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 11 NOVEMBRE

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MessageSujet: 11 NOVEMBRE   11 NOVEMBRE Icon_minitimeSam 9 Nov - 23:24

A la demande de Jean-Pierre, j'ouvre le topic dédié à notre 11 Novembre et tout le monde peut commencer à poster ici sur le sujet... MERCI 11 NOVEMBRE 926774 
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MessageSujet: Re: 11 NOVEMBRE   11 NOVEMBRE Icon_minitimeSam 9 Nov - 23:28

L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15, marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre.

Le cessez-le-feu est effectif à onze heures, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d'une guerre qui a fait plus de 18 millions de morts et des millions d'invalides ou de mutilés. Les généraux allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'État-Major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.
11 NOVEMBRE Armist10
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MessageSujet: Re: 11 NOVEMBRE   11 NOVEMBRE Icon_minitimeDim 10 Nov - 11:07

Le 10 octobre 1954, un groupe de nationalistes algériens fonde le Front de Libération National (FLN). Leur objectif : mener une guérilla révolutionnaire visant à arracher l'indépendance algérienne à la France.

Le premier acte de ce soulèvement a lieu dans la nuit du 1er novembre 1954: 70 attentats disséminés sur une trentaine de points du territoire algérien visent à saboter des installations névralgiques (radio, centraux téléphoniques, dépôts de pétrole...) et à toucher des casernes et des gendarmeries afin d'y récupérer des armes.

Ces attentats, qui devaient épargner les civils, font huit morts, parmi lesquels un jeune instituteur français, Guy Monnerot. Dès le lendemain, le gouvernement Mendès France et son ministre de l'Intérieur, François Mitterrand, organisent la répression contre-terroriste dite de "remise en ordre intérieure". Toutefois, l'expression ne dupe pas longtemps l'opinion : c'est bien une guerre qui vient de débuter en Algérie.
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Mode d'emploi qui porta ses fruits avec la complicité des traîtres, porteurs de valise, 5° colonne...
La France s'est toujours libérée du joug ennemi depuis les Huns, les Goths, Visigoths, Ostrogoths, les Anglais, les Arabes grâce à Charles Martel, les Allemands en 14/18 et 39/45; si l'on décide de repousser les envahisseurs, ces exemples nous démontrent que la France en est capable, l'important c'est la Volonté
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MessageSujet: COMMEMORATION DU 11 NOVEMBRE (le10) à Putanges   11 NOVEMBRE Icon_minitimeDim 10 Nov - 18:10

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discours du Président de l'UNC, Lt-Colonel Gesbert

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aux morts

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MessageSujet: Re: 11 NOVEMBRE   11 NOVEMBRE Icon_minitimeDim 10 Nov - 18:13

Merci Guy, as-tu enregistré le discours et peux-tu nous le poster, stp ?
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MessageSujet: Re: 11 NOVEMBRE   11 NOVEMBRE Icon_minitimeDim 10 Nov - 19:16

Merci Guy

Superbes Photos .
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MessageSujet: Augustin Trébuchon, le dernier mort français de la Guerre 14-18 .   11 NOVEMBRE Icon_minitimeDim 10 Nov - 20:12

  Le dernier tué de la première guerre mondiale
11 NOVEMBRE 908920120 Augustin Trébuchon 11 NOVEMBRE 908920120 


11 NOVEMBRE Trebuc10

Augustin (Joseph Louis Victorin) Trébuchon est né au Malzieu Forain en Lozère au hameau de Montchabrier le 30 mai 1878. Il habitait au lieu dit Frayssinet. Il était célibataire. Mort officiellement le 10 novembre 1918 car il ne fallait pas de morts le 11 novembre jour de l'armistice. Bien que celui-ci fut signé à 5h du matin, mais avec une prise d'effet à 11h, il semblerait qu'un ordre ait été donné le 11 novembre à 7 heures de reprendre le combat sur la Meuse, ordre suspendu une heure après mais connu plus tard dans la matinée. Porteur d'un ordre de rassemblement, l'agent de liaison Trébuchon du 415e R.I. fut tué par balle à 10h 45.

