L’HOMME DÉCONSTRUIT
« L’homme est devenu une femme comme tout le monde » (Éric Zemmour)
« Le monde crève de trop de rationalité, de décisions prises par les ingénieurs.
Je préfère des femmes qui jettent des sorts plutôt que des hommes qui construisent des EPR ».
(Sandrine Rousseau).
Dans un article déjà ancien sur le « Festival de Connes », de Cannes, j’avais osé écrire :
«… Je voudrais qu’on explique à ces garces maquillées comme des voitures volées, siliconées et décolletées jusqu’au nombril, habillées de jupes – fendues et transparentes – d’une impudeur à faire rougir même une « fille de joie », que nous n’avons pas, nous, pauvres brutes phallocrates, les mêmes atouts pour réussir dans la vie !… ».
Mais depuis, malgré la sécheresse estivale, il a coulé beaucoup d’eau sous les ponts et, dans ce monde dégénérescent où tout s’accélère, « l’homme est devenu une femme comme tout le monde » comme disait Eric Zemmour.
Le matraquage anti-macho est aussi virulent, sinon plus, que celui sur le réchauffement de la planète et, comme tout matraquage, il occasionne des « dommages collatéraux » au sein même des donneurs de leçons, qu’ils (ou elles) soient écolos, socialos, ou gauchos.
Oserai-je vous avouer que les déboires de « poil de carotte » depuis qu’il a reconnu avoir donné une mandale à sa femme, me font marrer ? Ce rouquin insoumis, c’est l’arroseur-arrosé !
Il m’arrive de rêver qu’il est poursuivi par Sandrine Rousseau qui, armée d’un sécateur, est prête à faire un sort à ses bijoux de famille pour qu’il aille rejoindre le troupeau de lopes émasculées qui sont de plus en plus nombreuses dans ce pays (pardon : dans TOUT le monde occidental).
En matière de décadence, on croit toujours avoir touché le fond, mais hélas il n’en est rien.
J’en veux pour preuve la nomination d’un certain Harris Reed comme directeur artistique de la vieille Maison Nina Ricci.
Je vous livre, tels quels, les commentaires de cet évènement dans le petit monde de la mode :
« Se présentant comme un activiste « queer », Harris Reed aime composer des silhouettes en brouillant les frontières entre masculin et féminin. Il a développé ce style « gender fluid », avec lequel il entend lutter pour la beauté de la fluidité ».
Chez Nina Ricci on déclare : « Audacieux, osé, explosif, Harris Reed va apporter de nouvelles perspectives à la maison fondée en 1932 ». L’intéressé, lui, se déclare prêt à « défier la vision de la féminité dans cette maison iconique ».
Ce type ressemble à une gonzesse…rousse, (décidément on n’en sort pas, le rouquin est très tendance en ce moment). Mais oublions les écureuils pour revenir à nos moutons qui, en l’occurrence, seraient plutôt des brebis galeuses.
Ainsi donc, « on »(1) ne laisserait pas aux femmes le rôle qu’elles méritent dans la société. C’est de l’enfumage ! Depuis une trentaine d’années, les femmes ont supplanté les hommes un peu partout et le cinéma et la télé – qui contribuent grandement à l’abrutissement des masses – se sont chargés de ce matraquage idéologique.
Je dois avouer que je vais peu au cinéma car les bons films se font de plus en plus rares (2). Les films américains – braillards, violents, grossiers et généralement mal doublés – m’insupportent ; quant aux films français, il leur manque un Michel Audiard ou un Jean Gabin…
Mais il m’arrive de regarder la télé, bien que je la trouve LA-MEN-TABLE.
Delphine Ernotte, en charge du service public, trouve qu’il y a trop de Blancs de plus de 50 ans sur les écrans télé et pas assez de femmes, de blacks ou d’arabes : mais où va-t-elle chercher de telles inepties ? Des noirs et des maghrébins, on ne voit plus que ça dans la publicité télévisuelle, mais il est vrai que la pub sur le service public a été supprimée par Sarkozy en 2008.
