Pourquoi 5 anciens proches de Nicolas Sarkozy sont jugés à partir de ce lundi

D’anciens membres du cabinet de Nicolas Sarkozy comparaissent à partir de ce lundi 18 octobre et jusqu’au 12 novembre devant le tribunal correctionnel pour des enquêtes d’opinion commandées sans appel d’offres durant sa présidence.
Près de dix ans après la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy, cinq de ses anciens proches sont jugés dans l’affaire des sondages de l’Élysée. Dont l’ex-conseiller Patrick Buisson, le secrétaire général d’alors Claude Guéant et la directrice de cabinet Emmanuelle Mignon. Le chef de l’État de 2007 à 2012 étant lui protégé depuis l’origine dans ce dossier par son immunité présidentielle. Cité comme témoin, il a fait savoir qu’il ne viendrait pas au tribunal.
C’est un rapport de la Cour des comptes, épinglant les commandes de sondages par le « Château », qui avait déclenché l’affaire en 2009. Et amené l’association de lutte contre la corruption Anticor à porter plainte. Mais l’enquête n’avait démarré qu’en 2013, au terme d’une âpre bataille procédurale.

Plusieurs millions d’euros

L’Élysée avait payé plusieurs millions d’euros pour des enquêtes d’opinion portant sur des questions d’actualité, des élections ou des affaires privées, comme l’image de Carla Bruni. Le nombre ou le contenu de ces études ne font pas l’objet de poursuites au procès. La justice s’est intéressée à la façon dont ils ont été conclus.
En cause lors des audiences à venir : d’un côté des contrats noués auprès de sociétés des conseillers du président, l’historien et journaliste venu de l’extrême droite Patrick Buisson (Publifact et Publi-Opinion) et le politiste Pierre Giacometti (Giacometti Péron devenue No Com). De l’autre, des commandes directes auprès d’instituts, notamment Ipsos, entre 2007 et 2009. Ces quatre sociétés seront jugées.

« Favoritisme » et « détournement de fonds publics »

Représentant au total 7,5 millions d’euros, selon l’enquête, les dépenses ont été réalisées sans appel d’offres ni publicité. L’ancien conseiller opinion à l’Élysée, Julien Vaulpré, Claude Guéant et Emmanuelle Mignon sont poursuivis pour « favoritisme ». Les deux derniers renvoyés également devant le tribunal pour « détournement de fonds publics par négligence ».
Pierre Giacometti comparaît, lui, pour « recel de favoritisme ». Comme Patrick Buisson, soupçonné aussi « d’abus de biens sociaux » et de « détournement de fonds publics ». L’accusation a compté 235 sondages achetés puis revendus par le lobbyiste en 2007 et 2009, avec des marges de 65 à 71 %, pour un bénéfice de plus de 1,4 million d’euros. Marges « pas exorbitantes » selon ses déclarations durant l’instruction.

Son avocate, Me Florence Rault, affirme aussi qu’il était « établi, selon une coutume qui vaut loi, que depuis des décennies l’Élysée n’était pas soumis au code des marchés publics ». Elle plaidera la relaxe de son client, comme les conseils de tous les prévenus.

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Seront-ils condamnés, y aura t-il non lieu.
Si ils sont condamnés, comme qu'il soit, ils feront appel.

Merci mon Michel .

Droite /Gauche , un panier de crabes .

Pas de soucis , il y a d'autres Gamelles , bien Juteuses .

Pour cette racaille :

Pourquoi 5 anciens proches de Nicolas Sarkozy sont jugés à partir de ce lundi Lavisse_elementaire_156_terreur_charrette

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Sicut-Aquila

Pourquoi 5 anciens proches de Nicolas Sarkozy sont jugés à partir de ce lundi 908920120

Pourquoi 5 anciens proches de Nicolas Sarkozy sont jugés à partir de ce lundi Cocoye10

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».