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 Le 8 Juin 1944

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MessageSujet: Le 8 Juin 1944   Le 8 Juin 1944 Icon_minitimeDim Juin 08 2008, 08:44

MASSACRE DE TULLE

Au début de 1944, après avoir subi de lourdes pertes sur le front de l'Est, la 2e division blindée SS Das Reich, sous le commandement du Gruppenführer Heinz Lammerding, est regroupée dans la région de Montauban, pour être reformée en prévision d'un débarquement allié quelque part sur le front Ouest.

Elle est composée de 18 000 hommes appuyés de blindés légers et de chars. Cette division présente les quatre critères déterminants pour les auteurs de massacres en France, tels que définis par Peter Lieb : ses membres sont imprégnés par l'idéologie nationale-socialiste, elle a combattu sur le front de l'Est, se perçoit comme une unité militaire d'élite et a déjà participé à des opérations de lutte contre les partisans.

Au lendemain du débarquement de Normandie, elle reçoit l'ordre de se positionner dans la région entre Tulle et Limoges pour y réduire les maquis qui, depuis l'annonce du débarquement allié, ont intensifié les actions de sabotage et de harcèlement des garnisons allemandes.

C'est le régiment Der Führer qui est chargé de préparer l'arrivée de la division.
La lutte contre les partisans est régie par des ordres émis début 1944, connus sous le nom d’ordonnance Sperrle, du nom du Maréchal, adjoint au haut commandement de l'Ouest.

Selon ces ordres, la troupe est tenue de riposter immédiatement aux attaques terroristes en ouvrant le feu et si des civils innocents sont touchés, c'est regrettable, mais la responsabilité en incombe exclusivement aux terroristes ; les zones doivent être bouclées et tous les habitants, quels qu'ils soient, arrêtés ; les maisons qui ont abrité des partisans doivent être incendiées. L'ordonnance poursuit en précisant qu'« il ne faut punir que le chef manquant de fermeté et de résolution car il menace la sécurité des troupes qui lui sont subordonnées et l'autorité de l'armée allemande. Face à la situation actuelle, des mesures trop sévères ne peuvent entraîner de punitions pour leurs auteurs ».

Les ordres particuliers du commandant de la division apportent des précisions tactiques : « Les forces de la Résistance doivent être anéanties par des manœuvres d'encerclement ».

Le 5 juin 1944, le général Lammerding fait approuver par sa hiérarchie un programme répressif qui reprend les mesures mises en œuvre en Europe de l'Est et à l'arrière du front dans la lutte contre les partisans à partir de 1941. Ce programme prévoit notamment des actions de contre-propagande et de discrimination, « actions ayant pour but de monter la population contre les terroristes » ; il prévoit aussi des arrestations massives et préventives, l'occupation de localités et le ratissage de zones, la réquisition de véhicules.

Il précise enfin « l'annonce et l'exécution de la disposition que, pour chaque Allemand blessé et pour chaque Allemand tombé, 10 terroristes seront pendus (et non fusillés). L'exécution par pendaison n'est pas usuelle dans la justice française. Par son application aux terroristes, ceux-ci seront discriminés et exclus de la communauté du peuple français ».

Entre le début mai et le 9 juin, la division, et particulièrement le régiment Der Führer effectue, sous les directives du service de renseignements, de nombreuses missions de recherche de bases et dépôts de partisans ainsi que des opérations suite aux actes de la résistance. Au cours de ces opérations, une soixantaine de maquisards est tuée et une vingtaine envoyée en déportation ; une centaine de civils est également tuée en diverses circonstances et un millier déporté en Allemagne. Plusieurs centaines de maisons sont incendiées.

Compte tenu de l'activité de la Résistance dans la région, la Corrèze et plus particulièreent la ville de Tulle et ses alentours font l'objet d'un ratissage systématique au cours du mois d'avril, effectué par un groupe composé du 799e bataillon d'infanterie et d'un batailllon du 95e régiment de sécurité commandé par le général Brehmer (Opération Brehmer).

Du 1er au 7 avril 1944, la division Brehmer arrête 3 000 personnes et en assassine 150 ; dans le village du Lonzac, 17 habitants sont abattus et 24 maisons incendiées ; à Brive, 300 personnes sont arrêtées et envoyées dans des camps de travail en Allemagne6. La division Brehmer quite la Corrèze en mai, après avoir opéré une centaine d'arrestations supplémentaires. Cette vague de répression explique l'attaque de la ville de Tulle par la Résistance qui espère mettre fin aux souffrances de la population.

