Eugen Bullard, le premier pilote noir US

Il y eu un pilote noir durant la guerre : Eugene Bullard. Fils d'un martiniquais et d'une mère d'origine indienne, il s'embarqua pour l'Europe et devint boxeur. Surpris par la déclaration de guerre, il s'engagea dans la Légion Etrangère, il combattit en Artois, Champagne et Verdun où il fut blessé. Médaillé de la Croix de Guerre, inapte au combat, il apprend à piloter et intègre la SPA 93; il compte 2 victoires à son actif (une non confirmée). A l'entrée en guerre des USA, il cesse de voler, l'US Air Force étant ségrégationniste.

Bulllard et sa mascotte un singe


Sa biographie :
Remarquez sa devise : tous les sangs coulent rouge .
ALEX

D’après sa biographie dans Wikipedia

Peu après sa démobilisation, Bullard est en butte à de nombreuses attaques racistes de la communauté américaine de Paris qui ne lui pardonne pas d'avoir été pilote de chasse[2]. Plusieurs articles diffamatoires sont publiés contre lui. Il est également victime de plusieurs agressions verbales ou physiques (dont il sort victorieux).

Durant la Seconde Guerre Mondiale, toujours Wikipedia

En 1939, au commencement de la Seconde Guerre mondiale, Bullard, qui parle allemand, est recruté par l'inspecteur Georges Leplanquais, du service de contre-espionnage de la Préfecture de police, pour surveiller les agents allemands fréquentant son bar parisien L'Escadrille en équipe avec une jeune femme qui se fait appeler Cleopâtre Terrier.

Durant la Bataille de France, en 1940, Bullard marche à la rencontre de l'ennemi. Incorporé comme mitrailleur dans le 51e régiment d'infanterie à Orléans, il participe le 15 juin 1940 aux combats pour défendre la ville. Blessé à la colonne vertébrale le 18 juin 1940 au Blanc, dans l'Indre, il est exfiltré en Espagne. En juillet 1940, il est évacué aux États-Unis[3].

Une fois ses filles exfiltrées à leur tour, grâce à l'intervention de l'ancien ambassadeur William C. Bullitt à Paris[4], Bullard est hospitalisé quelque temps à New York pour soigner sa blessure. Affrontant de nouveau la ségrégation, Bullard, dont les exploits sont ignorés ou minimisés, devient un ardent militant de la France libre à travers l'organisation gaulliste France Forever.


Les États-Unis n’ont pas cessé de faire du tort à la France en l’accusant de colonialisme mais on veut surtout oublier son passé ségrégationniste jusqu'aux années 60.