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 "Un tsunami de libido": quand les GI ont débarqué .

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Commandoair40
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Commandoair40


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"Un tsunami de libido": quand les GI ont débarqué . Empty
MessageSujet: "Un tsunami de libido": quand les GI ont débarqué .   "Un tsunami de libido": quand les GI ont débarqué . Icon_minitimeSam Juin 09 2018, 12:23

"Un tsunami de libido": quand les GI ont débarqué

"Un tsunami de libido": quand les GI ont débarqué . Omaha-beach_2486441  

Mary Louise Roberts publie What Soldiers Do, un livre détonnant sur la sexualité des soldats américains après le Débarquement de 1944.

Les Américains avaient-ils vraiment prévu de faire de la France le grand défouloir sexuel de leurs soldats ?

Mary Louise Roberts:

En épluchant la presse militaire, en particulier le magazine Stars and Stripes, on réalise que toute l'expédition américaine en Normandie a été vendue aux soldats comme une formidable opportunité sexuelle.

Ailleurs, sur le front du Pacifique, il est facile de motiver les troupes, car, après tout, les Japonais nous ont attaqués.

En Europe, en revanche, les Allemands représentent un ennemi différent, des Blancs difficiles à diaboliser par des stéréotypes raciaux.

L'état-major américain a besoin de trouver un stimulant basique et efficace qui encourage ces jeunes hommes à débarquer sous les balles à Omaha Beach.

C'est pourquoi on a sexualisé à outrance l'enjeu de la future bataille sur le sol français.

Comment a-t-on procédé ?


D'abord, la réputation libertine de votre pays est confortée par les souvenirs vécus, mais souvent très exagérés, du contingent américain venu en renfort pendant la Première Guerre mondiale, en 1917.

Un dessin de Stars and Stripes montre deux GI traquant des jeunes filles dans un village.

L'un d'eux dit : "Papa m'a beaucoup parlé de cet endroit !"

Le Guide pratique à l'usage des GI's en France, en 1944, est à cet égard un chef-d'oeuvre de duplicité alléchante :

"On dit que les Françaises sont faciles, alerte-t-il. Mais en fait, pas du tout !"

On ne manque pas de le mentionner tout de même...

Et les soldats qui rampent sous le feu allemand le 6 juin 1944 portent tous un lot de cinq préservatifs distribué avec leurs munitions...

Finalement, que constatent-ils sur le sol français ?

Les GI, qui viennent de tous les milieux sociaux, mais pour beaucoup de zones rurales et de petites villes, sont âgés de 18 à 20 ans et, le plus souvent, inexpérimentés sexuellement.

Or ils découvrent un pays où la règle de la chasteté connaît de nombreuses exceptions.

A leur grande surprise, ils se rendent compte que, même en Normandie, les familles tolèrent la vie sexuelle de leurs filles, à condition que leur relation soit sérieuse et permette d'envisager le mariage.

C'est réellement un choc.

J'ai une lettre d'un soldat qui raconte avoir couché avec une fille alors que les parents dormaient dans la même pièce.

Il se demande s'il a rêvé.

Son expérience conforte l'image d'un pays dénué de morale, tel qu'a pu le décrire Joe Weston, un journaliste de Life, en 1945 :
"La France est un gigantesque bordel, écrivait-il, habité par 40 millions d'hédonistes qui passent leur temps à manger, boire et faire l'amour."

"Un tsunami de libido": quand les GI ont débarqué . 2486455
Paris, 5 juin 2004. Le drapeau américain flotte aux Invalides à Paris, lors d'une cérémonie au cours de laquelle des vétérans américains ont été fait chevaliers de la Légion d'honneur.

Visiblement, les Américains ne prennent pas la France au sérieux.

C'est effectivement l'arrière-plan politique de toute l'histoire.

On connaît l'inimitié de Roosevelt envers de Gaulle et, surtout, le peu d'intérêt des Américains pour un rétablissement rapide de la souveraineté française.