Alors, restons sur un genre que j’aimais bien… jadis : le bon vieux «polar».
Autrefois, je regardais avec plaisir « Les cinq dernières minutes » ; puis il y a eu « Maigret », puis des séries à peu près regardables comme « le commissaire Moulin » ou « Navarro » avec Roger Hanin – « Monsieur beau-frère » (3) – dont la faconde fleurait bon l’Algérie, mais le « vivre ensemble » frappait déjà l’audiovisuel : les adjoints (les «mulets» ) du truculent commissaire était un black, une arabe, un juif, et un « franchouillard » un peu naïf (pour ne pas dire « le plus con de la bande ») …
Et puis, et puis…les femmes ont envahi les séries policières : toujours gradées – magistrates ou commissaires -, toujours intelligentes, parfois jolies et souvent secondées par des adjoints du genre machos ou bourrins au front bas.
Tout a commencé, en gros, avec « Julie Lescaut », à une époque où Véronique Genest n’avait pas encore adopté la silhouette d’un culbuto. Elle était affublée – diversité oblige ! – d’adjoints noir, juif et arabe. La série se passait dans une banlieue où « tout le monde il était beau, tout le monde il était gentil » sauf quelques voyous et dealers bien blancs et souvent issus de familles bourgeoises : on nous livrait déjà une vision fallacieuse de la réalité des banlieues !
Ensuite nous eûmes « Une femme d’honneur » : l’héroïne, l’adjudant-chef (puis lieutenant), Isabelle Florent était incarnée par Corinne Touzet qui « en avait tellement gros sur le cœur » qu’on avait l’impression qu’elle ne quittait jamais son gilet pare-balle. Elle parlait d’une voie mièvre à des adjoints un peu bornés, à l’exception d’un blondinet qui était amoureux d’elle.
A la même période – mais je n’entends pas énumérer ici toutes les séries télé – nous eûmes « Quai numéro un », série dans laquelle la belle Astrid Veillon jouait une commissaire efficace et dynamique qui en avait autant dans la cervelle que dans le soutien-gorge.
Citons encore « Alice Nevers » : Marine Delterme y jouait une juge d’instruction à la vie sentimentale compliquée, affublée d’un enquêteur bourru et… amoureux d’elle. Pour rester dans l’air du temps, la juge s’était fait engrosser par un taulard (c’est courant ?) et cherchait à adopter une migrante mineure.
Autre série qu’il est difficile de qualifier de machiste : « Femmes de loi ». La pulpeuse Natacha Amal, dentition et nichons en avant, y incarnait une magistrate secondée par une jeune policière, Ingrid Chauvin : un joli minois qui parlait le charabia couramment : on ne comprenait pas un traitre mot de ce qu’elle dégoisait en minaudant (4).
Il y a eu aussi « Boulevard du palais »: un grand échalas femelle, au sourire niais, y est juge d’instruction. Elle est secondée par un commandant de police alcoolique – Jean-François Balmer, excellent dans le rôle – son adjoint corse et un médecin légiste poète et alcoolo. Là encore, la femme a le beau rôle, mais les personnages masculins y sont bougrement plus sympathiques, surtout les soirs de beuverie (loin de valoir, cependant, le duo Gabin-Belmondo dans « Un singe en hiver »)
Citons aussi « Candice Renoir » : l’héroïne est une blondasse grassouillette, avec un rire de poissarde. Dans un épisode, elle découvrait que son adjointe était gougnotte, son fils « fluide » (5), et l’auteur du meurtre était un sergent de Légion pédéraste. En « prime time », à l’heure où les enfants regardent, on restait dans le « sexuellement correct », ouf !!!
