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 Le Mitsubishi A6M

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MessageSujet: Le Mitsubishi A6M   Le Mitsubishi A6M Icon_minitimeDim Sep 27 2009, 11:24

Le Mitsubishi A6M était un chasseur bombardier embarqué léger utilisé par la Marine impériale japonaise de 1940 à 1945. Alors que le nom de code officiel utilisé du côté allié pour cet avion était Zeke, il était mieux connu sous le nom de Zero à cause de sa désignation dans la Marine impériale japonaise, chasseur embarqué de type 0, c'est-à-dire Rei shiki Kanjo sentoki, officiellement abrégé en Rei-sen du côté japonais. L'abréviation la plus populaire parmi les pilotes japonais de l'époque (comme parmi le public japonais actuel) reste tout de même celle de Zero-sen, car les mots anglais zero et français « zéro » furent introduits au Japon dès la fin du XIXe siècle par les ingénieurs anglais et français que le Japon se plaisait à recevoir en vue de se constituer une industrie et une armée modernes. L'appareil était donc populairement connu comme Zero parmi les Alliés et comme Zero-sen parmi les Japonais.

Le Mitsubishi A6M 280px-10

Constructeur Mitsubishi
Rôle Avion de chasse
Premier vol 1er avril 1939
Nombre construit 11 000
Équipage 1 pilote
Motorisation Moteur Nakajima Sakae 12
Nombre 1 Type Moteur en étoile
Puissance unitaire 925 ch
Dimensions
Envergure 11 m
Longueur 9,12 m
Hauteur 3,51 m
Surface alaire 22,44 m2
Masses
À vide 1 680 kg
Maximale 2 500 kg
Vitesse maximale 561 km/h (Mach 0,45)
Plafond 10 000 m
Vitesse ascensionnelle 1 377 m/min
Rayon d'action 1 680 km
Armement
Interne 2 canons Type 99 de 20mm et 2 mitrailleuses type 97 de 7,7mm
Externe 2 bombes (30 ou 60 kg)

Conception

Conçu à partir de 1937 sous le règne de l'empereur Shōwa par l'équipe de l'ingénieur en chef de Mitsubishi, Jiro Horikoshi, déjà conceptrice du premier chasseur embarqué monoplan japonais, le Mitsubishi A5M Claude, l'un des deux premiers prototypes du Mitsubishi A6M vola dès le 1er avril 1939. Doté d'une excellente manœuvrabilité et d'un très long rayon d'action, grâce à son aérodynamique, à la structure de sa voilure, et sa conception sacrifiant toute forme de protection pour le gain de poids, il surpassa ses premiers concurrents américains, mais ses forces étant aussi ses faiblesses, sa construction légère et son manque de puissance le condamnèrent face aux chasseurs américains de seconde génération apparaissant à partir de la bataille de Midway, tels le Republic P-47 Thunderbolt, le Grumman F6F Hellcat, le Chance Vought F4U Corsair et le Lockheed P-38 Ligthning plus fiables, plus rapides, plus robustes, bénéficiant d'un carburant de meilleure qualité, plus riche en octane et surtout d'une méthode de formation plus efficace pour former de nombreux nouveaux pilotes.

Cette supériorité initiale du Zéro, vers la fin de 1941, face aux modestes aéronefs américains de l'époque pesa lourd dans la balance lors du choix des Japonais de lancer l'offensive contre Pearl Harbor.

systèmes de désignation du Mitsubishi A6M

Le code de désignation du projet
Ce système de désignation, utilisé par l'Armée impériale comme par la Marine et établi dès 1931, était utilisé pour les avions qui étaient en phase de projet, ceux qui n'étaient encore que couchés sur les papiers d'un bureau d'études. Pour chaque type d'appareil (chasseur embarqué, chasseur terrestre, torpilleur embarqué, hydravion de reconnaissance etc) on attribuait un nombre, connu comme le nombre Shi, nombre correspondant à l'année de règne de l'Empereur Hiro-Hito (nom posthume Shōwa), année où le projet avait été lancé. Le projet du sixième chasseur embarqué japonais (le Mistubishi A6M) fut lancé dans la douzième année du règne de l'Empereur Shōwa et son nom de projet fut donc chasseur embarqué 12 Shi.

