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 Les engins et armes spéciaux d'Hitler.

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MessageSujet: Les engins et armes spéciaux d'Hitler.   Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Icon_minitimeLun Fév 12 2024, 22:05

Oui, comme il n'existe pas de sous répertoire Armes et véhicule dans la catégorie 39-45, je posterais ce sujet ainsi juste dans la catégorie des années en fonctions.

Le titre étant Engins et armes, donc j'entrerais tout les armes et engins spéciaux, qui avait uniquement le but de combattre les unités contre la Wehrmacht. Mais que cela soit Wehrmacht, Luftwaffe ou la Kriegsmarine, moi je ne fait aucune différence, le sujet sera créer pour cette utilité.
Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Fakt-010

Et ici la photo, montre juste la version proto, du modèle, qui est en bois, puisque si vous regardez attentivement, à l'arrière le décor et caché par une grosse plaque de contre-plaqué. Ce qui indique que le modèle est un modèle factice, sur d'autre photo, montrant d'autre modèle, on remarque même que l'armement, soit le canon, est bien en bois, et pas un modèle entièrement fonctionnel.

On commence donc avec cet engin spécial, qui lui fut intégré dans les unités de Schwere Panzer Abt. telle que la 508è. qui en 1944, fut employé contre les alliées en Italie (Anzio).
la 508è abt. en disposait d'un total de 45 engins. Pour quel raison aussi petit en hauteur?
d'après vous??? tout simplement les chars alliées, ne pouvait pas pointé leurs canons pour les détruires, jusqu'à une certaine inclinaison, en hauteur oui, les canons pouvait tirer jusqu'à 45°, mais vers l'inclinaison négative, soit vers le bas, ici le canon avait juste une légère marge, puisque les allemands comme les alliées, non jamais eu vue la nécessité de devoir tirer dans le sol. Gaspillage de munition.

Ainsi ici c'était le modèle SDKFZ (= Sonderkraft Fahrzeug soit Vehicule) Donc 301, ou aussi dénommé VK-301 BII, et il était construit par la firme Borgward. A la base, il devait servir en tant que véhicule transport de munition. Mais qui lui devenu bientôt le véhicule de remplacement du "Goliath" que je vais décrire après le BII.
Ainsi l'Abteilung 508, était équipé de 14 Chars Tigre I, qui eux téléguidait les engins en direction des chars ennemies.

81/06 et marienneau jean-michel aiment ce message

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MessageSujet: Re: Les engins et armes spéciaux d'Hitler.   Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Icon_minitimeMar Fév 13 2024, 17:05

Oui et encore pour la Schw. Panzer Abt. 508. d'après le KStN 1176f, qui lui est l'abréviation pour Kriegs stärke Nachweisung. Soit l'ordre pour la création des unités, donc contenant l'effectif du nombre de blindé que l'unité devra disposé. Et c'était uniquement valable pour la 3ème Compagnie de cette abt. de chars Tigres I.
Et pour  cette compagnie, donc elle reçu à l'origine déjà la dénomination 3. Panzer-Kompanie (Fkl). l'abréviation entre parenthèse, est pour Véhicule télécommandé.
Ainsi même dans l'état major de la 3ème Compagnie, eux même eurent autant 9 Borgward. Et les 3 pelotons étant compris dans cette compagnie, eurent autant chaque 9 Borgward. et 9 autres véhicules télécommandé, était maintenue en réserve.

Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Biv2b210
ici le modèle présenté a adolf.

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MessageSujet: Re: Les engins et armes spéciaux d'Hitler.   Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Icon_minitimeMar Fév 13 2024, 21:41

Bien voyons une fois, son histoire! Le Goliath, lui avait été testé dans mon Alsace, entre Wissembourg et Lauterbourg.

Citation :
Borgward IV - SdKfz. 301
par Thorleif Olsson

Lors de l'invasion de la France en 1940, une nouvelle méthode de déminage/destruction des bunkers fut mise au point en utilisant un PzKpfw. I Ausf. B équipé d'un équipement spécial pour placer des charges explosives au lieu de sacrifier l'ensemble du véhicule. 10 PzKpfw modifiés. I Ausf. B ont été utilisés par la 1. Panzer Division - Pioniereeinheits 3. Pionierekompanie (soit la 3è compagnie du Génie). On a trouvé cela très intéressant et on a ordonné le développement d'un véhicule à usage spécial. En octobre 1941, Borgward reçut l'ordre de développer le B III VK 302 en un schwere ladungsträger (transporteur de charge lourde)- B IV SdKfz. 301 et des expériences avec le B I et le B II et leichter ladungsträger (Transporteur de charge léger) Goliath SdKfz. 302.

Connu sous le nom de B IV, il a été désigné par le Waffenamt (le waffenamt = Bureau de l'armement ou département de l'armement) comme Sprengladungsträger (Transporteur de charge explosif) (SdKfz. 301). Borgward IV SdKfz. 301 mesurait 3,65 m de longueur, 1,8 m de largeur et 1,19 m de hauteur. Il pesait 3,6 tonnes et utilisait le même moteur que le VK 302, ce qui lui donnait une vitesse maximale de 38 km/h. Il y avait un équipage composé d'un seul homme, qui conduisait le véhicule jusqu'au point de lancement avant d'engager l'ennemi. Par la suite, les plaques de protection de 8 mm autour du conducteur ont été rabattues pour protéger la radio, puis le véhicule a été radiocommandé vers la cible. Lors de l'engagement, une charge explosive de 500 kg transportée sur la plaque de blindage frontale a été déchargée. Le véhicule a reculé et la charge explosive a été déclenchée avec une détonation retardée. Quelque 12 véhicules expérimentaux furent construits en avril 1942. La production en série commença en mai 1942 et env. 616 Borgward IV Ausf. A furent construits jusqu'en juin 1943, les Ausf. B étant construit à 260 exemplaires jusqu'en novembre 1943 et quelque 305 Ausf. C ont été construits de décembre 1943 à septembre 1944. L'Ausf. B ne différait que légèrement de l'Ausf. A, il pesait 400 kg de plus, les antennes radio ont été déplacées et l'équipement radio a été amélioré. Le Borgward IV Ausf. C pesait 4,85 tonnes, mesurait 4,1 m de longueur, 1,83 m de largeur et 1,25 m de hauteur. Il portait un blindage plus épais et utilisait de nouvelles chenilles. La position du pilote a été déplacée de la droite vers la gauche. Il utilisait également un moteur Borgward plus puissant, développant environ 78 ch.

Certains Borgward IV 56 furent reconstruits en panzerjäger Wanze armés de six Panzerbüchsen 54 de 8,8 cm et utilisés dans les dernières semaines de la guerre.
Les engins et armes spéciaux d'Hitler. 14616710

le voici d’ailleurs, utiliser dans la bataille pour Berlin, ici pour les photos, du coté des Alliées vous ne trouverez aucune photo, vue que c'était uniquement les Russes qui on attaqué Berlin.

et cette autre photo rare, c'est un qui lui avait combattu à Berlin, qui était en ruine.
Les engins et armes spéciaux d'Hitler. 14616711


Au moins un seul Borgward IV Ausf. B ont été reconstruits et testés avec un gouvernail, une hélice et des bulbes flottants pour la nage. En 1943, le Borgward IV était équipé d'une caméra de télévision dans le but de s'asseoir dans le char de contrôle et de regarder un simple écran de télévision pour voir comment on conduisait.

81/06 et marienneau jean-michel aiment ce message

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MessageSujet: Re: Les engins et armes spéciaux d'Hitler.   Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Icon_minitimeMar Fév 13 2024, 22:31

à présent le récit de Thornleif continue avec l'historique opérationnel.

Citation :
HISTORIQUE OPÉRATIONNEL

Véhicules de contrôle : Trois véhicules de contrôle différents ont été utilisés avec les unités Funklenk (Radio et téléguidé si je ne me trompe pas le Goliath lui était téléguidé). A l'origine, c'était le PzKpfw. III armé d'un canon de 5 cm mais plus tard aussi 7,5 cm. (Ausf. J-N). - 10 x PzKpfw. III (5 cm) et 24 x Borgward IV. (soit 2 pelotons dans une compagnie)

Plus tard, ceux-ci seront remplacés par le StuG III Ausf. F ou G. En 1943/44, ceux-ci sont remplacés par les chars lourds Tiger I - 14 x PzKpfw. Tigre (SdKfz. 181/182), 45 x Borgward IV. (C'est le cas pour la Schwere Panzer Abt. 508.).

Minenraum Abteilung 1 fut réorganisée et fut désignée Panzer Abteilung (Funklenk) 300. Elle comptait trois compagnies constituées selon les arrêtés du 1er janvier 1943 (42 ?) :
LEICHTE PANZER KOMPANIE f
Kompanie Trupp : 2 x PzKpfw. III (5 cm)
1. Zug (Peloton) : 4 x PzKpfw. III (5 cm), 12 x Borgward IV
2. Zug : 4 x PzKpfw. III (5 cm), 12 x Borgward IV

Le Panzer Abteilung (Funklenk) 300 fut envoyé sur le front de l'Est et fut subordonné au Heeres Gruppe Sud en mai 1942. Avant d'être transféré au Heeres Gruppe Nord en septembre 1942, l'unité de campagne active fut renumérotée 301 et un cadre expérimenté retourna à Neuruppin, siège du Panzer Versuchs und Ersatz Abteilung (Funklenk) 300. L'unité est restée avec le Heeres Gruppe Nord jusqu'en décembre 1942. Les premiers B IV ont servi avec les 15 premiers Goliath construits avec le PzAbt. (Fkl) 300 à des fins de tests à partir d'avril/mai 1942, participant à l'action à Sébastopol où ils détruisirent 36 bunkers et 11 canons. Les Panzer Abteilung (Funklenk) sont de retour au combat en 1943 et, à la fin de 1943, reçoivent l'ordre de se retirer pour se reposer et se remettre en état.

Le prochain service majeur impliquant les Borgward IV était à Koursk où le QG du Panzer Abteilung (Funklenk) 301 était subordonné au Heeres Gruppe Mitte avec trois nouvelles compagnies (312, 313 et 314). Ces compagnies indépendantes furent créées en janvier 1943 et devaient être pleinement prêtes au combat en mai 1943. Au lieu du PzKpfw. III étaient équipés de StuG III Ausf. F ou G pour le contrôle et la commande. Les Panzer Kompanie (Fkl) 311-315 indépendant, devrait être équipé de 14 StuG III Ausf. F ou G et 31 B IV SdKfz. 301 après organisation. Ceux-ci disposaient d'un effectif de peloton de 2 StuG III et d'une réserve de compagnie avec 4 B IV SdKfz. 301.
Trois pelotons de 4 StuG III chacun, organisés en 1 chef de section et 3 StuG III contrôlant chacun 3 B IV SdKfz. 301. À chaque peloton, un seul SdKfz. SdKfz semi-chenillé type 251 ou de 3 tonnes. 11 avec des chargeurs et du personnel supplémentaires ont été délivrés. La Panzer Kompanie (Funklenk) 312 avait 7 StuG III, 313 avait 7 StuG III et 314 avait 9 StuG III le 5 juillet 1943

La Panzer Kompanie (Funklenk) 312 était subordonné au s.Pz.Abt 505 avec 31 Tiger I et 15 PzKpfw. III pendant la bataille de Koursk. Le seul rapport de combat détaillé du Borgward IV en action à Koursk provient du Pz.Kp (Fkl) 312. "Un B IV a été envoyé à 800 m vers un nid de PaK avec 2-3 PaK et a explosé, détruisant les canons et l'infanterie qui l'accompagnait. Un autre B IV a été envoyé à 400 m contre un T-34/76 qui a été détruit alors qu'il percutait le B IV. Trois B IV ont été envoyés à 400-600 m vers trois bunkers en béton, les détruisant tous. Deux B IV ont été envoyés à 800 m vers un nids de PaK et un nid de canons d'infanterie, les détruisant tous les deux. Un autre B IV a atteint une position soviétique et a été incendié par un cocktail Molotov et il a explosé avec la position ennemie.

Le Panzer Kompanie (Funklenk) 313 appartenait a la 2. Abteilung / s.Pz.Jäg.Rgt. 656 subordonné au s.Pz.Jäg.Abt 654 équipé de 44 canons automoteurs lourds Ferdinand. Leur rôle était de faire exploser un tout à travers les champs de mines ennemis, permettant ainsi aux Ferdinand d'avancer davantage. Avant que l'un d'eux n'atteigne les champs de mines ennemis, 4 Borgward IV furent perdus à cause du champ de mines, tandis que 4 autres réussirent à passer et furent sacrifiés en faveur des Ferdinands qui purent alors traverser le champ de mines. Plus tard, trois Borgward IV détruisent deux nids de canons Anti chars et un seul bunker. Plus tard en action avec le s.Pz.Abt 508.

Le Panzer Kompanie (Funklenk) 314 appartenait au 1. Abteilung / s.Pz.Jä.Rgt. 656 subordonné au s.Pz.Jäg.Abt 653 avec 45 canons automoteurs lourds Ferdinand. Il a utilisé 12 Borgward IV pour percer une voie dans un profond champ de mines ennemi. Les StuG qui servaient de véhicules de contrôle sont passés, mais les ingénieurs n'ont pas pu marquer le passage car de lourds tirs d'artillerie les ont bloqués. Finalement, certains membres de l'équipage de Ferdinand ont perdu la trace du passage et un certain nombre de véhicules ont été désactivés, retardant considérablement l'attaque. Plus tard dans la journée, deux Borgward IV furent envoyés dans une position boisée par l'ennemi. Après la détonation, il n’y avait plus aucune résistance ennemie. Les compagnies du Panzer Abteilung (Funklenk) 301 ont perdu 20 Borgward IV en quatre jours. Seuls 4 Borgward IV n'ont pas atteint leurs cibles désignées, ni après avoir été touchés par des tirs d'AT ou d'artillerie ennemis. Deux d’entre eux ont été incendiés tandis que les deux autres ont été récupérés. En général, l'unité était très satisfaite de ses performances, même si l'équipement de radiocommande était efficace jusqu'à 800-1 000 m au lieu des 2 000 m souhaités. Le commandant de l'unité a demandé que les StuG III soient remplacés par des Tiger I en raison de leur blindage plus épais et de leur profil plus élevé, facilitant ainsi la surveillance de l'avancée du Borgward IV. Plus tard en action avec s.Pz.Abt. 504.

