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 Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945

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Commandoair40
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MessageSujet: Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945   Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945 Icon_minitimeLun 30 Oct - 0:15

Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945

Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945 Suicides_1945
Des officiers soviétiques regardent les corps de trois civils allemands s'étant suicidés en avril 1945.

Au crépuscule de la guerre, le Reich en perdition a encouragé ses habitants à s'ôter la vie.

Une décision qui s'est d'autant plus imposée quand l'Armée rouge est arrivée dans cette cité.


De nombreuses cultures à travers le monde ont fait du suicide un rituel honorable, jugé préférable à une vie abîmée dans l'asservissement ou l'humiliation.

L'exemple le plus connu reste le kamikaze nippon, mais d'autres illustrations abondent à travers l'histoire, de la Grèce antique aux États-Unis.

Tous ces gestes ont un point commun:

Le suicide collectif y est pratiqué en dernier recours, comme une ultime provocation au seuil de la défaite.

Au printemps 1945, dans un Troisième Reich en perdition, la perspective de la défaite prend chaque jour plus d'épaisseur.

Cela fait deux ans que les bombardements alliés réduisent les cités allemandes en tas de gravats et de poussière  Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945 159551 .

Les rapports du front, même maquillés par la propagande, font état de plus en plus de victimes.

Le rationnement des populations se durcit:

A côté des vitrines juives fracassées, les étals des épiciers allemands font pâle figure et les arbres des parcs ont été tronçonnés pour être transformés en bois de chauffage.

La famine guette.

Privés de futur

Relayée par la radio et les journaux, la propagande amplifie la rumeur, inéluctable, de la défaite.

On murmure que les terrifiantes «hordes asiatiques» de l'Armée rouge (le régime nazi assimile les soldats russes aux tribus des steppes, afin de dénoncer leur sauvagerie et leur bestialité) vont dévorer les enfants et violer les femmes.

«Sauvez les femmes et les filles d'Allemagne de la souillure et du massacre des limiers bolchéviques», avertit un dépliant de propagande distribué en février 1945.

La torture et l'humiliation attendent les perdants, matraquent les haut-parleurs du Reich.

Cela va entraîner une première vague de suicides à travers l'Allemagne à partir de janvier 1945.

Les cadres du parti nazi sont les premiers concernés, se donnant la mort en masse en avril et en mai.

S'estimant privés de futur, ils emportent souvent leur famille avec eux.

L'objectif: marquer les esprits pour faire résonner la chute du Reich dans l'histoire, comme a pu le faire l'Empire romain plus de quatorze siècles plus tôt.

«S'il est écrit que nous devons sombrer, le peuple allemand tout entier sombrera avec nous, mais d'une manière tellement glorieuse que dans mille ans encore, la chute héroïque des Allemands occupera la première place dans l'histoire mondiale», prévient Joseph Goebbels.

Les six enfants de sa famille ont d'ailleurs ingéré le cyanure servi par leur propre mère.

Ces consignes sont largement appliquées aux différents échelons du pouvoir nazi:

19% des chefs régionaux du parti, 10% des généraux de la Wehrmacht, 14% des généraux de la Luftwaffe, 21% des amiraux de la Kriegsmarine et 15% des dirigeants SS se donnent la mort en l'espace de quelques semaines.

La population grossit également la cohorte des suicidés:

Les hommes se font distribuer en pharmacie des capsules de cyanure, les femmes transportent des lames de rasoir dans leurs sacs à main…

Rien qu'à Berlin, on recense 4.000 suicides.

Une ville dans la tourmente


Demmin, cité de 15.000 âmes à 200 kilomètres au nord de la capitale, a entendu les rumeurs incriminant les «bêtes bolchéviques».

La bataille de Berlin tourne en faveur des Soviétiques.

Le drapeau à la faucille et au marteau flotte désormais sur le Reichstag.

La ville est évacuée depuis la fin du mois d'avril:

Dans la précipitation, les responsables du parti nazi sont partis les premiers, à bord de véhicules de pompiers réquisitionnés.

