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 Le "PCF" et la Guerre d'Indochine .

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MessageSujet: Le "PCF" et la Guerre d'Indochine .   Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . Icon_minitimeLun Déc 09 2013, 19:53

Ce qu'est le communisme . . .et la Guerre d'Indochine


 Le 19 décembre 1946, le Viêt-minh frappe une nouvelle fois : l’insurrection éclate à Hanoi.  

De nouveau " le comité d’assassinat d’assaut " défilant dans les rues tonkinoises, se charge du massacre de français, laissant derrière lui des dizaines de cadavres souvent mutilés face aux autorités prises de cours.

Puis les forces coloniales se ressaisissent, la révolte est maîtrisée.

 Ainsi commence la triste célèbre guerre d’Indochine.  

Quelques mois plus tard le 22 mars 1947, à l’orgueilleuse métropole, François Billoux, ministre communiste de la défense nationale, refuse de s’associer à l’hommage au Corps Expéditionnaire Français d’Extrême Orient (CEFEO, basé en Indochine) pendant que Thorez décide de quitter l’hémicycle.

Tous les ministres communistes sont finalement renvoyés du gouvernement, peu de temps après, le 5 mai 1947.

Désormais la guerre d’Indochine ne s’appellera plus que " la sale guerre " pour les communistes français...  

L’histoire s’enchaîne, tous les arguments de la propagande marxiste, éprouvés, sont " ressortis des cartons " en vue du conditionnement de l’opinion publique : pacifisme, droit des peuples, droits de l’homme, anticolonialisme, antimilitarisme etc...

Les membres du PCF multiplient les sabotages dans les usines d'armement ainsi que les actions de soutien au Viêt-minh: bientôt des grèves insurrectionnelles éclatent partout en France pour faire tomber la IVe République et faire triompher " la révolution prolétarienne ".

 On comptera plus de 2 900000 grévistes pour la seule année 1947.    

Emeutes, affrontements parfois sanglants, se succèdent, notamment à Marseille entre communistes et militaires en partance pour l’Indochine, nécessitant l’intervention permanente des forces de l’ordre ou des embarquements discrets pendant la nuit !

Cette violence atteint son point culminant dans la nuit du 2 au 3 décembre 1947 : à la suite du sabotage d'une voie ferrée par un commando de la cellule communiste d’Arras, l'express Paris-Lille déraille, faisant 16 morts et 30 blessés...

En janvier 1950 le Pasteur un transporteur de troupes en partance pour l’Indochine est immobilisé pendant plusieurs jours par une grève de marins CGT.

L’énervement gagne le bord :  

L’équipage se livre à la contrebande d’armes et de médicaments pour le Viêt-minh et le quartier maître Henri Martin de la Marine Nationale est condamné à cinq ans de réclusion pour avoir saboté les commandes de direction du navire.

 Le PCF fera de lui un héros...  

Dans les arsenaux le matériel militaire est aussi mis hors d’usage, certains de ces sabotages causeront la mort de plusieurs utilisateurs comme l’adjudant Parsiani, du bataillon de choc.

A Grenoble une pièce d’artillerie est jetée à bas du train.

Des communistes français enthousiasmés se rallient à Ho Chi Minh pour faire la guerre... à leurs compatriotes du corps expéditionnaire français !  


Pendant ce temps à l’Assemblée Nationale les députés communistes exigent que " la collecte publique de sang " ne soit jamais destinée aux blessés d’Indochine " qui peuvent crever ".

A Noël un député suggère à l’Assemblée Nationale qu’un colis de Noël soit envoyé aux combattants d’extrême orient.

Une député du PCF s’exclame : "le seul cadeau qu’ils méritent c’est douze balles dans la peau !

Dans l’armée la propagande est intense certains cadres, anciens FTP, soutiennent le Viêt-minh et reçoivent des instructions précises du PCF : rapports réguliers, aide au Viêt-minh, organisation d’évasion de prisonniers vietnamiens ou encore désertion.

Mais ils n’ont pas d’influence sur les membres du corps expéditionnaire.  

Ceux ci englués dans le conflit apprennent que des responsables du PCF circulent sans discrétion dans les zones occupés par le Viêt-minh  

La guerre prend un parfum amer, la prise de conscience est rapide et brutale, désormais l’ennemi n’est plus le Viêt-minh mais le communisme...

Cette menace permanente est entretenue par l’activisme de communistes civils français locaux.  

