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 Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu. Oran

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Athos79
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MessageSujet: Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu. Oran    Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Icon_minitimeDim 5 Juil 2020 - 20:18

Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Arrive10
ORAN - ICI LA FRANCE  ECRIT EN LETTRES BLANCHES SUR LES MURS DES DOCKS ,,

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Mai 1961-juin 1962 : vécu par les habitants d’Oran
Vendredi 30 septembre 2011, par  MORA , popularité : 12%
Histoire |


    5 juillet 1962 choixboost Guerre d’Algérie ORAN site_externe 


    Les derniers mois de l’Algérie française ont été marqués à Oran par une explosion de violences sans précédents, assassinats par arme à feu ou arme blanche, lynchages, destructions par plasticage ou incendie. Ce fut le règne de la haine et de la peur, enfin le « sauve-qui-peut » des pieds-noirs qui, entre avril et août 1962, gagnèrent en masse la métropole.


    Pendant les premières années du conflit, la ville était demeurée parfaitement calme. Ses habitants avaient quelques raisons d’être optimistes : la population y était en majorité « européenne », et Oran avait une telle importance stratégique du fait de sa proximité avec la base navale de Mers-El-Kébir que les Oranais pensaient qu’aucun gouvernement français n’accepterait de s’en séparer : dans l’hypothèse d’une Algérie indépendante, la France conserverait une enclave incluant Oran et Mers-El-Kébir.


    Le passage du calme aux violences s’est effectué en février 1961, vraisemblablement sur décision du FLN* qui avait réussi à infiltrer la population arabe de la ville. Ce terrorisme urbain visant les Européens fut rapidement suivi du contre-terrorisme de l’OAS** qui venait d’être créée, contre-terrorisme s’en prenant notamment aux Arabes travaillant dans la ville européenne.
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    6 mars 1962 > Alain R. PEREZ confirme son témoignage


Alain R. PEREZ confirme son témoignage
Lundi 21 septembre 2009, par  Jean Claude THIODET , popularité : 12%
ALGER - du 23 au 26 mars 1962 |
Après plusieurs échanges de mails complétés par deux ou trois longues conversations téléphoniques entre Alain R. PEREZ et moi, ce dernier confirme et complète son témoignage.


Bonjour mesdames, bonjour messieurs


De grâce ne m’appelez plus Robert. Ce prénom est celui qui suit mon prénom réel : Alain.


En découvrant ce site je constate que mon ami André Trivès s’y est manifesté et cela est une bonne chose.


Tout d’abord je maintiens avec la plus grande vigueur que mon propos est le reflet scrupuleux des évènements qui ont marqué cette terrible journée.


Ensuite je reprends l’intervention du dr Thiodet qui tendrait à souligner une inexactitude de ma part. En fait, il n’y a aucune erreur de frappe ou autre dans mon texte. Au plus y ai-je laissé traîner quelques fautes d’orthographe (monsieur Foletti, mon instituteur du cours moyen de l’école Lelièvre ne s’en étonnerait pas).
Le convoi dont il est question n’a été visible par moi que lorsqu’il s’est avancé au début de la rue Montaigne. Il était donc venu de la rue Suffren. Venait-il du bas de cette rue comme cela aurait du se faire si l’on se réfère au sens obligatoire ? Ou bien du haut vers le bas ?
Mon angle de vue ne m’a pas permis de m’en rendre compte.
Je rappelle que je me trouvais alors à l’angle général Verneau et Montaigne à l’abri de véhicule en stationnement. Je ne portais personnellement aucune arme sur moi, du reste comme la plupart des gens tout autour de moi.


Le convoi s’est avancé sur cette rue en sens interdit. Arrivé au croisement Montaigne et général Verneau (mon "poste" d’observation se situait à leur droite) les véhicules de gendarmes ont viré sur leur gauche allant ainsi sur l’avenue de la Bouzaréa
.
Pour leur malheur les appelés du corps des zouaves occupant les deux GMC, eux ont bien tourné vers la droite.


Ils sont ainsi passés devant moi et n’ont pas tardé à être arrêtés par un groupe de gens. Certains s’étaient positionnés sur le marche pied pour exiger que les militaires déposent les armes.
Refus de ces dernier et fuite vers une petite rue au delà de la place Desaix (qu’après entretient téléphonique avec Jean-Claude Thiodet nous avons estimé être la rue Christophe Colomb). Au passage, le rideau de la fabrique de cigarettes Bastos a essuyé quelques tirs provenant selon toute probabilité des camions.


C’est comme cela que j’ai perçu la chose.


Dés la disparition des véhicules militaires de mon angle de vue j’ai constaté que les hommes du commando qui de toute évidence étaient sur place dans un but précis, se sont positionnés dans l’angle Livingstone (il me semble que cette rue est celle dans laquelle se trouvait le cinéma « La perle ») et la rue Christophe Colomb.


Des tirs d’armes automatiques ont suivi. D’où je me trouvais je voyais les membres du commando vider leur chargeurs en direction de la dite rue. A voir les mouvements de retrait de leurs bustes par instants, je parle des hommes du commando, il était loisible de constater que les militaires ripostaient.


Au total la fusillade n’a duré que quelques minutes.
Ma curiosité m’a amené à venir regarder ce que me cachait l’immeuble dans lequel était comprise la boulangerie. Et là, toute sorte de qualificatifs peuvent désigner ce que mon regard a rencontré : La désolation, la mort, l’absurdité, l’incompréhension.


Cela c’est le sentiment profond que j’ai éprouvé et qui m’est resté. Devrais-je formuler les choses autrement ? Etant qui je suis, non ! D’autres présenteraient l’évènement à leur manière, sans doute, mais pas moi. Je parle de ce que j’ai vu et de l’émotion que cela a provoqué en moi.


Ceci étant, je tiens à rappeler que mes convictions de l’époque, à savoir que le gouvernement d’alors était composé d’aventuriers de haut vol prêts à tout, même au pire pour arriver à leurs fins, n’ont pas changé.


Pour autant, sommes-nous capables actuellement de procéder à une autocritique de certains comportements ou de quelques épisodes malheureux de cette époque mouvementée ?


Bien entendu que ce sont les individus immondes qui se sont portés au pouvoir s’appuyant sur notre désarroi en nous promettant durablement une Algérie française.


Qui peut le contester ?


Ce faisant, en trahissant leur parole mais non pas leurs intentions ils ont provoqué notre indignation, notre colère et notre violence.