Les 3 compagnies ont subi de lourdes pertes lors des violents combats du Heeres Gruppe Mitte en juillet et août et ont été renvoyées en Allemagne pour se reposer et se rééquiper à la fin de 1943. Une quatrième compagnie, Panzer Kompanie (Fkl) 311, n'était pas opérationnelle à temps. pour Koursk, furent envoyés au Heeres Gruppe Sud à la mi-août équipés de 10 StuG III et y restèrent jusqu'au 18 mai 1944, date à laquelle l'un d'entre eux fut renvoyé en Allemagne pour se reposer et être remis en état avec le Panzer Versuchs und Ausbildung Abteilung (Fkl) 300 à Eisenbach. Le QG de la Panzer Abteilung (Fkl) 301 revient à Neuruppin et reprend le commandement de ses trois compagnies d'origine.
En septembre 1943, l'unité reçoit 32 StuG III. De plus, deux nouvelles compagnies - Panzer Kompanie (Fkl) 315 et 316 - furent créées avec 10 StuG III chacune en août 1943. À la fin de 1943, toutes les unités Funklenk, à l'exception de la 311, étaient situées dans des centres de formation à l'Ouest, avec les éléments suivants effectif au 31 décembre 1943 : 301, 31 x StuG III, 311, 7 x StuG III, 312, 2 x StuG III, 313, 10 x PzKpfw. III Ausf. N, 314, 4 x StuG III, 315 et 316 ont 10 StuG III. En réponse au débarquement allié à Anzio en Italie, les Panzer Abteilung (Fkl) 301 sont envoyés au front en janvier 1944 en renfort et y restent jusqu'en mars 1944.

Une nouvelle phase dans le déploiement des unités Funklenk eut lieu en décembre 1943 lorsque les Panzer Kompanie (Fkl) 313 furent subordonnés au s.Pz.Abt. 508 et sa 3. Kompanie. Le Panzer Kompanie (Fkl) 314 est envoyé au s.Pz.Abt. 504 en tant que 3. Kompanie en janvier 1944 et Panzer Kompanie (Fkl) étaient subordonnés au Panzer Lehr Abteilung. Tous les trois reçurent le Tigre I comme char de contrôle comme le KStN 1176f du 1er février 1944 le mentionne:
SCHWERE PANZER KOMPANIE "TIGER" (FKL)
Kompanie Trupp : 2 x PzKpfw. Tigre (SdKfz. 181/182), 9 x Borgward IV
1. Zug : 4 x PzKpfw. Tigre (SdKfz. 181/182), 9 x Borgward IV
2. Zug : 4 x PzKpfw. Tigre (SdKfz. 181/182), 9 x Borgward IV
3. Zug : 4 x PzKpfw. Tigre (SdKfz. 181/182), 9 x Borgward IV
Réserve Sondergerät : 9 x Borgward IV

La Panzer Abteilung (Fkl) 301 subit de lourdes pertes en juin et juillet 1944 et fut retiré pour être reconstruit en août 1944. Le 19 août 1944, le 301 reçut l'ordre de se réorganiser et de se rééquiper en schwere Panzer Abteilung (Tiger/Fkl) 301. Chacun des trois compagnies devaient avoir 10 Tiger I et le QG devait avoir 2 Tiger I. 10 de ces Tiger I ont été acquis auprès d'une SS s.Pz.Abt. Quelque 36 Borgward IV ont été délivrés à chaque compagnie. Il a servi dans les Ardennes avec le Heeres Gruppe B.

Le Panzer Abteilung (Funklenk) 302 a été formé en juin 1944 et était employé dans 4 compagnies. Le Panzer Kompanie (Fkl) 316 est devenu la 1. Kompanie, la 315è en tant que 2. Kompanie la 317 en tant que 3. Kompanie et la 311è en tant que 4. Kompanie. Il fut envoyé au Heeres Gruppe Mitte en août 1944 équipé de 3 x PzKpfw. IV, 40 x StuG III et 144 x Borgward IV. Au 5 décembre 1944, 38 StuG étaient encore opérationnels, dont 28 le 15 janvier 1945 alors que seulement 3 étaient disponibles le 15 mars 1945. L'unité finit par combattre en Prusse orientale.

La dernière compagnie indépendante, la Panzer Kompanie (Fkl) 319, fut créée en septembre 1944 et envoyée vers l'ouest. Il était équipé de 10 StuG III et de 36 Borgward IV. 319 participa à l'offensive des Ardennes au sein du Heeres Gruppe B. Au 15 janvier 1945, les 10 StuG III étaient toujours opérationnels. Il fut retiré du front pour aider à former une unité Funklenk de la taille d'un bataillon en février 1945.

Vers la fin de la guerre, la Panzer Abteilung (Fkl) 303 fut formé à partir des restant des Panzer Kompanien (Fkl) 301, 302 et 319. Il reçut 31 PzKpfw. IV Ausf. H / J mais pas d'unités Funklenk le 17 Février 1945 et nommé Panzer Abteilung "Schlesien". Les Borgward IV restants de ces unités étaient probablement gardés en réserve. Il servit sur le front de l'Est comme panzer abteilung régulier.

La dernière unité Funklenk formée était le Panzer Zug (Fkl) 303. Elle fut constituée d'hommes et d'équipements du Panzer Abteilung (Fkl) 303 et du Panzer Versuchs und Ausbildung Abteilung 301. Le 18 février 1945, il reçut l'ordre d'être organisé en utilisant 4 StuG III et 12 Borgward IV. L'unité était subordonnée à la 35e Panzer Grenadier Division du Heeres Gruppe Mitte. La valeur et l'efficacité de ces unités Funklenk au cours des derniers mois de la guerre étaient minimes.

Là aucune mention sur les unités Wanze, mais 56 engins = un petit peu plus que dans une Abt. standard qui elle était équipé de 45 Borgward, donc je dirais 4 pelotons en totalité.

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MessageSujet: Re: Les engins et armes spéciaux d'Hitler.   Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Icon_minitimeMer Fév 14 2024, 13:12

Ben voilà en fouinant du côté des russes, j'ai trouvé l'information pour les wanzes de Berlin accompagné de cette photo.
Les engins et armes spéciaux d'Hitler. 42715910

Canon automoteur antichar allemand Bogward IV Panzerjäger « Wanze » (numéro tactique 333) du 1er bataillon antichar (Panzer-Vernichtungs-Abteilung 1, formé en mars 1945 pour la défense de Berlin, l'emblème de l'unité est un cœur percé de 3 flèches) près de la maison ou du batiment numéro 67 dans la rue Unter den Linden. Rare exemple de canon automoteur, il était armé de 6 lance-grenades propulsés par fusée Raketenpanzerbüchse 54 (RPzB 54, Panzerschreck).

Les engins et armes spéciaux d'Hitler. 78575_10

et celle autre photo, provient de l'année 1943, he oui Koursk. préparatif de l'opération.

donc voici la partie du récit, qui est plus détaillé.
Citation :
michael_traurig à écrit:

Véhicules radiocommandés allemands "Bogward" B IV dans l'opération Citadelle

Au cours de l'offensive Opération Citadelle, l'armée allemande, entre autres types d'armes, a utilisé des véhicules d'ingénierie à chenilles radiocommandés B IV, créés par la société Bogward, sur la face nord de la corniche de Koursk. Les B IV avaient une gamme de capacités assez étroite et devaient être utilisés pour des tâches telles que faire des passages dans des champs de mines, détruire des chars ennemis, des fortifications de campagne et des positions d'artillerie, ainsi que mener des reconnaissances sur le champ de bataille afin d'identifier les systèmes de tir ennemis. Il s'agissait de convoyeurs à chenilles dotés d'un blindage pare-balles, sur l'avant desquels était fixé un conteneur contenant un explosif pesant entre 400 et 500 kilogrammes. Sur le terrain, les véhicules étaient contrôlés par des conducteurs et au combat par des opérateurs radio à partir de véhicules de contrôle spéciaux (canons d'assaut StuG III convertis). Dans le même temps, avant le début de l'attaque, les conducteurs ont ramené le B IV à ses positions d'origine, ont installé des fusibles sur les charges de démolition et ont ensuite transféré les véhicules au contrôle à distance.
Théoriquement, les Bogwards avaient la possibilité de larguer une charge de démolition sur la cible puis de revenir, mais dans la pratique, cela ne s'est presque jamais produit - les compagnies d'armes radiocommandées devaient se battre dans des conditions de forte opposition au feu de l'ennemi, et de plus, dans une zone ouverte et bien visible (cette dernière était nécessaire puisque les opérateurs radio effectuaient le guidage visuel). Par conséquent, les B IV étaient essentiellement des véhicules jetables.

En juillet 1943, l'opération Citadelle impliquait trois compagnies d'armes radiocommandées, qui opéraient non pas dans le cadre d'un seul bataillon, mais individuellement en tant qu'unités rattachées à des bataillons de chars lourds et de chasseurs de chars. La pratique du combat a montré que les B IV s'acquittaient généralement des tâches qui leur étaient assignées, mais subissaient en même temps de lourdes pertes, ce qui entraînait une perte très rapide de l'efficacité au combat des compagnies. Cependant, les partisans des armes radiocommandées n’étaient pas particulièrement gênés par cette dernière circonstance. Ils pensaient qu'une analyse approfondie de l'expérience acquise contribuerait à améliorer à la fois la technologie elle-même et les tactiques de son utilisation, ainsi qu'à réorganiser les unités et à obtenir ainsi une augmentation significative de l'efficacité au combat. Leurs observations et réflexions ont constitué la base d'un mémorandum sur les perspectives d'utilisation ultérieure des armes radiocommandées, qui a été rédigé le 23 juillet 1943 par le commandant du 301e bataillon blindé d'armes radiocommandées, le major Reinel :

« Dans le secteur offensif de la 9e Armée, lors de l'attaque au sud d'Orel, trois compagnies de chars radiocommandées distinctes ont été déployées : deux compagnies relevaient du 656e régiment de chasseurs de chars lourds et une compagnie du 505e bataillon de chasseurs de chars lourds. Les compagnies étaient entièrement déployées sous la direction de commandants de compagnie, qui coordonnaient les pelotons avec le commandant de l'unité avancée. La mission tactique était la même pour toutes les compagnies : effectuer des reconnaissances de combat actives, identifier les champs de mines et faire exploser des mines afin de créer des passages, détruire des zones difficiles d'accès. -détruire des cibles telles que les canons antichar retranchés et les chars super-lourds ennemis.

L'enquête menée dans l'unité après le déploiement a montré les résultats suivants :

1 ) Déploiement de la 314ème Compagnie de Chars d'Armes Radiocommandées avec le 1er Bataillon de le 656e Régiment de chasseurs de chars lourds.
Un champ de mines dense et profond bloquait les approches de la principale ligne défensive russe, qui, en même temps, était couverte par des tirs d'artillerie lourde. Selon le plan d'attaque en place, la compagnie a commencé à faire trois passe dans le champ de mines. En raison de la profondeur du champ de mines, douze B IV ont été détruits. Les passages effectués ont été franchis par des véhicules de contrôle sans dommages dus aux explosions de mines. En raison de forts tirs d'artillerie, les sapeurs n'ont pas pu suivre et ils n'ont pas désigné les passages prévus dans le plan d'attaque, ce qui a conduit à l'arrêt de l'attaque. Les chasseurs de chars lourds (Ferdinand) se déplaçant lentement ne parvenaient pas à détecter les passages déminés, car ils n'étaient plus distinguables après les frappes d'artillerie. Ainsi, plusieurs Ferdinand furent endommagés suite à des explosions de mines, malgré les passages effectués.

Avec le développement de l'attaque, sept autres B IV furent complètement détruits. L'un d'eux tomba dans une tranchée occupée par l'infanterie ennemie, qui commença à tirer sur le B IV et à lui lancer des grenades. Tous ces fantassins ont été tués lors de l'explosion du B IV.
Deux B IV furent conduits dans un petit bosquet, fermement tenu par l'infanterie ennemie, et y explosèrent. Après cela, il n’y eut plus aucune résistance.
Au cours de l'attaque, quatre B IV ont été perdus à cause des tirs d'artillerie. Un avec des détonateurs installés a explosé de suite, trois sans détonateurs ont brûlé lentement avant l'explosion.

2) Déploiement de la 313ème Compagnie d'Armes Radiocommandées de Chars avec le 2ème Bataillon du 656ème Régiment de Chasseurs de Chars Lourds.

Le déploiement s'est déroulé dans les mêmes circonstances. En approchant de la ligne de défense principale, un peloton s'est retrouvé dans notre propre champ de mines non identifié et a perdu quatre B IV. Un autre a traversé un champ de mines russe, dépensant quatre autres B IV. Un B IV en position prête au combat a été touché par l'artillerie ennemie et a explosé. Cela a provoqué l'incendie de trois autres B IV, puis de leur explosion. La cause de ces pertes ne peut être établie avec une totale précision, puisque les chauffeurs et les sapeurs qui se trouvaient à bord des véhicules sont morts. On peut supposer que les détonateurs étaient déjà connectés à la charge et ont été déclenchés par l'incendie. Un autre B IV a été touché par des obus d'artillerie alors qu'il traversait un champ de mines et a explosé.
Une nouvelle attaque de trois B IV détruisit une position antichar fortifiée et un bunker, assurant ainsi un succès à la fois réel et moral.

3) Déploiement de la 312ème Compagnie de Chars Radiocommandés avec le 505ème Bataillon de Chars Lourds.

La compagnie a été déployée devant les chars Tigre pour la reconnaissance de combat conformément aux exigences tactiques et a démontré le résultat positif suivant :
Un B IV a été déployé à une distance de 800 mètres contre deux ou trois positions de canons antichar. Les canons ont été complètement détruits par l'explosion, tout comme l'infanterie à proximité.
Un B IV a été déployé à une portée de 400 mètres contre le T-34. Le T-34 a été percuté et complètement détruit par la détonation qui a suivi.
Deux B IV visaient trois bunkers d'artillerie à une distance de 400 à 600 mètres, les bunkers ont été complètement détruits par des explosions. L'un de ces B IV atteint sa cible et la détruit, alors qu'il avait déjà été incendié.
Deux B IV furent avancés contre une position de canon d'infanterie et une position de canon antichar à une portée de 800 mètres, les deux positions furent détruites.
Un B IV atteint les positions ennemies, où il est incendié par un cocktail Molotov. L'explosion qui a suivi a eu un effet dévastateur sur la position ennemie.
Dans quatre cas, les B IV ont été désactivés pendant le processus de guidage. L'unité a réussi à évacuer deux d'entre eux, les deux autres ont été incendiés. Pendant deux jours, 20 B IV furent engagés au combat.

Bilan tactique de la bataille

1) Les compagnies d'armes radiocommandées sont d'excellentes armes d'attaque. Dans deux cas, le déploiement s'est fait avec des chasseurs de chars lourds, et dans un seul cas avec une véritable arme d'attaque, un bataillon de chars Tigre. Lors de l'interaction avec des chasseurs de chars lourds, la mobilité réduite des Ferdinand est devenue un obstacle à l'avancée de l'unité d'armes radiocommandées attaquante. Ce dernier connaît rapidement le succès. Mais en raison de la lente progression des Ferdinand, ce succès ne put être exploité. Les véhicules télécommandés ont dû attendre l'approche des Ferdinand avant de lancer l'offensive, étant exposés aux tirs ennemis, ce qui a entraîné de lourdes pertes.
L'interaction avec le bataillon Tigre - une unité purement blindée - s'est avérée beaucoup plus productive. D'un point de vue technique et tactique, les Tigres sont une bien meilleure arme offensive et réussissent plus efficacement. La pratique d'application a prouvé que les armes radiocommandées en interaction avec une unité purement blindée garantissent un succès complet.