Le 30 avril, les soldats soviétiques de la 65e armée arrivent en vue de Demmin.

Conscients que la population ne se rendra pas sans combattre, les «libérateurs» dynamitent les ponts, coupant toute perspective de retraite vers l'ouest.

Puis, ils se livrent à trois jours de pillage, d'atrocités et de destructions  Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945 159551  .


Des quartiers entiers sont incendiés, des vieillards abattus sans sommation, des centaines de femmes violées à répétition par les soldats ivres morts.

Les craintes éveillées par la propagande n'étaient, semble-t-il, pas infondées.

Terrorisés, les habitants de Demmin embrassent le modèle du suicide honorable glorifié par Goebbels et s'ôtent la vie par centaines.

Certains plongent, lestés de pierres, dans le Peene ou la Tollense –un témoin raconte même avoir vu une femme s'y jeter avec son bébé dans les bras.

D'autres utilisent les moyens du bord:

On voit des mères tailler les veines de leurs propres enfants, des pères abattre leur progéniture au fusil de chasse.

Une habitante, Gisela Zimmer, 14 ans au moment des faits, se souvient de l'atmosphère de terreur qui pesait, comme un voile opaque, sur la ville.

«Ma mère aussi a été violée. Et puis, avec nous et avec des voisins, elle s'est précipitée vers la Tollense, résolument prête à y sauter.

Mes frères et sœurs […] n'ont compris que bien plus tard que je l'avais retenue, que je l'avais tirée de ce qu'on pourrait appeler un état de transe, pour l'empêcher de se jeter à l'eau.

Il y avait des gens.

Il y avait des cris.

Les gens étaient prêts à mourir.

On disait aux enfants:

“Voulez-vous continuer à vivre? La ville brûle. Ceux-ci et ceux-là sont déjà morts.”

“Non, nous ne voulons plus vivre.” Et donc, les gens sont principalement allés dans les rivières.»

De bourreaux en héros

Début mai, tandis que les soldats de l'Armée rouge décuvent, la situation à Demmin est de nouveau sous contrôle.

Les incendies se sont étouffés d'eux-mêmes et les corps ont été rassemblés dans des fosses communes creusées à la hâte.

Pour le moment, on en dénombre quelques centaines.

Des cadavres de noyés affleurent cependant toujours à la surface des fleuves –le phénomène se poursuivra pendant des semaines.

Si le nombre total de victimes est difficile à estimer, la plupart des historiens retiennent la fourchette de 700 à 1.200 morts –principalement des femmes, des enfants et des vieillards.

L'histoire de Demmin, anonyme à l'échelle des grands bouleversements du siècle, est un témoignage poignant de l'épidémie suicidaire qui a galvanisé le Reich les derniers mois de la guerre.

Ironiquement, elle a été encouragée à la fois par l'oppresseur –la propagande nazie appelant au sacrifice glorieux de ses habitants– et par le «libérateur» soviétique:

Sur les deux millions d'Allemandes violées par les soldats de l'Armée rouge, on estime que 100.000 se sont ôté la vie.


Ce qui n'empêchera pas les bourreaux de se draper dans le costume des héros:

En 2012, encore, Vladimir Poutine proclamait que la Russie «[avait] offert la liberté aux peuples du monde entier».

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Sicut-Aquila

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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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MessageSujet: Re: Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945   Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945 Icon_minitimeMar 31 Oct - 15:38

Il y a eu un documentaire et un livre. D'autres villes où il y a eu des suicides de masse.
L'article livre une liste d'autres lieux où ont eu lieu des suicides de masse 

Neubrandenburg: more than 600 suicides[3]
Burg Stargard: 120 suicides[3]
Neustrelitz: 681 suicides[3]
Penzlin: 230 suicides[3]
Tessin: 107 suicides[3]
Vietzen and Rechlin: mass suicide by drowning in Lake Müritz[3]
Teterow, Güstrow, Rostock, Bad Doberan: hundreds of suicides each[3]
Malchin more than 500 suicides, buried in a mass grave[3]
Schönlanke (now Trzcianka): about 500 suicides[3]
Stolp (now Słupsk): about 1000 suicides[3]
Lauenburg (now Lębork): about 600 suicides[3]
Grünberg (now Zielona Góra): about 500 suicides[3]
Berlin: more than 4,000 suicides in April and May, including mass suicides