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   Augustin Trébuchon - acte de naissance      

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   Augustin Trébuchon - acte de décès militaire    

Le nom d'Augustin Trébuchon figure sur les monuments aux morts de deux communes, Le Malzieu Forain au prénom de Victorin et St-Privat du Fau à celui d'Augustin.

Augustin Trébuchon est enterré dans le cimetière militaire de Vrigne Meuse (Ardennes)

Plus de 1,3 million de militaires décédés au cours de la Grande Guerre et ayant obtenu la mention "Mort pour la France" figurent dans la base de données SGA/Mémoire des hommes. Celle-ci a été constituée par la numérisation et l’indexation des fiches élaborées au lendemain de la Première Guerre mondiale par l’administration des anciens combattants et aujourd’hui conservées par la direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives du ministère de la Défense.

Dans cette base on trouve dix Trébuchon dont six nés en Lozère.

   L'énigme du dernier tué de la Grande Guerre

Un article paru dans le magazine Le Pélerin le 29/10/2008.  
 

Pourquoi ce silence gêné autour de la personne d'Augustin Trébuchon ? Pourquoi la date à laquelle il a été tué au combat a-t-elle été falsifiée ? Le Lozérien est pourtant bien le dernier Français tué sur le front de l'ouest, le 11 novembre 1918. Pèlerin vous livre son histoire et les clés du secret qui l'entoure.

Au départ de cette enquête, rien qu’une feuille volante que nous procure le capitaine Philippe Roudier du Service historique de la Défense (Vincennes). Elle déroule le récit héroïque des derniers instants de Trébuchon : le dernier Français tué au combat. D’où vient ce récit ? Impossible de le dire avec certitude, d’autant que l’état de services du soldat Trébuchon indique qu’il aurait été tué au combat de la Meuse, le 10 novembre 1918, et non le 11. De surcroît, le Journal de marche de son régiment, le 415e, a disparu…

C’est à Vrigne-Meuse (Ardennes), là où est enterré Trébuchon, qu’on trouve la clé du mystère grâce à l’ancien maire, Georges Dommelier. Ce dernier garde vivante la mémoire des anciens du 415e qu’il a connus et dont il a conservé les discours…

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   Les dernières heures d’Augustin Trébuchon    

Le 8 novembre, Augustin Trébuchon, soldat de première classe, agent de liaison à la 9e compagnie du 3e bataillon au 415e RI, pénètre dans les Ardennes : quinze jours que les 700 hommes du 415e régiment d'infanterie poursuivent « le Boche », à pied. Depuis leur offensive ratée d’août 1918, les Allemands reculent, mais se battent encore.

Le lendemain, la libération de Sapogne-et-Feuchères offre une journée de repos. Le soir, cuisiniers et ravitailleurs colportent une rumeur incroyable : lesAllemands auraient demandé l'armistice ! Ce soir-là, les divisions alliées ne bougeront pas. Qui voudrait se faire tuer maintenant ?

Les Allemands se sont retranchés sur le haut d'une colline de l'autre côté de la Meuse. Ils ont fait sauter ponts et barrages. Côté français, on a laissé le matériel à Châlons-sur-Marne. Le fleuve est infranchissable : on peut être tranquille, enfin ! Cependant, étrangement, le général Gouraud donne ce même jour au 14e corps d'armée (1) l'ordre de « surveiller l'ennemi afin de profiter de toute occasion favorable pour franchir la rivière ». Ce que tentera de faire le 415e RI.

