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 1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique

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Michel
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MessageSujet: 1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique   1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Icon_minitimeVen Nov 26 2021, 10:19

Durant la guerre du Pacifique, la Nouvelle-Calédonie française avait pour les États-Unis une importance stratégique majeure dans la lutte contre le Japon. Ce souvenir s'est-il effacé ?
1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique 010_CRO01169_038

À l’aube du 12 mars 1942, la stupeur le dispute à l’angoisse sur les collines de Nouméa. À l’horizon du lagon aux eaux turquoise, se déploie une armada de dizaines de navires de guerre et de cargos. Dans la capitale calédonienne, alors colonie française, on s’interroge : est-ce l’invasion japonaise tant redoutée ? Il faut attendre que la flotte se rapproche de la rade pour identifier la bannière étoilée. Les Américains ! Enfin !
Le secret a été bien gardé. Seul l’amiral Georges Thierry d’Argenlieu, représentant sur place du général de Gaulle, a été informé de l’arrivée prochaine de l’US Navy. Mais même lui est effaré par l’ampleur du corps expéditionnaire qui débarque ce jour-là. Dans une logistique parfaite, les navires déversent sur les quais et les plages des flots d’hommes, de Jeep, de camions bourrés de matériel.

En 24 heures, 17 000 boys plantent leurs tentes dans une capitale qui ne compte à l’époque que 10 000 habitants ! En trois jours et trois nuits, 40 000 hommes débarquent. Au maximum, il y aura 130 000 soldats américains dans cet archipel du Pacifique sud peuplé de 57 000 habitants.
Aux yeux du commandement américain, ce débarquement revêt une importance stratégique de premier ordre. Trois mois plus tôt, le 7 décembre 1941, l’aéronavale de l’Empire japonais a détruit la flotte du Pacifique basée à Pearl Harbor, dans les îles Hawaï. Puis les troupes nippones se sont emparées des îles américaines de Guam et de Wake avant de lancer leur offensive sur les Philippines, la Malaisie, Singapour, puis les Indes néerlandaises, l’actuelle Indonésie. L’Australie est la prochaine cible.
Or, l’archipel néo-calédonien, situé à 1 500 kilomètres du littoral australien, peut servir de bastion avancé à la défense de l’île-continent. Et les mines calédoniennes de nickel fourniraient un appui précieux à l’industrie de guerre japonaise.
Dès janvier 1942, décision est donc prise à Washington d’installer une force militaire sur le “Caillou”. La Nouvelle-Calédonie s’étant ralliée dès septembre 1940 au général de Gaulle, sous la pression des colons qui ont renvoyé en Indochine les fonctionnaires coloniaux et officiers restés fidèles à Vichy, le représentant de la France libre dans la capitale américaine signe, le 15 janvier 1942, un accord autorisant les États-Unis à utiliser les possessions françaises dans le Pacifique aussi longtemps qu’ils respecteront la souveraineté de la France sur ces territoires. Huit jours plus tard, une flottille américaine, la Task Force 6184 (du nom de code : force Coquelicot), quitte le port de Charleston (Caroline du Sud) et cingle vers le Pacifique sud.
Pour les Américains, la Nouvelle-Calédonie, possession française depuis 1853, est une terra incognita. Les services de renseignements militaires en sont réduits à éplucher la bibliothèque du Congrès pour établir à l’intention du général Alexander Patch, le patron du corps expéditionnaire, une synthèse de 200 pages sur ce qu’ils peuvent savoir de cet archipel lointain où cohabitent, à côté de l’élite urbaine à Nouméa, colons de la “brousse”, Kanaks des tribus et ouvriers asiatiques dans les mines.
Depuis le début de la guerre, le territoire est sans défense : seule une milice, armée de fusils de chasse, a été mise sur pied. L’Australie a bien dépêché un détachement, la Robin Force, afin d’installer une batterie côtière, – mais cet effort est symbolique.
L’arrivée des Américains sidère la population locale. « Si les martiens avaient atterri parmi nous, nous n’aurions pas été plus surpris », racontera plus tard Arnold Daly, future figure politique locale des années 1960 et 1970. Le territoire bascule dans le monde moderne. Les Calédoniens découvrent le bulldozer, la Jeep, les conserves de corned-beef, le beurre de cacahuète, et les “demi-lunes”, ces hangars de tôle en pièces détachées…

