « Special Air Service ». Il inquiète depuis le début son commandement. Le risque est trop grand de voir ces combattants, ne disposant que d'armes légères, être assaillis par des forces aguerries, dotées d'artillerie et d'engins blindés. Un ordre de dispersion est finalement donné pour le 18 juin. Il va être devancé par les Allemands. Ceux-ci ont été sérieusement alertés par un parachutage de nuit de cent vingt containers en gare du Roc-Saint-André contrôlée par eux. Egalement, deux voitures de la Feldgendarmerie s'étant fourvoyées dans un sentier pénétrant dans le bois de Saint-Marcel ont été détruites, mais l'un des occupants s'est échappé. Il a confirmé ce que les Allemands n'ignorent plus et qu'ils se préparent déjà à attaquer.

Le 18 juin dans la matinée, trois cents parachutistes allemands, une compagnie de la 275e division d'infanterie et des commandos de chasse partent à l'assaut de la base de Saint-Marcel et tentent de l'encercler. Après avoir subi un coup d'arrêt, les renforts dépêchés ont percé les défenses où les SAS et les maquisards se battent au coude à coude. Le risque d'une coupure de leur position n'est évité que grâce à l'intervention de l'aviation. Dès la fin du jour, l'évacuation et la dispersion s'effectuent qui se terminera par la destruction d'une partie importante des stocks d'équipements, matériels, vivres, parachutés depuis dix jours. A la suite de cet affrontement, une féroce chasse à l'homme va être déclenchée par la gestapo locale qui fusillera un grand nombre des SAS capturés.

La Bretagne libérée, le 3e SAS, à la demande du colonel Bourgoin, est équipé de jeeps pour mener l'opération « Spencer » qui, en avant-garde des unités alliées, opérera dans les départements du Loir-et-Cher, de l'Indre et de l'Allier jusqu'au 14 septembre. Ces opérations terminées, le régiment est regroupé à Esternay dans la Marne.

Fin décembre, la contre-offensive allemande de Von Rundstedt dans les Ardennes, ayant enfoncé les défenses anglo-américaines, la ligne du front est devenue floue, imprécise. Le 3e SAS commandé par Puech Samson étant entièrement équipé de jeeps depuis l'opération « Spencer » reçoit l'ordre de rejoindre la région de Sedan pour y effectuer des reconnaissances. C'est par un froid sibérien que 195 SAS disposant d'une quarantaine de jeeps, vont patrouiller dans un secteur où amis et ennemis sont difficiles à situer. Après des semaines de patrouilles, des sticks SAS entreront les premiers à Saint-Hubert et Bertrix. Rejointes par des éléments du 8e corps d'armée américain le 24 janvier, les jeeps du 4e SAS seront relevées de leur mission le 25.

Après avoir regagné leur cantonnement d'Esternay le 19 février 1945, l'effectif du 4e SAS embarque pour Rendelsham dans le Suffolk. Deux mois d'entraînement et, dans la nuit du 7 au 8 avril, le régiment est parachuté dans la province de Drenthe en Hollande pour l'opération Amherst.

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Source : http://www.france-libre.net/
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MessageSujet: Re: Les "Paras SAS"   Les "Paras SAS" Icon_minitimeLun Mai 19 2014, 08:20

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MessageSujet: Re: Les "Paras SAS"   Les "Paras SAS" Icon_minitimeLun Mai 19 2014, 08:50

Merci JP de ces pages de gloire de nos SAS  Les "Paras SAS" 926774  Les "Paras SAS" 926774  Les "Paras SAS" 926774 
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MessageSujet: Re: Les "Paras SAS"   Les "Paras SAS" Icon_minitimeLun Mai 26 2014, 10:19

mon paternel a fait partie du 1er regiment para sas sous les ordres du colonel paris de la bollardiere en indo chine.malheuresement pas de photos.mais il a ete equipper a l'anglaise au debut apres cela dependais de la disposition des effets percue pour l'armement colt 45 thompson armement americain et anglais et francais. avec son groupe ils on fait tout les grand site connue la bas.pour plus de question je me tien a votre dispot.
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