La nuit du 10 au 11 novembre, les hommes sont jetés dans la nuit par moins 6 °C pour grignoter encore un peu de terrain. Avec sa compagnie, Augustin Trébuchon redescend sur Dom-le-Mesnil puis s'engage sur une prairie, saute une écluse, s'engage sur des madriers pour franchir un barrage. Partout, des hommes glissent et se noient dans la Meuse. Partout, des hommes s'écroulent sous les tirs des mitrailleuses allemandes. Grâce au brouillard, au bruit émis par le barrage, « les Boches » ne voient rien, n'entendent rien : ils tirent pour la forme.

La même nuit, les plénipotentiaires allemands sont revenus à Rethondes. Ils acceptent toutes les exigences françaises. A 5 heures du matin, l’armistice est signé. A 6 heures, les volontaires qui se sont risqués à aller chercher la soupe et le « pinard » de l'autre côté de la Meuse, reviennent avec la bonne nouvelle : la guerre est finie.

Finie ? Pas pour tous : à 8 heures, le capitaine du régiment de Trébuchon reçoit l'ordre de poursuivre l’offensive. Mais pourquoi ? Pourquoi envoyer le 415e dans un combat perdu d'avance, 3 heures après la signature de l'armistice ? Par la suite, on dira que cette offensive improvisée avait été lancée pour balayer les dernières hésitations allemandes.

8h45 ! un coup de fil puis, vers 10 heures, un coureur arrive enfin : « Ça y est... signé... fini... » Le capitaine déplie le message et lit ce qu'il a déjà entendu au téléphone : « 9h45. Maréchal Foch télégraphie : 1. Les hostilités seront arrêtées sur tout le front à partir du 11 novembre, 11 heures (heure française) ; 2. Les troupes alliées ne dépasseront pas la ligne atteinte jusqu'à nouvel ordre au jour et heure. Signé : Foch. »

Reste à trouver un clairon. L'agent de liaison Georges Gazareth en connaît un : Octave Delaluque. Il va le chercher, en rampant, car les mitrailleuses allemandes alignent tout ce qui bouge. Au retour, à 10h40, Gazareth croise « un corps tout chaud, sans doute le dernier mort ». Aucun écrit ne mentionne son nom. Il s'agit d'Augustin Trébuchon, tombé 20 minutes avant l'arrêt des combats.

A 11 heures, Octave Delaluque, se dresse à demi, puis tout entier et sonne l'armistice. Des bugles allemands lui répondent. Le silence qui s’en suit n’est troublé par aucune explosion de joie. Chacun est soulagé. Mais depuis l'aube du 10 novembre, le 415e déplore 58 tués et 92 blessés. La 163e division dans son ensemble compte 86 morts et 190 blessés pour la conquête d'une tête de pont sans aucun intérêt stratégique.

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   Les vétérans de Vrigne-Meuse    

Dans sa jeunesse, Georges Dommelier a côtoyé les officiers du 415e. Ils avaient pris l'habitude de se retrouver à Vrigne-Meuse aux alentours du 11 novembre.Parfois, ces anciens poilus évoquaient « ce pauvre Trébuchon ». Georges Dommelier leur demandait alors : « Et sa famille, qu'est-elle devenue ? » - « Ah, mon gamin, on n'en sait rien ! » lui répondaient les survivants.

Devenu maire-adjoint, George Dommelier mène alors sa propre enquête. Il découvre qu'Octave Delaluque - le seul clairon à avoir sonné l'armistice sur le front, en plein combat - est mort clochard, en 1931.Puis il retrouve la trace d'Augusta Trébuchon, la nièce, à qui il apprend que son oncle a très probablement été le dernier Français tué au combat sur le front de l'ouest. C’est l’occasion d’évoquer des souvenirs : Augustin a été « pastre » (berger communal) jusqu'à son enrôlement. Que disait-il de la guerre ? Augusta n'en sait rien.

En revanche, elle se souvient bien qu’Augustin jouait des valses et des bourrées aux mariages, à Saint-Privat ; qu’il devait se marier avec une fille du Liconesse, Hortense Brun et qu’Hortense avait eu une fille, Marie ; qu’elle ressemblait beaucoup à Augustin... Ou encore qu’Augustin n'était venu en permission qu'une seule fois, en 1917. Qu’il disait qu'il ne voulait plus retourner au front et que c’était sa mère qui l'avait poussé à y aller.

