DRONES

Les principales qualités des drones découlent du fait qu'ils sont «sans pilote». Cette caractéristique, essentielle, supprime toute notion de risque pour l'équipage, notamment dans le domaine militaire (dangerosité des missions), mais également pour toutes les missions considérées comme physiologiquement difficiles ou pénibles pour l'homme (accès à haute altitude, long temps passé sur site...). En outre, là où il faut 2 à 3 hommes pour réaliser des tâches multiples à bord d'un avion (pilotage, mise en œuvre de la charge utile, analyse et décision, transmission radio...), de même que là où il faut compter plusieurs équipages techniques pour qu'un avion d'observation soit parfaitement opérationnel (compte-tenu des repos et congés réglementaires, des maladies, etc.), le drone est économique en personnel navigant. Néanmoins, les premières «expériences» ont montré que l'exploitation d'un drone mobilisait beaucoup de monde au sol.

Enfin, l'entraînement et les qualifications des opérateurs au sol sont moins complexes et moins coûteux.

La deuxième qualité essentielle d'un drone est sa souplesse d'opération (envoi, récupération, réutilisation), et son efficacité. On citera par exemple : l'accessibilité des sites à survoler ; la qualité de l'observation (logiquement meilleure à 5000 m qu'à 800 km par satellite...) ; le temps élevé passé sur zone ; la transmission des données, en temps réel ou peu différé. Cette dernière qualité permet l'exploitation des informations dans un délai très court.

Enfin, des drones de même modèle peuvent constituer un vecteur commun à plusieurs missions différentes mais faisant appel aux mêmes équipements de base (observation et surveillance aériennes) et, surtout, au même sous-système sol. De même, des drones de différents types, peuvent utiliser la même station-sol. Ils peuvent par exemple être rentabilisés sur plusieurs saisons pour différentes missions civiles (surveillance des feux de forêts, du trafic routier, des avalanches, des frontières, du trafic maritime côtier, etc.). C'est un facteur important d'amortissement et donc de rentabilité de ces moyens aériens.




Exemples d'utilisation de drones militaires :
largage de packs de survie (parachutés) à des commandos avancés,
surveillance de mouvements ennemis sur route, désignation par laser d'un objectif au sol
permettant le tir depuis un avion d'armes et relais de communications
(entre une station au sol et un avion haute altitude).
© ONERA

Le 61e régiment d'Artillerie de Chaumont est spécialisé dans la mise en œuvre des drones. Une section de ce régiment est déployé au sein de la MNTF-N depuis décembre 2007, avec six drones de type SDTI (système de drone tactique intérimaire). Ce drone est conçu pour des missions de reconnaissance et de relais de communication.

La portée des SDTI leur permet de couvrir la quasi-totalité du théâtre. Ils assurent environ 4 à 5 heures de mission quotidienne.

Les images sont transmises en temps réel aux autorités militaires.



Décollage du drone


Vue du drone


Récupération du drone

Sources : EMA

Bon matériel que je n'ai pas connu.

Par contre je me souviens très bien des "saucisses volantes" ces dirigeables captifs que les allemands déployaient au-dessus des points sensibles en 1942 ( ex: les usines Renault à Billancourt) .

il y avait à bord des observateurs chargés de donner l'alerte.

Ces ballons étaient ramenés au sol par des treuils, a chaque alerte aérienne, des servants se précipaient pour ramener au sol l' engin et son occupant car bien évidemment les pilotes alliés se faisaient une joie de les abattre.

Je me doute que ceci va faire sourire les plus jeunes .... les technologies évoluent très vite ce qui est bon aujourd'hui sera obsolète demain.

Et ce n'est que le début, bientot des avions de chasse sans pilotes!!

Bonjour,
Pour ce qui est des drones,c'est bien d'avoir du matériel performant mais encore faut-il l'utiliser lorsque cela est necessaire (je pense aux parachutistes du 8°RPIMa qui sont tombés dans l'embuscade contre les Talibans:s'il y avait eu des drones pour cette patrouille,je pense que les dégâts auraient pu être évités,ou tout du moins diminués!!!)
Et çà pour les Talibans:

Franchement, je trouve que tout ces moyens modernes bien que efficace, ne valent pas le bon vieux système de surveillance aérienne avec de petits bombardiers ou avec des troupes héliportés capables de réagir et d'intervenir de suite.

L'expérience de nos anciens devrait servir à quelques chose !

entièrement d'accord avec TOI C A

Ciel d'Azur a écrit:

Franchement, je trouve que tout ces moyens modernes bien que efficace, ne valent pas le bon vieux système de surveillance aérienne avec de petits bombardiers ou avec des troupes héliportés capables de réagir et d'intervenir de suite.
L'expérience de nos anciens devrait servir à quelques chose !

Bonjour,
Je suis tout à fait d'accord avec toi Ciel d'Azur,seulement pour l'histoire qui nous interesse,il faut savoir que les paras du "8" n'ont pas eu la chance de bénéficier de soutien héliporté puisque les appareils étaient réservés pour convoyer des personnalités...
Tout ceci causa retard et contre temps avec le résultat que vous connaissez!