Les fusillés du tunnel de Tavannes

En décembre 1944, au tunnel de Tavannes près de Verdun, 16 corps sont retrouvés de résistants fusillés le 31 aout précédent.


Voici ce qui est inscrit sur le monument :
"AUX HEROS DE LA RÉSISTANCE
CONNUS INCONNUS
ICI
QUINZE FRANÇAIS ET UN BELGE
VOLONTAIRES DE LA RÉSISTANCE
TOMBÈRENT EN HÉROS
À L'AUBE DU 31 AOÛT 1944
FUSILLÉS PAR LA GESTAPO
À LEUR IMMORTELLE MÉMOIRE
LA VILLE DE VERDUN


D'après ce site, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
le tunnel devait servir à stocker des V1 ou V2 /
Le Nachschublager 1404
Les Allemands, grands amateurs de sites souterrains permettant de stocker V1 et V2, élirent le tunnel comme Nachschublager de fusées V2 sous le numéro de code 1404. On aurait pu en garer une soixantaine, si les travaux avaient été achevés. C'est naturellement l'Organisation Todt qui s'en chargea, avec l'aide plus ou moins volontaire des requis désignés par les mairies et dont plusieurs traces apparaissent dans les archives du département.

Attention,  ce n’est pas une zone pour lancer des  V2 à partir d’un tunnel !

Les fusillés du Tunnel de Tavannes n'ont absolument aucun lien avec le tunnel lui même, c'est juste l'endroit de leur exécution.
En effet, lors de la Libération, le commandement allemand, jugeant inutile les mesures rétorsions ordonné par ERNST depuis Bar le Duc, donna l'ordre de libérer les prisonniers détenus dans l'ancienne prison de Verdun.
Devant le refus du commandement allemand, Hernst avec quelques "collègues" parcoururent rapidement les 55 km de la Voie Sacrée entre Verdun et Bar le Duc pour prendre des mesures "expéditives" pour la quarantaine de prisonniers. Hélas, la procédure de libération (procédure de lever d'écrou faite en bonne et due forme et restitution des affaires) pour les 15 derniers prisonniers pris trop de temps. Hernst et ses "collègues" arrivèrent sur les lieux et les capturèrent. Voyant que la plus grande partie des prisonniers était déjà partie, ils tentèrent d'en rattraper dans la rue et capturèrent ainsi le 16ème (un Belge, négociant en vin) qui passait par hasard.