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   Un hommage manqué    

Quatre-vingt ans plus tard, le président de la République, Jacques Chirac, et le chancelier allemand, Helmut Kohl, s'annoncent à Vrigne-Meuse pour une commémoration exceptionnelle de ce dernier combat. Georges Dommelier, le maire-adjoint, prépare la cérémonie… Finalement, aucune des personnalités annoncées ne se rendra dans la petite commune.

Trente ans plus tard, le maire-adjoint ressent toujours une cuisante déception : le dernier mort de la Grande Guerre n’a jamais été reconnu par la Nation. Et comme si ce soufflet n’était pas suffisant, la croix blanche du parvis de la petite église de Vrigne-Meuse porte une dernière injustice : « Mort pour la France, le 10 novembre 1918. »

Pourquoi pas le 11, comme le voudrait la vérité ? Pourquoi l'état civil des 21 soldats du 415e RI, tués le 11 novembre, a-t-il été « corrigé » de façon à faire croire qu'ils étaient tombés le 10 ? C'est « un signe qui ne trompe pas » écrit le général Alain Fauveau dans le Casoar (2). Pour le commandement, cette opération aurait été difficile à justifier à posteriori…

(1) Le 415e Régiment d’infanterie appartient à la 163e Division qui fait partie du 14 e corps d’armée de la IV e Armée « Gouraud »
(2) L’organe d’expression des saint-cyriens, avril 2008

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MessageSujet: Re: 11 NOVEMBRE   11 NOVEMBRE Icon_minitimeLun 11 Nov - 10:29

En 1943, les allemands avaient interdit aux Français d'honorer les morts de 14-18.


11 NOVEMBRE 908920120  11 novembre 1943 : ils ont défilé au péril de leur vie 11 NOVEMBRE 908920120 

Lorsqu’ils en parlent, ils sont encore émus.

Le 11 novembre 1943, quelques jeunes maquisards sortent du bois pour défiler dans les rue d’Oyonnax dans l’Ain.

Deux allers - retours entre la mairie et la poste au son de la Marseillaise au nez et à la barbe des occupants.

L’Allemagne nazi leur avait interdit d’honorer les morts de la Première Guerre mondiale, symbole d’humiliation à l’époque outre-Rhin.

Certains d’entre - eux se souviennent de ce moment particulier au micro d’Europe 1:
     


11 NOVEMBRE 1996631456 11 NOVEMBRE 1996631456 
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MessageSujet: Re: 11 NOVEMBRE   11 NOVEMBRE Icon_minitimeLun 11 Nov - 11:16

11 NOVEMBRE 908920120  Wagon de l'Armistice 11 NOVEMBRE 908920120 

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Wagon de l'armistice.    

Le wagon de l'Armistice est la voiture de chemin de fer1 dans laquelle furent signés l'Armistice du 11 novembre 1918 entre l'Allemagne, la France et ses alliés, puis celui du 22 juin 1940 entre l'Allemagne et la France, tous deux à la clairière de Rethondes dans la forêt de Compiègne dans l'Oise. Cette voiture fut mise en service en 1914 par la Compagnie des wagons-lits, affecté au train du maréchal Foch en 1918, exposée aux Invalides puis dans la clairière de Rethondes pendant l'Entre-deux-guerres. Emmenée en Allemagne après la signature de l'armistice en 1940 et exposée à Berlin, elle fut détruite en avril 1945 par les SS, sur ordre d'Hitler ; un mois avant la capitulation allemande.

Une voiture similaire, issue de la même série de 19132, est exposée dans un mémorial sur le site de la clairière de Rethondes dans la forêt de Compiègne.

