Redoutant un dèbarquement sur la cote landaise - la Werrmacht avait meme fortifié le phare de Conti sur la commune de
Biarritz - Pyrenées atlantiques..
Image 1 Un soldat alllemand surveille la mer et le golfe de Gascogne
Image 2 - deux officiers en discussiion le soir et en haut du phare
Le phare sera même repeint totalement en noir pour le masquer aux avions alliés du repérage
L'occupation allemande
En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands creusent le mur de l'Atlantique dans les falaises de Biarritz.
Le 27 juin 1940, les troupes allemandes occupent la côte basque. La marine de guerre arrive au début du mois de juillet.
Fin 1942, le capitaine de corvette Ludwig, commandant le 286e groupe d'artillerie de marine, projette et conçoit avec l'Organisation Todt, installée à l'hôtel Régina, l'incroyable poste de commandement du plateau de l'Atalaye codé BA 39-40. Il s'y installe jusqu'à la libération. Cette "kaverne" fut creusée jour et nuit par les prisonniers du stalag 222 de Beyris.Au nord, avenue général Mac Croskey sous une belle villa, le point d'appui BA 34, creusé dans la pointe Saint-Martin, défend la plage de la Chambre d'Amour d'un hypothétique débarquement.
Au sud, sous la perspective de la côte des Basques, le long du boulevard du Prince de Galles, la position BA 41 offre ses embrasures, parties visibles d'un extraordinaire complexe défensif creusé dans le roc, digne de la ligne Maginot. Mais aucun débarquement ne se déroula à Biarritz.
Le 27 mars 1944, la ville est tout de même bombardée par la deuxième vague de bombardiers de l'aviation alliée, en route pour détruire l'aéroport de Parme, la DCA allemande ayant abattu un appareil lors du premier survol.
Les BG 458 et 466 de la VIIIe USAF qui y ont participé n'ont pas eu d'avion abattu Seul le "OH MONA" de la 466 a été touché par l'explosion d'une de ses propres bombes touchée en l'air par un obus allemand. Cet avion a réussit a revenir à sa base où il s'est posé sur le ventre et n'a jamais plus volé.3
L’offensive allemande de mai-juin 1940 entraîne rapidement la défaite de l’armée française. Le destin des milliers de Basques incorporés à l’armée sera similaire au reste des Français : arrestation et emprisonnement dans les camps en Allemagne, travaux forcés et , uniquement dans quelques cas, fugue et retour au pays, après avoir vécu bien souvent des aventures périlleuses.
Pour la plupart de la population d’Iparralde (Pays Basque nord constitué des trois provinces historiques du Labourd, de la Basse-Navarre et de la Soule), la guerre sera avant tout source de souffrance pour la famille et les amis des prisonniers en Allemagne. Parmi es 13.500 recensés issus de l’ensemble du Département des Bas Pyrénées, environ 5.000 proviennent d’Iparralde. Il n’y eut pas de combats au Pays Basque, car le front se trouvait assez éloigné, mais Iparralde fut occupé, en vertu des clauses de l’Armistice, signée le 22 juin 1940 et selon lesquelles le territoire de l’État français était divisé en deux par une ligne de démarcation qui constituait une vraie frontière : d’une part, la « zone occupée », sous l’autorité directe des troupes d’occupation et, d’autre part, la zone non-occupée, dénommée également « zone libre », sous l’autorité du Gouvernement collaborationniste de Pétain.
Le Pays Basque continental est également divisé par cette ligne, qui sera soigneusement surveillée par les Nazis et qui, au départ d’Arnéguy, en passant par Donibane Garazi (Saint-Jean-Pied-de-Port), arrivait jusqu’à Donapaleu (Saint-Palais) pour déboucher à Salies-de-Béarn.
Le 27 juin 1940 les premières unités motorisées allemandes arrivent à Bayonne. En quelques jours, elles se déploient sur tout le littoral et à l’intérieur de la région. Mises à part les troupes de la douane, chargées de surveiller la frontière, et la police - la Gestapo principalement –, les troupes nazis stationnées à Iparralde se trouvaient toujours en période de repos, éloignées du front ou en cours de réorganisation. Elles ne restaient jamais trop longtemps dans le Pays.
La traversée de la frontière entre les deux États, dont l’un se déclara neutre (l’Espagne), devient ainsi l’une des activités les plus importantes du mouvement de la Résistance au nazisme en Iparralde.
Le 27 mars 1944, l’aviation américaine, avec ses avions "Liberator", bombarde Biarritz et Anglet avec comme objectifs l’aéroport de Parme et la gare du chemin de fer. Cependant, la plupart des victimes sont des civils : 90 morts à Biarritz et 41 à Anglet. Il s’agit de l’évènement le plus dramatique de toute la guerre en Iparralde.
En 1943, les mouvements intérieurs et extérieurs de la Résistance décident de se fusionner, pour une plus grande coordination et à la recherche de l’unité, en un mouvement dirigé depuis Londres.
Le débarquement des alliés en Normandie, en juin 1944, met les Nazis sur la défensive en France. Le deuxième débarquement qui a lieu dans le Sud, en Provence, le 15 août 1944, force les troupes nazis du Sud-Ouest à se retirer vers le Nord, pour éviter d’être encerclées. Les Nazis abandonnent précipitamment les Pyrénées et les groupes armés locaux, en pleine insurrection, en profitent pour les harceler.
Après quelque affrontements, la garnison allemande de Tardets-Sorholus se rend le 23 août 1944. Cet évènement constitue le principal fait remarqué d’armes de la libération du Pays Basque continental, qui s’achève définitivement entre le 22 et 24 août 1944. Le 24 août, dans l’après-midi, les Résistants entrent à Bayonne, en camions, en provenance de Mauléon-Licharre, Navarrenx, Cambo, etc. Toutefois, malgré la libération d’Iparralde, la guerre se poursuit encore pendant huit mois et les Basques d’Alava, Bizkaia, Gipuzkoa et de Navarre y participent activement, pour expulser les Nazis de leurs derniers réduits, dans une France quasi complètement libérée.1
01/05/2019