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 Cela s'est passé un 07 sept = Histoire culturelle

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Athos79
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Athos79


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MessageSujet: Cela s'est passé un 07 sept = Histoire culturelle    Cela s'est passé un 07 sept = Histoire culturelle  Icon_minitimeMer Sep 08 2021, 09:39

Cela s'est passé un 07 sept = Histoire culturelle  Moskov10
HISTOIRE : Chronique culturelle du 7 septembre


par
Theatrum Belli
7 septembre 2021
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7 septembre 1191 : bataille d’Arsouf (Palestine).


Lors de la troisième croisade, Richard Cœur de Lion défait Saladin, dont les forces le harcelaient sur sa route entre Césarée et Jaffa. Progressant le long de la côte afin de préserver son soutien logistique assuré par la flotte naviguant au même rythme, Richard parvient à retenir ses impétueux chevaliers afin qu’ils ne tombent pas isolément dans le piège des fuites simulées par les turcs. Il balaye ensuite par une charge de cavalerie massive, l’armée de Saladin sans toutefois parvenir à l’empêcher de se replier. Saladin, qui n’a pas réussi à vaincre les croisés, ni par le harcèlement, ni par la bataille, voit son prestige diminué auprès de ses troupes. Il a été légèrement blessé à l’épaule d’un coup de lance donné par Richard lors de la bataille. De plus sa situation tactique à Ascalon et à Jérusalem est critique. Malheureusement pour la croisade, Richard Cœur de Lion, craignant une nouvelle ruse, n’exploite pas son succès. Il entreprend la reconstruction de Jaffa, laissant aux turcs le temps de se réorganiser à l’intérieur des terres.


7 septembre 1565 : fin du siège de Malte (Méditerranée).


La flotte musulmane de Mustafa Pacha envoyée en mai 1565 par Soliman pour prendre la dernière retraite des chevaliers de Saint-Jean, lève l’ancre.  


7 septembre 1812 : bataille de la Moskowa (Russie). 


Nommée Borodino par les Russes, elle est l’une des plus meurtrières et difficiles de toutes les campagnes de l’Empire. Longtemps indécise, elle bascule lorsqu’est prise la grande redoute par un assaut conjoint des cuirassiers et du Corps d’Eugène de Beauharnais. Napoléon perd 6 500 tués et 21 500 blessés, Les pertes russes sont de 45 000 hommes. La route de Moscou est ouverte…Dans le Bulletin de la Grande Armée Napoléon fait écrire « : L’artillerie et surtout celle de la garde s’est surpassée ». Le nom de La Moskova est encore inscrit sur l’étendard du 1er RA mais aussi du 4e Chasseurs.


7 septembre 1914 : mort au combat du caporal René Dantigny (Vaubecourt, Meuse).


« Avant-guerre, il remporte les championnats de France du 800 mètres en 1913 et 1914, devant Jean Bouin, qui lui aussi disparaît lors du conflit. Mobilisé au 82e Régiment d’infanterie de Montargis, il est tué à l’ennemi lors de la première bataille de la Marne ». CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).


7 septembre 1923 : création d’INTERPOL (Vienne – Autriche).


Reconnue comme organisation intergouvernementale par l’ONU en 1971, l’Organisation Internationale de Police Criminelle (OIPC) compte aujourd’hui 190 pays membres et admet 4 langues officielles : français, anglais, espagnol et arabe. Durant la Seconde guerre mondiale, elle est passée sous contrôle nazi (notamment celui d’Heydrich et de Kaltenbrunner) si bien qu’en 1946, l’organisation est recréée à l’initiative de pays européens dont la France. Depuis, son siège s’est toujours trouvé en France : initialement à Paris et depuis 1989, à Lyon. 


7 septembre 1940 : début du Blitz (Londres). 


Premier raid allemand sur Londres : 448 morts.


7 septembre 1987 : Le dispositif Épervier abat un Tupolev.


Un peu avant 07h00 du matin, les radars du dispositif Épervier détectent qu’un Tupolev 22 libyen vient de franchir sans autorisation la frontière entre le Tchad et la Libye et fonce sur N’Djaména. Le 403e Régiment d’artillerie tire un missile Hawk qui atteint le Tupolev de plein fouet. L’analyse de l’épave révèle que les soutes étaient ouvertes au moment de l’impact du missile et pleines de bombes à fragmentation.