Le code de désignation du type d'appareil

Ce système de désignation, utilisé par l'Armée impériale comme par la Marine et établi dès 1927, attribuait un nombre à deux chiffres aux avions produits en série et mis en service, une fois que le projet était approuvé par les intéressés, la Marine ou l'Armée. Ce nombre à deux chiffres était basé sur les deux derniers chiffres de l'année du calendrier impérial où l'appareil était mis en service. Pour un avion entré en service en 2598 du calendrier impérial japonais (1938 dans le calendrier grégorien) le type d'appareil était donc le Type 98. Dans le cas du Mitsubishi A6M l'année de mise en service fut 1940, c'est-à-dire l'année 2600 du calendrier impérial japonais. En ignorant le double zéro les appareils de cette année furent simplement appelés de type 0 et le Mitsubishi reçut ainsi le nom de Chasseur embarqué de type 0. C'est suite à ce système de désignation que le Zéro reçut son nom le plus populaire, autant parmi ses pilotes que parmi ses adversaires.

Le code de désignation de la Marine

Quand un nouvel appareil lui était livré et mis en service dans ses rangs la Marine impériale lui donnait son propre code de désignation. Il était constitué d'une suite de quatre caractères : une lettre correspondant à un type d'appareil (« A » dans le cas d'un chasseur embarqué), un chiffre correspondant au nombre d'appareils mis en service jusqu'à la date (le sixième chasseur embarqué dans le cas du Mitsubishi A6M), la première lettre du nom de l'avionneur (le « M » de Mitsubishi dans le cas du Mitsubishi A6M). Et finalement à nouveau un chiffre, celui qui correspondait aux versions dérivées du même modèle (dans le cas du Mitsubishi A6M : A6M1, A6M2, A6M3, A6M4, A6M5, A6M6, A6M7, A6M8). Les versions A6M1, A6M4, A6M6 et A6M8 ne furent jamais fabriquées en série, elles restèrent à l'état de prototypes. Comme la première lettre de ce code correspondait au type d'appareil, si une extrapolation se faisait vers un autre type d'appareil la première lettre était conservée et celle correspondant au nouveau type d'appareil était ajoutée à la fin du code. Par exemple le A6M2 fut extrapolé en avion d'entraînement biplace mais aussi en hydravion de chasse. La version d'entraînement reçut le nom de code A6M2-K (« K » pour avion d'entraînement) et la version extrapolée en hydravion de chasse reçut le nom de code A6M2-N (« N » pour hydravion de chasse).
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MessageSujet: Re: Le Mitsubishi A6M   Le Mitsubishi A6M Icon_minitimeDim Sep 27 2009, 11:29

Merci Sylvain
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MessageSujet: Re: Le Mitsubishi A6M   Le Mitsubishi A6M Icon_minitimeDim Sep 27 2009, 11:31

A6M2 modèle 11

Les 15 premiers exemplaires de pré-série furent envoyés en Chine en juillet 1940 pour évaluation en conditions réelles. Alors que l'appareil avait été conçu pour être embarqué ce premier modèle n'allait être que basé sur le continent, c'est pourquoi il fut fabriqué sans sa crosse d'arrêt. Le résultat ne se fit pas attendre, et les A6M2 balayèrent du ciel tout ce qui leur était opposé, au point que les Chinois évitaient soigneusement de se battre contre les Zéros avec leurs I-15 et I-16. Les Occidentaux qui avaient pourtant la possibilité de s’intéresser au Zéro continuèrent à croire à l’indigence de l’aéronautique nippone. Ils allaient le regretter.

Production : 64

A6M2 modèle 21

A6M2 modèle 21 sur le porte-avions Akagi, 1941Les marins avaient des problèmes avec les saumons des modèles 11 dans les porte-avions. La première évolution du Zéro consista donc à modifier l’aile pour que les saumons soient repliables. Ce sera l’A6M2 modèle 21 (comprendre 2e type de cellule, 1er type de moteur). Quelques détails évolueront sur le modèle 21 tels que l’apparition d’un contrepoids d’aileron pour soulager l’effort à haute vitesse, un problème récurrent sur le Zéro qui ne sera jamais vraiment corrigé. Ce modèle, et la plupart des modèles suivants, fut fabriqué avec sa crosse d'arrêt. Située sous l'empennage, elle était destinée à immobiliser l'appareil en accrochant un brin d'arrêt lors des appontages sur les porte-avions.