Construction    

11 NOVEMBRE Wagon210
Photo prise juste après la signature de l'Armistice avec au premier plan le maréchal Foch, encadré par les amiraux britanniques Hope et Rosslyn Wemyss    

En 1913, deux séries de wagons restaurants, soit 37 voitures, sont commandés par la Compagnie internationale des wagons-lits (3) et livrés à partir de 1914. Comme les wagons et voitures de l'époque, la caisse est en bois, montée sur un châssis en acier. Le 4 juin de cette année, la voiture-restaurant 2419 D reçoit l'autorisation de circuler et est affectée sur la section de Paris-Montparnasse où elle dessert les lignes de Saint-Brieuc (1914), Le Mans (1915-1916) puis sur Paris-Saint-Lazare pour desservir Deauville-Trouville (1918)3. En septembre 1918, dans le cadre des réquisitions de temps de guerre, elle revient aux ateliers de Saint-Denis pour être transformée en voiture-salon-bureau. Elle est alors prise en charge par le général Weygand qui l'incorpore au train du Grand Quartier général à Senlis mis à disposition du maréchal Foch, commandant allié du front de l'Ouest3. Elle fut effectivement mise à disposition de l'État-Major le 29 octobre 1918.

Armistice de 1918    

La voiture fut incluse dans le train qui, le 7 novembre 1918, fut acheminé dans une futaie de la forêt de Compiègne. C'est ce lieu isolé mais peu éloigné du front et du Quartier Général allié qui fut choisi par la Direction des transports militaires aux Armées (DTMA) et approuvé par Foch, pour les négociations de l'armistice entre les Alliés et les Allemands. Ce site, qui deviendra plus tard la clairière de Rethondes, était équipé de deux épis ferroviaires (4), distants d'une centaine de mètres et reliés à la ligne de Compiègne. Ils servaient alors pour le tir de très longue portée sur les lignes allemandes (3). Un second train fut aménagé pour abriter la délégation allemande.

Les négociations furent menées dans la voiture-salon et le 11 novembre entre 5 h 12 et 5 h 20 du matin, après une ultime séance débutée à 2 h, l'armistice y fut signé le 11 novembre 1918 avec une application sur le front fixée à 11 h du matin (3).

Autour de la table étaient assis en se faisant face (3) :    

Pour les Alliés : le maréchal Foch entouré de l'amiral de la flotte britannique Wemyss, du contre-amiral britannique Hope et du général français Weygand ;

Pour les Allemands : le ministre d'État Matthias Erzberger, le général major von Winterfeldtl de l'armée impériale, le comte Alfred von Oberndorff des Affaires étrangères et le capitaine de vaisseau Vanselow de la Marine impériale.

Aux extrémités de la table se trouvaient l'officier interprète français Laperche (5) et le capitaine allemand von Helldorff.

Assistaient également mais en retrait, le capitaine britannique Mariott et le capitaine allemand Geyer.

Dans le petit bureau-salon adjacent, au centre de la voiture et servant aux transmissions, se tenaient deux officiers français le commandant Riedinger et le capitaine de Mierry. Dans les anciennes cuisines du wagon avaient été aménagés le bureau des secrétaires Henri Deledicq et Émile Grandchamp ainsi que celui des cartographes.

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Le Wagon de l'armistice après 1918    

Entre-deux-guerres    

La réquisition de la voiture est levée en septembre 1919. Elle est restituée à la Compagnie des Wagons-Lits qui le retransforme en wagons restaurants (3). Elle est réaffectée brièvement à Paris Saint-Lazare sur la ligne d'Évreux (3) mais le gouvernement dirigé par Georges Clemenceau ayant demandé à la CIWLT de lui céder cette voiture pour l'exposer au musée de l'Armée aux Invalides à Paris, la CIWLT décide d'en faire don à l'État et une convention est signée entre elle et le gouvernement le 1er octobre 1919.