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MessageSujet: Re: Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945   Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945 Icon_minitimeMer 1 Nov - 22:49

En octobre 1944, l'armée rouge avait fait une incursion en Allemagne, plus exactement en Prusse Orientale quand le général Ivan Tcherniakovski (j'espère ne pas avoir écorché son nom) avait pénétré sur le sol allemand avec le 3e Front Biélorusse lors de l'opération Goldap. C'est entre Goldap et Gumbinnen que le front est percé mais le General der Infanterie Friedrich Hossbach a fait remettre en état le système défensif. La résistance inattendue des forces allemandes, il y a sur place des unités blindées de la 1.Fallschirmjäger Division "Hermann Göring" et de la Führer-Grenadier-Brigade jettent toutes leurs forces pour enrayer l'offensive soviétique. Les milices du Volksturm sont activées et quand elles pénètrent dans le village de Nemmersdorf, elles decouvrent l'ampleur du massacre perpétré par les soldats de l'armée rouge. Au moment de l'attaque, les civils n'ont pas été évacués de ce village qui compte 650 habitants. C'est une vision d'horreur que découvrent les miliciens, hommes embrochés, femmes violées, mutilées et assassinées, Il y a 28 victimes, 13 femmes, 8 hommes et 5 enfants. La propagande nazie va reprendre à son compte ce massacre et Goebbels insister sur ce qui risque d'arriver aux civils si les hordes rouges s'abattent sur le Reich.
L'Union Soviétique a nié ce crime.

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MessageSujet: Re: Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945   Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945 Icon_minitimeJeu 2 Nov - 11:37

Viols durant l'occupation de l'Allemagne

Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945 13889160

Les viols durant l’occupation de l'Allemagne sont des viols massifs qui ont eu lieu pendant l'occupation du territoire allemand par les troupes alliées entrées en Allemagne dans les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale.


La plupart des chercheurs occidentaux conviennent que la majorité des viols a été commise par des militaires soviétiques.

Cependant, les estimations du nombre de viols varient et sont contestées.

Selon les chiffres le plus souvent cités, le nombre de femmes violées en Allemagne en 1945 par des soldats de l'Armée rouge est estimé à près de deux millions.

Viols commis par l'armée soviétique

Une vague de viols et de violences sexuelles a déferlé en Europe centrale en 1944-1945, alors que les Alliés occidentaux et l'Armée rouge envahissaient le Troisième Reich.

En 1945, à Berlin, sur une population civile de 2,7 millions d’individus, 2 millions étaient des femmes.

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Deux femmes et trois enfants abattus par l'armée soviétique. Il est rapporté que les deux femmes montrent des signes de viol.

La population civile féminine a été régulièrement victime de violences sexuelles.

Des prisonniers de guerre britanniques en ont témoigné après leur retour dans la zone d'occupation britannique en Allemagne :


« Dans le secteur autour de notre camp d'internement, […], des soldats soviétiques violaient, au cours des premières semaines après la conquête, chaque femme et chaque fille entre 12 et 60 ans. […] Des pères et des maris, qui voulaient les protéger, ont été tués, et des filles qui montraient beaucoup de résistance ont également été assassinées ».

La majorité des agressions a été commise dans la zone d'occupation soviétique.

Entre janvier 1945, lorsque l'Armée rouge entre dans le pays, et juillet 1945, quand les Alliés se partagent le Reich, près de deux millions d'Allemandes sont violées par les Soviétiques.

Dans de nombreux cas, les femmes ont été victimes de viols répétés, certaines jusqu'à soixante à soixante-dix fois.

Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945 440px-Vps_Jannovitci_1945
Soldats soviétiques en juin 1945.

