Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !

Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion

 

 Bataille de BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret)

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Bataille de BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret) Empty
MessageSujet: Bataille de BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret)   Bataille de BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret) Icon_minitimeVen Nov 28 2008, 13:48

--------------------------------------------------------------------------------
27 novembre 1870
Depuis la stérile victoire de Coulmiers, notre armée de la Loire est restée immobilisée. Elle s'est seulement renforcée par l'apport de trois nouveaux corps, les 17e, 18e et 20e. Le 21 novembre, le général d'Aurelle reçoit l'ordre d'opérer sa jonction avec les troupes de Ducrot, qu'il doit rencontrer près de Fontainebleau. Ensemble, ile viendront ensuite au secours de Paris que nos ennemis assiègent.
Observant nos mouvements, les prussiens devinent notre objectif. Le prince Frédéric-Charles , qui dispose des IXe, IIIe, et Xe corps de la IIe armée, respectivement stationnés à Thoury, Pithiviers et Montargis, décide alors de faire sa jonction avec le Grand-Duc de Mecklembourg -Schwèrin. celle-çi est en cours de mouvement le 27 novembre, lorsqu'Aurelle veut s'attaquer à la droite de la IIe armée et la rejeter derrière le Loing avant sa jonction avec le grand-duc.
Les premiers accrochages se produisent avec les IXe et IIIe corps vers Pithiviers et Boynes; Pendant ce temps, le Xe corps se concentre à Beaune-la-Rolande; En présence de forces supérieures en nombre, il s'apprête à y soutenir le combat.
Les prussiens disposent d'avant-postes à Corbeilles, Foncegrive et Lorcy. Notre 18e corps les repousse assez facilement, mais c'est pour se retrouver face à deux divisions prussiennes installées à Venouilles-les-Côtelles et à Juranville. Cette fois, le morceau est dur à avaler.
De son côté, le 20e corps fond sur Beaune et met en déroute les Prussiens qui s'opposent à notre avance. Nous voici bientôt sur la route de Pithiviers. Mais hélas, l'artillerie prussienne située à la Pierre Percée et en dessous de Barville, nous cloue sur place à la lisière du petit bois de la Leu.

A droite, le 18e corps n'est pas en meilleure posture. Nos attaques sur les Côtelle et Juranville se soldent par des boucheries. A ce moment, les allemands sortent de leurs retranchements et nous chargent à la baïonnette; leur artillerie fait pleuvoir sur nos lignes un déluge de feu et de fer. Fort heureusement, une intervention de la 2e division du 20e corps du général Crouzat prend en flanc cette attaque d'infanterie prussienne.
L'ennemi reflue et abandonne ses positions de Venouille-les-Côtelles et se replie sur Long-Court. Pour le reste de la bataille , les prussiens se tiennent tranquiles, tenus en respect par une simple canonnade.
Sur le front du 20e corps, en revanche, rien ne s'arrange. Pourtant, vers midi, la résistance de la 5e division ennemie faiblit. Par bonds successifs, nos tirailleurs gagnent du terrain. Beaune est débordé, puis Marcilly nous est acquis. Enfin, la Pierre Percée est entre nos mains.

Mais vers treize heures, notre flanc gauche est assailli par la cavalerie allemande. Cette offensive arrête notre progession et nous oblige à renforcer nos positions. Les groupes épars qui résistaient encore reprirent alors de la vigueur. Peu à peu, les prussiens se reformèrent et nous obligèrent à nous retirer. Marcilly et la Pierre Percée leur revinrent. Pendant trois et demie, le général Crouzat fit des efforts désespérés pour se maintenir en ordre. Mais un assaut de la 5e division d'infanterie prussienne venant de Boynes, nous chasse sur tous les fronts. Finalement, Crouzat se décide à la retraite et arrive à Boiscommun à la nuit tombée.
Le 18 corps restera jusqu'au lendemain soir sur ses positions de Vernouille-Juranville; après quoi, il rétrograda sur Ladou et Bellegarde.

Aujourd'hui, une demi douzaine de monuments commémoratifs, tant français qu'allemands, rappellent les combats sanglants qui ponctuèrent cette journée. Le principal se trouve à l'intersection de la route de Boiscommun et du chemin de Queschevel, à environ deux cents ou trois cents mètres des premières maisons de Beaune au sud-ouest du bourg.
Les cimetières de Beaune et de Juranville abritent les restes des soldats des deux nations relevés sur le champ de bataille
.[img]Bataille de BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret) Mort2010[/img]


Dernière édition par Noisot le Ven Nov 28 2008, 16:54, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Bataille de BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret) Empty
MessageSujet: Re: Bataille de BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret)   Bataille de BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret) Icon_minitimeVen Nov 28 2008, 15:57

Merci Noisot
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Bataille de BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret) Empty
MessageSujet: Re: Bataille de BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret)   Bataille de BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret) Icon_minitimeVen Nov 28 2008, 19:11

Merci Noisot j'adore
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Bataille de BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret) Empty
MessageSujet: Re: Bataille de BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret)   Bataille de BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Bataille de BEAUNE-LA-ROLANDE (Loiret)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! :: HISTOIRE DE NOTRE PATRIE :: Les Grandes Batailles du passé-
Sauter vers: