Quelques méfaits de la colonisation en Indochine,
Les premiers Français venus en Indochine, entre les 16 ème et 18 ème siècles, étaient des missionnaires
Jésuites. Parmi les plus connus, on citera le Père Alexandre de Rhodes au 17 ème siècle et Monseigneur
Pigneau de Behaine au 18 ème siècle.
La conquête du Tonkin sera longue et exigera de gros effectifs. La France aura à lutter contre les Pavillons
Noirs et les troupes chinoises. Commencés en 1873 par la prise d’Hanoi, évacuée en 1774
et reprise en 1882, les combats s’intensifient et ne se terminent qu’en 1892. Cependant, le 6 juin 1884,
un traité signé avec l’empereur d’Annam place l’Annam et la Tonkin sous protectorat français ;
le 4 avril 1885, une convention franco-chinoise met fin aux hostilités et en 1887, est créée l’Union
Indichinoise placée sous suzeraineté française.
De 1890 à 1940, malgré des révoltes et de rebellions vite étouffées, l’Indochine se développe et devient
la perle des colonies françaises. On construit sur tout le territoire des routes, des écoles, des dispensaires.
Dans chaque ville se développent des collèges, des lycées, des hôpitaux, des bâtiments administratifs.
Saigon et Hanoi sont reliées par une ligne de chemin de fer, ainsi que Hanoi à la frontière de Chine.
Dès 1885, on bâtit sur les marais la ville-champignon de Haiphong, qui devient le grand port du Tonkin.
Les colons sont peu nombreux, ils défrichent les forêts du sud pour y élever des plantations d’hévéas (genre d’arbre de la famille des euphorbiacées, originaire d’Amérique du sud) et de caféiers.
En 1940 les civils français ne sont que 40.000 fonctionnaires, colons, enseignants, médecins, industriels,
prêtres, et religieuses. Quand aux militaires, dispersés sur tout le territoire, on en compte environ 40.000.
Père Alexandre de Rhodes,
en 1624, l'arrivée en Cochinchine du père Alexandre de Rhodes, né à Avignon en 1591,
marque l'origine de l'influence française dans cette région. Missionnaire infatigable,
il alla ensuite christianiser le Tonkin, d'où son trop grand succès le fit chasser, se rendit à Macao
et revint à Rome en 1649 pour fonder les "MISSIONS ETRANGERES". Il eut également le
grand mérite de mettre au point le QUOCNGU, écriture nouvelle du vietnamien utilisant
les caractères latins et remplaçant les Idéogrammes chinois. Cette écriture simplificatrice devait
être reprise par les lettrés vietnamiens dont les efforts assurèrent l'utilisation du "quôc-ngu" comme écriture nationale.
est-ce dans les manuels scolaires ?????
ceci m'a été transmis par un de mes grands amis ! ce n'est pas de mon cru, mais je pense que cela mérite d'être lu et commenté !!!!!! toujours avec courtoisie bien sur !!!!!