De la sorte, ils sont les véritables responsables des horreurs que leur machiavélisme a déclenchées.


Un sinistre ministre de l’époque passant un jour à la télévision dans le cadre d’un débat sur la guerre d’Algérie a prononcé ces mots


"Nous avions à faire à de véritables psychopathes" parlant des gens de l’OAS.


J’aurais donné cher pour être sur le plateau à cet instant et lui rétorquer que cet état de fait nous le devions à son oeuvre ainsi qu’au plus maudit d’entre tous dans ce gouvernement d’imposteurs et d’imposture.


Mon cher André Trivès, si tu lis cette intervention, tu comprendras que je sais faire mienne la causalité (la loi de cause à effet) et que cela ne m’empêche pas de pointer du doigt ce qui ne fut pas propre dans notre camp. C’est ce qui doit nous différencier de ceux qui ont choisi le mensonge, le crime et le déshonneur afin d’assouvir leur soif de pouvoir.


Il va sans dire que pour moi, les généraux du putsch et d’autres qui ont suivi sont les gens vers qui va mon éternel respect.


Pour ce qui est de notre sport favori, le judo, j’en garde un excellent souvenir "d’ici et de là-bas".


Pourtant, malgré les succès que j’ai pu rencontrer
dans l’hexagone, il n’est rien de comparable à ce que j’ai connu à Alger.
La chaleur humaine que l’on trouvait au cours des entraînements et des compétitions avait un goût de grande aventure. Une sorte d’option vers un avenir prometteur.


Quel plaisir de « combattre » devant un public qui nous connaît et qui nous porte !
.
Les amis du SABO demeurent à jamais dans mon coeur.


Alain Robert PEREZ

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MessageSujet: Re: Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu. Oran    Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Icon_minitimeDim 5 Juil 2020 - 20:52

Merci Athos ,

Le témoignage de Mr Alain Robert PEREZ , parle du 23 au 26 mars 1962 : Date du Massacre de la Rue d'Isly a Alger .

Son témoignage n'a rien a voir avec le Massacre d'Oran en date du 5 juillet 1962 .

Il n'y avait plus de membres de l'OAS dans la ville (exfiltrés par le port maritime vers l'Espagne).  

Ni Militaire et gendarmes , tous consignés en caserne .

Faut faire attention , car ces événements se sont passés dans un laps de temps rapproché .

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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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MessageSujet: Confrmation de temoignage Alain Pérez.   Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Icon_minitimeLun 6 Juil 2020 - 10:47

Commandoair40 a écrit:
Merci Athos ,

Le témoignage de Mr Alain Robert PEREZ , parle du 23 au 26 mars 1962 : Date du Massacre de la Rue d'Isly a Alger .

Son témoignage n'a rien a voir avec le Massacre d'Oran en date du 5 juillet 1962 .

Il n'y avait plus de membres de l'OAS dans la ville (exfiltrés par le port maritime vers l'Espagne).  

Ni Militaire et gendarmes , tous consignés en caserne .

Faut faire attention , car ces événements se sont passés dans un laps de temps rapproché .

JP - Effectivement  -  Il s'agit bien de deux temoignages differents que j'ai collé  - Le deuxième se situant rue d'Isly a Alger.
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MessageSujet: Re: Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu. Oran    Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Icon_minitimeLun 6 Juil 2020 - 11:09

Dossiers secrets de L'OAS - memoire d'un Barbouze.Les dessous secrets de l’OAS : première partie
Mercredi 26 novembre 2008, par  Jean Claude THIODET , popularité : 12%
L’OAS |


    Histoire OAS 


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    Les dessous secrets de I’O.A.S : 1er épisode


Le 8 janvier 1961, tard dans la soirée, l’hôtel Princesse de Madrid est littéralement pris d’assaut par une foule de curieux et de journalistes venus de tous les coins du monde. Tous attendent fébrilement l’apparition du général Salan.


Les commentaires vont bon train. Comment, va réagir I’exilé de Madrid l’écrasante victoire que vient de remporter legénéral de Gaulle.


Les résultats publiés ce jour même à Paris laissent voir que l’immense majorité de la population française a répondu oui au referendum : de toute évidence, les Français de la métropole font confiance au chef de I’Etat pour les « débarrasser » de l’affaire algérienne.


L’attente des journalistes et des curieux sera vaine.


Ce soir là, le général Salan ne quittera pas sa chambre.


Les correspondants de presse se contenteront d’une déclaration de Pierre Lagaillarde qui, au beau milieu du procès des barricades, a profite de sa mise en liberté provisoire pour regagner l’Espagne, en même temps que Jean-Jacques Susini et d’autres inculpes.


. Mais cette déclaration est entièrement approuvée par Salan. Elle condamne la politique gaulliste menée en Algérie, s’éleve contre I’abandon de cette province par un pouvoir aveugle et insensible au drame que vivent les Français d’Algérie.


Dans la vie de Raoul Salan, cette journée est décisive.


A 62 ans, celui qu’on appelle le Mandarin a une brillante carrière militaire derrière lui.
Commandant en chef en Algérie, après l’avoir été en Indochine, il s’est vu rappeler en France par de Gaulle pour s’installer dans le fauteuil doré de gouverneur militaire de Paris. Mais, Salan est trop ambitieux pour s’accommoder de ce poste honorifique.
Brulant de rancœur, persuadé que le général de Gaulle a trahi ses serments, le general Salan entre en conflit ouvert avec son gouvernement en s’installant en Espagne.


- Je suis ici, confie-t-il à ses intimes, afin de poursuivre Ie combat pour l’Algérie française. Si nous perdons l’Algérie, la France se rangera parmi les petites nations. La population musulmane d’Algérie est prête a nous apporter son concours si la France se déclare, franchement et clairement, disposée à demeurer en Algérie...


Les incertitudes, les atermoiements de Paris favorisent la propagande du F.L.N .... Si de Gaulle persiste dans cette voie, il y a un million d ’européens qui vont être sacrifiés.


Ainsi, pour la premier. fois, Salan prend position contre le général de Gaulle et franchit le Rubicon.


Pour I’instant, c’est un homme seul. Pas pour longtemps cependant.


Salan, Lagaillarde et Susini


A Paris, le procès des barricades qui a commence le 4 novembre traîne interminablement.


Les uns après les autres, les accusés sont mis en liberté provisoire.