Les MP américains assurent le maintien de l’ordre

Les ingénieurs militaires américains tracent des routes, assèchent des marécages, agrandissent les terrains d’aviation dans les plaines de la côte ouest de la Grande Terre, bâtissent des ponts, ouvrent des hôpitaux (l’un d’entre eux restera en service jusqu’à ces dernières années). De nouveaux quartiers surgissent de terre et portent encore aujourd’hui des noms révélateurs de leur origine : Motor Pool (le parking des engins motorisés), Receiving (de Receiving Station, la station radio).
Les MP de la police militaire assurent l’ordre à Nouméa. Les quais, considérablement étendus, se couvrent de grues. Pendant quelques mois, la ville deviendra le deuxième port le plus actif du Pacifique après San Francisco.
La population bénéficie vite des dollars dépensés sur place : on ouvre des blanchisseries, des bars, des dancings, des cinémas pour les soldats. Des centaines de Kanaks sont nourris, vêtus, logés et engagés comme manutentionnaires à des salaires deux fois supérieurs à ceux proposés par l’administration française. La production locale est stimulée. L’état-major du général MacArthur, commandant suprême des forces alliées dans le sud-ouest du Pacifique, implanté à Brisbane (Australie), puis en Nouvelle-Guinée, à 2 500 kilo-mètres, se fait livrer croissants et baguettes par la boulangerie Mercier de Nouméa.
Pour son approvisionnement en produits frais, l’armée américaine aide les colons à labourer de nouvelles terres et offre des semences. En brousse, les dollars récoltés sont empilés dans des barils de kérosène vides, les “touques”, et enterrés, à l’abri.
Si la présence américaine est synonyme de soulagement et de prospérité pour la population civile, l’amiral Thierry d’Argenlieu souffre, lui, d’être mis sur la touche. Pointilleux, formaliste à l’excès, raide au physique comme au figuré, il détonne face au pragmatisme et à la jovialité des officiers américains. Ses relations avec le gouverneur Sautot et les élus locaux, jugés proaméricains, se tendent à leur tour.
Convaincu d’un complot des Américains pour s’emparer de la Nouvelle-Calédonie, Thierry d’Argenlieu obtient, en mai 1942, du général de Gaulle le renvoi du très populaire gouverneur Sautot. À cette nouvelle, les Calédoniens s’insurgent et placent Thierry d’Argenlieu en résidence forcée. Humiliation suprême pour ce dernier, c’est le commandant en chef du corps expéditionnaire américain, le général Patch, sidéré par cette querelle franco-française au moment où le sort de la guerre se joue dans la mer de Corail, qui doit jouer les intercesseurs ; il obtient que le représentant de la France libre soit libéré. L’arrivée d’un nouveau gouverneur, Auguste Montchamp, et le départ, quelques semaines plus tard, de l’amiral français calment la situation.
Le Caillou va servir de point de départ à la reconquête du Pacifique. Il reçoit le matériel nécessaire aux combats. Les avions sont livrés en pièces détachées depuis les États-Unis pour être montés et dirigés vers le nord. La Nouvelle-Calédonie est, en outre, un jalon vital pour assurer la sécurité des lignes de communication entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis.
En mai 1942, durant la bataille de la mer de Corail, à 1 000 kilomètres de Nouméa, au sud des îles Salomon, les pilotes qui décollent de la plaine des Gaïacs apportent un précieux renfort. La Nouvelle-Calédonie devient le plus vaste porte-avions de la marine américaine.

L’Amérique a-t-elle voulu supplanter la France ?

Neuf mois plus tard, en février 1943, la division Americal et les marines chassent les Japonais de Guadalcanal. À partir de ce moment, le déplacement du front fait de la Calédonie une base arrière, pour la logistique, le repos et la convalescence. Entre 1942 et 1945, plus d’un million de soldats américains transiteront par le Caillou.
L’Amérique a-t-elle vraiment voulu supplanter la France sur ce territoire ? À la conférence de Téhéran, en novembre 1943, le président Roosevelt évoque avec Winston Churchill et Staline la possibilité de transformer, au lendemain de la guerre, Dakar et Nouméa en bases sous mandat des futures Nations unies. En janvier 1944, Roosevelt soumettra de nouveau ce projet devant l’ambassadeur australien. En mars 1945 encore, quelques jours avant sa mort, il insiste lors d’une réunion de son cabinet sur l’importance pour l’Amérique de conserver une base à Nouméa dans le système de sécurité mondial d’après-guerre.
Son successeur, Harry Truman, désireux de ménager de Gaulle face à la menace soviétique montante, met un terme à ces visées. Le départ des troupes américaines de Nouvelle-Calédonie va se faire très vite, dès la reddition japonaise, le 15 août 1945. Sur ordre du gouvernement français, une partie de l’immense matériel roulant laissé sur place est jetée dans le lagon afin de dissiper toute nostalgie du “temps des Américains”.

