Contrat de sécurité avec un oligarque russe : Alexandre Benalla en garde à vue
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Michel Admin
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Sujet: Contrat de sécurité avec un oligarque russe : Alexandre Benalla en garde à vue Mar Déc 14 2021, 16:22
Le couple Benalla a été placé en garde à vue, mardi 14 décembre, dans le cadre d’une enquête sur les liens entre l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron et le milliardaire russe Iskander Makhmudov, révèle LCI. Les ennuis judiciaires de l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron ne sont pas terminés. Alexandre Benalla et son épouse ont été placés en garde à vue, mardi 14 décembre, révèle LCI. Cela dans le cadre d’une enquête sur des contrats passés avec un oligarque russe, notamment lorsque Alexandre Benalla travaillait encore à l’Élysée. Il est soupçonné de corruption, trafic d’influence, faux et usage de faux, abus de biens sociaux, blanchiment de fraude fiscale ou encore violation du code de sécurité intérieure.
Un contrat de sécurité avec un milliardaire sulfureux
La première affaire Benalla, née des violences commises par le garde du corps du président contre des manifestants, le 1er mai 2018, avait poussé la justice à s’intéresser de près à lui. Elle avait noté des liens avec l’oligarque russe Iskander Makhmudov, milliardaire à la réputation sulfureuse, objet d’une enquête classée en 2017, mais réouverte à la lumière de ces nouveaux éléments, rappelle le Parisien. Vincent Crasse, proche d’Alexandre Benalla et ancien chargé de mission de La République en marche, a conclu un contrat de sécurité avec Iskander Makhmudov. En 2019, Mediapart affirmait qu’Alexandre Benalla aurait lui-même négocié ces contrats, alors qu’il faisait encore partie de l’entourage direct d’Emmanuel Macron.
Cette garde à vue a été décidée dans le cadre d’une discrète enquête préliminaire lancée par le Parquet national financier et confiée à la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE). Alexandre Benalla vient d’être condamné à trois ans de prison dont un ferme, 500 euros d’amende et cinq ans d’interdiction d’exercer dans la fonction publique pour les violences du 1er mai 2018. Il a fait appel.