2) Les opérations de combat des 313e et 314e compagnies d'armes radiocommandées se sont déroulées le long de la voie ferrée Orel-Koursk contre des positions ennemies profondément échelonnées et couvertes par de puissants champs de mines. Les tirs nourris de l'artillerie ennemie ont considérablement ralenti le développement de l'attaque. Dans ce secteur, nos forces étaient insuffisantes par rapport aux forces ennemies. Cela est particulièrement vrai pour les entreprises d’armes RC. Les deux compagnies étaient largement déployées dans le secteur du combat et chacune était subordonnée au bataillon Ferdinand. Ils épuisèrent leurs forces trop vite et ces pertes sur la ligne de front ne purent être compensées. Il n’y avait aucune réserve pour poursuivre l’attaque au plus profond de la principale ligne de défense ennemie. De plus, le commandant de l’unité d’armes guidées ne disposait pas d’une réserve mobile pour attaquer par les points faibles identifiés.
L'interaction avec les Ferdinand, nécessaire pour parvenir à un succès commun, fut, en principe, soigneusement élaborée. Cependant, pendant les combats, cette interaction a été perturbée par les tirs violents de l'ennemi. Au lieu d'un succès décisif pour le commandant de l'unité d'armes guidées, cette interaction n'a jamais été rétablie pendant toute la période des hostilités. Le commandant de l'unité d'armes guidées n'a pas réussi à expliquer clairement son point de vue aux commandants des bataillons de chasseurs de chars lourds. Seul un commandant plus haut placé pourrait garantir le succès.

Sur les 12 véhicules de contrôle, 8 ont été déployés sur la ligne de front. Les 4 restants devaient servir à compenser les pertes. En l'absence d'autres réserves, l'attaque s'est avérée très limitée et s'est coincée dans la défense ennemie. L'étude a révélé que tous les officiers responsables étaient d'accord sur le fait qu'une telle mission nécessitait une attaque concentrée de la part de l'ensemble des forces du 301e bataillon d'armes RC :

déploiement de l'ensemble du bataillon d'armes RC avec la 2e compagnie en première ligne et la 3e compagnie en guise de réserve positionnée immédiatement derrière les unités avancées. Ces compagnies peuvent utiliser les 2/3 de leur puissance offensive, en plaçant quatre véhicules de contrôle à une distance de 2 à 3 kilomètres le long du front. Dans un secteur d'une telle largeur, les pertes de véhicules de contrôle peuvent facilement être reconstituées à partir de la réserve située derrière. Dans un champ de mines, 4 à 6 passages de largeur et de profondeur suffisantes peuvent être dégagés (lors de la bataille près de Glazunovka, seuls 4 passages ont été réalisés sur un front de 6 kilomètres).
Dans la direction reconnue de l'attaque principale, la compagnie avancée doit être rapidement remplacée par une compagnie de réserve dès qu'elle perd ses effectifs. Lorsque la compagnie franchit le passage dans le champ de mines, la frappe doit être transférée dans les profondeurs du secteur de combat. La compagnie libérée, quant à elle, rassemble toutes les unités capables de poursuivre la bataille et est désormais considérée comme une réserve.

Un commandement efficace n'est possible que si les unités avancées et les unités de soutien (compagnie du quartier général, service de réparation, etc.) disposent d'un effectif suffisant. Une coopération étroite, la livraison de pièces de rechange et la réparation rapide des véhicules de contrôle défaillants et des véhicules explosifs radiocommandés permettent de reprendre la bataille dans les plus brefs délais. Déployées au sein d'un seul bataillon, les compagnies d'armes radiocommandées ne seront pas liées aux unités de soutien d'autres unités, ce qui ne peut pas toujours aider en raison des différences d'équipement. Tous les commandants des compagnies d'armes radiocommandées affectées se sont plaints de ne pas pouvoir trouver la compréhension et le soutien des officiers des unités et unités principales. Tout le monde préférerait utiliser des armes radiocommandées au sein d’un bataillon en tant qu’unité unique.

3) Lors de l'attaque de Glazunovka, une mauvaise compréhension mutuelle avec le commandant de l'unité principale (656e régiment de chasseurs de chars lourds) et une interaction insuffisante sont devenues la raison pour laquelle le succès global n'a pas été obtenu. Bien qu’une cartographie minutieuse et une approbation préalable aient été réalisées, aucune interaction n’a eu lieu. Sous le feu nourri de l’ennemi, cela aurait été difficile de toute façon. Nous avons donc besoin des éléments suivants :

L'unité d'armes RC (bataillon) doit être suffisamment puissante pour pouvoir remporter seule un premier succès. Ces actions doivent se développer jusqu'à ce que les unités qui suivent parviennent enfin à sécuriser le territoire. Pour ce faire, le bataillon d'armes radiocommandées doit être équipé de chars lourds et rapides (Tiger). Avec un tel matériel, il pourra également combattre en tant qu'unité de char. Le même type d'équipement garantit que l'ennemi ne sera pas en mesure d'identifier les véhicules de contrôle dirigeant les véhicules qui explosent (lors de la bataille près de Glazunovka, les canons d'assaut agissant comme véhicules de contrôle ont été rapidement identifiés et ont tiré dessus). De plus, le canon d'assaut ne peut pas remplir le double rôle de véhicule de contrôle et de véhicule de combat principal en raison de l'absence de tourelle rotative, de l'étroitesse du compartiment de combat (l'opérateur du système de radiocommande sert également de chargeur) et d'une visibilité insuffisante depuis la petite coupole du commandant. .
Lors de missions aussi dangereuses, les équipements de radioguidage sensibles et de grande valeur doivent être protégés par une installation dans les meilleurs réservoirs possibles.

Évaluation technique :

De manière générale, l'équipement de l'arme radiocommandée a répondu aux attentes. Toutefois, certaines lacunes sont apparues.

1) Appareils de commande

Il est absolument nécessaire que l'appareil de commande radio fonctionne à une portée d'au moins 2000 mètres. Le dispositif actuel développé par Hell ne répond pas à ces exigences. Sa portée pratique varie entre 800 et 1 000 mètres. De plus, le contrôle de la voiture qui explose peut être perdu et il sera perdu.
Les récepteurs fabriqués par Braun et actuellement testés par le 301e bataillon d'armes radiocommandées répondent aux exigences ci-dessus.

Les récepteurs existants ont été endommagés lors du transport ferroviaire et ne sont pas suffisamment protégés des chocs. Ils peuvent être réparés dans l'atelier de réparation de l'unité, mais cela a pris du temps avant leur déploiement.

L'émetteur du commandant de groupe (un véhicule de contrôle pour quatre B IV) doit être équipé d'un kit de commutation. Ce n'est qu'ainsi que si l'un des véhicules de contrôle est touché, les autres véhicules de contrôle pourront prendre le contrôle de son B IV et leur permettre de poursuivre l'attaque.

2) Équipement d'ingénierie

Les charges de démolition des véhicules explosifs ont été enflammées à plusieurs reprises par des tirs. Lorsque les détonateurs n’étaient pas installés, les véhicules grillaient lentement. Cependant, lorsque les détonateurs ont été installés, une puissante explosion a suivi. Ainsi, les détonateurs doivent être installés le plus tard possible, juste avant le début d’une sortie de combat télécommandée. Afin de régler trois détonateurs, le conducteur doit se pencher vers l'avant de la voiture. À ce stade, il est en danger car il pourrait être tué, ou il pourrait commettre une erreur lors du réglage des détonateurs à cause de la tension nerveuse. Nous exigeons donc la création d'un dispositif permettant d'installer les détonateurs en un seul mouvement depuis l'intérieur du véhicule.

La détonation lors de l'impact sur des mines ne se produit pas dans tous les cas. Environ 25 pour cent du nombre total de véhicules qui ont heurté les mines n’ont pas explosé comme prévu. Les raisons de cette situation n’ont pas encore été identifiées, puisque tous les B IV pertinents ont été perdus.
Les passages dans un champ de mines peuvent être balisés efficacement à l'aide de moyens simples. Soit un pigment de couleur peut être placé dans la charge explosive, soit le passage peut être marqué avec un ruban coloré libéré derrière la machine.

3) Pertes

Vingt pour cent de tous les B IV déployés ont été perdus à cause des tirs ennemis directs. Ce pourcentage peut être réduit grâce à des véhicules nouvellement développés, dotés d'une vitesse accrue et d'une meilleure capacité de tout terrain. La protection du blindage devrait également être augmentée pour protéger le véhicule des obus perforants, et cela devrait être exigé pour tous les nouveaux modèles (B IVc, Springer).

4) Fréquences

Pour déployer l'ensemble du bataillon avec le moins d'effort, le nombre de fréquences de contrôle devrait être augmenté de quatre à au moins six, ce qui rendra le contrôle tactique plus mobile.

Conclusion :

Le déploiement d'armes radiocommandées en juillet 1943 a eu lieu dans le cadre d'essais en première ligne par trois compagnies distinctes. L'évolution de la situation sur le front et le passage de l'attaque à la défense ont limité son utilisation à quelques jours. Le succès obtenu a pleinement répondu aux attentes. Le fait qu’une avancée décisive n’ait pas été réalisée ne peut être imputé aux armes radiocommandées. La raison réside dans le nombre trop faible de forces déployées par rapport aux forces ennemies. Une interaction insuffisante avec d’autres types d’armes et l’occasion manquée de profiter de l’effet produit par les explosions ont annulé tout succès.
Sur la base de l'expérience de combat acquise, nous proposons de réaliser des tests militaires afin d'élaborer des règles pour l'utilisation ultérieure des armes radiocommandées :
Déploiement du 301e bataillon de chars avec des Tigres comme véhicules de contrôle et inclusion de l'ensemble du bataillon dans un char plus grand. formation."

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MessageSujet: Re: Les engins et armes spéciaux d'Hitler.   Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Icon_minitimeMer Fév 14 2024, 14:17

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Tata, voici une photo de Sébastopol. Moi en allemand à l'arrière de la photo, je lis: "Mon arme devant ou à l'avant de Sebastopol".

Et voici un récit, provenant d'un forum langue Russe.

Citation :
Publié11 novembre 2018 par Vega (Admin)
"Wunderwaffe pour Manstein" ("Borgwards" et "Goliaths" près de Sébastopol).

  Il s’est avéré que les pensées militaires de l’Allemagne et de l’URSS ont suivi des cours parallèles. De plus, il s’est avéré que grâce à une industrie développée, à une bonne base d’ingénierie et d’expérimentation, les idées allemandes ont été mises en œuvre plus rapidement et mieux.
Traditionnellement, deux types de « torpilles terrestres » allemandes sont indiquées : les « Goliaths » et les « Borgwards ». Les premiers étaient des charges explosives automotrices jetables, commandées par fil, les seconds étaient des transporteurs radiocommandés pour charges explosives.

Considérons ce qui s'écrit actuellement sur ce sujet.
Les « parents » des deux modèles étaient des spécialistes du constructeur automobile allemand Borgward, qui a existé de 1929 à 1961. Article Wikipédia reste silencieux sur la participation de cette entreprise à la Seconde Guerre mondiale (oui en effet, j'ai moi moi même rechercher sur Borgward avec Wikipedia, et il survole juste rapidement que les voitures, aucune mention sur les véhicule spéciaux), mais comme tous les industriels allemands, cette entreprise a réussi à s'emparer d'une part du « gâteau » militaire. En 1939, la Direction des armes de l'armée allemande (allemand : Heereswaffenamt) a organisé deux concours pour créer de nouveaux types d'armes.
Le premier concours portait sur la création d'un véhicule démineur radiocommandé sur chenilles, qui reçut plus tard l'indice Sd.Kfz.300, qui devint le prototype de la machine plutôt intéressante "Borgward B IV".
Le deuxième concours porte sur la création d'une charge de démolition automotrice permettant de faire exploser à distance les bunkers et les véhicules blindés ennemis Sd.Kfz.301.
Le concours pour la conception de ces machines a été remporté par la société Borgward. Lors de l'attribution de la victoire, le comité de compétition pensait que le châssis de ces voitures serait identique, mais dans la vie, tout s'est passé différemment, car les exigences réelles de ces véhicules de combat différaient considérablement.
"Borgward B-IV"

Au départ, l'entreprise envisageait en fait un seul châssis, mais le véhicule radiocommandé s'est avéré trop petit pour accomplir la tâche, et la « torpille » s'est avérée trop grande et vulnérable. Au cours du développement, les résultats se sont avérés être des voitures complètement différentes.
Le véhicule radiocommandé "B-I", développé en 1939, possédait trois chariots de véhicule poussés, pesait 1,5 tonne et était contrôlé à partir d'un char de contrôle Sd.Kfz.265 spécialement équipé, basé sur le T-1 (Pz.Kpfw.I Ausf. B) . Le moteur à essence 4 cylindres « Borgward 4M » de 29 chevaux permettait au véhicule d'atteindre une vitesse de 5 km/h lorsqu'il se déplaçait sur un terrain plat. L’entreprise a produit un total de 50 voitures, mais la production s’est arrêtée là. Franchement, l’idée elle-même était erronée. Un véhicule lent contrôlé depuis un char léger était une cible vulnérable, même pour les canons antichar.

Nouveau modèle "B-II", développé en avril 1940. était beaucoup plus lourd et puissant que son prédécesseur. Il était prévu de commencer sa production en juin 1940 et de produire 100 véhicules radiocommandés. Mais la Direction de l'Armement a refusé l'ordre. Et, selon la version « officielle », il y a eu une pause dans les travaux sur ce sujet.

Un bon article sur ce sujet, rédigé par A. Statsenko, déclare : « Peut-être que les généraux allemands ont décidé que c'était moins cher et plus facile à vaincre.  champs de mines en utilisant des sapeurs et des démineurs de chars. Quoi qu’il en soit, jusqu’en 1943, tous les travaux de développement de véhicules démineurs radiocommandés furent arrêtés. L’idée s’est avérée être une impasse.
Mais un nouveau est apparu. Sur la base de l'expérience de l'entreprise française en 1940, un concours a été annoncé pour la création du Sd.Kfz.301, un véhicule radiocommandé transportant une charge explosive. L'idée était simple : un coin radiocommandé délivre une charge puissante sur une fortification ou un champ de mines ennemi, la laisse tomber, la renvoie et la fait exploser à distance. L'idée était innovante, mais, comme le montre la pratique, elle n'a pas non plus eu beaucoup de succès.
Le nouveau concours a entraîné la naissance d'un nouveau modèle : le « B-IV ». Traditionnellement, il est d'usage de tisser des « liens familiaux » entre « B-IV » et « B-II », mais en réalité, ils n'étaient unis que par le moteur. La configuration du véhicule, ses dimensions et ses composants étaient complètement différents, le nouveau transporteur était donc un parent très éloigné du B-II.