Rien qu'à Berlin, les historiens évoquent cent mille viols entre avril et septembre 1945 sur la base de la flambée des taux d'avortements dans les mois suivants et des rapports d'hôpitaux modernes.

Dix mille femmes violées meurent des suites de leurs blessures ou décident de se suicider.

Les morts de femmes en liaison avec des viols en Allemagne, dans l'ensemble, sont estimées à deux cent quarante mille.

Dans plusieurs secteurs, les abus sexuels massifs se sont accumulés de telle manière que la demande « Frau, komm! » (« Femme, viens ! ») est devenue une expression courante, au point que des enfants ont commencé à jouer à « violer ».

L'historienne Silke Satjukow raconte que selon les estimations, entre 10 et 90 % des femmes qui se trouvent à Berlin à la fin de la guerre ont été violées par les Soviétiques.


Nombre d'entre elles ont été victimes de viols collectifs et répétés, puis déportées vers l'URSS.

L'ouvrage Une femme à Berlin est un témoignage de Marta Hillers — d’abord publié anonymement — sur la situation à Berlin.

Fuyant l'avancée de l'Armée rouge, un grand nombre de réfugiées venues des territoires de l'Est vivaient à Berlin.

Les hommes étaient au front et les femmes, livrées à elles-mêmes, savaient ce qui les attendait :

La propagande nazie ne cessait d'évoquer les atrocités commises par l'Armée rouge sur les civils.

Goebbels agitait cette menace pour motiver la Wehrmacht, désabusée par l'accumulation des défaites depuis la perte de Stalingrad au début de l’année 1943.

Il pensait que les hommes se battraient avec plus d'ardeur s'ils savaient que leurs femmes seraient violées en cas de défaite.

Cela a, probablement en partie, augmenté les suicides en masse de 1945 en Allemagne nazie à l'approche de la défaite.

L'officier des transmissions dans la 31e armée soviétique Léonid Rabitchev confirme les exactions commises par ses compagnons d'armes en février 1945 en Prusse-Orientale sur les civils fuyant Gołdap, Insterburg et d'autres villes allemandes d'où la Wehrmacht se retirait, selon lui, sans livrer bataille :

« Nous étions motorisés, ce fut facile de les rattraper.

Et là a commencé l'enfer.

Toutes les filles, toutes les femmes ont été mises à part et violées continûment par des groupes entiers.

Je voyais au bord des routes ces femmes et ces jeunes filles nues et, autour, des groupes d'hommes pantalons baissés.

Si les enfants essayaient d'aider leur mère, on les abattait.

Idem pour les vieillards.

On violait ces femmes, jeunes ou vieilles, jusqu'à ce qu'elles perdent conscience.

Et après on les tuait.

Les colonels, les généraux regardaient ces scènes et éclataient de rire.

Ils essayaient même de réguler le « mouvement » afin que chaque soldat reçoive sa « ration ». […]

C'est incroyable mais même les filles telephonistki [jeunes femmes téléphonistes militaires] riaient.

C'était complètement immoral et je ne les comprenais pas.

Mes soldats ont participé aussi.

Je ne pouvais pas les en empêcher ».

Rabitchev évoque également que dans un village de Trautenau qui comptait une vingtaine de maisons, il découvrait « dans chaque chambre, sur les lits, des cadavres de femmes allemandes, les jambes écartées, une bouteille enfoncée entre les jambes », ainsi que le cas d'environ deux cents habitantes de Heilsberg qu'il était chargé de protéger en ne laissant entrer personne dans l'église où elles étaient réfugiées :

« Dans la demi-heure suivante, cinq de nos chars sont arrivés, ont dispersé mes sentinelles, sont entrés, et les viols ont commencé.

Les femmes m'ont entouré, me suppliant de les aider, mais je ne pouvais rien faire.

Le bruit s'est répandu dans la ville et tous les soldats sont arrivés.

Quelqu'un a eu l'idée de jeter du haut de l'église les femmes qui perdaient conscience.