L'attaque de Tulle par les FTP poursuit plusieurs objectifs : « désarmer, et si possible, anéantir la garnison allemande ; désarmer les Gardes Mobiles et s'approprier leurs armes et véhicules ; rendre inoffensifs la Milice et les collaborateurs connus. » L'offensive se déclenche le 7 juin 1944 au matin : les FTP doivent être rejoints par des groupes de l'Armée secrète, mais ceux-ci ne sont pas au rendez-vous.

En fin d'après-midi, après négociations avec le préfet, la garnison de Gardes Mobiles et Milice qui supportait difficilement l'attaque subie depuis l'aube, quittait Tulle pour Limoges avec l'accord des partisans, privant ainsi la garnison allemande, qui ne comprend que deux compagnies, soit quatre cent hommes de protection. Ayant repris la gare aux maquisards, les militaires du 95e régiment de sécurité y trouvent 19 gardes-voies, hommes requis pour la protection du chemin de fer, porteurs d'un brassard blanc, signe distinctif de leur fonction, mais identique à celui des FTP.

Après avoir refusé de se joindre aux maquisards, il s'étaient réfugiés dans la salle d'attente. Sans le moindre interrogatoire, ils sont pris sous le feu des troupes allemandes dans la cour de la gare ou le long des voies menant au garage du chemin de fer départemental. Seul l'un d'entre eux survit à la fusillade. Pour B. Kartheuser, il s'agit d'un assassinat délibéré, les Allemands étant au courant de la présence des gardes-voies et connaissant leur tenue.

À la fin de la journée, la garnison allemande, harcelée et plutôt dispersée, se regroupe en trois lieux : l'École normale au nord, la manufacture d'armes et l'école de Souilhac au sud (Souilhac est un quartier de Tulle). Les combats reprennent le 8 au matin, particulièrement contre les assiégés de l'École normale. En fin d'après-midi, des groupes de soldats sortent du bâtiment en feu, contraints de se rendre.

À 21 heures, sous le commandement de Heinrich Wulf, le 2e peloton de reconnaissance de la division SS arrive à la rescousse des assiégés. Pris en défaut de protection suite à une fautive appréciation de la situation,les maquisards surpris décrochent immédiatement, emportant leurs blessés légers et une soixantaine de prisonniers dont un nombre indéterminé, sans doute la majorité, seront abattus, quelques Polonais ayant rejoint les FTP.

Les pertes allemandes sont estimées à 37 morts, 25 blessés et 35 disparus par Sarah Farmer. Pour G. Penaud, elles s’élèvent à un cinquantaine de morts, une soixantaine de disparus, sans doute faits prisonniers et de 23 à 37 blessés

Le lendemain, dès six heures, les troupes allemandes raflent les « hommes valides » (entre 16 et 60 ans) et perquisitionnent les habitations à la recherche d'armes et de matériel de guerre cachés. Environ 2 000 hommes sont ainsi rassemblés dans la Manufacture d'armes.

Les procédures policières habituelles (contrôle des documents d'identité, interrogatoire de chaque individu) sont mises en œuvre dans une certaine précipitation par l'officier-interprète du Sipo-SD de Brive, Walter Schmald, en présence du Colonel Bouty, le « maire » et du chef de cabinet du préfet, Torrès, sous contrainte de la clause n° 10 du traité d'Armistice.

À leur issue, 120 hommes sont considérés comme suspects de participation à la Résistance par les Allemands, ce sur des indices à valeur problématique : domicile hors de la ville, tenue vestimentaire, réponses insatisfaisantes ou comportement « anormal » lors de l'interrogatoire, convictions communistes connues, réfugié politique, ou absence de personne garante.

Les 120 hommes sélectionnés sont voués à la mort par pendaison, Walter Schmald refusant de les faire fusiller. Les hommes encore détenus dans la Manufacture furent amenés afin qu'ils assistent aux exécutions.
Grâce à l'intervention de Jean Espinasse, l'aumônier du lycée, lui-même pris dans cette rafle, qui avait été admis à prodiguer aux condamnés les réconforts de la religion et recueillir les objets et derniers mots destinés aux leurs, la procédure de pendaison aux balcons et réverbères de la ville fut interrompue au chiffre de 99. A l'abbé qui venait d'obtenir la grâce du dernier groupe d'otages et soulignait que c'étaient des innocents qui étaient exécutés, Walter Schmald répondit qu'il ne faisait qu'exécuter les ordres.

Les Allemands déclarent avoir fait preuve d'indulgence, ce en reconnaissance de l'intervention du préfet et du médecin qui avaient empêché le meurtre par les maquisards de 25 soldats allemands blessés, en soins dans l'établissement hospitalier. Cette intervention leur vaut un message de reconnaissance :« le commandement allemand tiendra compte de votre intervention dans les représailles inéluctables pour les crimes commis contre nos camarades de la garnison allemande de Tulle, ceci sera compté à l'avantage de la population de Tulle ».