Cela s'est passé un 07 sept = Histoire culturelle  Missil11


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Récit du colonel (er) (ER) Jean-Pierre PETIT, ancien chef de corps du 403e RA


Lundi 7 septembre 1987, 6h50 du matin. À N’Djaména, capitale du Tchad, en plein cœur de l’Afrique, il fait jour mais le ciel est couvert, le plafond est bas.


Pour les hommes du dispositif de protection Épervier que la France a mis en place au mois de février de l’année précédente, la surveillance du ciel est permanente : la menace aérienne existe. On sait que l’aviation libyenne possède des bombardiers lourds, à long rayon d’action, qui sont capables d’atteindre N’Djaména.


La Défense aérienne de N’Djaména est conduite en temps réel par une Cellule tactique (CETAC) de l’Armée de l’air française. S’y trouvent le Lieutenant DUHAYON, chef-contrôleur, son adjoint, le sergent-chef BOUVIER et un officier de liaison sol-air, l’aspirant ORLANDI. Ils disposent d’un radar de surveillance Centaure, à longue portée, qui est installé sur l’aérodrome de la capitale tchadienne.


À proximité, une batterie sol-air de l’Armée de terre française est déployée depuis la fin-février 1986. Equipée du système d’arme Hawk modernisé, elle est placée en alerte Action permanente, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Avec ses deux radars de veille et ses deux pelotons de tir, elle scrute le ciel sans relâche, elle est capable de tirer sans délai. Sur leurs rampes, ses missiles Hawk sont prêts au tir et peuvent aller intercepter tout avion assaillant à plus de 30 kilomètres de distance.


C’est une équipe d’artilleurs sol-air du 403° régiment d’artillerie, venus de Chaumont, qui opère dans le Centre de veille et de conduite de tir de la batterie. Commandée par le lieutenant AZNAR, elle est composée de soldats de métier : ce sont l’adjudant TEDESCO, assistant de l’officier de tir, les maréchaux des logis HAEN et PUNTEL, opérateurs de peloton de tir et le brigadier-chef LAVILLE, exploitant du radar de surveillance à basse altitude. Ils sont à leur poste depuis trois heures du matin, leur relève est prévue dans quelques minutes.


Soudain le radar Centaure de la CETAC détecte une piste inconnue. Située à une centaine de kilomètres au nord-ouest, celle-ci évolue de façon suspecte, volant à très grande vitesse à moyenne altitude. Peu après, son écho radar est aussi observé par la batterie Hawk. Conformément aux procédures, le chef-contrôleur et son adjoint cherchent à identifier cet arrivant inattendu et qui pourrait être dangereux.


À 6h57, le chef-contrôleur autorise la batterie Hawk à pointer ses radars de tir en direction de l’adversaire potentiel : ceux-ci s’accrochent aussitôt sur lui. La batterie sol-air fournit alors des renseignements précis sur cette piste : absence de réponse IFF confirmée, vitesse importante : 1.000 km/heure, altitude : 4.000 mètres, en diminution, route orientée vers N’Djaména, appareil unique, se trouvant à portée de tir du Hawk.


Le doute pèse de moins en moins sur les intentions de cet avion qui se rapproche du Tchad : la CETAC l’interroge de nouveau par l’IFF et sur les fréquences radio aéronautiques : pas de réponse. Selon les critères qui ont été préalablement fixés, l’hostilité de l’appareil devient évidente.


Il est presque 7 heures. Après avoir fait déclencher l’alerte au sol par des sirènes, le lieutenant DUHAYON prévient ses autorités qu’il a décidé de faire tirer l’artillerie sol-air.


Dès que l’assaillant franchit la frontière tchadienne située à une douzaine de kilomètres de la capitale, l’ordre d’interception est donné à la batterie Hawk. Dans son centre de contrôle, le lieutenant AZNAR fait immédiatement procéder au tir. Un missile Hawk est lancé et il détruit peu après l’appareil ennemi. Le bombardement de N’Djaména vient d’être évité de justesse.


En effet, par l’examen de ses débris, l’agresseur est facile à identifier : il s’agissait d’un bombardier de l’armée libyenne, du type Tupolev 22, biréacteur d’origine soviétique. Ses 4 bombes de 1.500 Kg n’ont pas pu exploser. Ses trois membres d’équipage ont péri carbonisés.


Ce fait d’armes est exceptionnel et unique dans les armées françaises depuis 1945. C’est un succès incontestable de la Défense aérienne de l’opération Epervier. Il vient d’être obtenu par l’artillerie sol-air, loin de la métropole, dans des conditions physiques et morales souvent éprouvantes.

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