Ainsi un de ces groupes provietnamien " le Groupe Culturel marxiste " fonctionne depuis 1945 à Saigon au cœur de la province cochinchinoise, et cela jusqu’en 1950.

Il entretient alors d’étroits rapports avec le Viêt-minh  

Sur toute la surface du globe l’ennemi est toujours à l’intérieur...

Les rouges progressent soutenus par les communistes chinois.

Rapidement les méthodes Viêt-minh sont étendues aux camps de prisonniers qui deviennent de véritables camps de la mort lente.

Ainsi le sergent Sobanski prisonnier dans le sinistre camp 113 est soumis aux tortures du " canbô " Boudarel, sinistre communiste français .

Dans le même temps, en France, les familles de ces prisonniers sont soumises au chantage :

" pour avoir des nouvelles de votre fils, adhérez au parti et signez la pétition contre la sale guerre ! ".


Quant aux blessés rapatriés, souvent débarqués de nuit à Marseille ; ils sont acheminés secrètement en région parisienne où ils arrivent au petit matin à la gare de l’Est.    

Mais cette discrétion ne les épargnent pas des manifestations hostiles des cheminots CGT.

Les blessés sont injuriés, secoués sur leurs brancards.    

Le transport se fait péniblement en se frayant un chemin vers les ambulances aux milieux des vociférations et des crachats des porteurs de drapeaux rouges...


L’étau " vietkong " se resserre, le 7 mai 1954 Diên Biên Phu tombe, la guerre est perdue.

Les accords de Genève signés en 1954, marque la fin d’une guerre pour la France mais une trêve pour les vietnamiens, la guerre du Vietnam va bientôt commencer.

La France voit alors le retour des prisonniers de guerre survivants des camps de la mort (20000 sur 90000 prisonniers), êtres pour la plupart squelettiques, témoins silencieux de l’horreur...    

Les français évacuent le Tonkin : les combattants à leur retour, racontent avec déchirement la fin de cette horrible guerre : liquidation des populations fidèles, exécution des partisans de la France ou noyade de populations catholiques tentant de rejoindre le sud vietnam...

Désespoirs peu entendus par l’opinion publique à cette époque.

Le 14 septembre 1956 les derniers éléments du corps expéditionnaire quittent Saigon laissant la population vietnamienne à son triste sort.

Un pauvre chef de village, au visage triste et angoissé face à l’avenir, confia à un officier français :

" Monsieur lieutenant, les français ont des prisons, les viets n’en ont pas... " en passant le tranchant de sa main sur sa gorge.

Cette guerre pourrie de l’intérieur par l’activisme et la traîtrise des communistes français, a définitivement écarté l’armée française de tout contact avec les communistes.

Elle a grâce au PCF, appris à haïr le communisme...

Ainsi ce termine cet épisode tragique et le plus marquant de ce redoutable ennemi de l’intérieur.  

P.C.F

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Gantheret
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MessageSujet: Re: Le "PCF" et la Guerre d'Indochine .   Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . Icon_minitimeMar Jan 07 2014, 17:11

Une anecdote dûe à ces bons français communistes.

En 1948/49, au poste de THUONG DINH, nous étions 6 ou 7 européens pour encadrer 30 sénégalais et autant de partisans;
Les attaques du poste avaient toujours lieu vers minuit.
Un soir, nous entendons une voix amplifiée par un mégaphone qui n'avait aucun accent vietnamien mais bien celui de chez nous.
Moment de stupeur et nous écoutons....

Ce brave français annonçait à S..... qu'il allait se faire couper les c.... cette nuit avec ses camarades pendant que sa femme X... partageait le lit de l'apprenti boucher qui travaillait chez son père où elle demeurait depuis le départ de son époux en Indochine.

Le problème est que tous les noms, prénoms, lieux etc étaient exacts et notre copain qui avait relativement bien pris la plaisanterie la première fois devenait de plus en plus incontrôlable les jours suivants à tel point qu'il fallut l'évacuer sur BACH MAÏ par le premier convoi.

Le lnt RIFFET, chef de poste, avait donné l'ordre de tirer quelques obus de mortier de 81 pour le faire taire car ce traitre était planqué derrière le remblai de l'ex voie ferrée HANOÏ / SAÏGON et il s'en sortit indemne puisqu'il continuait à haranguer notre camarade.

