Avec une avance de 15 ans , la France va ouvrir ses "archives'"

Guerre d’Algérie : la France va ouvrir « avec 15 ans d’avance » ses archives
Les faits « On ne construit pas un roman national sur un mensonge », a argué vendredi 10 décembre la ministre de la culture Roselyne Bachelot. Cette annonce s’inscrit dans la politique de réconciliation mémorielle entre la France et l’Algérie lancée par le président de la République Emmanuel Macron.
La Croix (avec AFP), le 10/12/2021 à 08:53 Modifié le 10/12/2021 à 10:28
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 Guerre d’Algérie : la France va ouvrir « avec 15 ans d’avance » ses archives
L'entrée des archives nationales algériennes à Alger, le 19 janvier 2021.
AFP/ARCHIVES
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Alors que la relation franco-algérienne est en crise depuis des mois, la ministre de la culture Roselyne Bachelot a annoncé vendredi 10 décembre sur BFMTV la prochaine ouverture, « avec 15 ans d’avance » des archives sur « les enquêtes judiciaires » de la guerre d’Algérie (1954-1962), près de 60 ans après.




Une déclaration qui intervient deux jours après la visite à Alger du chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian. « Je veux que sur cette question – qui est troublante, irritante, où il y a des falsificateurs de l’histoire à l’œuvre – je veux qu’on puisse la regarder en face. On ne construit pas un roman national sur un mensonge », a argué la ministre.


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« On a des choses à reconstruire avec l’Algérie »


« C’est la falsification qui amène toutes les errances, tous les troubles et toutes les haines. À partir du moment où les faits sont sur la table, où ils sont reconnus, où ils sont analysés, c’est à partir de ce moment-là qu’on peut construire une autre histoire, une réconciliation », a-t-elle poursuivi. « On a des choses à reconstruire avec l’Algérie, elles ne pourront se reconstruire que sur la vérité », a estimé la ministre de la culture, qui a dans son périmètre la question des archives.


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→ À LIRE. Guerre d’Algérie, la France fait un pas de plus dans le travail de mémoire


Interrogée sur les conséquences de cette décision, notamment sur la confirmation à venir d’actes de torture commis par l’armée française en Algérie, Roselyne Bachelot a ajouté que « [c’était dans] l’intérêt du pays que de le reconnaître ».


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Cette annonce s’inscrit dans la politique de réconciliation mémorielle lancée par le chef de l’État, Emmanuel Macron. Le 13 septembre 2018, il reconnaissait que la disparition du mathématicien et militant communiste Maurice Audin, en 1957 à Alger, était le fait de l’armée française et promettait à sa famille un large accès aux archives.


Le 9 mars 2021, poursuivant sa politique de « petits pas », le chef de l’État avait annoncé une simplification des accès aux procédures de déclassification des archives classifiées de plus de 50 ans, permettant d’écourter les délais d’attente liés à cette procédure.


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L’historien Benjamin Stora a remis à Emmanuel Macron, mercredi 20 janvier, son rapport portant sur  lire la suite
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Roseline Bachelot est aussi utile qu'un pot sousun lit. Qu'elle retourne  hez les Grosses têtes avec Ruquier.

Qui aura la parole, en lien avec la guerre d'Algérie!
Les historiens,
Ou des psychiatres on ne sait jamais.
 Qui aura la parole, pour confier les vérités de cette guerre.

Les anciens d'Algérie qui sont encore là, auront-ils la parole.
Ainsi qu'à écrire leur page d'histoire, leur vécu,
Et envoyer " à qui de droit", leur vérité, sur ce sujet

En lisant . . ." politique de réconciliation mémorielle entre la France et l'Algérie " on croit rêver ou ignorer quel est le climat politique actuel en Algérie. Pour bien comprendre la situation il faut ce souvenir de la loi "Action Réaction". La France représente l'Action et l'Algérie la Réaction. Actuellement du côté Réaction la Télévision algérienne est mise à contribution pour diffuser aux Algériens d'Algérie et de France des émissions en soirée et en français (alors que dans la journée tout est en Arabe)  qui mettent en avant les "méfaits" de la présence coloniale. A titre d'exemple vendredi soir était consacré à un débat avec des historiens, tous du même avis, destiné à mettre en avant l'action d'un résistant représentant la fierté de la Nation. Sur l'écran était inscrite une déclaration du Président Tebboune : "La mémoire au coeur de l'action". A méditer.
En conclusion, tout se construit à sens unique et pour des raisons totalement différentes.

Merci Athos pour le lien,
j'ai toujours bien apprécié Louis Alliot