Le véhicule avait un blindage frontal de 10 mm, un blindage latéral de 8 mm et un blindage arrière de 6 mm. La voiture avait deux vitesses avant et deux vitesses arrière. Vitesse du véhicule jusqu'à 40 km/h. Les commandes ont été dupliquées : un siège conducteur avec dispositifs de commande et radiocommande a été prévu. La portée du signal radio est de 1,5 km. La charge explosive, pesant 450 kg, a été placée dans un conteneur à l'avant du véhicule sur des guides inclinés. Après que les boulons se soient cassés à distance, le conteneur a glissé sur le sol le long des guides. La détonation de la charge est à distance. Une protection automatique contre l'explosion d'une charge était assurée si celle-ci se trouvait à une distance dangereuse du véhicule.

Selon l'histoire de cette machine, il est généralement indiqué que les machines ont été utilisées pour la première fois sur Kursk en 1943. Mais il existe d'autres données : « 12 prototypes de la machine furent créés et transférés au terrain d'entraînement de Kummersdorf en mai 1942. Après tests, le Sd.Kfz.301 Ausf.A a été adopté par la Wehrmacht sous la désignation B-IV. Au total, 616 véhicules de cette modification ont été fabriqués de mai 1942 à juin 1943, y compris des prototypes...

Les premiers transporteurs commencèrent à entrer en service dans les troupes en mai 1942. Le 1er bataillon de déminage a été réorganisé en 300e bataillon de chars de véhicules radiocommandés, composé de trois compagnies, chacune disposant de 10 chars de contrôle (des chars Pz.Kpfw.III équipés d'équipements radio appropriés ont été utilisés dans leur rôle) et 24 unités Sd.Kfz.301. Sur les dix chars, deux étaient des chars de commandement et chacun des huit autres contrôlait trois tankettes. Chaque compagnie comprenait trois véhicules blindés de transport de troupes Sd.Kfz.251/1 Hanomag, transportant les conducteurs mécaniciens de 24 télétankets B-IV.

Fin mai, le bataillon est mis à la disposition du commandement du groupe d'armées Sud. D’après les détails de la participation du bataillon aux hostilités, tout ce que l’on sait, c’est que si le 7 juin 1942, il comprenait 27 chars Pz.III prêts au combat, alors un mois plus tard, le 11 juillet, il y en avait déjà 20. »."Goliath"
Même histoire avec le « Goliath » ou, dans les désignations allemandes, Sd.Kfz.302. Au départ, ils voulaient l'unifier avec le véhicule panzer Sd.Kfz.300, mais il s'est avéré que cela n'était pas pratique. Une autre idée est venue.

"Goliath" a été créé sur la base du prototype français Engin K "Kegress". Au printemps 1940, le prototype Engin K avait déjà passé avec succès tous les tests, était presque prêt pour la production en série et fut coulé par les Français dans la Seine lors de l'invasion de la France par l'armée allemande. Les Allemands ont soulevé le prototype du fond de la rivière et l'ont envoyé pour étude à l'usine de la société allemande Borgward.

Le Sd.Kfz.302 était un petit coin à chenilles. Les dimensions de la carrosserie du véhicule étaient de 1,5 x 0,85 x 0,56, le poids sans charge explosive était de 310 kg. La masse des explosifs dans les premiers modèles était de 60 kg.
Le corps était en acier de 5 mm d'épaisseur et était divisé en trois compartiments. Dans le compartiment arrière se trouvait un enrouleur avec un câble à trois conducteurs (deux pour le contrôle, un pour la détonation), au milieu il y avait des dispositifs et des mécanismes de contrôle, à l'avant il y avait un conteneur avec des explosifs. Sur les côtés entre les grands rouleaux, recouverts de couvercles, se trouvaient des moteurs électriques Bosch (oui, la même entreprise Bosch, la marque moderne) d'une puissance totale de 5 kW et des batteries Varta (la même qui est encore en vie aujourd'hui). Deux moteurs électriques (un de chaque côté) transmettaient le couple via des boîtes de vitesses aux roues avant motrices, entraînant ainsi la chenille.

Il existe très peu d'informations sur l'utilisation au combat des « Goliath électriques » : « Malgré les défauts évidents et le coût élevé (3 000 Reichsmarks), le véhicule a néanmoins été mis en production en série. Les premiers exemplaires furent fabriqués en avril 1942. Au total (jusqu'en janvier 1944), 2 650 exemplaires du Sd.Kfz.302 ont été produits (ils étaient également désignés sous le nom de Gerät 67, ce qui se traduit par produit ou engin 67). Les Américains prétendent que la machine a été utilisée pour la première fois en Italie en 1943. Mais qu’en est-il du fait ?

Une tentative de trouver des traces de l'utilisation au combat des Goliath et des Borgwards à l'aide du numéro d'unité n'a pas été très fructueuse. Si vous ouvrez le site Lexikon der-Wehrmacht, il s'avère que le 300e bataillon a réellement existé et a été affecté à la 1re armée blindée. Mais ce n'est pas vrai. Il apparaît bien plus tard au sein de la 1ère Armée blindée. Mais…
On le retrouve dans de nombreux documents de la 11e Armée. Le journal de combat de la 11e armée (von Manstein) indique que le 300e bataillon de chars est arrivé en Crimée par chemin de fer le 20 mai 1942. Mais est-ce le même bataillon ? Il s’est avéré que c’était le même. De plus, ses armes étaient plus diverses qu’on ne le croit généralement. Des photographies « de Crimée » du bataillon ont été conservées, sur lesquelles sont visibles des « Borgwards » et des « Goliaths » et quelques autres équipements, sur fond de paysages de Crimée et des ruines de Sébastopol.

Le bataillon était composé de trois compagnies : la première était équipée de B-IV, la seconde de Goliath et la troisième de « chars capturés » incompréhensibles. Comme il ressort du rapport, il existe une autre modification des "torpilles terrestres", créées sur la base du coin anglais capturé "Bren Universal carier".
Le talon compensé était un « parent » du T-27 soviétique, car avait un prototype commun - le coin Vickers Garden Lloyd, et a été créé pour la "cavalerie mécanisée" anglaise. Le coin était armé d'une mitrailleuse tchéco-anglaise Bren (Brno + Enfield). Après Dunkerque, de nombreuses tankettes de ce type tombèrent entre les mains des Allemands, qui leur trouvèrent d'autres usages.
Les cales ont été converties en radiocommande et équipées d'une charge de démolition pesant 700 kg. Les chars T-3 (= Dénomination Russe pour le Pz. III) étaient utilisés comme chars de contrôle pour les Borgwards et les Universals.

fin de la première partie, ou je vous laisse une fois un peu digérer l'histoire, pour la relire lentement.
Et oui ,comme je l'ai intégré, la 11ème Armée était bien l'armée stationné en Crimé, et commandé par von Manstein.

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MessageSujet: Re: Les engins et armes spéciaux d'Hitler.   Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Icon_minitimeMer Fév 14 2024, 19:30

Bien je continue:
Citation :

Dans les documents de la 11e Armée, on a même réussi à trouver un rapport de combat sur l'utilisation de matériel militaire, et plus d'un. Conformément aux informations trouvées dans les documents de la 11e armée, il a été possible de préciser que le bataillon n'était pas utilisé comme une seule unité, mais était divisé en deux parties.
Les 2/3 étaient subordonnés au LIVe AK., dans la direction nord, et 1/3 était subordonné au XXXe AK. De plus, les critiques sur l'utilisation de cette arme se sont révélées exactement le contraire.

D'après le rapport de la 22è I.D. à l'état-major du corps (au 6 juin 1942), il comprend des tankettes transportant des charges explosives (10 « Goliath », 23 tankettes radiocommandées et 12 tankettes filaires).Au 06/07/42. (à 21h00) ils sont plus nombreux dans la 22è I.D. La division compte 14 chars Pz. III, 31 chars Borgward B-IV, 19 chars Goliath et 6 chars capturés.
Le XXXe corps était composé de 14 unités. PZ. III, 16 Borgward B-IV, 10 Goliath, 4 chars capturés. Mais il existe d'autres données.
Des sources étrangères indiquent que le 300e bataillon ne comptait que 7 unités. Pz-III avec un canon cour (2 chacun dans une compagnie et un char de commandement) et 15 "Borgward IV", cependant, la 11e armée de combat donne un nombre beaucoup plus important, il est douteux que le commandant de la 22e division d'infanterie et le Le commandant du XXXè AK. a délibérément exagéré leur force, notamment dans les documents de combat faciles à vérifier.
Le commandant de la 22e division d'infanterie, le général Ludwig Wolf, a laissé un avis très négatif sur « l'arme miracle », soulignant sa maladresse et son blindage faible. Sa courte note a été conservée, sur laquelle « Panzerung !!! » est écrit au crayon. ("sous Réserve"). Comme le montre le rapport du 16e Régiment d'infanterie, les véhicules de combat Borgward IV ont subi des pertes le premier jour de l'offensive alors qu'ils tentaient de traverser les champs de mines soviétiques. 6 véhicules ont été perdus : un à cause des tirs d'artillerie, deux à cause des fusils antichar soviétiques, une tankette s'est coincée dans un fossé, deux sont tombés en panne en territoire neutre pour des raisons techniques.
L'utilisation des Goliath contre les fortifications soviétiques s'est également révélée peu fructueuse : trois véhicules ont été neutralisés par des armes légères et des canons antichar, un a explosé pour des raisons inconnues. Par la suite, les chars de contrôle Pz.III du 300e bataillon ont fonctionné au sein de la 22e division d'infanterie comme chars réguliers. Le prochain épisode de combat de l'histoire des unités du 300e bataillon, subordonné au LIVe AK, fut associé à l'assaut des « Redoutes de montagne » et de la ligne de défense soviétique, dont le centre était la fortification du Nord. Le 24e bataillon de pionniers note plusieurs tentatives réussies pour détruire des casemates soviétiques, mais note également plusieurs échecs et une faible capacité de survie des véhicules. Le rapport du LIVe Corps indique qu'il n'a pas été possible de tester l'Universal Carrier" en raison du risque d'être touché par des éclats d'obus et une explosion, ainsi qu'en raison du terrain difficile.
Le rapport du IIIe AK sur l'utilisation de ces machines est plus délicat. En particulier, le rapport indique que "... un char capturé avec une charge de démolition a détruit une casemate dans la zone jusqu'au sol (les coordonnées de la casemate soviétique n° 71 sont indiquées ci-dessous)." En effet, sur la photo, la casemate, qui possède une structure préfabriquée, a été démoli presque jusqu'au sol, et ses débris ont été jetés sur la route.

Dans le rapport du 22 juin 1942. déclare : « Le 21 juin, le succès de deux Goliath contre le bunker, provoqué par l'utilisation réussie de cette technique, a été célébré. » Vient ensuite une description des événements, l'utilisation du feu pour couvrir leur avance vers la cible, etc. Un autre rapport identifie des propositions visant à modifier la conception de ces armes. Il a notamment été proposé :
- utiliser des chariots motorisés pour livrer les Goliaths sur le champ de bataille (généralement des chariots à main spéciaux étaient utilisés)
-augmenter la portée des appareils radiocommandés à 10 km au lieu de 1 km
- utiliser un moteur à essence
- utilisez des canons d'assaut comme char de contrôle.
- utilisation d'autres câbles, car les câbles en acier utilisés dans les machines filaires avaient une haute résistance.
Il y a eu des propositions visant à modifier le nombre d'engin radiocommandées à partir d'un seul char. Certaines propositions ont été mises en œuvre lors de la modernisation de la technologie, d'autres non.
Un rapport de synthèse sur l'utilisation du 300e bataillon de chars fut présenté le 2 juillet 1942. Il indiquait que des parties du bataillon étaient affectées à presque toutes les divisions. opérant près de Sébastopol (22, 24, 28, 50, 72, 170, 132 I.D.).
XXXe Corps, conformément aux annexes du rapport du 22 juin 1942. utilisé:
-un « Borgward IV » pour le déminage
-un "Universal" contre le système de fortification
-un "Universal" contre un bunker avec des munitions
-un "Universal" contre un autre bunker
-un "Universal" dans les combats de rue
- deux « Goliath » contre le bunker, pour détruire son équipage
Mais même ces rapports indiquent que les « chars de contrôle » ont obtenu beaucoup plus de succès, agissant de manière indépendante, mais en même temps, 3 chars ont été irrémédiablement perdus.
En résumant tout ce qui précède, nous pouvons dire que l’effet de combat de l’utilisation de cette technologie près de Sébastopol s’est avéré inférieur aux attentes.
Le 2 juillet 1942, le bataillon commença à être envoyé, mais ses activités de combat ultérieures ne peuvent être retracées. Au moment de l'expédition, il reste en réalité 7 engins dans sa composition. Pz. III avec un canon cours (2 par compagnie et un char de commandement) et 15 "Borgward IV", le reste de l'équipement est resté à Sébastopol.
Khrenov A.F. Des ponts vers la victoire. - M : Voenizdat, 1982.

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MessageSujet: Re: Les engins et armes spéciaux d'Hitler.   Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Icon_minitimeMer Fév 14 2024, 20:50

Concernant les Bogward, les Allemands les ont employés sur un terrain meuble et gorgé d’eau qui ont été rendus inutiles.

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MessageSujet: Re: Les engins et armes spéciaux d'Hitler.   Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Icon_minitimeMer Fév 14 2024, 22:44

Pour l'utilisation des Borgward B-IV, au mois de septembre au mois de Décembre 1942, je n'ai pas de certitude, mais ils ont été expédié au Sud du Lac Ladoga, la Schwere Pz. Abt. 502 avec les premiers chars tigre, eux était arrivé le 29 Juillet 1942 Arrêt de train MGA, et la 301è Abt. équipé avec des Borgward eux sont arrivé le 9 Septembre 1942. Et il y'a aussi les unités d'artillerie 600mm Thor et les quelques uns autres, qui aussi eux après Sebastopol, on été envoyé à Leningrad. Beaucoup trop de coïncidence, pour que ils non pas été affecté tous dans le même secteur. Pour tenté une brèche dans le secteur du lac Ladoga.

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MessageSujet: Re: Les engins et armes spéciaux d'Hitler.   Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Icon_minitimeJeu Fév 15 2024, 21:36

Bien laissons un peu les Borgward se reposé, pour avoir le temps de retrouver de nouvelle informations.