La voiture est alors affectée au train du président de la République, Alexandre Millerand et effectue un seul voyage à Verdun, le 8 décembre 1920 (3). Elle est ensuite placée dans la cour d'honneur des Invalides le 27 avril 1921. Il y restera six ans jusqu'au 8 avril 1927.

À la suite d'une demande récurrente du député-maire de Compiègne, Robert Fournier-Sarlovèze et au mécénat d'un Américain de Pasadena, Arthur-Henry Fleming, le wagon est restauré et convoyé jusqu'à la clairière de Rethondes où un bâtiment (6) pour l'abriter a été construit. L'ensemble est inauguré le 11 novembre 1927 en présence du maréchal Foch et de tous les officiers alliés présents lors de la signature de l'Armistice (3).

Armistice de 1940    

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Hitler (la main au côté) et des officiers allemands regardant la statue du maréchal Foch avant d'entrer dans le wagon de l'Armistice    

11 NOVEMBRE Wagon510
Signature de l'armistice le 22 juin 1940. À gauche le maréchal Keitel, à droite, la délégation française avec le général Huntziger entouré du général d'aviation Bergeret et du vice-amiral Le Luc (de profil).    

L'armistice du 22 juin 1940, cette fois-ci demandé par la France à l'Allemagne après la Bataille de France, fut signé par la volonté d'Hitler dans cette même voiture historique placée exactement au même endroit qu'en 1918. Ce désir de placer la voiture au même endroit que pour le précédent armistice, montre l'esprit de revanche qu'avait Hitler envers la France, qui, selon lui, avait humilié l'Allemagne à la fin de la Première Guerre mondiale.

Le 20 juin, l'Organisation Todt casse une partie du bâtiment pour pouvoir déplacer la voiture et la replacer sur la clairière à une centaine de mètres de là. Le 21 juin 1940, Hitler et plusieurs hauts dignitaires allemands montent dans la voiture pour le premier jour des négociations d'armistice. Celui-ci sera signé le lendemain 22 juin à 18 h 52 par le maréchal Keitel pour l'Allemagne et le général Huntziger, chef de la délégation française.

En Allemagne    

Le 24 juin, sur ordre d'Hitler, la voiture est convoyée par la route à Berlin où elle est exposée une semaine devant la Porte de Brandebourg, puis au Lustgarten (3,7) où la population peut la visiter et cotiser pour le Secours allemand. Le site de la clairière de Rethondes est arasé, les monuments démontés et la zone labourée et cultivée sur ordre d'Hitler.

Évacuée de Berlin en 1944, elle est mise à l'abri en Thuringe, à côté de Ruhla puis à Ohrdruf. Elle est brûlée non loin de là, à Crawinkel (3) par les SS en avril 1945 (2), sur ordre d'Hitler à la suite de l'avancée des troupes alliées.

Après guerre    

Un wagon-restaurant appartenant à la même série et aménagé à l'identique, le no 2439 D, remplace la voiture de l'armistice originale dans la clairière de Rethondes, dans un bâtiment reconstitué. Différents souvenirs de Foch qui avaient été préservés y sont rassemblés et l'intérieur du wagon est reconstitué à l'identique de novembre 1918. L'ensemble est inauguré le 11 novembre 1950 (3).

Après la chute du mur de Berlin et la réunification allemande (Ohrdruf se trouvait dans l'ancienne RDA), on découvre que certains vestiges de la voiture qui n'avaient pas brûlé (3) (blason de la compagnie ferroviaire, lettres de la voiture et main-montoire dans la voiture) avaient été récupérés par des habitants. Ils furent donnés en 1992 au mémorial (3).