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MessageSujet: Re: 1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique   1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Icon_minitimeVen Nov 26 2021, 20:46

Ola

Si vous voulez en savoir plus sur cette période...

Deux livres, j'ai participé à la rédaction du second, 1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique P1130110

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Paramicalement Raymond 1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Wsb15010

Recherche tout (doc, photos etc..).sur les 601ème et 602ème GIA entre 1935 et 1940

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Michel
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MessageSujet: Re: 1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique   1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Icon_minitimeSam Nov 27 2021, 15:26

Bonjour Raymond,merci pour les livres et bravo pour la participation à la rédaction du second.


1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique 926774 1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique 373769

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MessageSujet: Re: 1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique   1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Icon_minitimeSam Nov 27 2021, 16:37

Bonjour
Le Américains ne sont pas les premiers soldats alliés a débarquer en Nouvelle-Calédonie. En effet, en juillet 1941, débarque à Nouméa la Robin Force australienne, chargée d'installer et de servir, sur le Ouen Toro, deux canons de 6 inch Mk IV (152 mm). Le Ouen Toro est une colline située au sud de la presqu'île, qui culmine à 132 mètres, et domine Nouméa. Une batterie de côte, désarmée pendant la Première Guerre mondiale, y était installée. La défense de Nouméa ne compte, en 1940, que les quatre canons de 95 mm Mle 1888 de la batterie d'Oumboo (récupérés à l'arsenal de Dakar), et deux canons de 65 mm de montagne. Les deux canons de 152 mm proviennent d'un bâtiment néo-zélandais désarmé. Ils sont toujours en place, et font partie des nombreuses choses intéressantes à voir à Nouméa.
Les traces de la présence américaine à Nouméa sont assez discrètes, si l'on excepte, naturellement, l'aérodrome de la Tontouta, dont il reste peu de choses de l'installation d'origine. 
Sur le petit Ouen Toro, on peut encore voir deux des quatre plateformes pour canon de 155 mm M1 "Long Tom", du 244th Coast artillery regiment, installés en août 1942. Quelques abris à gargousses et à projectiles, ainsi que le soubassement d'un bâtiment sont également visibles. Les deux autres pièces de la batterie étaient installées dans l'enceinte même de l'ouvrage français, au sommet de la colline. Une autre batterie de quatre pièces du même modèles étaient positionnée sur l'île Nou (qui n'en est plus une depuis que les travaux d'aménagement du port l'ont reliée à la terre ferme). Tous ces matériels sont envoyés à Guadalcanal en janvier 1943, après la conquête de cette île.
Le vestige américain le plus émouvant est l'ancre de rechange du cuirassé Missouri, sur lequel fut signé la capitulation japonaise, le 2 septembre 1945. Offerte à Nouméa par son commandant, elle orne aujourd'hui l'entrée du cercle mixte de garnison. 
JJ

1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Noumzo13
Le front de mer de Nouméa en 1902

1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Noumzo14
Le port de Nouméa, de nos jours

1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Batter67
Un des canons de la batterie australienne de Ouen Toro

1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Petit_12
Plateforme "Kelly Mount" pour 155 M1 "Long Tom", sur le petit Ouen Toro. En arrière plan, le sommet
du Ouen Toro, surmonté des antennes de la Marine nationale

1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Petit_11
Fidèles à leurs habitudes, les artilleurs américains ont gravé leur nom dans le béton d'une des plateformes

1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Canon_20
Canon de 155 "Long Tom" du musée de Draguignan

1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Pointe12
L'ancre de rechange du Missouri


1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Noumzo15

Les américains à Nouméa en 1944 (hydravion Martin PBM Mariner)

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MessageSujet: Re: 1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique   1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Icon_minitimeSam Nov 27 2021, 20:03

Merci a vous tous .

Bon , moi vous savez , les "Ricain" ................lol!  lol!


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Sicut-Aquila

1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique 908920120 1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Cocoye10 1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».



Dernière édition par Commandoair40 le Sam Nov 27 2021, 20:25, édité 1 fois

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MessageSujet: Re: 1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique   1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique Icon_minitimeSam Nov 27 2021, 20:17

Bonsoir JJ,merci pour le post et les belles photos  1942 : Quand Nouméa servait de base arrière à l’US Navy dans la guerre du Pacifique 926774


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