LES MEILLEURS

Ils ne sont que vingt dans l’Armée Française.

Ce sont des Paras, LES MEILLEURS !

Mais jamais vous ne les rencontrerez sur les champs de batailles ou dans une action de commando.

Leurs mission est toute autre, et peut d’entre nous savent que nous leur devons la vie.

Qui sont ils ?

LES PARACHUTISTES D’ESSAI



On comprend donc par déduction, qu’ils sont au parachute, ce que les Pilotes d’Essai sont à l’avion.

- Comme eux, en effet ils testent le matériel en avant première.
- Comme eux, ils sont vraiment les meilleurs dans leur domaine
- Comme eux, la vie des futurs utilisateurs est entre leurs mains

Implacablement sélectionnés, longuement formés, exerçant sans fautes leur métier dans des conditions extrêmes.

Les Paras d’Essai sont donc ceux qui testent les parachutes avant leur éventuelle mise en service. Du résultat de leurs études dépend l’adoption de l’engin proposé.
Ce travail concerne trois catégories d’utilisateurs :

- Le personnel naviguant, qui du pilote à l’hôtesse peut être appelé à quitter précipitamment un appareil en perdition.
- Les soldats qui combattent après un saut tactique d’une altitude variant de 150 à 10 000 mètres
- Les parachutistes sportifs, dont les voilent doivent également passer par les mains de ces militaires avant homologation, puisqu’il n’existe pas de paras d’essai civil.

C’est grâce à ses hommes que l’on peut maintenant sauter en parachute sans aucun danger, en toute sécurité.
La SECURITE, elle est essentielle, disent en cœur les paras d’essai.



Tout travail en cours est interrompu s’il y a le moindre risque d’accident. Même pendant la période de formation, on ne tolère pas la moindre faille, au bout de trois fautes de sécurité, c’est l’exclusion définitive de la spécialité. Ce qui arrive très vite si la vigilance n’est pas constamment en éveil.

Les Paras d’Essai ouvrent les routes du parachutisme. Mais ils n’avancent pas les yeux fermés. Ils connaissent leur travail et maîtrise le milieu dans lequel ils évoluent et prennent toutes les précautions nécessaires. Ainsi malgré les apparences, ils ne se trouvent jamais dans une situation périlleuse, en limite de rupture.

Tout commence par une sélection impitoyable.
Les candidats des trois Armées se comptent par centaines, mais il n’y a jamais plus de six places offertes.

- Un dossier militaire impeccable
- Des critères intellectuelles élevés
- Des épreuves sportives exigeantes
- Des tests d’expression écrite et orale
- Une visite médicale déterminante

Qui permet d’aboutir à l’aptitude enviée de « Pilote de Chasse », sont les premiers obstacles sur le chemin du brevet de Para d’Essai.

Un ultime écueil avant le début de la formation est une entretien avec les Paras d’Essai eux-mêmes qui veulent s’assurer qu’ils s’entendront avec un homme qu’ils côtoieront pendant au moins dix ans et qui sera digne de les représenter à l’extérieur.



Ensuite le stage commence. L’école des paras d’Essai est située sur la base aérienne 118 de Mont de Marsan. Elle n’est opérationnelle que lorsque un recrutement est décidé, et se dissout dès que les élèves sont brevetés.

La formation est confiée à l’Armée de l’Air. Elle dure un an. C’est la plus longue de toutes les formations de paras. La plus dure aussi. Marins, Aviateurs et parachutistes de l’Armée de Terre, officiers et sous officiers, s’y côtoient, suivant exactement les mêmes cours au sein des mêmes promotions. Vivant et travaillant ensemble sans aucune distinction d’armée, de grade ou de spécialité d’origine, s’entraidant sans réserve. C’est la fraternité para dans sa plus belle expression, le signe des meilleures unités d’élite. Le but de cette formation est de maîtriser son corps, ses émotions, la technique para et le milieu aérien, pour pouvoir faire abstraction pendant le saut et se concentrer sur le travail à effectuer. Les aspirants Paras d’Essai acquièrent la rigueur et les principes de sécurité inséparables de leur futur métier. Ils apprennent aussi à analyser chaque saut, à en enregistrer le moindre détail, parfois en un fraction de seconde, pour ensuite en tirer les conclusions.

Le programme est extrêmement complet. La partie théorique est proche de celle des pilotes d’avions, en matière, par exemple d’aérodynamique, de navigation, de météorologie ou de médecine aéronautique. S’y ajoutent les disciplines propres au parachutisme, comme la mécanique du saut. Quant à la pratique, elle est essentiellement consacrée aux sauts en tous genres. Environ 200 sauts sont exécutés durant cette année, avec des pointes de trois par jour. Quel que soit leur passé de para, inexistant ou déjà bien charpenté, les stagiaires suivent la progression intégralement, comme s’ils étaient absolument débutants, ils doivent franchir avec succès une multitude de tests de plus en plus difficile, afin de démonter leur aisance dans le milieu, la justesse de leur raisonnement, la précision de leurs actions et leur maîtrise de la technique.

Au bout de six mois, ils passent aux sauts d’équipage, c'est-à-dire qu’ils commencent vraiment à entrer dans leur peau de Para d’Essai, avec les sauts de sauvetage au profil des personnels navigant, ils continuent d’étudier tout ce qui à trait aux parachutes, aux équipements, aux sièges éjectables.



Ils effectuent des sauts très spéciaux, de haute altitude, sur plan d’eau à très grande vitesse (jusqu'à 400 km/h), avec les effets de vol des personnels navigant, avec les paquetages de survie etc…
Ils suivent également des stages de survie terrestre et maritime. Et toujours, la sécurité et l’analyse….

Jusqu’au brevet final, la formation se poursuit, et il peut y avoir des échecs tout au long de la formation.

Quand il a franchi avec succès tous les obstacles dressés devant lui, le jeune para d’Essai reçoit son affectation. Les principaux lieux d’exercice de la profession sont :

- Le CEV de Brétigny sur Orge, qui homologue les parachutes
- Le CEAM de Mont de Marsan, qui les adapte à leurs différents usages (saut de commando à 150m, de CRAPS à 4 000, de compétition civile de voile-contact, de sauvetage de pilote, de largage de véhicule.

merci pour ce reportage CA !!!!!!!

je ne savais qu'ils existaient !

moi non plus je ne connaissais pas!!!

merci CA!!!

Je vais vous faire un aveu, moi non plus, mais c'est cela d'avoir de saines lectures.