Certains vont profiter de ce répit pour fuir vers l’Espagne.


Pierre Lagaillarde est le premier a fausser compagnie a ses juges ; il sera rejoint par Jean-Jacques Susini, Marcel Ronda et Demarquet.


Dès leur arrivée, les fugitifs prennent contact avec Salan et lui font savoir qu’ils se mettent sous ses ordres.


D’abord réticent, le Mandarin finira par comprendre qu’une collaboration est nécessaire entre lui et les civils qui se sont réfugiés à Madrid.


Et puis, s’il reste circonspect envers Lagaillarde, qui le rebute quelque peu par son cote fanfaron !, désordonné et braillard, il est en revanche captivé par Susini.


A 27 ans, ce jeune homme blond, très maigre, au visage blafard a déjà fait ses preuves durant la semaine des barricades, en tant qu’adjoint du bouillant Jo Ortiz.


Sa vive intelligence, ses jugements incisifs plaisent au général Salan.
- C’est avec des garçons de cette classe que nous arriverons, enfin, a faire quelque chose ... confie-t-il a son aide de camp Ferrandi.


Quant a Lagaillarde, il faut bien faire équipe avec lui ; il a gardé de bonnes relations avec les hommes du F.A.F., le très puissant " front de I’ Algérie française".


En outre, c’est un meneur d’hommes, un « leader » haut en couleur, tel que les aiment les foules méditerranéennes.


Les Européens d’Algérie entre l’ enclume et le marteau


Dès les premières rencontres, Susini décrit a Salan la situation tragique qui règne en Algérie.


Au cours du mois de décembre 1960, la visite du général de Gaulle en Algérie a été l’occasion pour la population européenne, mobilisée par le F.A.F., de manifester sa colère.


Mais le dimanche 11 décembre, aux "Algérie française" des Pieds-Noirs, ont répondu les "Algérie algérienne "des Musulmans, et me même "Vive Ie F.L.N." ou "Fehrat Abbas au pouvoir."


Les contre-manifestants ont débordé les barrages et se sont répandus dans les quartiers européens. L’armée a tiré dans la foule et le bilan a été particulièrement lourd : 61 morts à Alger dont 55 Musulmans.


- Le choc psychologique de cette journée a été capital, explique Susini a Salan, les Musulmans se sont rendu compte de leur force ;


-maintenant les Européens ont peur.
- Ils ne savent plus quoi faire ni a qui se fier.
- ils ont le sentiment d’être pris entre l’enclume et le marteau, entre la métropole pressée de les lâcher et les Musulmans de plus en plus sûrs de leur force et décidés, sous la pression du F.L.N., a réclamer I’indépendance


Susini apprend également a Salan que les mouvements favorables a l’Algérie française sont violemment combattus par les autorites.


- Le F.A.F. est dissous.
- Les autres organisations sont trop dispersées et manquent de cohésion.


C’est également l’avis de Pierre Lagaillarde qui affirme qu’il est urgent d’unifier les mouvements de diverses tendances et de créer un front commun.


- Il faut former en Algérie un véritable appareil de combat essentiellement civil, explique Lagaillarde.


- Comment allons-nous I’appeler ? demande Susini. « Armée Secrète » comme au temps de la résistance ?


- Le mot organisation doit figurer dans notre sigle, je verrai assez bien « Organisation clandestine » ou « Organisation Armée » répond Lagaillarde.


- Bonne idée ! Cette organisation devra être clandestine et fortement disciplinée.


Nous l’appellerons Organisation Armée Secrète, O.A.S


    Durant toute cette discussion, salan se contentera de hocher la tête. Le lendemain, il confiera à son fidèle compagnon Ferrandi :


    - Pauvres algérois : ils ont déjà eu l’U.R.S.A.F., le F.L.N., le F.N.F. !


    Avec en plus l’O.A.S., ils ne s’y reconnaîtront jamais !


    Enfin si ça a les amuse et si ça leur fait passer le temps en attendant mieux, il n’y a qu’à les laisser faire...


Jean-Jacques SUSINI

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MessageSujet: Re: Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu. Oran    Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Icon_minitimeLun 6 Juil 2020 - 11:16

2 ème épisode  Les dessous secrets de l’OAS : second épisode
Dimanche 2 novembre 2008, par  Jean Claude THIODET , popularité : 11%
Histoire |


    OAS 


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Second épisode


Le premier tract de I’O.A.S.


Cependant SALAN se laissera convaincre par SUSINI et acceptera finalement de prendre officieusement la direction de la nouvelle organisation.


Par la suite, il enverra une lettre circulaire qui sera diffusée dans les milieux susceptibles de défendre la cause de I’ Algérie française.


Quelques semaines plus tard, les habitants d’Alger voient pour la première fois, le sigle O.A.S. s’étaler sur les murs, les portes, les troncs d’arbres.
Le 28 février1961, un protocole d’accord est signé à Madrid, aux termes duquel tous les mouvements Algérie française sont dissous et regroupés au sein de I" organisation Armée Secrète ".


Le 1er mars, les Algérois trouveront dans leur boite aux lettres le premier tract de I’O.A.S., rédigé par Susini et Lagaillarde :


- L’Union sacrée est faite Le Front de la Résistance est uni. Français de toutes origines, la dernière heure de la France en Algérie est la dernière heure de la France dans le monde, la dernière heure de l’Occident. .


Dans cette lutte, vous suivrez désormais et exclusivement les mots d’ordre de I’ Organisation Armée Secrète.


Soyez certains que nous nous dresserons tous ensemble, les armes à la main, contre l’abandon de l’Algérie et que la victoire est assurée si nous savons la mériter...


Madrid, « capitale » de I’ Algérie française


Pendant tout Ie mois de mars 1961, Madrid devient la « capitale » de l’Algérie française. Tous ceux qui s’opposent à la politique du général de Gaulle affluent à Madrid pour offrir leurs services à SALAN et aux autres chefs de I’OAS.


II y a la Jean-Marie Le Pen, Maître Tixier-Vignancour, Pierre Poujade, des politiciens, des journalistes, des industriels.


Tous espèrent voir SALAN prendre une initiative et battre vraiment le rappel de tous ceux qui, tant en métropole qu’en Algérie, sont décidés à sauvegarder le destin de I’Algérie française. SALAN reçoit même la visite de Castille et de Fechoz, qui ont failli I’assassiner à Alger, le 17 janvier 1957 (le bazouka).