Les engins et armes spéciaux d'Hitler. 3-bomb10

Bien, à présent, on vas une fois suivre une nouvelle Armes Allemande.
Alors qu'es ce qu'on vois sur cette photo?
Déjà on se trouve en haute mer, vous serez d'accord? Ici sur la photo, on ne vois pas un navire qui tire un radeau Cible, non, donc forcément l'explosion = navire. Oui, et ici la photo à été prise en 1943, après que Bénito Mussolini, c'était rendu chez le roi, et que le roi la envoyé prisonnier dans les montagnes. Donc c'était la période, ou l'Italie du Roi, souhaita conclure une paix avec les Alliées. Et bien sûr, ça pour Hitler c'était impensable. Donc ici on as la photo du navire "Roma" entrain d'exploser, qui était sur le chemin de se rendre au alliées stationné en Italie du Sud.

Ainsi ici la Luftwaffe avait utiliser une Bombe guidé dénommé "Fritz X", ou l'avion l'ayant largué, la guida jusqu'au Navire et la laissa tombé sur le point critique du navire. Ou le navire sombra par la suite assez vite.

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MessageSujet: Re: Les engins et armes spéciaux d'Hitler.   Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Icon_minitimeJeu Fév 15 2024, 22:00

Citation :
La première bombe planante allemande "Fritz-X" et son utilisation au combat

À la fin des années 1930, l’Allemagne nazie, se préparant à la guerre mondiale et réalisant que ses adversaires potentiels disposaient de puissantes marines, commença à développer des armes antinavires guidées, notamment des bombes planantes et des missiles air-sol. L'idée de lancer une bombe depuis un avion, équipé de petites ailes et planant indépendamment vers une cible, a été proposée pour la première fois dans les années 1920 par les ingénieurs américains Gammond, Crocco et Guidoni.

La conception de la bombe planante Fritz-X a commencé en 1938 à l'Institut expérimental de l'aviation allemande sous la direction du Dr Max Kramer. Ces développements ont conduit à la création de la bombe planante radiocommandée SD-1400X ("Fritz-X"), utilisée depuis 1941. Rheinmetall-Borsig a commencé à produire La queue de la bombe, ainsi que la partie de réception radio du système de contrôle qui y est installée, ont été fabriquées par la Société des installations électriques.

La bombe en série SD - 1400X avait une longueur de 3,2 m, un diamètre de corps de 700 mm et une envergure d'environ 1,6 m. Le poids d'une bombe aérienne lourde perforante était de 1 400 kg, dont 270 kg étaient explosifs. La bombe a été larguée depuis un avion porteur à une altitude de 4 à 7 km. La vitesse maximale de chute de la bombe était proche de 280 m/s.

La bombe a été pointée en utilisant la méthode de combinaison optique, c'est-à-dire Après avoir largué la bombe, la trajectoire de sa chute libre a été ajustée de manière à ce que la bombe et la cible soient constamment alignées dans le viseur. Étant donné que la vitesse de vol plané de la bombe était inférieure à la vitesse de l'avion porteur, pour faciliter le guidage, la vitesse de l'avion devait être réduite jusqu'à ce que la bombe atteigne la cible.
Pour indiquer la trajectoire de la bombe dans des conditions de visibilité réduite, elle disposait d'un feu arrière - un traceur. Cela donnait l’impression erronée d’un moteur-fusée. Intercepteurs (du latin - intercipio - intercepter, repousser), qui sont de petites plaques installées perpendiculairement à la direction du vol, dont la déviation dans un sens ou dans l'autre entraîne un changement de pression sur les surfaces opposées de l'aile ou de la queue , ont été utilisés comme organes de contrôle des bombes. La correction du vol en tangage et en cap a été effectuée à l'aide de quatre spoilers situés dans la queue, et la stabilisation en roulis a été réalisée à l'aide de deux spoilers d'aile. Le renversement de la bombe a été obtenu en gardant les intercepteurs dans les positions limites pendant si longtemps. Ces intercepteurs étaient entraînés par deux électro-aimants. Le contrôle a été effectué par radio. Considérant que l'ennemi pourrait créer des interférences radio artificielles qui interféreraient avec le contrôle de la bombe, les Allemands développèrent simultanément la possibilité de la contrôler par fil. Des bobines embarquées avec un fil d'un diamètre de 0,2 mm et d'une longueur de 8 km étaient fixées des deux côtés de la bombe sur les ailettes d'extrémité de la queue. L’efficacité des interférences radio artificielles restant incertaine, un système de contrôle des bombes prêt à l’emploi n’a pas été réclamé. Utilisation au combat de la bombe Fritz-X L'objectif principal de la bombe SD-1400X était de détruire les grands navires, notamment les cuirassés et les croiseurs. Depuis février 1942 Les bombes SD-1400X ont subi des tests de combat massifs en direction de Gibraltar et lors du bombardement de Malte. La bombe Fritz-X est entrée dans l'histoire navale le 9 septembre 1943, c'est-à-dire après que l'Italie ait quitté la guerre. Selon les termes de l'armistice, le 9 septembre à 3 heures du matin, la majeure partie de la flotte italienne, comprenant les cuirassés Roma, Vittorio Veneto et Italia, six croiseurs et huit destroyers d'escadron, sous le commandement de l'amiral C. Bergamini, a quitté La Spezia et se rendit à Malte pour y être interner. À 15h33 L'escadre italienne a été soudainement attaquée à une altitude de 4,5 km par temps clair et ensoleillé par un groupe d'avions composé de 11 bombardiers allemands Dornier 217, dirigés par le major de la Luftwaffe Bernhard Jope. Les avions transportaient des bombes planantes SD-1400X. Les Italiens ont confondu le DO-217 avec des avions alliés. Cependant, bombarder des navires qui battaient leur plein avec des bombes conventionnelles depuis une telle hauteur n'avait pratiquement aucune chance de succès pour nous.

À 15h41 La première bombe SD-1400X a touché le pont du cuirassé Roma et, le pénétrant, a explosé sous le navire. Les dégâts importants subis ont été réparés par l'équipe et le cuirassé Roma est resté prêt au combat avec des réserves de flottabilité et de stabilité légèrement réduites. À 15h51 la deuxième bombe a touché le pont du cuirassé entre la deuxième tourelle de gros calibre et la tourelle avant de 152 mm à bâbord. Après avoir pénétré dans les ponts blindés, il a détruit la protection blindée de la cave à munitions d'artillerie de 152 mm, qui a explosé. Cette explosion a provoqué, à son tour, la détonation des magasins de munitions de gros calibre. Des témoins oculaires ont observé une tourelle de gros calibre pesant 1 400 tonnes projetée par l'explosion et tournant dans les airs. Le navire a perdu de la vitesse, la zone de la salle des machines de proue et les caves ont été inondées et un violent incendie s'est déclaré. Le cuirassé Roma nous a coupé le nez et a commencé à couler lentement. Malgré tous les efforts de l'équipe dans la lutte pour la survie, à 16 heures 18 minutes. Le cuirassé Roma s'est brisé et a coulé. Lors de cette catastrophe, 1 253 membres d'équipage furent tués, dont le commandant de la flotte, l'amiral Bergamini. Le 11 septembre de la même année, l'avion Dornier-217 endommage les croiseurs américains Philadelphia et Savannah ainsi que le croiseur anglais Uganda avec des bombes guidées SD-1400X. Théoriquement, l’utilisation massive de bombes guidées pourrait paralyser les flottes alliées au large des côtes italiennes. Cependant, les Allemands disposaient de peu de bombardiers équipés du SD-1400X et les navires alliés opéraient exclusivement sous couvert de chasseurs.

Sur le front de l’Est, les Allemands ont utilisé ces bombes pour détruire des ponts et des passages sur l’Oder. C'est à cette époque que les défauts de la bombe SD-1400X deviennent évidents. La bombe ne pouvait pas être utilisée dans des conditions de nuages ​​bas, car l'altitude minimale pour la larguer était de 4 000 m. La pénétration élevée du blindage, qui a joué un rôle décisif dans le naufrage du cuirassé Roma, s'est avérée inutile même pour les croiseurs, non plus mentionner les destroyers et les navires marchands. En règle générale, la bombe transperçait le navire de part en part et n'explosait que dans l'eau située en dessous. En conséquence, les Allemands abandonnèrent l'utilisation de bombes de ce type et en novembre 1943, un groupe d'avions transportant des bombes guidées SD-1400X arriva en Allemagne pour être réarmé avec de nouvelles bombes planées guidées HS-293.

Bien ceci est juste une première vision, décrite par le Russe Tchernikhov Youri Veniaminovitch
en 2022.

Dont voici une image a quoi ressemblait la bombe.
Les engins et armes spéciaux d'Hitler. 1-bomb10

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MessageSujet: Re: Les engins et armes spéciaux d'Hitler.   Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Icon_minitimeJeu Fév 15 2024, 22:30

Citation :
Bombes guidées pour la Luftwaffe
À la fin de 1942, une situation difficile s’était développée pour l’Allemagne dans l’Atlantique. Il y avait de plus en plus de navires de la coalition anti-hitlérienne, le transport maritime prenait de l'ampleur et il n'y avait presque aucune possibilité de les gêner sérieusement. De plus, au début de 1943, les navires britanniques et américains commencèrent à recevoir de solides armes anti-aériennes. Par exemple, le croiseur anglais HMS Belfast ne disposait que de huit canons anti-aériens de 102 mm lors de sa mise en service en 1939. Au fil du temps, pour renforcer la défense aérienne, des canons automatiques Bofors de 40 mm (9 installations à canon unique et huit installations quadruples) et une dizaine de canons de 20 mm, sans compter les mitrailleuses lourdes, y ont été montés. De toute évidence, les armes antinavires les plus efficaces de l'époque - les bombardiers et les bombardiers torpilleurs - avec cet équilibre des forces, perdaient une partie importante de leurs chances de vaincre avec succès les navires ennemis. En raison de la forte opposition antiaérienne, les pilotes allemands ont dû larguer des bombes et des torpilles respectivement à des hauteurs et à des distances élevées. La plupart des munitions n’ont pas atteint leur cible.

Henschel Hs 293

Il y avait un besoin sérieux pour une nouvelle arme combinant une bonne portée et une excellente précision pour l'époque. Il convient de noter que le concept général de telles munitions a été proposé par l'ingénieur G. Wagner en 1939, mais qu'il n'a pas été correctement développé pour un certain nombre de raisons. Wagner a proposé de créer un petit semblant de planeur et de l'équiper de systèmes de contrôle, d'une ogive, etc. Dans ce cas, le bombardier pourrait larguer la bombe à une distance sûre de la couverture anti-aérienne de la cible et la diriger à l'aide de commandes. La direction de la Luftwaffe montra peu d'intérêt pour la proposition de Wagner. Ils n’ont accordé aucune préférence particulière au programme, mais ils ne l’ont pas non plus fermé. Le développement de nouvelles munitions a commencé en 1940 chez Henschel. La bombe planante a reçu l'indice Hs 293.

Soit ce modèle:
Les engins et armes spéciaux d'Hitler. 13378310

Bien je continue:
Citation :
En décembre de la même année, plusieurs prototypes de la nouvelle bombe étaient prêts. Structurellement, il s’agissait d’un petit avion à aile centrale de conception classique. Dans la partie avant du corps de la bombe se trouvait une charge explosive empruntée à la bombe aérienne SC-500 - 300 kilogrammes d'ammotol. L'arrière du Hs 293, quant à lui, contenait un équipement de contrôle et une unité de queue. Une aile trapézoïdale d'une envergure de 3,1 mètres a été montée dans la partie centrale de la bombe. Un accélérateur modèle Walter HWK 109-507 était suspendu sous le corps de la bombe. Tel que conçu par les auteurs du projet, il était censé donner à la bombe la vitesse initiale nécessaire au vol à longue distance.

Les premiers prototypes de la bombe planante Wagner appartenaient à la version Hs 293V-2 du projet. La version précédente - Hs 293V-1 - est restée sur les dessins et est en fait devenue une conception préliminaire d'une nouvelle arme. Le 16 décembre 1940, le premier largage d'essai d'une bombe guidée est effectué. Le bombardier He-111 modifié a été utilisé comme transporteur. Il était équipé d'un équipement de radiocommande, d'un viseur pour le navigateur-bombardier, à travers lequel il était censé surveiller le vol de la bombe, ainsi que d'un système de chauffage spécial. Un compresseur et un élément chauffant fournissaient de l'air chaud à l'intérieur de la bombe afin que tous ses systèmes fonctionnent normalement. Malgré tous les efforts des concepteurs et des pilotes d’essai, le premier largage de bombe a échoué. La séparation du Hs 293 du porte-avions s'est déroulée sans problème, l'accélérateur a dispersé la bombe, mais le navigateur-bombardier n'a pas pu la faire entrer même dans la zone cible. Heureusement pour Henschel, ce n’était pas la faute de la conception. C'est juste qu'un ouvrier sur le site de montage a confondu les fils connectés. À cause de cela, les ailerons de la bombe ont commencé à fonctionner de manière incorrecte : lorsqu’on lui a ordonné de « rouler à gauche », la bombe a soulevé l’aile gauche et vice versa. L'enquête sur les causes de l'incident n'a pas pris beaucoup de temps et le deuxième essai de la bombe planante, après des contrôles appropriés, a eu lieu deux jours seulement après le premier. Cette fois, tout a fonctionné comme prévu et la bombe, larguée à 5,5-6 kilomètres de la cible conditionnelle, a touché la zone de la cible tracée au sol. Par la suite, plusieurs dizaines d'autres missions de bombardement d'entraînement ont été effectuées.

Au cours des travaux ultérieurs sur le projet, la bombe planante Hs 293 a subi plusieurs modifications de conception. Ainsi, presque immédiatement après le début des essais, de nouveaux traceurs pyrotechniques ont été installés aux extrémités des consoles des ailes. Ils étaient destinés à faciliter le suivi de la trajectoire de vol de la bombe. A noter que les traceurs originaux étaient tout à fait satisfaisants pour les développeurs et les pilotes en termes de luminosité et de visibilité. Mais la durée de leur combustion laissait beaucoup à désirer. Au cours de plusieurs bombardements d'essai, une situation s'est produite lorsque, au moment le plus crucial de son vol, la bombe est devenue pratiquement invisible pour l'opérateur. Et tout cela à cause du traceur qui brûle rapidement. En conséquence, en sélectionnant la composition du mélange, la durée de combustion des bombes a été augmentée à 110 secondes, ce qui a été jugé suffisant pour une utilisation au combat. Un autre problème du Hs 293 résidait dans l'accélérateur. Au cours des tests, tout était plus ou moins normal, mais au cours des opérations de combat, un grave défaut du moteur liquide Walter HWK 109-507 a été révélé. Le fait est que les techniciens de combat n’ont pas pu assurer les mêmes conditions de « serre » que lors des tests. En particulier, un cylindre contenant de l'air comprimé utilisé pour expulser le carburant était souvent rempli d'air atmosphérique simple. En raison de l'humidité naturelle de l'air pompé et des changements de température pendant le fonctionnement du système pneumatique, certaines vannes et vannes gelaient souvent, ce qui entraînait l'arrêt de l'alimentation en carburant. Dans un premier temps, les employés du ministère de l'Aviation du Reich ont suggéré d'utiliser un autre accélérateur liquide fabriqué par BMW. Cependant, bientôt l'idée d'un moteur-fusée à propergol liquide sur une bombe planante fut complètement abandonnée et le Hs 293 commença à être équipé d'un accélérateur à combustible solide WASAG 109-512. En termes de caractéristiques, il était proche du moteur Walther, mais n'avait pas tendance à s'arrêter brusquement de fonctionner. Enfin, juste avant la mise en service de la bombe Hs 293, une modification de celle-ci a été créée avec contrôle via un canal filaire. Des bobines avec un câble fin étaient placées à l'intérieur de l'aile.