Production : 740
Le Mitsubishi A6M Zero_a10
A6M2 modèle 21 sur le porte-avions Akagi, 1941

A6M2-K
Première version d'entraînement, biplace. La cellule fut modifiée pour que l'habitacle et la verrière pussent héberger un instructeur et un apprenti pilote. La motorisation resta la même que celle des autres versions de A6M, dans l'armement les canons d'aile de 20mm furent retirés et seulement les deux mitrailleuses de capot de 7,7mm furent conservées. Des bombes de 60Kg pouvaient être portées sous les ailes lors des entraînements, mais au moment où ces appareils furent utilisés comme Kamikazes, en 1945, les bombes de 60Kg furent remplacées par une bombe ventrale de 250Kg. La production fut répartie entre 236 exemplaires fabriqués par Dai-Nijuichi Kaigun Kokusho à Omura (Sasebo) entre novembre 1943 et août 1945 et 272 exemplaires fabriqués par Hitachi Kokuki K. K. entre mai 1944 et août 1945.

Production : 508

A6M2-N
Extrapolation en hydravion de chasse. Un flotteur contenant un réservoir supplémentaire de carburant fut ajouté sous le fuselage et chaque aile en portait un autre, de taille plus réduite, sous son intrados. Le Rufe, nom de code que lui donnèrent les Alliés, avait le même armement et emport de munitions que les variantes des versions A6M2, A6M3, A6M5 et A6M5a : deux mitrailleuses de 7,7mm sur le capot et deux canons de 20mm, un dans chaque aile.

Production : 327

A6M3 modèle 32
L’A6M3 modèle 32 fut introduit au printemps 1942 pendant la bataille des îles Salomon (Guadalcanal). Modification importante : le moteur Nakajima Sakae 12 de 940 ch fut remplacé par un NK1F Sakae 21 ou Ha-35-21 équipé d’un compresseur à 2 vitesses délivrant 1 130 ch au décollage. L’implantation de cette nouvelle mécanique plus longue nécessita le déplacement de la cloison pare-feu de 20 cm (8 pouces) au détriment de la capacité en carburant. Le capotage moteur changea de forme et la prise d’air du compresseur fut disposée en haut au lieu du « tunnel » en bas. Les canons disposaient de 100 obus chacun au lieu des 60 initiaux. Mais le changement le plus visible est la disparition des saumons d’ailes repliables pour améliorer le taux de roulis mais aussi la production. Les américains crurent avoir affaire à un nouvel avion qu’ils baptisèrent Hamp au lieu de Zeke, mais ils réalisèrent rapidement leur erreur. La vitesse maximum passa de 288 kt à seulement 294 kt

Production : au moins 343

A6M4
Il n’y eut pas de série 4, l’A6M4 utilisait un turbocompresseur qui ne fut jamais mis au point. Les Japonais eurent beaucoup de déboires avec les turbocompresseurs durant toute la guerre. De plus, il semblerait que le chiffre 4 homophone du kanji Shi signifiant « mort », ait une symbolique proche de notre 13.

Certaines sources le citent comme étant la série de prototype ou les premiers exemplaires du modèle 52 basés sur la cellule du modèle 22a pendant la phase de transition.
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MessageSujet: Re: Le Mitsubishi A6M   Le Mitsubishi A6M Icon_minitimeDim Sep 27 2009, 11:38

A6M3 modèle 22

A6M3 modèle 22 au-dessus des îles Salomon, 1943Pour essayer de retrouver une autonomie comparable au modèle 21 suite à l’augmentation de la consommation du Sakae 21 et de la diminution du volume du réservoir, les ingénieurs de Mitsubishi installèrent 2 nouveaux réservoirs de 45l dans chaque aile. Pour maintenir la charge alaire équivalente au type 32, les saumons repliables furent restaurés. D’où le type 2-2 (cellule 2, moteur 2). Il est normal que l’A6M3 modèle 22 apparaisse après le modèle 32 ! Quelques modèles 22a reçurent le canon 20 mm type 99 modèle 2 mk3 à long tube des futures versions. Quelques modèles expérimentaux basés à Rabaul utilisèrent des canons de 30 mm.