Nullement rancunier, l’ancien commandant en chef d’Algérie oubliera bien volontiers que ses deux visiteurs ont failli le pulvériser au bazooka !


L’heure n’est plus aux ressentiments personnels mais au rassemblement de toutes les énergies disponibles.


Le 4 mars, Salan apprend que le général CHALLE vient de donner sa démission de commandant en chef des Forces alliées du Centre Europe.


SUSINI se précipite à I’hôtel Princessa :


- II faut absolument se mettre en rapport avec CHALLE explique-t-il à SALAN.


Mais le Mandarin ne partage pas Le point de vue de son jeune ami.
Au fond de lui-même, il n’aime pas CHALLE, et toutes les initiatives de ce dernier lui paraîtront toujours suspectes. II estime qu’il ne faut pas brusquer les évènements et donner au général Challe le temps, précise-t-il, de « faire sa mise au point »


La mysterieuse visite de Jacques Faure a Madrid


Tout en étant extrêmement méfiant à I’égard du général CHALLE, SALAN est néanmoins intrigué : que veut dire au juste cette démission ? Que prépare CHALLE en sous-main ?


SALAN ne le saura avec précision que le 24 mars. Ce jour-là il reçoit à I’hôtel Princessa un visiteur de marque. FERRANDI, son fidèle compagnon, nous raconte, dans ses mémoires intitulés 600 jours avec SALAN(1), l’entrevue SALAN-FAURE.


« L’évènement si souvent annoncé par Salan et toujours vainement attendu va-t-il enfin se produire ?


La visite que nous recevons aujourd’hui est cette fois capitale.


II s’agit du général Jacques FAURE (2) qui vient de passer clandestinement la frontière. II nous annonce que, sous le commandement des généraux CHALLE, JOUHAUD et ZELLER un soulèvement militaire doit éclater à Alger.


La date prévue est le deuxième dimanche d’avril. FAURE lui-même restera à Paris, avec les colonels VAUDREY et GODARD, pour soutenir en métropole I’action engagée en Algérie. Sur place, l’opération sera menée par les trois généraux avec le concours d’un certain nombre d’officiers dont les colonels GARDES, LACHEROY, ARGOUD et BROIZAT.


FAURE ne dissimule pas le caractère délicat de sa démarche.
II ne cache pas que, dans leur majorité, les officiers engagés dans l’entreprise ne veulent connaître que l’autorité d’un seul chef : le général CHALLE. SALAN n’est certes pas explicitement exclu. Mais le rôle qui pourra lui être réservé reste indéterminé. FAURE laisse même entendre que la démarche qu’il a cru personnellement devoir faire auprès de son ancien chef risque de ne pas être approuvée par tous les conjurés. SALAN, au reste, a fort bien compris et me parle longuement le soir du projet dont il vient d’être ainsi averti.
Il a laisse repartir FAURE sans aucun engagement, sans aucune indication précise. Il m’affirme n’avoir aucune confiance dans l’entreprise dont, me dit-il, il voit mal le déroulement et ou il redoute une nouvelle provocation de la part du pouvoir.


Jean-Jacques SUSINI, qui a assiste à notre entretien avec le général Faure, est le seul du groupe madrilène qui soit au courant de l’opération projetée. Le général lui demande de conserver le secret le plus absolu a l’égard de LAGAILLARDE et de ses amis.


C’est à lui qu’il appartiendra, au moment ou il le jugera opportun, de les avertir.

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MessageSujet: Re: Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu. Oran    Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Icon_minitimeLun 6 Juil 2020 - 18:43

Merci Athos ,

Je reste toujours très perplexe , quand a l'attentat contre Salan ......................... Rolling Eyes

De plus , pour moi , n'a pas laissé un souvenir impérissable en Indochine .

Enfin , nous ne pouvons hélas réécrire l'histoire .

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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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MessageSujet: Re: Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu. Oran    Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Icon_minitimeMar 7 Juil 2020 - 16:33

L"Islamisme pendant la guerre d' Algerie. ( deux épisodes)
1er épisode ..
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L’Islamisme dans la guerre d’Algérie : 1er épisoJeudi 10 novembre 2011, par  Jean Claude THIODET , popularité : 12%
L’Islamisme dans la guerre d’Algérie |

[*Anciennement publié en janvier 2008, cet article est en réédition pour votre information. Le premier d’une série de 4 articles qui seront à nouveau publiés.*]


Le 8 Mai 1945 dans les Hauts-Plateaux sétifiens et à Guelma Pour qui la repentance ?


Comme tout un chacun j’ai entendu parler en mai 2005, du 8 mai 1945.
Comme tout un chacun j’ai entendu évoquer des massacres" : ceux de Sétif du 8 mai 1945.


Comme tout un chacun j’ ai appris qu’il s’agissait de massacres subis par des berbères musulmans affamés qui s’étaient rebellés contre des Français Affameurs.


Comme tout un chacun j’ai entendu parler de repentance : celle que la France devait exprimer à la suite de ces "tueries".


Comme tout un chacun j’ai enregistré la timidité, la passivité, plus encore la couardise, ne craignons pas la vigueur des mots, manifestées par certains de nos médias Pieds-Noirs dans leur riposte geignarde.


Comme tout un chacun j’ai ressenti un désespoir atroce né du manque de détermination de la part de notre communauté à se défendre avec force, avec violence, avec passion, contre l’accusation de génocide portée contre elle et contre notre armée, à l’occasion de cette horrible tragédie du 8 mai 1945.
Comme tout un chacun enfin, j’ai pris acte d’une attitude coupable : le refus de connaitre la signification véritable de ce drame, car lors de cette émeute, à travers les seins coupés et les ventres ouverts des femmes françaises violées par des berbères fanatisés, c’était la France, "l’Alma Mater", la Mère Patrie française que l’on éventrait dans un vacarme de youyous, aux cris de et de " n’qatlan ensara ", "tuez" les chrétiens


Oui ! j’ai enregistré tout cela et j’éprouve, aujourd’hui, un sentiment de honte à l’égard de ceux qui, parce qu’ils sont ignorants des faits, parce qu’ils se vautrent dans cette ignorance qui leur sert d’excuse et d’alibi, se taisent en refusant d’opposer à ce séisme accusateur et diffamatoire, la Vérité


La vérité,


C’est à dire l’identité réelle des évènements du 8 mai 1945, qui , à l’évidence n’intéresse personne, à l’exception de nos frères et sœurs des hauts plateaux sétifiens qui ont subi l’évènement.
Et pourtant combien de fois avons nous insisté sur l’origine de ce 8 mai 1945, combien de fois avons nous écrit et proclamé que ce 8 mai 1945, dans les hauts plateauX sétifiens et à Guelma illustrait le début militaire de la guerre d’Algérie, le début de la nouvelle Révolution Mondiale telle que nous la connaissons dans sa phase actuelle.