Une monceau de cadavres s'est formé au pied du clocher.

Ça a duré trois ou quatre heures ».

En même temps, Rabitchev souligne qu'en avril 1945 en Silésie, à l'inverse de ce que le commandement avait toléré deux mois plus tôt en Prusse-Orientale, le maréchal Ivan Koniev, à la tête du 1er front d'Ukraine, fait fusiller quarante soldats devant les troupes et qu'« il n'y a eu aucun cas de viol après ça ».

Le témoignage de Rabitchev rejoint plus ou moins celui du capitaine Lev Kopelev, du sergent Nikolaï Nikouline et du lieutenant Grigory Pomeranz.

Ce dernier raconte qu'à la fin de la guerre « certains ont compris qu'on pouvait non seulement fusiller des prisonniers mais aussi violer des femmes :

C'est le sentiment qu'on peut tout se permettre.

Et ça, je l'ai vu dès que nous sommes entrés en Prusse-Orientale. […]

J'entre dans une maison pour passer la nuit et je vois une femme âgée dans un lit.

Mal en point.

Je lui demande en allemand : « Que se passe-t-il ? »

Elle a eu la visite de sept soldats, qui lui ont enfoncé dans le vagin une bouteille à l'envers en guise de souvenir.

C'était le début.

Après, à Berlin, c'est devenu une habitude… ».

Et d'ajouter :

« Ça a pris de telles proportions que tous les officiers et tous les membres du Parti ont reçu une lettre de Staline.

Ce n'était pas un ordre, mais un message privé, une lettre personnelle que tous les officiers et membres du Parti devaient signer.

Dans ce message, Staline demandait de ne pas commettre d'actes qui poussent les Allemands à continuer leur résistance.

Tout le monde s'est foutu de lui et de sa lettre.

Dieu serait descendu sur terre et aurait ordonné [de s’arrêter], la réaction aurait été la même.

Ça s'est calmé tout seul.

Parce que c'était une explosion ».

Une Française Micheline Maurel, rescapée du camp de concentration de Neubrandenbourg, mentionne dans ses souvenirs un viol en réunion dont ses deux camarades, elles aussi françaises, ont été victimes :

« À Waren qui brûlait encore, elles avaient, dans les maisons mises au pillage, été violées plusieurs fois par les Russes.

Le dernier les avait finalement fait sortir par une fenêtre, avec des gestes éloquents, pour leur éviter la fatigue de passer encore sous les hommes d'une nouvelle compagnie qui entrait justement dans la maison. ».

« Les viols massifs ont cessé avec l'arrivée des Américains, en juillet 1945 », précise un politologue Allemand, Jochen Staadt.

À partir de fin 1945, seuls quelques cas isolés ont été rapportés et des sanctions exemplaires ont été appliquées.

Néanmoins, l'historien américain Norman Naimark écrit que, après l'été 1945, les soldats soviétiques ayant capturé et violé des civils étaient généralement punis, la sanction allant d'une simple arrestation jusqu'à une exécution.

Cependant, les viols ont continué jusqu'à l'hiver 1947-1948.

Le responsable des services techniques de l'hôpital de Senftenberg, au sud-est de Berlin, a retrouvé dans le grenier le registre des patients de 1945.

Entre juin et août 1945, le mot « Interruptio » figure régulièrement en face du nom des patientes.

Pendant ces trois mois, les médecins de l'hôpital ont pratiqué quatre à cinq avortements par jour, sur des femmes âgées de 17 à 39 ans.

« Selon le registre, 80 % des opérations effectuées à Senftenberg durant l'été 1945 ont été des avortements. À une époque où l'avortement était illégal ! » insiste Georg Messenbrink.


Antony Beevor, historien anglais, juge que c'est « le plus grand phénomène de viol de masse de l'histoire », et a conclu qu'au moins 1,4 million de femmes ont été violées en Prusse-Orientale, Poméranie et en Silésie.