Production 560

A6M5 modèle 52
N’arrivant toujours pas à mettre au point l’A7M Reppu (et surtout peinant à prendre des décisions), la Marine demanda un appareil amélioré pour faire une jonction qui n’eut jamais lieu. En août 1943, un modèle 22a fut modifié en augmentant l’épaisseur du revêtement des ailes et des saumons de taille réduite furent installés de manière fixe. De plus, le moteur reçut des pipes d’échappement séparées propulsives. Bien que plus lourd de 70 kg, le nouveau modèle 52 était plus rapide de 11kt en palier par rapport au modèle 32, mais surtout sa vitesse maximale en piqué fut augmentée à 660 km/h. Mais ces améliorations ne suffirent pas et les Zéro 52 furent massacrés par les Hellcat.

En mars 1944, le modèle 52a apparut en première ligne. L’épaisseur encore augmentée du revêtement permit une vitesse en piqué de 740 km/h (le Corsair piquait à 790 km/h). Les canons mk4 reçurent 125 obus chacun (au lieu de 100) par substitution des tambours par des bandes.

Le modèle 52b vit une réelle amélioration de la capacité à encaisser les coups et à en rendre. Un pare-brise blindé de 50 mm ainsi que des extincteurs de réservoirs furent installés. Et une mitrailleuse de capot Type 3 de 13,2 mm remplaça une de celles de 7,7 mm. C’est probablement la meilleure version menée au combat en aptitudes générales.

Le modèle 52c lancé dans l’urgence après le massacre des Philippines. Malgré l’obsolescence de la cellule, il fallait améliorer le Zéro car la production du J2M Raiden ne démarrait pas. L’A6M5c incorporait un blindage dorsal pour le pilote, un réservoir central auto-obturant et 2 mitrailleuses de 13,2mm d’ailes à l’extérieur des canons. La mitrailleuse de 7,7 mm de capot disparaissait. Les ingénieurs réclamèrent à la Marine le droit d’installer le plus gros Mitsubishi Kinsei pour parer à l’augmentation prévisible du poids. Encore une fois, la Marine par un incroyable immobilisme refusa encore et imposa le Sakae 21 en attendant la disponibilité du Sakae 31 dont la puissance devait être supérieure grâce à l’injection d’eau et de méthanol. Les performances s’effondrèrent.

Un chasseur de nuit fut développé à partir du modèle 52 en ajoutant un canon à tir oblique dans le fuselage. C'était l’A6M5d-S, S étant le suffixe des chasseurs de nuit (exemple J1N1-S Gekko).

Production : modèle 52 : 747+, modèle 52a : 391+, modèle 52b : 470, modèle 52c : 93

A6M5-K
Deuxième version d'entraînement, fabriquée à seulement sept exemplaires par Hitachi Kokuki K. K. entre mars et août 1945. Même motorisation que le A6M5 et même armement que la précédente version d'entraînement (A6M2-K) : deux mitrailleuses de 7,7mm et deux bombes de 60Kg.

Production : 7[1].

A6M6 modèle 53

Le prototype du A6M6c (Zéro 53c) vola en novembre 1944. En plus du moteur Sakae 31a (dont la puissance supérieure aux 1130 ch du Sakae 21 n’apparaît dans aucun ouvrage), les réservoirs d’ailes de 45l reçurent un revêtement auto-obturant. La vitesse maxi de 300 kt (5 de moins que le 52) en utilisant l’injection d’eau n’était que théorique car la qualité de fabrication des moteurs et des cellules baissait dangereusement par manque de matières premières de qualité et par déficit de compétence de la main d’œuvre. Les ouvriers qualifiés étant embrigadés dans l’armée. De plus, les raids des B-29 sur les usines de moteurs n’allaient rien arranger.

Production : pas de chiffres, ce qui est certain, très peu. Un seul prototype selon certaines sources.

A6M7 modèle 63
Les unités combattantes modifiaient les support de réservoirs centraux pour y accrocher une bombe de 250 kg sur les versions précédentes. Ce sera fait de série sur l’A6M7 modèle 63.

