J'ai relu avec intérêt une nouvelle fois les péripéties du 9è BCC lors des combats dans la ville d'Aires-sur-la-lys, ce 23 mai 1940!
Le récit que nous en font le Cap de Sévelinges, de Pichon et du lieutenant Maurin est assez remarquable en soit! Il dépeint avec soin ce que fut un combat de rue, opposant une unité de blindés légers (R 35) à deux compagnies de SS du régiment "der Fûhrer"
Bien équipées, bien commandées, ces deux compagnies purent tenir tête à ce qui aurait dû être une forte unité blindée.
Non pourvues de moyens radios, bien commandées certes, et avec des équipages plein de courage, ce qui aurait pu être une belle victoire se transforme en fuite, en ordre cependant.
Il y a, il faut le dire, de nombreux concours de circonstances de part et d'autre!
"Double méprise dans Aires" "Les Français prennent les Allemands pour des Hollandais et les Allemands les croient des leurs!
Ce qui aurait pu faire un bon scénario de film est en faite la triste réalité. Les Français ignoraient ce que signifiaient les marques "WM" sur les véhicules croisés. Un Allemand vint même discuter avec un pilote de char français et reparti.
Le 9è BCC pêche par l'absence de moyens radios, comme je l'ai déjà dit, le soldats français ne peux reconnaitre un véhicule allemand d'un français..........
Lorsque l"unité décroche, elle croise des camions remplis de fantassins allemands et les chefs de chars refusent de tirer de peur de faire un massacre. Elle croise aussi les restes d'un régiment de tirailleurs marocains qui sauront se battre bravement, accompagnant les blindés et faisant la chasse aux SS.
De nombreux camions ennemis furent détruits, abandonnés par leurs occupants!
Dans la ville redevenue calme, le chef de détachement allemand fera aligner, mains sur la tête ceux qui avaient laissé à l'abandon les véhicules, en guise de punition!
A méditer
Amitiés