Jamais dans un seul pays et en une période si courte, autant de femmes et filles ont été abusées auparavant par des soldats étrangers qu'en 1944-1945 après l'invasion de l'Allemagne par l'Armée rouge.

Analyse et critique des statistiques

Les estimations concernant le nombre de viols commis par l'armée soviétique en Allemagne ont été contestées par des historiens de la Russie et du gouvernement russe.

Les critiques font valoir que les chiffres donnés sont basés sur une méthodologie erronée et des sources douteuses, et que bien qu'il y ait eu des cas d'excès et de violence sexuelle, l'Armée rouge dans son ensemble aurait traité la population allemande avec respect.

Makhmout Gareïev, président de l'Académie des sciences militaires de la fédération de Russie, qui a participé à la campagne de Prusse-Orientale, affirme qu'il n'avait même pas entendu parler de violence sexuelle.

Il explique qu'après ce que les nazis ont fait en URSS, les excès étaient susceptibles d'avoir lieu, mais que de tels cas ont été directement et sévèrement réprimés et punis, et ne se sont pas généralisés.

Il note que la direction militaire soviétique a signé un décret le 19 janvier 1945 visant à prévenir les traitements cruels envers la population locale.

Selon Gareïev, l'historien britannique Antony Beevor a simplement copié la propagande de Goebbels sur la « sexualité agressive de nos soldats ».

Richard Overy, un historien britannique du King's College de Londres, a critiqué le point de vue défendu par les Russes, affirmant qu'ils refusent de reconnaître les crimes de guerre soviétiques commis pendant la guerre.

« En partie, c'était parce qu'ils ressentaient que c'était une vengeance justifiée contre un ennemi qui avait commis bien pire, et en partie parce qu'ils écrivaient l'histoire des vainqueurs », rajoute-t-il.

Viols commis par l'armée américaine

L'historien Américain Robert J. Lilly, dans son ouvrage La Face cachée des GIs, estime que 11 040 viols ont été commis par les GIs en Allemagne (en plus des deux mille quarante en Angleterre et trois mille six cent vingt en France).

Dans un ouvrage intitulé Quand les soldats sont arrivés (Als die Soldaten kamen), l'historienne allemande Miriam Gebhardt (en) a recensé 860 000 viols commis par des militaires alliés (soviétiques, américains, français, britanniques).

À eux seuls, les membres de l'Armée rouge seraient responsables de 590 000 crimes, les Américains de 190 000, les Français de 50 000 et les Britanniques de 30 000.

Elle s'est appuyée sur le nombre d'« enfants de l'Occupation », comme on surnommait ces enfants dont les géniteurs sont des soldats des quatre puissances alliées, et sur une estimation selon laquelle 5 % de ces enfants ont été conçus lors d'un viol.

S'appuyant par ailleurs sur le fait qu'un enfant naît environ tous les cent viols, Miriam Gebhardt est ainsi parvenue à cette estimation qui varie selon les historiens.

Le nombre de viols a atteint son niveau le plus fort en 1945 mais ce taux élevé de violence contre les Allemandes a pratiquement cessé dans la première moitié de 1946, avec cinq cas de femmes allemandes retrouvées mortes dans une caserne américaine en mai-juin de la même année.

Les soldats noirs dans la zone occupée par les États-Unis étaient plus susceptibles d'être accusés de viol et d'être punis plus sévèrement.

Heide Fehrenbach écrit que les autorités américaines avaient un intérêt explicite à préciser la couleur de peau d’un soldat lors de déclaration de tels faits.

Viols commis par l'armée britannique


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Fantassins britanniques (1944).

Plusieurs cas d'attaques préméditées sont rapportés, comme la tentative de viol sur deux filles, sous la menace d'une arme, par deux soldats britanniques dans le village d'Oyle, près de Nienburg/Weser.

Cette tentative de viol s'est finie par la mort d'une des femmes, abattue par un des soldats.

En une seule journée de la mi-avril 1945, trois femmes ont été violées à Neustadt am Rübenberge par des soldats britanniques.