Sur les 360 civils arrêtés et emmenés à la prison de Limoges, près de deux cents sont déportés dont une centaine périra dans les camps : en comptant les pendus, les gardes-voies fusillés et les morts en déportation, l'opération fait 200 victimes parmi les habitants de Tulle8. « D'une certaine façon, le général SS a atteint son objectif : la discrimination des résistants et la terreur de la population. »

Le 11 ou le 12 juin, la division entame sa remontée vers le front de Normandie. Avec le massacre de Tulle et celui Oradour-sur-Glane, et de nombreuses autres tueries, elle a fait 4 000 victimes, dont de nombreux civils.
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MessageSujet: Re: Le 8 Juin 1944   Le 8 Juin 1944 Icon_minitimeDim Juin 08 2008, 08:51

REPRESAILLES OU MASSACRE ?

Les proclamations publiques et les explications allemandes auprès des autorités françaises font systématiquement référence aux éventuels sévices et à l'assassinat de soldats allemands désarmés. Selon la thèse allemande, les représailles sont conformes au droit militaire international, au traité d'armistice et aux conventions de La Haye.

Suite aux procès menés en Belgique concernant l'exécution d'otages par les troupes allemandes et à celui mené en Italie pour le massacre des Fosses Adréatines, on peut conclure que le massacre de Tulle a bien été effectué en violation du droit militaire international, notamment des articles 40 et 41 de l'annexe à la Convention (IV) de La Haye (1907) concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre.

Bruno Kartheuser conteste quant à lui l'usage même du terme représailles : « le meurtre et la déportation de quelques centaines d'habitants de Tulle les 9 et 10 juin relèvent très clairement du crime de guerre. Toute autre appellation, comme celle de représailles, d'épuration ou de mesure expiatoire, appartient au jargon des auteurs de ces crimes et participe de leur logique à eux. »

LE SORT DES BOURREAUX

Walter Schmald, du SIPO- SD est capturé par des maquisards à Brive le 15 août 1944, et exécuté par ceux-ci le 22 août, sans avoir fait l’objet d’un procès.

Otto Weidinger, dernier commandant du régiment Der Führer est interrogé au sujet du massacre pendant sa détention de 1947 à 1951. Il ne fait l’objet de poursuites que pour son adhésion volontaire à la Waffen-SS, jugée comme organisation criminelle lors du procès de Nuremberg, et est acquitté.

Après sa libération, il écrit de nombreux ouvrages sur la 2e panzerdivision SS Das Reich, considérés en France comme révisionniste.

Le 29 mars 1949 s’ouvre à Bordeaux le premier procès consacré au massacre de Tulle, où comparaissent dix membres du 95e régiment de sécurité, responsable du meurtre de dix-huit gardes-voies. Parmi les accusés, les deux officiers et le sous-officier sont condamnées à dix ou quinze ans de travaux forcés, les hommes du rang étant libérés ou acquittés.

L’information judiciaire ouverte le 18 juin 1947 débouche notamment sur trois mandats d’arrêts successifs à l’encontre du SS-Gruppenführer Heinz Lammerding. Condamné à mort par le tribunal militaire de Bordeaux le 5 juillet 1951, son extradition est demandée par le gouvernement français fin janvier 1953 et le Haut-Commissariat britannique décerne à son tour un mandat d’arrêt à son encontre le 27 février 1953, conformément à la loi n° 10 du Conseil de contrôle allié. Il n'y eu aucune suite à ces demandes.

Lors du jugement du 5 juillet 1951, sont également prononcées la condamnation à mort par contumace du SS-Hauptsturmführer Aurel Kowatsch, en réalité tué en mars 1945 à la frontière hongroise, ainsi que des peines de dix ans de travaux forcés contre le SS-Sturmbannführer Heinrich Wulf et le SS-Oberscharführer Otto Hoff.

Le jugement ayant été cassé pour vice de forme, un nouveau procès est organisé par le tribunal militaire de Marseille le 27 mai 1952, où le seul accusé est Otto Hoff, Heinrich Wulf ayant incompréhensiblement été libéré la semaine précédente. La peine de Hoff est réduite à cinq ans de prison.

DES ACCUSATIONS REVISIONNISTES

Selon le récit auto-publié du SS-Sturmbannführer Otto Weidinger, plusieurs dizaines de soldats allemands auraient été abattus après leur reddition et de nombreux cadavres auraient porté des traces de mutilations.