Destiné à être utilisé comme un bombardier en piqué, le modèle 63 avait un support de bombe et des points d’ancrage pour deux réservoirs externes de 350l d’ailes et un plan arrière au revêtement épaissi pour résister aux efforts. La production démarra en mai 1945.

Production : pas de chiffres, et comme pour l’A6M6c, peu.

A6M8 modèle 54/64
Comme Nakajima se concentrait sur la production du puissant moteur 18 cylindres 2000 ch Homare devenu prioritaire, il fallait arrêter lentement la production du Sakae. Mitsubishi fut alors enfin autorisé à utiliser le fiable et performant moteur Mitsubishi 14 cylindres MK8P Kinsei 62 [Ha-33]-62 de 1560ch. Cette mécanique éprouvée avait été efficacement adaptée sur le Ki-61 de l’armée (d’où le Ki-100) et les D4Y de la marine. Comme le Kinsei était plus gros, il nécessita un nouveau capotage et la mitrailleuse de capot disparut. Depuis le début du programme, le rapport poids-puissance augmenta enfin. Le premier prototype fut fini en avril 1945 et les résultats encourageants poussèrent la Marine à commander pas moins de 6 300 A6M8 ! Aucun cependant ne verra le combat car le marasme provoqué par les bombardements et la pénurie de matériaux avait totalement désorganisé la production. Les prototypes de l’A6M8 ont utilisé des cellules de 52c d’où l’appellation Zéro 54, mais les exemplaires de série devaient utiliser la cellule du modèle 63, d’où l’appellation Zéro 64.

Production : 6300 prévus, pas d’exemplaire de série

Le Mitsubishi A6M A6m3_m10

A6M3 modèle 22 au-dessus des îles Salomon, 1943
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MessageSujet: Re: Le Mitsubishi A6M   Le Mitsubishi A6M Icon_minitimeDim Sep 27 2009, 11:40

Engagements
Le Mitsubishi A5M Claude entrait juste en service au début de l'année 1937 lorsque la Marine impériale japonaise se mit à la recherche d'un éventuel successeur. En mai, elle avait mis au point un certain nombre de spécifications pour un nouveau chasseur embarqué qui fut envoyé à Nakajima et à Mitsubishi. Les deux entreprises commencèrent leur travail tout en attendant des détails supplémentaires.

Se fondant sur l'expérience de l'A5M en Chine, la marine japonaise envoya ces informations complémentaires en octobre et demanda ainsi une vitesse de 500 km/h à 4 000 m et une vitesse ascensionnelle de 3 000 m en 3,5 min. Ils avaient besoin d'un rayon d'action de 2 heures à puissance normale qui devait monter jusqu'à 6 ou 8 heures en vitesse économique avec des réservoirs supplémentaires. L'armement devait comporter deux canons de 20 mm et deux mitrailleuses de 7,7 mm, et l'avion devait pouvoir emporter deux bombes de 30 ou 60 kg. Tous les futurs Zéro devaient être pourvus d'un équipement radio. Enfin, la manœuvrabilité devait être au moins aussi bonne qu'avec l'A5M, tandis que l'envergure devait être inférieure à 12 m pour pouvoir tenir sur les porte-avions.


Chasseur ZéroNakajima trouva les nouvelles spécifications ridicules tandis que le chef de l'équipe de Mitsubishi convint qu'elles pouvaient être respectées mais seulement si l'on fabriquait l'avion aussi léger que possible. Ainsi tout fut mis en œuvre pour gagner en poids, les concepteurs firent un usage intensif du nouvel alliage duraluminium.

À l'heure de Pearl Harbor, il y avait seulement 420 Zéros actifs dans le Pacifique. Il furent supérieurs à leurs homologues américains jusqu'en 1943 mais restèrent mortels entre de bonnes mains jusqu'à la fin de la guerre. Plus de 11 000 exemplaires en furent produits grâce à sa facilité de construction.

Conçu pour l'attaque, le Zéro était un modèle de manœuvrabilité, de puissance de feu au détriment de la protection car seules les dernières versions furent munies d'un blindage, malheureusement bien dérisoire. De ce fait, beaucoup de Zéros furent perdus au combat dès que les alliés abandonnèrent le dogfight (combat tournoyant) privilégiant l'appareil le plus maniable, pour le yoyo (manoeuvre horizontale ou verticale, consistant à s'éloigner puis revenir pour compenser un taux de virage ou de montée insuffisant ), le dive and zoom ou attaque en piqué puis ressource en binômes favorables aux appareils plus puissants et présentant une plus grande inertie par leur blindage. Un seul coup au but était en général suffisant pour le détruire.

