Nombre de messages : 28713 Age : 77 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
Sujet: Poutine, le sauveur mal-aimé de l’Europe… Ven Fév 05 2021, 21:13
Poutine, le sauveur mal-aimé de l’Europe…
Rappelez-vous, c’était il y a à peine quatre mois :
Monsieur Poutine annonçait la sortie du vaccin russe contre le Covid, baptisé Spoutnik, et la vaccination immédiate de sa fille.
Aussitôt, la presse française dégainait la litanie de ses doutes, de son mépris, de sa suspicion :
Vacciné par Poutine ?
Les Russes allaient tous finir avec la peau bleue, comme Navalny…
C’est Poutine, donc c’est douteux, c’est du n’importe quoi, c’est de la propagande.
Le vaccin ne serait probablement pas homologué, c’est un coup de bluff, une énième bravade du maître du Kremlin, une annonce à visée purement géostratégique pour renforcer le prestige de son pays.
Le Monde, notre Pravda bien française, concluait péremptoire sur une annonce “douteuse, prématurée, absolument pas crédible.”
Début février, la revue “The Lancet”, certainement soucieuse de retrouver un semblant de crédit après sa scandaleuse manipulation d’une étude sur la chloroquine en mai dernier, annonçait que les tests cliniques effectués sur le vaccin russe étaient excellents, et qu’en plus, le vaccin ne nécessitait pas une conservation à -80°, comme son concurrent américain…
La Russie a d’ailleurs entamé une campagne de vaccination depuis plus d’un mois.
Et voilà que tout à coup, le discours de nos “élites” change du tout au tout.
Au moment où des doutes s’installent quant à la capacité de Pfizer de fournir les doses en quantité suffisante, où le spectre de la pénurie effraie l’Europe entière, Macron en personne vient d’ouvrir la porte à des importations de vaccin russe en France…
Au moment même où il s’apprêtait à fustiger l’incarcération de Navalny, à lancer une nouvelle fatwa contre Moscou…
Dans toute l’Europe, les cris d’orfraie contre le régime russe se sont apaisés d’un coup, comme par enchantement :
N’aurions-nous pas encore besoin du grand méchant Poutine pour se sortir d’une ornière dans laquelle l’incapacité des dirigeants de l’UE nous place, une fois de plus ?
Car ce n’est pas la première fois que Poutine vient à la rescousse d’une Europe en plein désarroi :
Souvenons-nous de la “guerre au terrorisme”, que l’UE n’a jamais su mener qu’avec des mots, des discours, des palabres, des incantations, mais jamais avec des armes réelles.
Pour faire le “sale boulot”, Poutine est là, et bien là.
Pour les beaux discours, c’est Hollande, Merkel, Macron et les autres qui tiennent le micro et s’illusionnent d’une puissance qu’ils n’ont plus depuis longtemps.
Quand donc nos dirigeants commenceront-ils à comprendre que Poutine, loin d’être notre ennemi, peut et doit devenir notre partenaire ?
Quand donc nos médias, si prompts à traiter les sceptiques de complotistes, s’appliqueront-ils à eux-mêmes les anathèmes qu’ils balancent sans preuves aux autres ?
Jamais, probablement, car la politique nationaliste de Poutine est une pierre énorme dans le marigot du mondialisme que nos dirigeants veulent promouvoir à tout prix, y compris celui d’attentats terroristes et de pandémies mondiales.
Alors, Poutine se voit juste convoqué quand la nullité de nos gouvernants devient trop flagrante, quand nos pays se trouvent au fond de l’impasse.
Gageons que demain, quand le mauvais cap sera passé, les mêmes qui l’appellent au secours n’hésiteront pas à le fustiger, le montrer du doigt, le sanctionner.
Et surtout pas à prendre exemple sur sa gouvernance, celle-là même qui a transformé en quelques années une Russie en faillite en une puissance de tout premier ordre…
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».