Au cours de deux années d'essais (de fin 1940 à fin 1942), les performances de combat de la nouvelle bombe furent portées à d'excellentes valeurs. Un équipage expérimenté de l'avion porteur pourrait larguer une bombe à une distance de 14 à 16 kilomètres de la cible à une altitude de 5 à 6 km et placer jusqu'à la moitié de toutes les bombes dans une zone relativement petite autour de celle-ci. Bien sûr, cela pourrait ne pas suffire pour heurter, par exemple, un navire. Mais à cette époque, un taux de réussite de cinquante pour cent en cas de chute à une telle distance était un indicateur extrêmement efficace. Au début de 1943, la bombe planante Hs 293A fut mise en service et la production en série commença. En avril de la même année, sur la base du IIe Groupe du 100e Escadron de bombardiers de la Luftwaffe (II/KG100), commence la formation d'une unité aérienne spéciale armée de nouvelles munitions guidées. Le groupe a utilisé des bombardiers Dornier Do-217. De par ses caractéristiques, cet avion pouvait transporter simultanément deux bombes planantes. Fin juillet 43, le II/KG100 est transféré sur les côtes du golfe de Gascogne pour combattre les navires alliés. À cette époque, le Groupe II/KG40 fut formé.

La première utilisation au combat de la bombe Hs 293A eut lieu le 25 août 1943. Puis une formation de 12 bombardiers trouva le 40e groupe d'escorte britannique dans la zone de patrouille. À distance de sécurité, les Allemands ont largué plusieurs bombes, mais n'ont pas obtenu beaucoup de succès. Les sloops HMS Bideford et HMS Languard ont subi des dommages mineurs et un marin de Bideford a été tué. La raison de l'échec des Allemands réside dans la précision et dans des problèmes techniques. Ainsi, la bombe qui a touché le Bideford n'a pas explosé correctement et les quatre Hs 293A qui ont explosé à côté du Langward n'ont pas réussi à causer de graves dommages au sloop en raison d'un échec. Cependant, les capacités de la nouvelle bombe planante ont été démontrées dans une situation de combat réelle. Deux jours plus tard, le sloop anglais HMS Egret et le destroyer canadien Athabaskan sont attaqués. Une bombe allemande touche le navire anglais directement dans le magasin d'artillerie. "Aigrette" a coulé. Les marins canadiens ont eu plus de chance : l'Etebascan n'a subi que de lourds dégâts. Au cours de l'année d'utilisation au combat, l'unité II/KG100, utilisant des bombes planantes Hs 293A, a coulé 17 navires britanniques et américains et a causé des dommages de gravité variable à 15 autres. Il est à noter que les performances des pilotes II/KG100 et II/KG40 ont augmenté parallèlement au nombre d'applications de combat. Par exemple, de février à août 1944, les deux groupes de bombardiers n'ont pas eu un seul navire endommagé, mais seulement des navires coulés. Le résultat des raids des bombardiers allemands fut la décision du commandement allié de retirer davantage ses navires de la côte atlantique de l'Europe. Grâce à cela, les sous-mariniers allemands ont pu se déplacer dans le golfe de Gascogne sans pratiquement aucun risque d'être détectés. Le dernier cas d'utilisation réussie du Hs 293A contre des navires remonte au 15 août 1944. Ensuite, des pilotes allemands ont coulé près du sud de la France deux navires de débarquement de chars américains et en ont endommagé un autre. En raison du succès de l'offensive alliée en Europe occidentale, à l'automne 1944, les Allemands n'avaient pratiquement aucune possibilité d'effectuer des missions de patrouille dans le golfe de Gascogne et dans d'autres zones côtières. Enfin, la dernière utilisation au combat des bombes Hs 293A a eu lieu en avril 1945. Essayant de retarder d'une manière ou d'une autre l'avancée de l'Armée rouge, les nazis tentèrent de détruire plusieurs ponts sur l'Oder. Grâce à l’opposition des avions de chasse soviétiques, les ponts sont restés quasiment intacts. L'offensive s'est poursuivie.


Sur la base de la conception de la bombe Hs 293, plusieurs modifications ont été développées :
- Hs 294. Initialement une munition anti-navire. Le développement a commencé en 1941 dans le but d'assurer une destruction fiable des navires ennemis. L’essence de l’idéologie du projet Hs 294 est que la bombe devrait toucher le navire sous sa ligne de flottaison. Pour y parvenir, le corps de la bombe a reçu une nouvelle forme, les ailes ont pu être larguées et l'accélération a été réalisée par deux accélérateurs à la fois. À la fin de 1942, les tests commencèrent et, au total, selon certaines sources, environ une centaine et demie de ces bombes furent assemblées. Il n'existe aucune donnée sur l'utilisation au combat ;
- Hs 295. Version améliorée du Hs 293A. Presque tous les équipements et la conception ont été mis à jour. Ainsi, le corps de la bombe a acquis des contours plus épurés, l'équipement de commande radio a été remplacé par un équipement plus résistant au bruit et un accélérateur à combustible solide a cédé la place à deux. En 1944, on commença à équiper cette bombe d'un système de guidage par télévision, mais cette version du Hs 295 n'était même pas réalisée en métal. Au total, environ 50 bombes de ce type ont été fabriquées, mais les Allemands n'ont pas eu le temps de les utiliser en situation réelle.

Bien comme vous l'aurez compris, ici l'histoire regroupe plusieurs version, et non uniquement la bombe Fritz X.

Citation :
FX-1400

Les développements de G. Wagner satisfaisaient pleinement la Luftwaffe en termes d'efficacité au combat. Quant aux aspects financiers et technologiques, des plaintes ont été déposées. Pour la production en série, une conception plus simple était nécessaire. En 1938, le Dr M. Kramer a commencé des expériences pour améliorer la précision de la bombe SC250. Comme G. Wagner, il est finalement parvenu à la conclusion qu'il était nécessaire d'équiper la bombe d'un équipement de guidage sérieux. En 1940, les développements de Kramer intéressaient les dirigeants de la Luftwaffe et il fut envoyé pour continuer à créer de nouvelles munitions au sein de la société Ruhrstahl. Dans le même temps, les clients exigeaient d’augmenter la puissance de l’ogive de la future bombe guidée. Comme le Hs 293, le projet de Kramer était censé être basé sur une bombe aérienne existante. Cette fois nous avons choisi le calibre PC1400 1400 kg.

Compte tenu des caractéristiques de la bombe originale, Kramer a commencé à développer le « kit carrosserie » et l’équipement de contrôle appropriés. Le résultat des travaux sur le projet FX1400 ou Fritz X a été une nouvelle munition guidée, extérieurement très différente de la création de Wagner. Le corps du Fritz X était moulé en acier et avait à certains endroits des parois atteignant 15 centimètres d'épaisseur. Quatre ailes ont été installées dans la partie centrale de la coque en forme de X, et à l'arrière se trouvait une unité empennage de forme originale. Quatre avions en forme de plus (deux ailerons et un stabilisateur avec gouverne de profondeur) étaient recouverts d'une partie ovale de forme complexe. Là, dans la queue, Kramer a placé un équipement de contrôle et un traceur pour faciliter le travail de l'opérateur de la bombe. En raison de la présence d'un traceur dans la partie arrière du corps, une version sur un moteur de fusée est apparue à un moment donné, mais aucune des versions FX1400 ne l'avait. Les parois épaisses du corps de la bombe ont incité les concepteurs à proposer une idée originale pour son utilisation. La bombe Fritz X devait être larguée depuis une altitude élevée, au moins 4 000 mètres. Lorsque la bombe tombe, elle acquiert une telle vitesse qu’elle peut pénétrer sur le côté du navire et exploser à l’intérieur. Pour cette raison, la bombe a reçu un fusible retardé. Un fusible de contact n'était pas fourni.

Les premiers prototypes de la bombe FX1400 furent livrés sur le site d'essai près de Karlshafen en février 1942. Cependant, les conditions météorologiques n’ont pas permis de démarrer les essais complets. Plusieurs semaines ont été consacrées à la relocalisation des testeurs en Italie, sur le terrain d'entraînement de Foggia. Les Fritz X ont été assemblés avec beaucoup plus de soin que les premiers Hs 293 et ​​les tests se sont déroulés avec succès. La plupart du temps a été consacré à la formation des opérateurs de bombardiers et aux tests de l'équipement radio de l'avion et de la bombe elle-même. À l'automne 1942, les pilotes d'essai étaient capables d'atteindre une probabilité d'atteinte de la cible de 50 %. Il s'est également avéré que lorsqu'une bombe est larguée d'une hauteur d'au moins six kilomètres, elle est capable de pénétrer 130 millimètres de blindage du pont. L'impact de la bombe FX1400 sur le navire - combiné au système de guidage et à la détonation retardée de la charge - comme le croyaient les Allemands, ne laissait pratiquement aucune chance aux marins ennemis.

Le développement de Fogg a reçu une seconde vie grâce aux échecs de la bombe Fritz X. Les tout premiers problèmes avec la munition planante Ruhrstal ont forcé la direction de la Luftwaffe à accorder plus d'attention aux projets alternatifs. Le projet Blomm und Voss était intéressant en raison de l'absence de restrictions strictes sur la hauteur de largage des bombes. C'est pourquoi R. Fogg s'est vu confier la tâche d'améliorer le BV 226 et de le produire en série. Tout en conservant les contours de la coque et la conception aérodynamique, le BV 226 a reçu une unité de queue mise à jour lors de la modernisation. Au lieu d'une queue cruciforme, la bombe était équipée d'un stabilisateur plus grand avec des rondelles d'ailettes aux extrémités. L'aile à allongement élevé a reçu un nouveau cadre. Les longerons de l'aile longue et étroite ont été rendus flexibles. Selon les ingénieurs, l'aile flexible, lors du découplage de la bombe, fonctionnait comme un ressort à lames sur une voiture et éloignait les munitions de l'avion. La conception aérodynamique utilisée dans le projet BV 226 a permis d'atteindre un rapport portance/traînée d'environ 25. À titre de comparaison, l'avion expérimental Rutan Voyager avait à peu près le même rapport portance/traînée. Ainsi, étant largué d'une hauteur d'environ un kilomètre, le BV 226 était capable de voler sur une portée d'environ 25 kilomètres. De toute évidence, une telle bombe était beaucoup plus rentable que la Fritz X. Le système de guidage de la bombe BV 226 était similaire à l'équipement des Hs 293 et ​​FX1400 - l'opérateur contrôlait le vol via un canal radio.

À l'automne de la même année, le 21e commandement d'entraînement et d'essais est formé à la base de Granz. Le but de sa création était de former les pilotes de combat à l'utilisation de nouvelles munitions. Un peu plus tard, le 21e Commandement sera réorganisé en III Groupe, 100e Escadron de Bombardement (III/KG100). Le « baptême du feu » de Fritz X n’a eu lieu qu’à la fin du mois de juillet 1943. Les pilotes allemands découvrent plusieurs navires anglais dans les rades de Syracuse et d'Augusta. Deux attaques ont été menées et toutes deux ont échoué. L'utilisation ultérieure de la nouvelle bombe n'a pas non plus été très fructueuse. L'altitude de largage élevée s'est en fait révélée être un problème : le FX1400 ne pouvait pas être utilisé dans des conditions nuageuses en dessous de 4 000 mètres. Le deuxième problème dans l'utilisation du planeur Fritz résidait dans les contre-mesures électroniques des Britanniques. Il est intéressant de noter qu’il n’existe toujours pas de données exactes sur l’utilisation des « brouilleurs ». Mais on sait que les Britanniques attachaient plus d’importance aux équipements de guerre électronique que les Allemands. Cependant, dès 1941, Kramer a développé un système de guidage alternatif avec transmission de commandes par fil. Chaque bombe avait deux bobines : une sur la console de la bombe, l'autre sur la console de l'avion porteur. La fourniture totale de fil était de 30 kilomètres pour chaque bombe. Le dernier problème de la bombe FX1400 semble provenir de ce qui était initialement considéré comme un avantage. Une pénétration élevée du blindage était utile lors de l'attaque de navires lourds comme les cuirassés. Mais les navires marchands et même les destroyers ont parfois simplement percé la bombe qui s'accélérait. La mèche n'a pas eu le temps de réagir à temps et la charge n'a explosé que lorsque le FX1400 était déjà dans l'eau. Bien entendu, une telle explosion n’a pas eu l’effet escompté. En raison de tous ces facteurs combinés, les bombes Fritz X n'auraient coulé qu'un seul navire. Il s'agissait du cuirassé italien Roma. Cinq autres navires italiens, américains et britanniques furent seulement gravement endommagés.


Le faible potentiel de combat réel a finalement affecté le sort de l’ensemble du projet. Le 19 novembre 1943, le Groupe III/KG100 reçut l'ordre de regagner le territoire allemand. Là, les pilotes ont dû apprendre à utiliser les bombes Hs 293A.

encore un autre modèle.

Citation :
BV 226 et BV 246

La dernière entreprise à rejoindre la « course » à la création de bombes guidées est Blohm & Voss. Le projet BV 226, créé sous la direction du Dr R. Fogg, avait exactement le même objectif que ceux décrits ci-dessus. La différence résidait dans la méthode choisie pour mettre en œuvre l’idée. Tout d'abord, il convient de noter le poids au combat relativement faible de la bombe - 730 kilogrammes, dont 435, selon le projet, constituaient l'ogive. Dans le même temps, le BV 226 avait une coque et une aile à allongement élevé, ce qui le faisait ressembler à un planeur. Plusieurs prototypes de cette bombe furent envoyés pour tests en 1942. Dans sa forme initiale, le projet BV 226 n'a pas été poursuivi : le manque d'avantages par rapport aux concurrents l'a affecté.

Le 12 décembre 1943, la bombe planante BV 226 mise à jour fut mise en service sous la désignation BV 246 Hagelkorn. Les bombardiers He-111 et Do-217 pourraient être utilisés comme avions porteurs pour les nouvelles bombes. À la toute fin de 1943, les pilotes allemands commencèrent à étudier une autre bombe guidée. Mais ils n'ont jamais réussi à le mettre en pratique : deux mois seulement après sa mise en service, le projet BV 246 a été gelé. Il y avait plusieurs raisons. Le déploiement d'une production à grande échelle nécessitait des coûts financiers et de main-d'œuvre, et les domaines d'application n'étaient pas nombreux. Enfin, le BV 246 n'avait pas la possibilité d'installer un système de commande filaire. La production a été réduite et les bombes planantes déjà fabriquées ont été utilisées dans des tests visant à tester diverses technologies.