Lorsque les États-Unis maîtrisèrent la technique d'attaque du Zéro, en partie grâce au Zero d'Akutan, de nouveaux avions comme le F6F Hellcat ou le Chance Vought F4U Corsair furent construits, qui surpassèrent le Zéro sur tous les points, sauf en ce qui concernait la manœuvrabilité ( aucun chasseur allié contemporain, peut-être à l'exception des soviétiques, n'était plus maniable que lui. Même le Spitfire, probablement le meilleur chasseur moderne dans ce domaine qui lui fut opposé, lui était inférieur ). Mais pour corriger ce défaut, il suffisait aux pilotes américains de se rappeler les tactiques efficaces. Ainsi, le rapport de 1 avion japonais abattu pour 1 avion américain passa à 10 pour 1. Le gouvernement japonais ne resta cependant pas statique et de nouveaux avions comme le Kawanishi N1K1-J Shiden (Eclair Violet) « George » et surtout le Nakajima Ki-84 Hayate « Frank » furent d'excellents chasseurs et firent face aux modèles plus tardifs des États-Unis dans un rapport de force désespéré.
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MessageSujet: Re: Le Mitsubishi A6M   Le Mitsubishi A6M Icon_minitimeDim Sep 27 2009, 11:51

Zero d'Akutan

Le Mitsubishi A6M Akutan10
Le Mitsubishi A6M Akutan11



Le Zero d'Akutan inspecté par des militaires sur l'île Akutan le 11 juillet 1942.
Zero d'AkutanLe Zero d'Akutan (Akutan Zero, Koga's Zero ou Aleutian Zero) est un avion de chasse Mitsubishi A6M dit « Zero » (type 0 modèle 21) japonais qui s'est écrasé sur l'île Akutan pendant la Seconde Guerre mondiale. Tadayoshi Koga, le pilote, est mort dans l'accident.

Il a été capturé quasiment intact par les Américains en juillet 1942 et est devenu le premier « Zero » en état de fonctionner acquis par les États-Unis pendant la guerre. À la suite de sa capture, il a été réparé et confié à des pilotes d'essai américain qui ont fourni des renseignements permettant aux stratèges américains d'élaborer des tactiques pour vaincre les Zero, qui a été l'avion de chasse principal de la Marine impériale japonaise tout au long de la guerre.

Le Zero d'Akutan était sans prix pour les États-Unis, et probablement « l'une des plus grands prise des Campagnes du Pacifique ». L'historien japonais Masatake Okumiya a noté que l'acquisition de ce Zero a été aussi grave que la « défaite du Japon lors de la bataille de Midway », et qu'il « a beaucoup fait pour accélérer la défaite finale [du Japon] ».

Le Zero d'Akutan a été détruit dans un accident en 1945 mais ses pièces sont conservées dans plusieurs musées aux États-Unis.
Un article de Wikipédia

Le Mitsubishi A6M Bearca10

Le Mitsubishi A6M Hellca10

Le Mitsubishi A6M Zeroph10
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MessageSujet: Re: Le Mitsubishi A6M   Le Mitsubishi A6M Icon_minitimeLun Sep 28 2009, 03:31

Merci sylvain pour cette présentation dont on retient plus facilement 0
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MessageSujet: Re: Le Mitsubishi A6M   Le Mitsubishi A6M Icon_minitimeMer Sep 30 2009, 09:36

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MessageSujet: Re: Le Mitsubishi A6M   Le Mitsubishi A6M Icon_minitimeMer Sep 30 2009, 09:48

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MessageSujet: Re: Le Mitsubishi A6M   Le Mitsubishi A6M Icon_minitimeMer Sep 30 2009, 20:09

Merci mara
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MessageSujet: Re: Le Mitsubishi A6M   Le Mitsubishi A6M Icon_minitimeJeu Oct 01 2009, 21:39

Merci Maraninchi pour ces vidéos
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MessageSujet: Re: Le Mitsubishi A6M   Le Mitsubishi A6M Icon_minitime

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