Révolution Mondiale ?


« Pauvre abruti » m’a-t-on répliqué : mais de quelle révolution mondiale parles-tu ?


Avec pitié plus qu’avec dédain et mépris, je leur ai répondu : la révolution mise en place par les stratèges de l’anti-occident,qui ont su utiliser l’islamiste fondamentaliste algérien pour enclencher cette nouvelle dialectique ultime , c’est à dire cette nouvelle contradiction qui illustre l’histoire du monde actuel :l’islamisme, contre l’occident chrétien.
L’islamisme, arme révolutionnaire actuelle , contre ce qui reste de la pauvre civilisation occidentale, capitularde, geignarde, pour ne pas dire soumise !
Mais, aujourd’hui, parce que l’urgence s’impose, mon attitude s’est radicalement modifiée.


Halte à la rancœur ! Halte au mépris ! Ce qu’il faut, c’est d’abord savoir, puis faire savoir. Et pour savoir, il faut regarder l’histoire. Mais dans un combat regarder ne sert à rien si l’on n’est pas capable de voir. Et pour voir, il ne faut plus se piquer de cette vanité , commune à quelques Pieds-Noirs : celle de tout savoir.


Et que voit-on dans l’historique et la genèse du 8 mai 1945 ?
Ceci et pour l’amour du ciel regardez,
mais surtout voyez !!


Les Anglais, reniant les engagements de Lord BALFOUR, veulent s’opposer à la naissance de l’Etat juif, dans l’espoir d’assurer la sauvegarde d’un oléoduc destiné à transporter le pétrole d’Irak au port d’Haïfa en traversant la Jordanie. Ils ont donc besoin des Arabes et ils jouent leur va-tout sur Amine el Husseini.


Mais celui-ci pour accomplir la mission dont il est investi doit s’appuyer sur la compliciité de notables musulmans en renom au Proche-Orient.
Tout particulièrement sur les animateurs de la "Nahdah"
La Nahdah, c’est la renaissance de l’Islam, un mouvement islamique spécifiquement arabe qui est né en Egypte au lendemain de la victoire des Pyramides remportée par Bonaparte


Or, en 1931 la Nahdah bénéficie du concours d’un animateur de prestige, d’un grand homme de l’Islam. fi s’agit de l’émir Chekib Arslan.


C’est un Druze libanais né en 1870, journaliste puis parlementaire à la Chambre ottomane.. Avant toute chose, il s’agit d’un religieux profond, animateur principal de la Nahdah, précisons le encore et encore.


C’est un homme doté d’une immense culture, mais avant tout c’est un fanatique du Panarabisme. Il est membre du parti Union et Progrès fondé en Turquie au XIX ème siècle.


En 1915, il participe activement à la campagne exigeant le génocide arménien. plus tard, en 1931, au moment du congrès de l’Islam à Jérusalem, il est devenu, depuis 9 ans, un farouche ennemi de la France .


En effet, en 1922 il n’a pas accepté les décisions du traité de San Remo par lequel, la Société Des Nations (SDN) attribue à la France le mandat d’administrer la Syrie et le Liban alors que l’Angleterre reçoit le mandat d’administrer l’Irak, la Transjordanie et la Palestine.


Très vite, sous la pression du Roi Pétrole, le nouveau veau d’or du monde moderne, les Britanniques vont accorder l’indépendance à l’Irak, faire naitre le royaume de Jordanie et assurer les Palestiniens musulmans de leur détermination à interdire la naissance d’Israël.


Car les Anglais ont besoin du port d’Haïfa, pour garantir la rentabilité de ce fameux et théorique oléoduc.


Dans cette perspective il faut une caution islamiste, un appui spirituel, qui va soutenir dans le sens anti-juif et anti-sioniste l’action du mufti de Jérusalem Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Chekib10Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Carte_10Asmine El Husseïni ;


Qui va, personnaliser cette caution islamiste ? C’est l’émir Chekib Arslan, le Druze libanais, l’homme qui a soutenu le génocide arménien, l’animateur principal de la Nahdah, expression religieuse du panarabisme.



Mais entre-temps pour les Britanniques Chekib Arslan offre une autre appréciable qualité : il est devenu un ennemi de la France, depuis le traité de San-Remo, comme nous l’avons précisé antérieurement.

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MessageSujet: Re: Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu. Oran    Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Icon_minitimeMar 7 Juil 2020 - 20:24

Merci Athos , j'attends la suite .

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Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  908920120 Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Cocoye10 Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
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Ne pas faiblir, ne pas tomber,
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MessageSujet: Re: Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu. Oran    Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Icon_minitimeMer 8 Juil 2020 - 17:19

3éme  épisode - L'Islamisation au cours de la guerre d'Algerie  - Source  : La voix du Bled. 
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L’Islamisme dans la guerre d’Algérie : 3ème épisode
Mardi 8 janvier 2008, par  Jean Claude THIODET , popularité : 14%
L’Islamisme dans la guerre d’Algérie | 3 |  
3° EPISODE


La guerre d’Algérie se met en place


La guerre d’Algérie est en train de se mettre en place cette année-là.


Une arme révolutionnaire que, plus tard, nos grands spécialistes de la guerre subversive et de la guerre psychologique ignoreront totalement dans leur souci de "chinoiser" à outrance la guerre d’Algérie.


Ii s’agit tout banalement de l’arme de la malédiction divine. Car ce que veut exprimer Omar Smail c’est ceci : "la France veut faire de vous des citoyens français, mais ce qu’elle prétend en réalité c’est faire de vous des chrétiens et vous subirez en temps voulu les effets de la malédiction divine".


La malédiction divine, voilà la menace brandie contre ceux qui refuseraient de suivre la Révolution algérienne.
Mais Omar Smaïl demande aux oulémas des cénacles une seconde chose :


"Il vous appartient dorénavant d’exercer votre action en faisant un usage exclusif de la langue arabe littérale".