Le soir, il fallait mentionner au PC de BACH MAÏ le CR des activités de la journée et les munitions utilisées.

L'ordre de cesser les tirs sur ce salopard fut donné car les munitions de 81 étaient rares !

Nous n'avons plus entendu ce coco après le départ de sa victime.

Les communistes étaient remarquablement renseignés comme ils doivent l'être toujours même s'ils ont un "visage plus humain" !!!!!!!

A bientôt pour un autre sujet sur un capitaine d'opérette qui aurait participé au meurtre de Philippe Henriot à Paris.

Bonne soirée

Amicalement

Gantheret  Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . 177471 Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . 177471 Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . 177471 Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . 177471 Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . 177471 
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MessageSujet: Re: Le "PCF" et la Guerre d'Indochine .   Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . Icon_minitimeMar Jan 07 2014, 18:11


merci a vous 2 pour ce rappelle !!!  Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . 926774 Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . 373769 

y en a qui n'ont toujours rien compris !!!! Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . 138580  PCF  
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Gantheret
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MessageSujet: Re: Le "PCF" et la Guerre d'Indochine .   Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . Icon_minitimeMar Jan 21 2014, 10:40

Bonjour les amis,

Encore une preuve de l'influence des cocos et de leurs amis.

Septembre 1949, je suis rapatriable après 30 mois de séjour et je suis cantonné à BACH MAÏ au PC du Quartier Sud d'HANOÏ où se trouvait également la 8° cie du II/6° RIC à laquelle j'appartenais.

Le capitaine Roger SERPAGGI qui commandait le quartier sud soit 600 hommes environ m'avait fait revenir en repos en attendant la date exacte de mon embarquement afin que je ne sois pas bléssé ou tué au cours d'une ultime opération ; cela s'est vu malheureusement.

Un jour, le vaguemestre me remet une lettre avec un timbre albanais ; je connaîssais d'avance son contenu.

Obéissant aux consignes en cas de courrier semblable, l'officier du 2° bureau ouvre l'enveloppe et je vois une magnifique carte postale représentant la mer avec une plage où se prélassait la soeur jumelle de RITA HAYWORTH mais en mieux !
Un mot m'invitait à me rendre en ALBANIE passer mes quatre mois de congés aux frais de l'état albanais etc etc

J'apprenais également que j'embarquerai le 07/09/1949 sur le "MONTBELIARD".

Voila comment j'appris ma date d'embarquement qui s'avéra exacte au jour près.

Les communistes connaîssaient les moindres détails sur la guerre d'Indochine et PARIS semblait totalement indifférent à cette situation.

Par la suite, je ne fus jamais interrogé .

Bien amicalement

GANTHERET

PC  Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . 310541  Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . 310541 

PS/ L'Adriatique en septembre........ brrr


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MessageSujet: Re: Le "PCF" et la Guerre d'Indochine .   Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . Icon_minitimeMar Jan 21 2014, 10:59

Bonjour Guy

Je ne connaissais pas ce genre de bourrage de crâne

Les "Cocos" étaient infiltrés de partout

Putain , c'est honteux , d'œuvrer contre sont pays

Merci Guy
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MessageSujet: Re: Le "PCF" et la Guerre d'Indochine .   Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . Icon_minitimeMar Jan 21 2014, 13:00

misére....
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MessageSujet: Re: Le "PCF" et la Guerre d'Indochine .   Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . Icon_minitimeMar Jan 21 2014, 16:04

Voici l'histoire dramatique qui est arrivée à mon meilleur copain âgé aujourd'hui de 86 ans mais lequel, très fatigué, m'a donné l'autorisation de vous la faire connaître.

Mon camarade, Robert, avait déja embarqué en mars 1947 sur l'ILE DE FRANCE avec moi même et il avait été affecté à LANGSON après avoir effectué un stage de dépanneur radio à TOULOUSE en 1946.

Affecté aux Télégraphistes Coloniaux, il est automatiquement muté à la compagnie de Transmissions71/84 dont le PC se trouvait à la citadelle d'HANOÏ.

Son travail consistait à dépanner tous les appareils de radio le long de la frontière chinoise.

En 1949, son séjour terminé il rentre en France sur un autre navire que le mien et est de nouveau désigné pour l'INDOCHINE EN 1952 et affecté à son ancienne unité devenue entre temps la 71° CT.