Un aumônier en chef de l'armée britannique a déclaré que « ça violait à tour de bras. »

Il a ensuite ajouté que « celles qui ont souffert de viol l'ont probablement mérité ».

Viols commis par l'armée française

Les troupes françaises ont pris part à l'invasion de l'Allemagne en 1945 et ont ensuite été affectées à une zone d'occupation.

Selon l'historien Perry Biddiscombe, les Français ont commis « 385 viols dans la région de Constance ; 600 à Bruchsal ; et 500 à Freudenstadt ».

Les soldats français se livrèrent à « une orgie de viols » dans le district de Höfingen, près de Leonberg (Bade-Wurtemberg).

À Stuttgart, des milliers de femmes ont été victimes des Français, lors de la prise de la ville.

Selon Norman Naimark, les goumiers marocains, intégrés aux troupes françaises, ont eu un comportement similaire à celui des soldats soviétiques, en particulier au début de l'occupation du Bade-Wurtemberg.

Toutefois selon l'historienne Claire Miot, maitresse de conférences en histoire contemporaine à Sciences Po Aix, auteure de l'ouvrage La Première Armée française.

De la Provence à l’Allemagne 1944-1945 publié en 2021

« Il est certain que jamais les crimes sexuels commis par l’armée française n’atteignirent la dimension massive de ceux perpétrés par les troupes soviétiques, qui se chiffrèrent probablement à Berlin à 90 000 à 130 000 viols, et, pour l’Allemagne sous domination soviétique, à peut-être deux millions ».

Concernant Freudenstadt, lorsque les 16 et 17 avril 1945, selon le témoignage d’une doctoresse appelée au chevet des victimes, au moins six cents femmes auraient été violées par les troupes françaises, dont une partie de soldats marocains, auxquels se joignirent des prisonniers de guerre polonais libérés dans le secteur, les Allemands menèrent plus tard des enquêtes pour connaître les responsables qui avaient laissé les troupes se déchaîner de cette façon.

La presse allemande accusa (le futur général) Christian de La Croix de Castries, descendant d'une des plus anciennes familles nobles françaises, d’avoir «  autorisé ses spahis marocains à piller la ville et à violer les femmes. ».

De Castries commandait alors un groupe d'escadrons du 3e régiment de spahis marocains, régiment blindé composé très majoritairement, contrairement aux régiments de tirailleurs, de soldats européens, comme tous les régiments de spahis pendant les campagnes d'Italie et de la Libération.

Selon la journaliste et écrivain allemande Annette Bruhns (de), les soldats franco-marocains qui ont abusé des femmes à Freudenstadt pendant plusieurs jours, l'auraient fait pour se venger du massacre d'Oradour-sur-Glane, où 643 civils furent assassinés par des soldats allemands et alsaciens (« Malgré-nous ») le 10 juin 1944.

Cette thèse de la vengeance est confirmée par André Chamson, capitaine dans la brigade Alsace-Lorraine :


« C’était quelque chose comme un Oradour sans massacre, un Oradour où l’on n’aurait pas exterminé les gens réfugiés dans l’église, ou dans les maisons ».

Le journaliste et écrivain Marc Hillel qui a interviewé, dans les années 1980, les témoins directs, victimes, officiers français etc de cette période souligne que si « les Français autant que les soldats coloniaux se sont rendus coupables des délits incriminés », « la plupart des hommes mis en cause ne sortaient pas des rangs des anciens d’Afrique, pas plus que de ceux de la France libre » mais « furent, souvent, des jeunes gens issus des FFI ».

Par la suite, après l'armistice du 8 mai 1945, on assiste à une période de « fraternisation » entre Français et Allemands.

Marcel Degliame, alors gouverneur du district de Constance de 1945 jusqu’en 1948, interviewé en novembre 1982 par Marc Hillel, confirme cette constatation :

« Dans l’ordre de préférence des femmes allemandes — du moins dans la région de Constance — venaient d’abord nos soldats originaires des pays d’Indochine parce que, selon les femmes interrogées par nos enquêteurs « ils étaient extrêmement propres et soignés et leur fournissaient régulièrement des morceaux de savon ».