Il s’adresse à des oulémas presque tous Berbères comme lui. Il exige d’eux qu’ils s’expriment en arabe littéral. Mais il sait que cela ne pose aucun problème à ses interlocuteurs, étant donné le niveau culturel exceptionnel des hommes auxquels il ! s’adresse.


En prenant cette décision il recherche et obtient un double résultat :


- Il impose la nouvelle arabité de l’Algérie pour faciliter le combat contre la France. La fameuse "arabité rénovée" sur laquelle nous sommes très peu nombreux à insister ;


- il incorpore ainsi ce combat dans les exigences culturelles de la Nahdah, dont l’émir libanals Chekib Alan est le principal animateur, nous le savons déjà.


Cette action des cénacles dure cinq ans et en 1925 il peut ne peut se permettre d’aller plus loin.


Il fonde une deuxième association : le "nadi at taraqqui", le cercle du progrès".


Dans cette nouvelle association, il attribue au statut personnel des musulmans d’Algérie une valeur de plateforme révolutionnaire ultime, sur laquelle la France finira par se casser les dents.


En 1931, enfin, il créée une troisième et dernière association, au cours de deux cérémonies solennelles :


- la première le 5 mai 1931 : il fonde ce jour-là l’association des oulémas d’Algérie, le conseil supérieur des docteurs de la foi coranique ;


- la seconde le 7 mai : il fait élire, à la présidence de l’association Abdelhamid Ben Baddis, mufti de Constantine et à la vice- présidence un autre Berbère des hauts plateaux sétifiens -l’homme de Tocqueville -Ras el oued, El Bachir El Brahimi ou Ibrahim Bachir Cheikh"


Or ces deux Berbères, comme tous les autres de l’association, sont depuis longtemps sous l’influence spirituelle de l’émir Cheikib Arslan le Druze ennemi de la France depuis 1922, condamné à mort par contumace en 1926, qui a milité ouvertement pour génocide arménien en 1915, et qui dirige depuis l’étranger le combat islamiste contre la France.


Après la déclaration de guerre (septembre 1939), Ben Baddis est astreint à résidence surveillée dans un camp de concentration français. il y meurt le 23 avril 1940.


El Bachir El Ibrahimi, le vice- président de l’association, l’ homme des Hauts- Plateaux sétifiens, bien qu’assigné à résidence dans la petite ville d’Aflou, près de Tiaret , devient le président "de facto" ; Astreint à résidence certes, mais libre de ses mouvements et de ses contacts dans les limites de cette ville.


Pendant le déroulement du conflit mondial, le mufti de Jérusalem, Asmine El Husseini rejoint Adolphe Hitler à Berlin.


L’émir Chekib Arslan le suit très peu de temps plus tard. Il va participer, par la voix radiophonique allemande à la préparation d’un soulèvement des musulmans d’AFN.


Il est fait prisonnier par les alliés à la fin de la guerre, en même temps qu’ Asmine El Husseini devenu depuis son séjour en Allemagne le grand mufti de Jérusalem.


On les "laisse" s’évader et Chekib Arslan donne le signal de l’insurrection le jour de la capitulation effective de l’armée allemande, c’est-à- dire le 7 mai 1945.


Nous avons apporté, par ce parcours très schématique et nécessairement incomplet une explication au "pourquoi" de la date du 8 mai 1945.


Il fallait que l’insurrection se déclenchât alors que l’essentiel de l’armée d’Afrique se trouvait encore en Allemagne ou répartie dans des centaines de garnisons de France, d’Afrique du Nord et du Proche-Orient.


Il ne restait dans le Constantinois qu’un effectif de forces militaires classiques extrêmement restreint. Donc le 8 mai, c’était vraiment la date limite favorable à l’insurrection, avant le rapatriement d’effectifs militaires conséquent, habitués au combat depuis 1943.


Mais pourquoi cet appel dont le résultat, bien que sanguinaire, fut un fiasco complet, s’est-il révélé efficace sur le territoire des Hauts-Plateaux sétifiens et à Guelma , et sur ces territoires seulement.


Pour deux raisons sur lesquelles d’une part nos accusateurs et d’autre part nos défenseurs, à la combativité ramollie ne veulent pas insister.


- Première raison : le 23 avril 1945 "se déroulent dans le Constantinois des manifestations destinées à commémorer d’une façon spectaculaIre le cinquième anniversaire de la mort de Ben Baddis décédé en 1940 dans un camp de concentration français.


« Assassiné » par les Français, diront les organisateurs de cette commémoration.


Et c’est dans un climat passIonnel tout a faIt exceptIonnel d’une extrême violence, que va se dérouler cette célébration.


Si l’on ne veut pas connaître et retenir cette phase préalable de l’événement, il est inutile de prétendre à défendre notre peuple pied-noir contre les attaques dont il est l’objet.


A plus forte raison, il est impossible, dans l’éventualité de ce comportement, de contre-attaquer sur le drame du 8 mai 1945.


Au cours de ces cérémonies, la haine de la France fut non seulement proclamée mais, surtout, elle fut psalmodiée :


c’est- a-dire qu’elle fut chantée, modulée en cadence au nom de Dieu, accompagnée du rituel balancement latéral et rythmé de la partie supérieure du corps. La haine connut ainsi, une expression physiologique, sous la forme d’une transe collective ressentie biologiquement par une foule littéralement envoutée.
Les scouts musulmans ont joué un rôle décisif dans la transmission des mots d’ordre et dans la préparation psycho-religieuse de l’action. C’était le "cantique des cantiques de la haine et du sang",.


Deuxième raison : tout cela se déroulait sur la terre de l’exécuteur en chef, le cheikh El Bachir El lbrahimi, né à Toçqueville- Ras El Oued, président en fonction à cette époque de l’association des oulémas.


C’est-à-dire qu’en lui, s’illustrait le père spirituel et militaire de la révolte. "N’qatlan ensara", " tuez les Chrétiens", voilà le cri de guerre chantonné et psalmodié en cadence.


Le jour de la manifestation du 8 mai 1945, autorisée par le Gouverneur Général Chataigneau dans toute l’Algérie, bien qu’il fût informé par son bureau militaire du déclenchement d’une insurrection le jour même de la capitulation allemande.
Tout était prévu pour qu’au premier incident, quel qu’il fût, se déclenchât le massacre.


Un massacre non pas localisé dans la ville de Sétif, mais répandu sur le territoire des Hauts-Plateaux avec une extension â Guelma. Pour les déclencheurs, une généralisation à l’ensemble du territoire était espérée.