Oublions les téléfilms intitulés « Meurtre à…. ». Délocalisés dans diverses villes de France, les épisodes sont en gros toujours les mêmes : une gendarmette et un flic (parfois l’inverse) enquêtent : le scénario est filandreux et décousu mais, que l’histoire se passe à Brest ou à Trifouillis-les-Oies, des deux enquêteurs, c’est toujours la femme qui est la plus gradée et la plus futée.
Pour terminer, citons encore le téléfilm « Flic tout simplement » : une Mathilde Seigner imbuvable tient le rôle de la médiatique commissaire Martine Monteil et le scénario voudrait nous faire croire que c’est elle qui a arrêté le tueur en série Guy Georges, ce qui est faux !
Par charité, je ne dirai rien sur la série « Capitaine Marleau ». Le laideron d’extrême-gauche qui tient le rôle principal donne envie d’éteindre sa télé. Rien non plus sur « La stagiaire » avec la grosse Michèle Bernier, une actrice qui « occupe l’écran » par sa présence.
Et rien non plus sur « Joséphine ange gardien ». Je ne considère pas Mimie Mathy comme une grande actrice, contrairement à François Hollande qui l’a décorée de la Légion d’Honneur (6).
Alors oui, j’avoue que je préfère les bons vieux «polars» avec Gabin, Delon ou Bébel, à ces bluettes pour midinette qui mélangent allégrement le « politiquement correct », la diversité, un sentimentalisme à l’eau-de-rose et une psychologie de café du commerce.
On nous répète matin, midi et soir, que la femme est supérieure à l’homme ; que les machos sont des prédateurs, des obsédés sexuels, des cochons libidineux, des vicelards doublés de brutes épaisses ; que le seul fait d’aimer la viande et le barbecue est une activité répréhensible.
Rassurez-vous, Mesdames, nous sommes pleinement conscients de notre médiocrité !
Et pourtant, il faudrait que les féministes, les Sandrine Rousseau, Marlène Schiappa, Caroline de Haas et consorts, comprennent elles aussi que l’homme et la femme ne sont pas égaux – ça ne veut rien dire – mais DIFFERENTS, et COMPLÉMENTAIRES (pour la reproduction de l’espèce, entre autres) : la preuve, c’est qu’ils s’emboitent.
Alors, Mesdames, arrêtez la guerre des sexes car je crains pour vous que votre combat ne soit complètement dépassé. L’homme a déposé les armes devant un nouveau phénomène « sociétal » (comme disent les cuistres).
La mode est au « non genré », au « fluide », au « transgenre », au « Queer », au « iel », bref à un individu du genre chauve-souris dont on ne sait plus s’il est oiseau ou souris.
Au train où vont les choses, bientôt, il nous faudra remplacer le coq gaulois par l’escargot car il est hermaphrodite. Je m’en inquiète, je le déplore, je crie à la décadence, à la fin d’une civilisation mais j’ai sans doute tort. Après tout, ne jouons pas contre notre propre camp !
Quand les harpies féministes se feront voler la vedette par des gens mal définis ou mal finis , qui auront une paire de seins, « et en même temps » un service trois pièces dans le pantalon, peut-être arrêteront elles ENFIN d’emmerder les hommes ?
A condition, bien sûr que, d’ici-là, il reste encore des hommes…
Eric de Verdelhan
25 septembre 2022
1)- Jadis on disait « on est un con » ; maintenant c’est un porc !
2)- En dehors de quelques films de Jean Becker.
3)- Roger Levy, dit Hanin, était le beau-frère de François Mitterrand. Roger Hanin était communiste et ami de Bouteflika.
4)- Cette série existe en version US : « Rizzoli and Isles » ou « Cagney et Lacey » où les deux héroïnes sont des nanas. Les hommes ne servent que de faire-valoir.
5)- J’ignorais même ce terme qui voudrait dire que le galopin est bisexuel.
6)- Je tiens à dire, ici, que n’ai rien contre les « personnes à croissance réduite »