Au début de 1945, le ministère de l'Aviation du Reich demanda que le projet BV 246 reprenne sous une nouvelle forme. Désormais, sur la base de la bombe planante, il fallait fabriquer des munitions destinées à détruire les stations radar ennemies. Selon le projet renouvelé, la bombe BV 246 devait être utilisée sur la base du tir et de l'oubli. Pour ce faire, à la place de l'ancien équipement de contrôle-commande radio, le système Radieschen (« Radis ») a été installé sur la bombe. Ce système était une véritable tête directrice radar semi-active. Le placement du Radis a obligé les concepteurs à redessiner le nez de la bombe, à fabriquer un nouveau carénage et également à déplacer l'ogive avec 435 kilogrammes d'ammotol. Au cours de l'hiver 1945, l'usine de Blohm et Voss réussit à assembler dix prototypes du BV 246 Radieschen. Lors des tests sur le site d'essai d'Unterless, les bombes équipées d'un autodirecteur radar passif ont clairement démontré la complexité de tels systèmes. Huit bombardements sur dix se sont soldés par un échec : soit la bombe a raté la cible, soit elle « est entrée » dans le sol à une grande distance de la cible. Ce n'est que lors de deux lancements d'essai que les bombes sont tombées à une distance acceptable de la cible. Malgré le faible taux de réussite, la Luftwaffe voulait une nouvelle bombe. Un contrat fut signé pour la fourniture de milliers de BV 246 Radieschen, mais... Nous étions déjà au printemps 1945 et aucune bombe guidée, quel que soit le type de guidage, ne pouvait arrêter l'avancée de l'Armée rouge depuis l'est et le alliés de l’Ouest.

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MessageSujet: Re: Les engins et armes spéciaux d'Hitler.   Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Icon_minitimeVen Fév 16 2024, 16:31

une autre sources, provenant toujours d'un forum langue Russe. Auteur Korabli.Pikabu

Citation :
Les premières armes de précision sont apparues durant la Seconde Guerre mondiale. On parle des bombes allemandes Fritz-X... ⁠ ⁠

Avec le développement de l’aviation militaire, les armes aéronautiques elles-mêmes se sont également développées. Les bombes étaient le moyen le plus universel et l’un des plus meurtriers pour détruire l’ennemi. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le niveau de développement des systèmes de contrôle et des équipements radar a permis à certains pays de développer des armes de précision , dont la bombe allemande FX-1400, mieux connue sous le nom de Fritz-X.


L'évolution de la bombe allemande


L'une des principales munitions d'aviation en service dans l'armée de l'air allemande pendant la guerre était la bombe cylindrique hautement explosive de 1 000 kg de la série SC (Sprengbombe Cylindrisch = Bombe Hautement Explosive Cylindrique), qui existait en trois versions. Il a été activement utilisé par la Luftwaffe pour bombarder des villes et a reçu le surnom officieux de « Hermann » en l'honneur du ministre de l'Aviation du Reich, Hermann Goering.

la voici:
Les engins et armes spéciaux d'Hitler. 16331210
contenant l'écrit suivant: "Deux membres de l'équipe au sol de la Luftwaffe reposent sur la bombe SC-1000 "Hermann" qu'ils s'apprêtent à charger sur l'avion."

L'une des options de développement pour la SC-1000 était la PC-1400, un explosif perforant perforant de 1400 kg. Contrairement à son prédécesseur, la série PC (Panzersprengbombe Cylindrisch = Bombe Perforante Cylindrique) se distinguait par sa capacité à percer des feuilles de métal grâce à son corps épais. Par conséquent, ces munitions ont été utilisées contre des navires de guerre. De plus, ces bombes étaient équipées d'un détonateur à retardement et leur détonation se produisait à l'intérieur du navire.


La conception de la PC-1400 est devenue la base du développement d'une nouvelle bombe aérienne dont la principale caractéristique était le guidage à distance . L'idée d'une munition guidée est née chez les Allemands avant même la Seconde Guerre mondiale. Les résultats de la Luftwaffe en matière de destruction de navires pendant la guerre civile espagnole furent jugés insatisfaisants. Puis, en 1938, Max Kramer, ingénieur certifié et spécialiste dans le domaine de l'aérodynamique et de l'aéronautique, commença des expériences pour améliorer la précision des bombes.

Bombe FX-1400. On trouve également d'autres désignations - Ruhrstahl SD 1400 X, Kramer X-1, PC 1400 X. Le surnom de Fritz-X (de l'abréviation FX) a été utilisé à la fois par les Alliés et par les Allemands.


Deux ans plus tard, le Dr Kramer, après avoir obtenu un certain succès, rejoint le développement de Ruhrstahl AG, qui possédait déjà de l'expérience dans la conception et la production d'armes aéronautiques. Lors du développement du futur Fritz-X, Kramer, comme mentionné précédemment, s'est basé sur la bombe perforante PC-1400. Le résultat de son travail fut le FX-1400 contrôlable. Les premiers tests débutèrent en février 1942.


Il convient de noter que le FX-1400 n’était pas le seul développement d’une bombe guidée. En 1939, les spécialistes de Henschel, sous la direction du professeur d'aérodynamique Herbert Wagner, ont commencé à créer ce qu'on appelle la « bombe planante » - le futur Hs 293. Son concept était très différent de celui du Fritz-X. Entre autres choses, le projet Henschel avait une conception et un équipement plus avancés.


Système de contrôle


Les commandes aérodynamiques étaient situées dans la partie arrière et leur réglage était effectué à l'aide du système Kehl-Strasburg 203/230. Celui-ci, à son tour, était basé sur la méthode MCLOS (Manual Command to Line Of Sight) : pointer manuellement une bombe ou un missile dans le champ de vision de l'opérateur.


Le système de radiocommande, comme son nom l'indique, se composait de deux blocs - "Kehl" et "Strasbourg". L'unité «Kehl» était composée d'un joystick et d'un émetteur de la série FuG 203, installés sur un avion porteur et utilisés pour transmettre des commandes à la bombe. La munition elle-même était équipée du Strasbourg, un récepteur FuG de la série 230, dont l'antenne était intégrée à l'arrière de la munition. La communication radio FuG 203/230 a été réalisée dans la gamme 48-50 MHz.


L'un des défauts majeurs du système allemand de contrôle des bombes était sa grande sensibilité aux interférences radio . Par conséquent, après les premières attaques avec de nouvelles munitions Antinavires, les Alliés ont déployé des efforts importants pour développer des moyens de contrer ces armes. Dès le début de 1944, les navires britanniques furent équipés de nouveaux silencieux, qui connurent un certain succès.

La modification de la trajectoire des munitions était assurée par des spoilers mobiles dans l'empennage. Les spoilers disposaient de trois systèmes de contrôle : deux permettaient de réguler le mouvement le long de l'axe vertical (axe de tangage), un - le long de l'horizontale (axe de lacet). Leur position était régulée via un canal radio, par lequel l'opérateur envoyait des signaux aux éléments de queue.


Procédure de réinitialisation et de pointage


La bombe Fritz-X était principalement destinée à détruire des cibles lourdement blindées – cuirassés et croiseurs lourds. À cet égard, le poids de la bombe, d'une longueur de 3,3 mètres et d'une largeur de 1,4 mètre, dépassait 1 300 kg. L'ogive pesant 320 kg était remplie d'amatol - un mélange de TNT et de nitrate d'ammonium. Avec une vitesse de chute de bombe de 280 m/s, l'épaisseur maximale du blindage que le FX-1400 était capable de pénétrer était de 130 à 150 mm.

La hauteur de décharge minimale était de 4 km, la hauteur recommandée était de 5,5 km. La FX-1400 a été largué exclusivement par temps clair, car le guidage n'était pas réalisable dans des conditions nuageuses inférieures à 4 km. Quelques secondes avant le largage, l'avion porteur a brusquement pris de l'altitude puis s'est stabilisé, « lançant » ainsi la bombe. Cela a également été fait pour réduire la vitesse de l'avion, afin que l'opérateur ne perde pas de vue la bombe. Lors du guidage effectué lors de la planification de la bombe, le l'avion porteur n'a pas manœuvré et s'est avéré extrêmement vulnérable aux chasseurs.


La méthode de guidage MCLOS, bien que basée sur un principe de radiocommande simple, est extrêmement complexe à mettre en œuvre. L'opérateur devait simultanément suivre la bombe et la diriger vers la cible. À cet égard, il devait avoir un haut degré de préparation, car la moindre violation de la concentration entraînait un échec.


Compte tenu de la trajectoire de vol instable, nécessitant une correction manuelle rapide, la précision avec une grande compétence de l'opérateur était d'environ 15 à 30 mètres du point de visée. En présence de facteurs gênants (par exemple, bombardements ou turbulences), la précision était considérablement réduite.


Utilisation au combat


La seule unité de la Luftwaffe à recevoir la nouvelle bombe radiocommandée était le troisième groupe de l'aile (Wing) des bombardiers KG-100 Wiking. Elle est également devenue la première unité d’aviation militaire à utiliser des armes de précision.

La première utilisation réussie du Fritz-X est considérée comme un raid contre une escadre italienne dirigée par le cuirassé Roma. Après l'annonce de la capitulation de l'Italie, la flotte italienne quitte La Spezia et se dirige vers Malte pour se rendre aux Alliés. Pour éviter que les navires ne tombent entre les mains de l'ennemi, les Allemands se préparent à capturer ou, dans les cas extrêmes, à détruire toute la Marine royale italienne.


Le 9 septembre 1943, six bombardiers Dornier Do 217 armés de bombes FX-1400 décollent des aérodromes de Nîmes-Garon et d'Istres, dans le sud de la France. A 15h52, à la suite du deuxième raid, une bombe guidée a touché le cuirassé Roma . Le coup s'est produit sur le pont arrière, dans la zone de la tourelle de la batterie principale. La bombe a percé tous les compartiments de protection sous-marine, les a traversés et a explosé juste sous le navire. En raison d'un puissant choc hydraulique, un grand trou s'est formé dans la partie sous-marine du cuirassé, après quoi l'eau de mer s'est déversée dans les compartiments internes. La salle des machines arrière et deux chaufferies ont été partiellement inondées. Le navire a ralenti et a tenté de quitter la formation.


Après 10 minutes, le cuirassé reçut un deuxième coup. Le FX-1400 a heurté le pont tribord et a explosé dans la salle des machines avant, provoquant un incendie. Quelques minutes plus tard, le feu atteint les magasins d'artillerie, provoquant la détonation d'obus. Une puissante explosion a simplement arraché la tourelle du deuxième calibre principal et elle s'est effondrée par-dessus bord. À la suite d’une série d’explosions ultérieures, le cuirassé incliné fut brisé en deux . A 16h18, le vaisseau amiral de la flotte italienne chavire et coule.

Le sistership du cuirassé Roma, l'Italia, a également été touché par une bombe guidée. La Fritz-X s'est écrasé à travers le pont sous un angle et est sorti par le bordé latéral, explosant près du côté du navire. Le blindage de la partie sous-marine du cuirassé a subi des dommages importants et l'Italia a embarqué 800 tonnes d'eau. Une autre bombe, bien qu'elle n'ait pas touché le navire, a endommagé les réservoirs de carburant et a explosé près du côté gauche.


Deux jours plus tard, deux croiseurs légers de l'US Navy sont attaqués par le KG-100 Wiking. La FX-1400 qui a touché l'USS Savannah est entré dans le toit de la tourelle de la batterie principale et a explosé dans le compartiment de stockage des obus. Une puissante explosion a créé un trou dans la quille, provoquant un écoulement d'eau dans la salle des machines. Malgré de graves dommages, huit heures plus tard, le croiseur a réussi à reprendre de la vitesse et à atteindre sa destination. Le deuxième croiseur, l'USS Philadelphia, a eu plus de chance : les munitions ont dépassé le navire et ont explosé à 15 mètres, causant des dégâts minimes.

Le 13 septembre, le croiseur léger de classe Fidji HMS Uganda a été touché par une FX-1400. La bombe a traversé le navire et a explosé en dessous. Une explosion sous-marine a déchiré la coque du croiseur, provoquant l'inondation des chaudières. Le navire a embarqué 1 300 tonnes d’eau, mais malgré cela, il est resté à flot.


Le cuirassé britannique Warspite fut touché par des bombes le 16 septembre 1943 à Salerne. Fritz-X a traversé six ponts et a explosé dans la chaufferie. L'onde de choc a percé le double fond et formé un trou de six mètres de diamètre dans le fond du navire. Le cuirassé gagna 5 000 tonnes et fut remorqué en urgence jusqu'à Malte.


La dernière attaque du KG-100 Wiking avant le réarmement est considérée comme une attaque contre l'USS Philadelphia le 17 septembre, qui avait déjà été bombardé avec une bombe guidée. L'attaque aérienne a de nouveau échoué : le croiseur léger a subi des dégâts mineurs, car aucun des FX-1400 tirés n'a touché le navire.


Sur la base de l'expérience de l'utilisation au combat, le principal inconvénient de la Fritz-X a été considéré comme le détonateur, qui n'a pas eu le temps de mettre la bombe en action - il a déjà explosé sous le navire. Comparée à l’explosion à l’intérieur du navire, l’explosion sous-marine n’a pas eu l’effet escompté. En raison de sa pénétration excessive du blindage, la bombe Fritz-X a été considérée comme un échec : avec son aide, un seul navire a été coulé - le cuirassé italien Roma.


En novembre 1943, le troisième groupe KG-100 retourna en Allemagne pour se réarmer. Les pilotes allemands ont reçu la nouvelle bombe guidée Hs 293A, qui a prouvé son efficacité dans la lutte contre les navires. Néanmoins, le premier exemple d’arme de haute précision utilisée au combat fut le FX-1400.

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MessageSujet: Re: Les engins et armes spéciaux d'Hitler.   Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Icon_minitimeVen Fév 16 2024, 19:55

Et maintenant un nouveau modèle. Parce que oui bien sûr beaucoup de gens, on connaissance des Fusées V2 et V4 et de la V1, ou encore du ME 262, ou un petit peu moins le ME 163A.
Mais tous les autres armes miracle, qui on été développé, ou qui était en cours de développement chez les Allemands, Bien sûr que le site d'expérimentation c'était Peenemünde, avec von Braun, et ou se trouvèrent regroupé encore tout les chercheurs.

Ainsi :
Citation :
Fusée Wasserfall : la chance manquée d'Hitler

Un quart de siècle après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'ancien ministre allemand de l'Armement, Albert Speer, a qualifié de grave erreur l'une de ses décisions prises au cours de son mandat de ministre. Il s'agissait de choisir entre deux missiles : le balistique V-2 et le missile anti-aérien Wasserfall.