Ensuite venaient les Tabor marocains. [...]

Quand on les a renvoyés en France, nos services de sécurité ont arrêté, à la frontière à Kems, 50 ou 60 femmes allemandes qui se cachaient dans les fourgons pour suivre les Marocains.

Et pas n’importe quelles femmes :

L’épouse du docteur, celle du pharmacien, de l’épicier du village, etc.

On a dû les refouler...

Les Français et quelle que soit la couleur de leur peau étaient très appréciés des Allemandes, même s’ils n’avaient pas tellement de quoi leur offrir comme c’était le cas avec les Américains.

Le charme français compensait l’absence de cadeaux, surtout dans le pays de Bade. ».

Pour Claire Miot, en Allemagne comme en Italie, les soldats coloniaux « subissent prioritairement les rigueurs de la répression militaire » et sont « sans doute plus souvent suspectés des viols et poursuivis ».

L’inégalité face à la répression est soulignée par un officier français, Henri Brunel, chef de bataillon au 4e RTM :

« Ils [les tirailleurs] ne comprennent pas qu’on leur interdise de violer et de piller alors qu’ils voient ces troupes françaises le faire au grand jour sans aucune réaction des cadres. » .

Au total, un peu plus de 200 soldats de l'armée française sont poursuivis pour viols, tentatives de viol ou attentats à la pudeur commis en Allemagne et 178 sont condamnés.

Pour l'historienne, « plus facilement accusés », les soldats coloniaux sont également « plus systématiquement condamnés », ainsi sur les 22 soldats français inculpés sous ce chef, seuls 14 sont condamnés, alors que 24 seulement des soldats coloniaux sur les 188 poursuivis sont acquittés.

"Les femmes violées sont toujours doublement frappées :

Une première fois par le viol, puis par le rejet de la société"


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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
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MessageSujet: Re: Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945   Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945 Icon_minitimeJeu 2 Nov - 19:41

Oui , mon René , le viol est une chose atroce .

Des femmes , des enfants , sans défense .

Pour moi , c'est le Falot immédiat .

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MessageSujet: Re: Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945   Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945 Icon_minitimeJeu 2 Nov - 20:45

Effectivement il  y a eu des viols de femmes françaises en Normandie imputables aux Gi's noirs mais pasuniquement. Les cours martiales ont été plus fermes contre les soldats de couleur.
D'après les recherches d'une historienne, Marie-Louise ROBERTS  qui écrit dans son llivre Des Gi's et des femmes :
des textes de propagande dépeignant la France comme «un bordel génial habité par 40 millions d’hédonistes». Dans les leçons de langue étrangère publiées dans le journal de campagne Stars and Stripes, on apprenait au GI à dire en allemand «tu veux une cigarette» ou «lève-toi», alors qu’en français, c’était «vous êtes très jolie Madame», et «vos parents sont-ils à la maison ?»
, «152 soldats ont été poursuivis en justice» dont 130 Noirs, signe selon elle du «racisme permanent» de l’armée américaine mais aussi des Français, «qui pointaient vite les Noirs du doigt».
SOURCE : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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MessageSujet: Re: Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945   Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945 Icon_minitimeJeu 2 Nov - 21:09

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130 Noirs........................l'Armée US , était une Grande Visionnaire (pour une fois)  Very Happy .

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MessageSujet: Re: Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945   Demmin, ville allemande noyée sous les cadavres de suicidés en 1945 Icon_minitimeJeu 2 Nov - 21:55

Ils avaient des fonctions sulbalternes comme cuisto ou tringlots mais il y a eu une unité de combattants en Italie, les Buffalos soldiers" qui étaient alignés sur la ligne gothique. Ils ont subi durant l'hiver 1944-45 une offensive italo-allemandes avec des troupes de la RSI (alpini de la division Monterosa) et ont détalé de leurs positions. L'opération Wintergewitter étant prévue sur un court secteur, les Américains ont évité un effondrement du front.

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