Il était "planqué comme il aime le dire même si parfois il prenait un avion pour se rendre en moyenne région pour effectuer un dépannage mais rien de comparable avec les marches de la RC 4 et celle de l'opération LEA effectuée avec la colonne B commandée par le colonel BEAUFRE lors de son premier séjour.

En 1954, La liaison radio de commandement entre DBP , HANOÏ et SAÏGON était effectuée par SCR 399 en phonie. Pour ne pas que les communications soient interceptées par les écoutes viets ou chinoises et vraisemblablement soviétiques, les USA avaient fourni trois appareils de chiffrage dénommés AZ 13.

Ces machines à chiffrer très modernes à l'époque ne furent utilisées qu'à DBP, elles étaient basées initialement sur le système allemand ENIGMA avec l'avantage que la parole était hachée et que l'opérateur qui écoutait devait avoir le même engrenage que celui branché sur l'émetteur, ce qui était impossible.
Pour davantage de sécurité, l'AZ 13 changeait automatiquement son engrenage au cours d'émission.

Tout était parfait dans le meilleur des mondes, jusqu'au jour où l'AZ 13 de DBP ne fonctionna plus.

Le seul capable de dépanner était mon camarade qui embarque le lendemain matin dans un DC 3 à BACH MAÏ et se pose à DBP.
La panne est rapidement trouvée, il s'agissait de la coupure d'un simple câble qui reliait l'AZ 13 au SCR 399 détérioré la veille par un éclat de 105 ou de 81mm.

Le lendemain matin, il arrive sur la piste pour reprendre un DC 3 et regagner HANOÏ quand des obus de 105 s'abattent sur la piste et tous les avions s'embrasent, la photo de cette scène a fait le tour du monde.

Pris comme un rat, il combat avec ses autres camarades et est capturé.

Quelques jours plus tard, un commissaire politique réunit des centaines de prisonniers pour leur montrer un récepteur à piles de marque ZENITH (il se souvient encore de la marque) que l'on pouvait se procurer chez tous les marchands d'HANOÏ.
Ce récepteur avait l'avantage d'avoir une bande OC ( ondes courtes) étalée, ce qui permettait l'écoute de stations radiophoniques.

Ce brave commissaire rempli de mansuétude demanda aux prisonniers quel était l'opérateur de l'AZ 13 saisi mais inutilisable car saboté au moment de la reddition et les chinois mais aussi les russes étaient bougrement interessés par cet appareil.

Personne ne répond.

Voyant qu'il n'obtiendrait aucune réponse,il demande s'il y a un dépanneur radio parmi eux afin de remettre en état le récepteur ZENITH et ainsi être au courant de l'évolution de la situation.

Aucune réponse puis au bout d'un certain temps, des hommes demandent à mon ami de lever la main
ce qu'il fait et le commissaire le sépare des autres.

Les voila partis tous les deuxà pieds vers le nord en direction de LAICHAU qu'il reconnaît. Là, il subit un premier interrogatoire consistant à lui donner l'ordre d'expliquer le fonctionnement de l'AZ 13.
Robert, c'est son prénom a beau leur répéter que même s'il en avait eu l'intention, cela était impossible sans schéma.
Et de s'acharner à l'interroger en le menaçant de mort ou en employant d'autres moyens pour arriver à leurs fins.

Au bout de trois ou quatre jours, ils arrivent à LAOKAY, ville frontière avec la CHINE que Robert reconnut également et il se dit que l'affaire commençait à tourner au vinaigre........

Il est placé dans une pièce et arrive un brave petit français bien de chez nous ! cet homme, commissaire politique lui promet mille plaisirs s'il ne parle pas.
Robert lui explique pour la nième fois que c'est impossible et lui dit : Vous avez l'accent de SAINT ETIENNE !

Le stéphanois a très mal pris la plaisanterie et a tabassé mon camarade.

Les interrogatoires se sont succédés en présence de chinois et un jour, il est ramené vers HOA BINH rejoindre la colonne des prisonniers qui se dirigeaient vers le THANH HOA tantôt à pieds tantôt à dos de mulet.

Il fut interné au camp 75.

Cette aventure aurait quand même mérité une palme.... même pas, simplement une étoile d'argent.

Il est toujours profondément marqué par ces évènements et je pense que son état physique actuel est en partie dû à cette épreuve.

Le communisme a visage humain s'est révélé une nouvelle fois.

Amitiés.