Cette thèse est reprise et amplifiée par deux autres révisionnistes, Sadi Schneid, pseudonyme d'un ancien Waffen-SS Elimar Schneider, et Herbert Taege, ancien fonctionnaire des Jeunesses hitlériennes.

Pour les historiens, le récit de Weidinger n'a aucun crédit. Eberhard Jaeckel « doute de la véracité de ces affirmations et se demande si les atrocités alléguées n'ont pas servi de justification au comportement des SS ».

Pour G. Penaud, « divers témoignages de militaires ou de civils allemands retrouvés par Bruno Kartheuser sont assez contradictoires sur la question des mutilations dont auraient été victimes, d'après la rumeur, les victimes allemandes ; à vrai dire, à la lecture des déclarations ultérieures de SS, il n'a pas trouvé une seule qui rapporte un témoignage direct de ces atrocités : tous ceux qui exprimèrent ce reproche [...] colportèrent indirectement les dires de témoins dont il semble difficile de soutenir la crédibilité ».

B. Kartheuser a réfuté point par point ces thèses révisionnistes. Le seul fait contraire à l’article 23c et 23d de l'annexe à la Conventions de La Haye de 1907 concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre30 qui stipule qu’« il est notamment interdit [...] de tuer ou de blesser un ennemi qui, ayant mis bas les armes ou n'ayant plus les moyens de se défendre, s'est rendu à discrétion [ainsi que] de déclarer qu'il ne sera pas fait de quartier », consiste en l'exécution sans jugement de neuf membres du SD et Gestapistes en fin de l'après-midi du 8 juin.

Quant aux prétendues mutilations, il ne s'agit que des traces d'impact de mitrailleuse. Selon un témoin, Robert Lajugie, « dès la reddition des assiégés, j'ai vu les corps des victimes. Certains, assurément, étaient abîmés et il est exact que des crânes laissaient échapper leur cervelle, mais c'était là le résultat d'une concentration des tirs d'armes automatiques. [...] C'est dans cet état que les éléments de la 2e panzerdivision SS Das Reich trouvèrent leurs compatriotes avec, en plus, cette aggravation que les camions venus enlever les cadavres furent pris par les arrivants, fous furieux, pour les instrumens dont on se fût servi pour écraser les corps ou les têtes. »

Ce récit est confirmé par le Dr. Heinz Schmidt, médecin du 3e bataillon du 95e régiment de sécurité : « Parce qu'on voulait avoir une justification présentable d'une certaine manière au niveau international pour les mesures de représailles, je fus cité en qualité de médecin de la place auprès du médecin principal de la division Das Reich. Il me demanda si j'avais constaté des mutilations sur les cadavres de nos soldats tombés la veille. Contrairement aux affirmations disant que cela avait été le cas, j'ai déclaré énergiquement que je n'avais pas constaté de mutilations sur les soixante morts que j'avais vus. »

A propos du livre de Schneid, Karteuser écrit qu'il « formule, de la manière la plus grossière entre toutes les versions qui ont circulé, les reproches de mutilations voulues opérées sur certains cadavres allemands. Schneider n'évoque pas ce qu'il a vu. [...] Il ne fait que colporter une version qui fut répandue dès les premiers jours, entre autres par les milieux SS et nazis d'époque mais également par la propagande officielle. »

Il remarque également que Weidinger et Taege ne se basent, eux aussi, sur aucun témoin direct.
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Papa schulz
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MessageSujet: Re: Le 8 Juin 1944   Le 8 Juin 1944 Icon_minitimeDim Juin 08 2008, 09:53

merçi CA Le 8 Juin 1944 926774
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MessageSujet: Re: Le 8 Juin 1944   Le 8 Juin 1944 Icon_minitimeDim Juin 08 2008, 17:17

Merci CA
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blida1961

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MessageSujet: Re: Le 8 Juin 1944   Le 8 Juin 1944 Icon_minitimeDim Juin 08 2008, 17:33

Bonjour à tous ,
Une petite anecdote concernant cette époque .
En Juin 44 j' avais deux ans et demi et j' étais élevé chez mes grand-parents à Brive .Ils avaient une maison à un étage près d' une ferme où ils prenaient le lait pour moi .
Je me souviens comme si c' était hier ( la mécanique des souvenirs est étrange ) avoir vu une colonne de chars s' arrêter en bas de chez eux et les occupants casser des branches des cerisiers avec les cerises et feuilles et les rentrer dans les chars par les tourelles . Cela m'amusait fort . J' étais sur le balcon en train de jouer et inutile de vous dire que ma Grand-mère a eu vite fait de me rentrer dans la maison !
Puis ils ont continué leur route et la suite vous la connaissez .....
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MessageSujet: Re: Le 8 Juin 1944   Le 8 Juin 1944 Icon_minitime

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