Notes et références    

1.↑ L'appellation de wagon et de voiture peuvent être conflictuelles : il s'agit bien ici d'une voiture de chemin de fer, mais nommée du fait de sa fonction wagon-restaurant. Le présent texte est écrit dans ce sens : le terme de voiture désigne le matériel roulant, celui de wagon ou wagon-restaurant la fonction.
2.↑ a et b cheminsdememoire.gouv.fr, « Wagon de l'Armistice, Rethondes » [archive]
3.↑ a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n et o Document de 1991 du général C. Gamache, président des amis de l'Armistice, présentant l'histoire de la voiture. Ce document figure en légende explicative sur la voiture du Mémorial de l'Armistice à Compiègne.
4.↑ Les voies ferrées historiques ayant accueilli les trains des négociateurs de l'Armistice de 1918 sont les épis de Rethondes, désignés à l'époque, dans les documents militaires, « épis de Francport ». Les épis de Francport furent occupés par l'artillerie lourde sur voie ferrée (ALVF) du fait de l'avance allemande du printemps 1918. Les épis de Francport n'étaient pas « oubliés » du commandement en 1918 mais ils ne figuraient pas sur les cartes des réseaux ferrés pour des raisons de sécurité, ils apparaissaient seulement sur les cartes d'État-Major. Le train des plénipotentiaires allemands et celui du maréchal Foch stationnaient sur les deux rameaux ouest des épis de Francport, les deux rameaux est n'ayant pas été utilisés.
5.↑ Tout en haut à droite sur la photo
6.↑ Abri du Wagon dans lequel fût signé l'Armistice [archive]
7.↑ Fiche de l'Université Paris I, « Le Wagon de l'Armistice à Compiègne » [archive]

Bibliographie    

Bonnard Jean-Yves, Rethondes, le jour où l'Histoire s'est arrêtée (11 novembre 1918 - 21 juin 1940), ed. du trotteur ailé, 2008.
Jean-Paul Caracalla, Le Goût du voyage, Flammarion, 2001. Histoire de l'Orient-Express, chapitre La voiture no 2419 - pp.80 à 91. - (ISBN 2-0801-0648-1)

Voir aussi    

Sur les autres projets Wikimedia :

Le wagon de l'Armistice, sur Wikimedia Commons

Articles connexes    

Clairière de l'Armistice
Armistice du 11 novembre 1918
Armistice du 22 juin 1940

Liens externes    

Portail officiel du 90e anniversaire de l'Armistice 1918
Wagon de l'Armistice, Rethondes
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MessageSujet: Re: 11 NOVEMBRE   11 NOVEMBRE Icon_minitimeLun 11 Nov - 11:57

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Papa schulz
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MessageSujet: Re: 11 NOVEMBRE   11 NOVEMBRE Icon_minitimeLun 11 Nov - 12:21


merci a vous pour ces témoignages et photos de cérémonies !!

11 NOVEMBRE 4017930517  11 NOVEMBRE 1503206914  a touts ces soldats de toutes nation !






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Julien46
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MessageSujet: Re: 11 NOVEMBRE   11 NOVEMBRE Icon_minitimeLun 11 Nov - 15:52

Armistice 11 novembre 1918....11 NOVEMBRE Cc_gg_10

Commémoration de l'Armistice

Le 11 novembre est un jour de grande importance pour la nation française. Il représente le jour de la signature du Traité de Paix (11 novembre 1918) qui mit fin à la première guerre mondiale. Ainsi, chaque année à cette date symbolique, la France rend hommage à ses valeureux combattants. En souvenir de cette douloureuse époque, des gerbes de fleurs sont déposées....
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MessageSujet: EN REPONSE A CHACAL......   11 NOVEMBRE Icon_minitimeLun 11 Nov - 16:52

.......Le discours choisi est celui d'UNC-NORD (59) charge à chaque département de l'adapter

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MessageSujet: Re: 11 NOVEMBRE   11 NOVEMBRE Icon_minitimeLun 11 Nov - 18:00

Merci,GUY pour tes belles photos 11 NOVEMBRE 2897098384 
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MessageSujet: Re: 11 NOVEMBRE   11 NOVEMBRE Icon_minitimeVen 6 Déc - 19:48

Merci Guy
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MessageSujet: Re: 11 NOVEMBRE   11 NOVEMBRE Icon_minitime

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