Gantheret
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MessageSujet: Re: Le "PCF" et la Guerre d'Indochine .   Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . Icon_minitimeMar Jan 21 2014, 17:23

Merci Guy

Un "Héros de l'Ombre" ton Ami

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MessageSujet: Re: Le "PCF" et la Guerre d'Indochine .   Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . Icon_minitimeMar Jan 28 2014, 15:42

Bonjour à tous,

Lorsque j'ai débarqué le 01/06/1955 comme rapatrié sanitaire à bord du "PASTEUR" où nous avions été remarquablement accueillis et soignés par le service de santé des Armées ; nous débarquons le matin pour rejoindre le train sanitaire qui attendait près du quai.

Mon épouse et mon fils âgé de 2 ans m'attendaient et celle ci a voulu monter à bord du navire, mal lui en pris car elle fut refoulée sans ménagement par des membres de équipage.

Ils ont attendu environ 2 ou 3 heures avant que je sois "déposé" sur le quai où une dame de la Croix Rouge remit à chaque blessé une brosse à dents dont le manche était en bois et un tube de dentifrice de marque "GIBBS".

Ma famille me rejoint et vous devinez l'émotion tandis qu'une centaine de manifestants nous huaient et nous insultaient à quelques mètres d'une compagnie de CRS ou de gendarmes mobiles, l'arme aux pieds et regardant le spectacle.

Une fois tous les bléssés couchés ou debout débarqués, un officier donna l'ordre de nous porter à l'intérieur du train sanitaire où je fus installé sur un lit avec matelas et draps.
Mon épouse ainsi que d'autres parents ont demandé de nous accompagner en attendant le départ du train, en vain.
Nous sommes restés de mémoire au moins 2 heures à quai et j'apercevais ma famille par la vitre du wagon.
Enfin, le train quitta le port sans que nous sachions la destination de notre voyage et ce n'est que dans la nuit que j'appris que nous étions dirigés sur PARIS pour être hospitalisés à l'hôpital VILLEMIN situé à l'époque près de la gare de l'EST.

Nous quittons MARSEILLE et une vingtaine de kilomètres plus loin, le train est dirigé sur une voie de garage dans une toute petite gare située au bord de la nationale 7.

A bord, des médecins et du personnel du service de santé pour s'occuper de nous du mieux possible malgré la chaleur étouffante dans des wagons sans aucune aération, les fenêtres étant condamnées.

Au bout d' " un certain temps", le train repart et dans la nuit, nous stoppons encore sur une voie de garage à MONTELIMAR où la Croix Rouge remit à chacun une barre de nougat alors que des manifestants avaient repéré le train et aboyaient des insultes en toute quiétude.

Le lendemain matin, à mon réveil, nous étions à l'arrêt dans une gare près de DIJON et ce n'est que beaucoup plus tard que le train redémarra.

Je ne me souviens plus de l'itinéraire emprunté pour rallier PARIS que nous avons atteint le lendemain vers midi.

Selon nos amis du service de santé, l'itinéraire était dévoilé au dernier moment pour éviter des affrontements avec la CGT ou le PC heureux et fiers de s'attaquer à des blessés ou malades incapables de se défendre.

Arrivé gare de l'EST, nous voyons une noria d'ambulances sur le quai et lorsque le premier blessé quitta le train, une fanfare joua la Marseillaise.

Nous avons mis 48 heures pour effectuer le trajet MARSEILLE/PARIS !

A l'hôpital VILLEMIN, uniquement des blessés ou des malades en provenance d'INDOCHINE et mon
voisin de lit était le beau frère d'un camarade qui était encore à la CAER à DOSON en INDOCHINE.
Il avait été capturé à DBP et il s'exprimait difficillement vu son état physique.

Le lendemain matin, à mon réveil, son corps était recouvert d'un drap. Il était décédé.

Il était interdit de quitter l'hôpital même pour ceux qui étaient rétablis et en instance de départ pour leurs convalescences et leurs CFC alors que nos famillles venaient de province pour nous rendre visite.

Toutefois, il y avait possibilité de faire le mur! il suffisait de s'adresser au concierge de l'hôpital qui ne cachait pas son mépris à notre égard mais qui fermait les yeux de 2000h à 2300h à condition d'être alimenter en rhum!
Donc, quand je savais que j'allais avoir une visite, je me rendais à la conciergerie et je donnais au concierge quoi s'acheter une bouteille de sa boisson préférée à l'épicerie située comme par hasard en face de l'entrée de l'établissement.

