De la part de Jacques RAYMOND du Commando GUILLAUME
Ce matin à 11h au port de La Seyne, en présence d’officiers supérieurs de la Marine et le Député-Maire UMP Vialatte de Six-Fours. J’appelle cela « avoir des C au C » Fermez le ban, et sous les applaudissements de tous les bérets rouges à la fin du discours.
Allocution du Président d’Honneur Daniel NEGREL de la section UNP Toulon-Var-Est.
Pour la cérémonie de la Saint Michel à La Seyne, devant le monument aux morts
Avant de faire un bref historique de l’origine de la célébration de la saint Michel par les parachutistes, je tiens à remercier Monsieur Marc VUILLEMOT, Maire de La Seyne sur mer, qui nous accueille et a accepté la Présidence d’Honneur de cette cérémonie départementale. Je remercie également toutes les personnalités qui par leur présence honorent cette cérémonie, ainsi que les Porte-drapeaux et leurs associations patriotiques. J’exprime aussi ma reconnaissance à tous ceux qui ont œuvré pour l’organisation et le bon déroulement de cette célébration.
Cet historique reprendra évidemment en partie l’allocution prononcée en l’église tout à l’heure.
La première évocation de Saint Michel remonte à la Deuxième Guerre mondiale. Des médailles de Saint Michel furent remises comme signe de reconnaissance aux parachutistes qui en Angleterre s’apprêtaient à sauter sur le sol de la patrie en France occupée.
En 1948, lors de la messe dite devant les parachutistes du 3°Bataillon du 1°RCP, qui partait en Indochine, le père Marcel JEGO, figure emblématique des parachutistes, après avoir béni leur fanion au nom de Saint-Michel, termina son homélie par « Et par Saint-Michel, vivent les parachutistes ! ». Cette phrase se conserva et termine traditionnellement tous les discours des chefs parachutistes.
Le 29 septembre 1949, la première Saint-Michel fut célébrée en la cathédrale d’Hanoï. Depuis, Saint-Michel est glorifié, non seulement au sein des unités aéroportées, mais aussi par les amicales d’anciens.
Le 9°RCP porte sur son insigne la reproduction de la statue du Mont-Saint Michel, œuvre du sculpteur Fremiet.
Devant ce monument aux morts qui, érigé dans ce site magnifique, honore la mémoire de tous les enfants de La Seyne qui ont fait le sacrifice de leur vie pour la France, je rappellerai qu’une nation sans mémoire est une nation sans avenir. Il en est de même pour les associations, en particulier pour nous parachutistes dont le glorieux passé a été écrit avec le sang de milliers d’entre nous. Ce sang, par la mémoire, sert de ciment, liant les anciens et les jeunes qui, détenteurs de la même foi que leurs anciens, rejoignent notre famille.
Dernièrement, comble de l’ingratitude quand on connaît l’auteur de ces propos, on nous a péjorativement traités d’Amateurs. Je rétorquerai que nous, parachutistes, nous sommes conscients de notre valeur, conscients de notre professionnalisme, mais surtout conscients de notre entier dévouement au service de notre patrie, jusque parfois au sacrifice suprême, comme ce fut malheureusement le cas il y a quelques semaines en Afghanistan, et ce,…même en amateurs !.
Je terminerai par ces paroles du sage Mahatma GANDHI : »Ce n’est pas celui qui critique qui est important, ni celui qui montre du doigt comment l’Homme fort trébuche ou comment l’Homme d’action aurait pu faire mieux (............
...................) L’Hommage est dû à celui ou à celle qui se bat dans l’arène, dont le visage est couvert de poussière et de sueur, qui va de l’avant vaillamment, qui commet des erreurs et en commettra encore, car il n’y a pas d’effort humain sans erreurs ni imperfections.
Dim Oct 05 2008, 19:43