Nous avons dit qu’El Bachir El lbrahimi était à Aflou. Mais il y résidait librement.


De la même manière que Messali Hadj était assigné à résidence à Revel-Chelala à l’ouest d’Alger.


Il ne porte aucune responsabilité personnelle dans le déclenchement de l’émeute.


Au contraire, à Aflou, le président de l’association des oulémas recevait des messagers et transmettait depuis la fin avril les consignes émanant de l’émir Chekib Arslan, soutenu lui-même par Asmine El Husseïni, qui depuis son ralliement à Hitler était devenu le Grand Mufti de Jérusalem.


Prisonnier des alliés depuis quelques semaines il s’ évade. Il se rend à Genève et sera plus tard remis aux autorités françaises.


Après un séjour confortable au château de Rambouillet il s’évadera une fois de plus pour rejoindre d’autres sites plus accueillants dans le but de continuer son combat contre les Juifs et contre la France, car pour lui c’est le même combat.


Beaucoup plus tard, en octobre 1962, il assistera à Alger aux cérémonies commémoratives du 45ème anniversaire de la révolution bolchevique et on le photographiera en train de serrer la main de l’ambassadeur soviétique.


De Hitler aux soviets il y avait un petit pas à franchir et ce pas passait par Sétif ,les Hauts-Plateaux, par nos concitoyennes violées et massacrées, nos frères écharpés, tout cela sous l’indulgence béate des ennemis de l’Algérie française d’hier et d’aujourd’hui.


Le début des massacres de Sétif, des Hauts-Plateaux et de Guelma fut d’une atrocité obscène. En quelques heures, sur tout ce territoire des hommes furent littéralement lynchés par dizaines, des enfants tués et disons le une fois de plus, des femmes violées collectivement avant d’être éventrées et d’avoir les seins coupés.


Le "fait de tuer" avait été sublimé, en quelque sorte "consacré", par les incantations et les psalmodies des jours précédents. C’est"à-dire pendant la période du 23 avril au 8 mai 1945 et les quelques jours qui ont suivi.


C’est au nom de Dieu que l’on a voulu humilier les Français d’Algérie de toutes confessions. C’est comme si l’on avait voulu projeter une malédiction sur un peuple de Français d’Algérie qui, depuis toujours, avaient établi d’excellentes relations avec les Berbères. Et je suis de ceux qui attribuent à des malheureuses femmes violées le rang de saintes martyres de notre terre.


Aucune justification sociale, économique, ou plus banalement humaine ne pouvait être invoquée.


C’était encore une époque coloniale certes, mais tout à fait légitime et légale, au cours de laquelle les relations entre les peuples étaient déterminées par des règles différentes des règles modernes qui ont vu le jour par la suite.
Règles imposées par la logique et par la raison. Et auxquelles nous avons adhéré. Mais rien ne justifiait une fureur animale de cette envergure.
En particulier on ne pouvait invoquer "la faim". Car il s’agissait de terres à blé et les populations qui y vivaient étaient les mieux nourries d’Algérie.


C’est au nom de Dieu, au cri de jihad que fut déclenché le massacre de notre peuple français. Le génocide amorcé des Français avait été l’expression choisie de la foi en Dieu. il fallait arrêter le massacre.. Donc, il a fallu riposter !


La riposte fut terrible.
Oui. C’est vrai.


2 000 morts, plus 800 musulmans fidèles à la France assassinés par les musulmans ; mais chiffres des plus vraisemblables.


Et heureusement.


Pour être efficace elle se devait d’être violente, cruelle même, en tout cas spectaculaire.
Car en quelques heures il était devenu nécessaire de se comporter en égorgeurs pour ne pas être égorgés. Au diable la timidité, les fausses pudeurs la lâcheté : et les manifestations méprisables de pitié a posteriori. Le moment était une terrible tragédie. Il fallait la réduire à sa plus faible durée !


il fallait survivre d’abord, ensuite protéger la vie de nos concitoyens menacés de mort, de lynchage, de dépeçage et de viols :



Une question, la dernière, doît être posée.

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MessageSujet: Re: Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu. Oran    Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Icon_minitimeMer 8 Juil 2020 - 17:45

4 éme. et dernier épisode de l'Islamisation au cours de la guerre d'Algérie ..
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    L’Islamisme dans la guerre d’Algérie > L’Islamisme dans la guerre d’Algérie : dernier épisode 


L’Islamisme dans la guerre d’Algérie : dernier épisode
Jeudi 10 janvier 2008, par  Jean Claude THIODET , popularité : 14%
L’Islamisme dans la guerre d’Algérie | 5 |


   


lire le 3° épisode


Le docteur Jean Claude PEREZ dont voici la photographie pendant son service militaire précise bien qu’il na jamais été parachutiste

Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Jcp_po10


4° EPISODE


Le 8 mai 1945


Une question, la dernière, doit être posée.


Qui est responsable de l’explosion de l’islamisme fondamentaliste en Algérie française ?


Qui est responsable de l’intronisation, c’est-à-dire de la consécration laïque de l’association intégriste des oulémas dont le rôle fut déterminant dans cette émeute ? Dans ces horreurs ?


IBRAHIM BACHIR réfugié au Caire depuis 1952, proclame ce jour-là que le combat est engagé pour "le triomphe de l’arabisme et de l’Islam".


Il définit ainsi à cette occasion, pour ceux qui sont capables de comprendre, la projection extra-africaine de la Révolution algérienne.


Aujourd’hui encore cette proclamation définit l’identité de cette nouvelle révolution qui se développe progressivement au niveau des trois sites géopolitiques qui nous intéressent, parce qu’ils sont prioritaires : la France, l’Europe et l’Occident.


Pour le "triomphe de l’arabisme et de l’Islam", voilà la nouvelle formulation de l’actuelle Révolution Mondiale.


En Algérie, en 1945, nous étions encore en situation de riposter.


Protéger notre peuple partout, c’était difficile. Mais en toutes circonstances nous étions en mesure de punir les agresseurs, ceux qui osaient lyncher nos anciens et violer nos mères, nos épouses, nos soeurs et nos filles.


Par la suite le pouvoir capitulard s’emploiera à nous priver des moyens de riposter. La dernière riposte, traduction de la vigueur de notre peuple, s’est illustrée à Philippeville le 20 août 1955.

Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Philip10[url=https://servimg.com/view/18944066/9672]Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Philip10[url=https://servimg.com/view/18944066/9672]Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Philip10[/url][/url]
Après le massacre odieux de Français sans défense la punition fut rapide, terrible et collective.


Puis revint le général De Gaulle qui s’emploiera à nous amputer des moyens de riposte, soumettant ainsi notre peuple à la violence libérée des ennemis de la France, de l’Europe et de l’Occident.


Il fallait survivre d’abord, ensuite protéger la vie de nos concitoyens menacés de mort, de lynchage, de dépeçage et de viols !


Une question, la dernière, doit être posée.


Qui est responsable de l’explosion de l’islamisme fondamentaliste en Algérie française ? Je le répète !!


Qui est responsable de la consécration laïque de l’association intégriste des oulémas dont le rôle fut déterminant dans cette émeute ? Dans ces horreurs ?


C’est le général De Gaulle lui-même qui, en 1943, en tant que Président du CFLN (Comité Français de Libération Nationale) depuis le mois d’août de cette année-là, autorise plus tard Ferhat Abbas à déposer les statuts de son nouveau parti l’AML. C’est-à-dire l’Association du Manifeste de la Liberté.


Statuts rejetés par le général Giraud au printemps 1943.
Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Ferat_10

Il officialisera ainsi cette organisation révolutionnaire née de la réunion tactique de quatre partis politiques :


1 ° le PCA (Parti Communiste Algérien)
,
2 ° le PPA (Pari du Peuple Algérien),


3 ° le premier parti de Ferhat Abbas, le Manifeste Algérien de la Liberté,


4 ° enfin l’ association des oulémas, qui existe depuis le 5 mai 1931 et qui en 1943, est présidée par El Bachir el brahimi , l’homme des Hauts-Plateaux sétifiens depuis la mort de Ben Baddis le 23 avril 1940.


Il transmettra l’ordre du Jihad qui aboutira au drame du 8 mai 1945.


Dans la continuité de son action El Bachir El Ibrahimi, le jour de la Toussaint Rouge, c’est-à-dire le 1er novembre 1954, (dont je ne veux pas évoquer ici la manière indigente dont le 50ème anniversaire a été évoqué par nos médias et nos associations) El Bachir El lbrahimi donc, réfugié au Caire depuis 1952, proclame ce jour-là que le combat est engagé pour "le triomphe de l’arabisme et de l’Islam" .


Il définit ainsi à cette occasion, pour ceux qui sont capables de comprendre, la projection extra africaine de la Révolution algérienne.


Aujourd’hui encore cette proclamation définit l’identité de cette nouvelle révolution qui se développe progressivement au niveau des trois sites géopolitiques qui nous intéressent, parce qu’ils sont prioritaires : la France, l’Europe et l’Occident.


Pour le "triomphe de l’arabisme et de l’Islam".


Voilà la nouvelle formulation de l’actuelle Révolution Mondiale.


En Algérie, en 1945, nous étions encore en situation de riposter. Protéger notre peuple partout, c’était difficile. Mais en toutes circonstances nous étions en mesure de punir les agresseurs, ceux qui osaient lyncher nos anciens et violer nos mères, nos épouses, nos soeurs et nos filles. Par la suite le pouvoir capitulard s’emploiera à nous priver des moyens de riposter. La dernière riposte, traduction de la vigueur de notre peuple, s’est illustrée à Philippeville le 20 août1955.
Après le massacre odieux de Français sans défense la punition fut rapide, terrible et collective.


Puis revint le général De Gaulle qui s’emploiera à nous amputer des moyens de riposte, soumettant ainsi notre peuple à la violence libérée des ennemis de la France, de l’Europe et de l’Occident.


Privés de moyens de nous défendre nous subirons l’assassinat collectif du 26 mars 1962 à Alger, les massacres d’Oran du 5 juillet 1962, les enlèvements de nos concitoyens.


Nous ne pouvions plus nous défendre, car nous étions désarmés et abandonnés de nos concitoyens de la métropole, qui ont envisagé notre génocide avec une quiétude… surprenante.


Il fallait partir d’une terre qui avait changé d’identité.


Je prends acte de la mort de l’Algérie française et je n’éprouve aucune envie de la retrouver dans l’Algérie d’aujourd’hui.


Mais la vérité doit être enseignée. C’est notre combat.


lire l’épisode précédent


Fin


    "l’Islamisme dans la guerre d’Algéne" du docteur jean-Claude PEREZ - publié en 2004 par Dualpha-Di/fitsion - B, P 58 - 77522 COULOMMIERS CEDEX- Tél/Fax.. 0164655023 :


    On peut aussi acheter ce livre de 500 pages en librairie et ne pas hésiter à insister pour que la commande soit effectuée par le libraire sollicité :
    Dans cette éventualité l’ouvrage coûte 35 euros et chez Dualpha-Diffusion - 40 euros (port compris)

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[url=https://servimg.com/view/18944066/9674]Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Perez_10
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MessageSujet: Re: Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu. Oran    Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Icon_minitimeMer 8 Juil 2020 - 20:22

Merci Athos ,

Que de tristes instants et durs moments .

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Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  908920120 Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Cocoye10 Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
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MessageSujet: Re: Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu. Oran    Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Icon_minitimeMer 8 Juil 2020 - 22:49

Histoire bien éloignée de celle enseignée et vécue. Sera-t-on capable dans tirer des leçons pour le présent et l'avenir? Ce n'est pas certain. 
Je pense aussi aux Harkis. Fidèles parmi les fidèles rejetés et massacrés dans leur pays. Quant à ceux qui ont pu gagner la France, on ne peut pas dire qu'ils ont été accueillis avec reconnaissance. Ils ont été très souvent parqués à l'écart car ils étaient les témoins "vivants" d'une politique d'abandon. Parfois il m'est difficile d'être fier d'être français.
Encore moins aujourd'hui qu'hier il ne faut avoir confiance aux élites politiques (et maintenant médicales). Voilà 2000 ans que Dieu a promis de faire de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera... . Il serait souhaitable qu'Il ne tarde plus.

Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  1682890804 Paramicalement

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MessageSujet: Re: Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu. Oran    Temoignage - Les derniers instants avant le cessez le feu.  Oran  Icon_minitimeMer 8 Juil 2020 - 22:53

Oui et qu'il fasse vite , car avec ce nouveau gouvernement , je crois que nous allons verser des larmes de sang .

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Sicut-Aquila

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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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