J'ai poussé un "ouf " quand j'ai quitté l'hôpital VILLEMIN où nous étions par ailleurs remarquablement soignés.

Pour la petite histoire, la chambrée a reçu en cadeau un téléviseur offert par Les Galeries Barbes.

Bien amicalement.

Gantheret
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MessageSujet: Re: Le "PCF" et la Guerre d'Indochine .   Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . Icon_minitimeMer Jan 29 2014, 11:36

Merci Guy

Mon Papa me parlait souvent de ces faits , repetés lors du conflit d'Algérie

Tes récits , me font mal , mais c'est bien

Ceci me renforce dans mes convictions anti Cocos
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MessageSujet: Re: Le "PCF" et la Guerre d'Indochine .   Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . Icon_minitimeMar Fév 04 2014, 12:04

Trahison

Un matin à Câm-lô nous avons reçu du courrier par la liaison. J'ai une lettre de ma mère, quelle chance, enfin un petit lien de France.

Ma mère, la pauvre femme, qui travaillait dur, dans la culture maraîchère, mais qui n'y connaissait pas grand chose en politique, m'écrivait ceci  
 

"Mon fils, j'ai reçu ta lettre ce matin, j'espère que tu vas bien, je prie tous les jours pour toi. Afin que tu aies la protection de la petite Sœur Thérèse, et de Saint Joseph.

L’autre jour. j'ai donné un peu d'argent à des Messieurs qui sont passés à la maison pour les combattants d'Indochine, ils étaient très gentils.

Je t’adresse ce timbre pour que tu te rendes compte qu’en France nous pensons à vous… "

Savez-vous ce que c'était que cette vignette genre timbre-poste ?

...Et bien c'était le drapeau rouge avec la faucille et le marteau de nos ennemis, avec l’étoile Jaune, du Viêt-Minh.
 
 Les communistes français qui soutenaient ouvertement les ennemis de la France, ont eu le culot de venir à la maison pour se moquer, et de profiter de la crédulité d'une pauvre femme, qui à l'époque faisait des bottes de cresson dans l’eau glacée de « l’Aubette » ou repiquait de la salade à genoux chez un maraîcher.

J’étais révolté par la traîtrise de certaines personnes en France.

Le parti communiste qui faisait de la propagande antimilitariste français, soutenait le Viêt-Minh ouvertement.

Lorsque j’ai répondu à ma mère, malgré ma colère je ne lui ai pas parlé de cette trahison Française, afin qu’elle ne se fasse pas trop de soucis.

A Marseille lorsqu’un bateau rapatriait des soldats et des blessés, les dockers faisaient grève, et refusaient les manoeuvres d’accostage.

Les pauvres gars débarquaient la nuit, sans faire trop de bruit, comme des parias, ils étaient transportés, sans tambour ni trompette, au camp sainte Marthe, sans tenues réglementaires, ils étaient souvent consignés en attendant leur permission.

Les communistes s’employaient aussi en France à saboter le matériel et armement destinés à l’Armée Française d’Indochine.

Nous recevions par exemple, des grenades sans détonateur, ou trafiquées, des armes sans percuteur, des véhicules avec les moteurs sabotés etc...

Nous n'étions pas des mercenaires comme se plaisent à dire, ou à écrire encore les journalistes.

Nous étions des soldats de l'Armée française, envoyés par notre gouvernement en place pour défendre les libertés sur une terre, que nous avions promis de défendre et de sauvegarder de la dictature prolétarienne communiste.

Deux cent mille soldats français, Légionnaires, Tirailleurs, et soldats d'outre-mer, ont pendant neuf ans, par relève, assuré la défense des libertés de l'Indochine.

Je ne comprends pas qu'en France, au nom de la liberté, et de la démocratie, on fasse ce que l'on veut, par exemple combattre activement l'armée de son Pays, et saboter le matériel impunément. Pas un Pays au monde n'aurait accepté ça.

Souvenirs de Claude Corniquet
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MessageSujet: Re: Le "PCF" et la Guerre d'Indochine .   Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . Icon_minitimeJeu Mar 06 2014, 16:07

Tes récits sont une torture pour moi aussi.
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MessageSujet: Re: Le "PCF" et la Guerre d'Indochine .   Le "PCF" et la Guerre d'Indochine . Icon_minitime

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