Selon Speer, « nous aurions dû consacrer tous nos efforts et toutes nos ressources à la production de missiles sol-air ». Presque aucun bombardier ennemi ne pouvait échapper au missile à tête chercheuse.

– 8 m de long, poids de l'ogive environ 300 kg, hauteur sous plafond 15 000 m. Et bien sûr, cette arme miracle pourrait sérieusement influencer le cours de la guerre - en tout cas, Speer écrit sans l'ombre d'un doute que "déjà au printemps 1944, il était possible de protéger de manière fiable nos installations industrielles contre les raids aériens".

Est-ce ainsi ? Hitler (et Speer) avaient-ils vraiment une chance ? Pour répondre à cette question, il va falloir revenir un peu en arrière.

Le jeune héritier d'un mendiant

Presque aucun lecteur n'a entendu parler du site d'essais de missiles de la Wehrmacht à Peenemünde. L'équipe d'ingénieurs qui y travaillait sous la direction du colonel (plus tard major général) Walter Dornberger a réalisé de nombreux miracles techniques. Cependant, peu de gens savent que la créativité fulgurante de Dornberger, von Braun et de leur équipe n'a pas bénéficié des faveurs des dirigeants pendant assez longtemps. Hitler, qui s'est toujours méfié des innovations techniques, pensait après le début de la guerre que ce serait rapide et que des armes prêtes à l'emploi suffiraient. Les développements prometteurs qui ont nécessité des années de travail ont été rayés de la liste des priorités. Cela arriva à Peenemünde au printemps 1940. Les ressources rares en temps de guerre devinrent instantanément indisponibles et le personnel mobilisé se dirigea vers la Wehrmacht.

La position d’Hitler n’a même pas été influencée par une visite personnelle au début de 1939 au polygone de Kummersdorf, utilisé par les spécialistes des fusées avant Peenemünde], au cours de laquelle Dornberger et von Braun se sont efforcés d’intéresser le Führer à leurs développements. Mais, pour citer les mémoires de Dornberger, « le chef du peuple allemand marchait à côté, regardant droit devant lui et ne disant pas un mot ». Sur ce, il est parti, laissant les propriétaires de la décharge dans une légère confusion.

À ce moment-là, l'équipe de conception travaillait sur deux « unités » expérimentales : A-3 et A-5. Aucun d’entre eux n’est encore destiné à un usage militaire ; Il a d’abord fallu tester le moteur à réaction au propergol liquide, les systèmes de contrôle et de nombreux autres composants de « l’arme de représailles ». La future "V-2" était déjà une "unité-4", mais tous les travaux y relatifs ont été arrêtés jusqu'à ce que les aspects fondamentalement importants soient clarifiés.

Au début de 1943, Dornberger reçut une lettre de Speer, au cours de laquelle il apprit que « le Führer ne peut pas encore accorder à votre projet la plus haute priorité ».

À cette époque, le missile anti-aérien Wasserfall n’existait que sous forme de dessins et ses composants individuels se trouvaient sur des bancs d’essai. Concrétiser la conception et la production ont nécessité du temps et des efforts.

Le retour de la plus haute priorité n'eut lieu que le 7 juillet 1943. Presque tous les problèmes de ressources et de main-d’œuvre ont été résolus en un clin d’œil. Mais ni l’un ni l’autre n’étaient affectés aux besoins de la défense aérienne du Reich. Hitler a vu un film sur le lancement de l'A-4 - la future V-2, une fusée capable d'atteindre l'Angleterre, là où les bombardiers de la Luftwaffe ne pouvaient plus l'atteindre. Quel père de la nation refuserait l’opportunité d’atteindre l’ennemi, même symboliquement ? Ensuite, il s’est avéré que, pour citer Speer, « notre projet le plus coûteux s’est avéré en même temps le plus insensé », mais à ce moment-là, il était encore loin de résumer les résultats. Emporté par les perspectives agréables, le Führer a même exigé que la charge de l'A-4 soit augmentée à 10 tonnes, et il a fallu quelques efforts à Dornberger et von Braun pour le convaincre qu'un tel bonus nécessiterait le développement d'une toute nouvelle fusée.

Les dirigeants des nations aiment les armes offensives - rappelons-nous avec quelle obstination Hitler a exigé la sortie du Me-262 en version bombardier. Il semble peu probable qu'au cours de l'été 1943, Speer aurait pu séduire le Führer avec un missile anti-aérien au lieu d'un missile balistique, même s'il en avait eu un tel désir. Entre-temps, les développements « anti-aériens » existaient en tant que parent pauvre dans une famille pauvre.

Wasserfall lui-même

L'ordre formel pour le développement d'un missile anti-aérien contrôlé au sol a été émis à la fin de 1942, mais en fait les travaux ont commencé beaucoup plus tôt. Il est impossible de donner une date exacte : presque personne, à l'exception des créateurs eux-mêmes, ne savait quand et quelles idées leur venaient à l'esprit. De plus, le premier concepteur du Wasserfal, le Dr Walter Thiel, est décédé lors d'un raid britannique sur Peenemünde dans la nuit du 16 au 17 août 1943.

Structurellement, le Wasserfall était une version du missile A-4 (V-2), dont la taille était environ réduite de moitié et équipée de quatre « ailes » supplémentaires en flèche approximativement au milieu du corps. Au fur et à mesure de l'avancement des travaux sur le projet, les stabilisateurs supérieurs ont changé de forme et de placement : sur certaines versions de la fusée, ils sont placés dans le même plan que les stabilisateurs inférieurs, sur d'autres, ils sont pivotés de 45°. Au moins trois versions réalisées en métal sont connues, désignées W1, W-5 et W-10. Ce dernier d'entre eux est considéré par la plupart des sources comme étant presque prêt pour une production de masse, mais cela mérite peut-être d'être mis en doute. Selon les souvenirs des participants aux tests soviétiques d'après-guerre, la technologie miracle allemande ne s'est souvent pas comportée aussi bien, essayant de s'éloigner de la rampe de lancement quelque part sur le côté.

Un missile anti-aérien (contrairement à un missile balistique) doit être prêt à être lancé à tout moment, et donc toujours rempli de carburant. L'oxygène liquide, utilisé comme comburant dans le moteur V-2, ne répondait catégoriquement pas à cette exigence - il s'évapore trop rapidement même à partir d'un récipient hermétiquement fermé. De plus, il était rare sous le Troisième Reich. Le comburant Salbay utilisé pour le Wasserfall était un mélange d’acides nitrique [90 %) et sulfurique [10 %). Plusieurs mélanges pourraient être utilisés comme carburant : « Visol
» - carburant pour fusée à base de vinyle ou « Tonka » - à base de xylidines. L'alimentation en carburant et en comburant de la chambre de combustion a été réalisée en les déplaçant des réservoirs avec de l'azote comprimé, sous une pression d'environ 250 ATM. A noter qu'un principe similaire a été appliqué à l'A-1 - la toute première fusée de Wernher von Braun, qui a décollé dix ans avant les événements décrits.

L'alimentation en azote a été démarrée en faisant exploser un pétard spécial, qui permettait au gaz comprimé d'accéder aux réservoirs de carburant. À partir de ce moment, le lancement du missile était inévitable, même si la cible tournait avant d’atteindre la ligne de tir.

Le principal problème du missile anti-aérien était, aussi étrange que cela puisse paraître, la nécessité d'atteindre la cible. Rappelons qu'à cette époque, il n'existait pas d'ordinateurs au sens moderne du terme :
les Américains ont utilisé avec succès les développements allemands. La photo montre le premier lancement d'essai de la fusée Hermes A1 le 16 avril 1946, sur le site d'essai de White Sands, au Nouveau-Mexique. La fusée Hermes A1 était une réplique américaine, construite sur la base des Wasserfall W10 et V-2 par General Electric.

Contrôle
Deux stations radar ont été utilisées pour le contrôle, l'une suivait la cible, la seconde suivait le missile lui-même. L'opérateur a combiné manuellement deux marques sur le radar, à l'aide d'un joystick spécial, un joystick. Certes, même ces mécanismes n’ont pas dépassé le développement en laboratoire.

Des mots et de l’électronique en général. Les premiers systèmes de contrôle de missiles impliquaient que l'opérateur assis au point de contrôle guidait visuellement le missile. Les inconvénients de cette approche sont devenus évidents avant même que le missile lui-même ne soit prêt. Le lancement d'essai de l'A-4 avec ce système de contrôle en juin 1944 est révélateur : l'opérateur au sol a « perdu » la fusée dans les nuages, après quoi elle s'est envolée pour la Suède, provoquant un scandale diplomatique.

Il existait deux méthodes de guidage pratiquement applicables et plus ou moins développées. Dans le premier cas, le transpondeur embarqué du missile a transmis un signal au localisateur de coordonnées Rheinland, qui a calculé l'azimut et l'angle de visée. Ces informations ont été comparées aux coordonnées de la fusée selon les données du radar au sol, après quoi les commandes correspondantes ont été envoyées aux éléments de contrôle de la fusée.

Dans un autre cas, deux radars ont été utilisés pour le contrôle, l'un suivant la cible et le second le missile lui-même. L'opérateur a vu sur l'écran deux marques qui devaient être combinées à l'aide d'un dispositif appelé joystick - une sorte de joystick. Le traitement des données et le calcul des commandes requises étaient effectués par des ordinateurs Siemens - presque comme des ordinateurs. C'est cette méthode de guidage qui était considérée comme la principale. Cependant, selon Dornberger, "même ces mécanismes n'ont jamais quitté le stade des modèles de laboratoire, même si le dernier d'entre eux s'est révélé assez efficace".

Différentes sources fournissent des données différentes sur les tests de la fusée Wasserfall, mais, après avoir fait une certaine moyenne des informations, on peut supposer que les Allemands ont réussi à effectuer une cinquantaine de lancements d'essais, dont une douzaine et demie sont considérés comme réussis - dans le sens que la fusée a décollé et s'est dirigée approximativement dans la bonne direction.

Les plans du commandement allemand prévoyaient le déploiement de deux cents batteries de missiles anti-aériens en 1945, mais il était déjà trop tard. Le Troisième Reich est mort sous les coups des Alliés, sans avoir eu le temps de mettre en œuvre la prochaine « arme miracle ».

Une chance tardive ?

Alors Speer avait-il raison ? La fusée Wasserfall pourrait-elle changer le cours de l’histoire ? Seuls les résultats de son utilisation au combat pourraient donner une réponse définitive – mais il n’y en a pas. Néanmoins, vous pouvez essayer d'évaluer les perspectives.

En 1944, l'industrie allemande pouvait produire environ 900 V-2 par mois. "Wasserfall" en termes de coûts de main-d'œuvre et de matériaux est environ huit fois moins cher que "V-2". On pourrait penser que la production d’environ 7 000 missiles par mois semble réaliste. C’est beaucoup plus difficile avec l’efficacité de ces missiles.

On sait qu'un quart de siècle plus tard, pendant la guerre du Vietnam, le système de défense aérienne vietnamien a tiré environ 6 800 missiles, touchant un total de 1 163 cibles aériennes, soit un tir sur six. Ceci avec des technologies éprouvées et des conceptions raffinées. On peut difficilement penser que les Allemands auraient fait mieux en 1945.

En outre, même 300 batteries de missiles d’une portée d’environ 20 km ne couvriraient qu’une petite partie du ciel au-dessus de l’Allemagne. Les Alliés auraient peut-être dû réduire leurs bombardements massifs sur les grandes villes, mais comme nous le savons, leur impact militaire réel était faible. Mais protéger les infrastructures de transport allemandes avec le Wasserfall serait problématique. Il semble que l’ancien ministre du Reich, Albert Speer, se soit montré un peu plus optimiste que les conditions réelles ne le lui permettaient. Cependant, nous ne connaîtrons apparemment pas la réponse définitive – et c’est une très bonne chose.

Au début de 1945, le lieutenant-général Dornberger, qui avait acquis une reconnaissance et une influence tardives, fut nommé président de la commission sur les systèmes de défense aérienne, chargée de comprendre les développements existants et de sélectionner ceux qui étaient pratiquement réalisables. Mais à la mi-février, il est devenu absolument clair qu’aucun de ces missiles anti-aériens guidés n’aurait le temps d’entrer en service. Plusieurs modèles pourraient devenir concurrents du Wasserfall, dont nous en citerons deux. Le Hs-117 de Henschel fut essentiellement développé au début de 1944. Sfirma proposa l'idée en 1941, mais le ministère de Goering refusa). Un missile de croisière équipé d'un moteur-fusée Walther au propergol liquide (peroxyde d'hydrogène) d'une poussée de 3,7 kN transportait 250 kg d'explosifs et était guidé par un faisceau radio. Selon les données allemandes, le missile a été testé avec succès, mais nous n'avons pas pu trouvez des informations détaillées à ce sujet.

Le missile de croisière Enzian de Messerschmitt était basé sur des solutions de conception précédemment utilisées pour créer l'intercepteur Me-163, qui volait également sur un moteur de fusée. L'avion a montré d'excellentes performances de vol pour ces années, mais présentait un inconvénient important - le carburant n'était suffisant que pour quelques minutes de fonctionnement du moteur au propergol liquide.

Pendant ce temps, le pilote devait décoller, prendre de l'altitude, trouver une cible, l'attaquer et faire demi-tour - l'atterrissage était déjà « non motorisé ». "Il n'y avait pas de temps pour une bataille aérienne; on n'aurait le temps de viser qu'une seule fois. La solution logique était de libérer le moteur-fusée du pilote et de viser depuis le sol. En fait, toutes les expériences avec des moteurs-fusées au propergol liquide dans l' aviation autour du monde s'est terminé à peu près ainsi, mais un peu plus tard, et les Allemands ont quand même réussi à tester l'Enzian en 1944.

Le développement des missiles anti-aériens allemands a été arrêté l'un après l'autre au début de 1945 - il n'y avait plus de temps pour eux, aucune condition.

Donc c'était la version primaire ou jet primaire en écrit, sur le Wasserfall.

Et ah oui l'auteur qui avait publier ce récit:
Sergueï Sysoev

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MessageSujet: Re: Les engins et armes spéciaux d'Hitler.   Les engins et armes spéciaux d'Hitler. Icon_minitimeSam Fév 17 2024, 09:07

Oui, 900, c'est un nombre impressionnant en terme de production, mais déjà là en 1944 avec quoi allait t'il les alimenté? Hitler avait perdu déjà son accès vers les champs pétrolifère du Caucase, en 1944, il lui restait que encore ploiesti. Et ici il lui fallait pas du pétrole, mais du comburant spéciale, et ça cela à besoin de temps pour le produire. Et la chimie on ne la brusque pas, sinon cela fait vite boum.

Et avec uniquement 25 ou 20% de chance de succès. Cela fait cher, bien sûr les chiffres sont toujours plus haut, que ceux descendu par la Flak elle seul qui était de 10%.

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