Le cliché d'une nation de débauchés justifie tacitement le contrôle total de la France au nom des priorités politiques et militaires américaines.

Il porte les relents d'un classique discours colonial décrivant le peuple dominé comme trop lascif, primitif, indolent et irresponsable pour s'administrer lui-même.

On sait à quel point les Françaises appréciaient les GI. Qu'en pensent alors leurs concitoyens ?

Ils ne peuvent rivaliser avec ces étrangers exotiques, athlétiques, bien nourris, chargés de cadeaux inestimables et assez riches pour sortir les filles au cinéma.

C'est une humiliation terrible.

Les Français ont vécu quatre ans dans une bulle, privés d'informations.

L'arrivée des Américains leur révèle le niveau où est tombé leur pays.

A la joie de la Libération succède un profond traumatisme devant le manque de respect des libérateurs à leur égard.

Comment s'explique ce manque de respect ?

Les témoignages et les lettres des soldats sont clairs : ils méprisent ces hommes qui, à leurs yeux, se sont montrés incapables de repousser les Allemands en 1940 et de libérer eux-mêmes leur pays.

Ainsi, la vision des femmes tondues horrifie les Américains et confirme leur verdict :

si des Françaises ont couché avec l'ennemi, c'est parce que leurs hommes, trop faibles, n'étaient pas "maîtres chez eux".

Leur vengeance sur les femmes n'en apparaît que plus minable.

"Un tsunami de libido": quand les GI ont débarqué . 2486811
Une Francaise accueillant un soldat américain à bras ouverts après la libération de Belfort. 25 novembre 1944. US Army National Archives

Les clichés du French Bashing datent donc de cette époque ?

Oui, et ces archétypes sont toujours présents dans les mentalités américaines : le Français veule et collaborateur ou piètre militaire et inepte en matière de technologie.

Certains dessins humoristiques de Stars and Stripes de l'époque illustrent parfaitement cette émasculation symbolique du Français.

On y voit l'un de vos compatriotes, affublé de grosses lèvres sensuelles et féminines, tenter d'embarquer dans la Jeep de deux GI noyés sous des filles.

D'autres décrivent sans cesse le Français comme un danger public sur la route, non pas parce qu'il est intrépide mais parce qu'il ne sait pas conduire ; sous-entendu... comme les femmes.

Vous décrivez un pays soumis à la déferlante sexuelle des boys. L'état-major ne réagit pas ?

C'est un tsunami de libido, d'autant plus difficile à cacher ou à canaliser que le commandement américain interdit officiellement l'ouverture de bordels, de crainte que cela provoque un scandale aux Etats-Unis.

A Brest, le général Gerhardt en ouvre tout de même un.

Qui sera fermé cinq heures plus tard par le chapelain militaire, non sans avoir accueilli 70 clients.

L'armée, très inquiète devant la recrudescence des maladies vénériennes depuis l'arrivée massive de prostituées en Normandie, distribue des préservatifs et tient des postes sanitaires à disposition des boys.

Mais elle laisse les civils subir la vision permanente des ébats des GI.  

Au Havre, par exemple, on ne peut pas aller au cimetière sans y trouver des soldats en train de copuler.

Avec une condescendance odieuse, le commandement militaire considère que les Havrais, en bons Français, n'y trouveront rien à redire !

Du coup, les autorités civiles doivent, seules, se charger du trouble à l'ordre public.

Dans les minutes du conseil municipal, j'ai ainsi retrouvé les propos d'un élu qui note que les Allemands, eux au moins, savaient organiser la vie sexuelle de leurs militaires.

À Paris, il en va autrement...

Pour les GI, Paris est le Saint-Graal du sexe, le lieu où ils viennent passer leurs quarante-huit heures de permission avant de repartir risquer leur vie au front.

Dès le départ, le commandement américain, tout en niant le recours des boys à la prostitution, s'est empressé de réguler l'accès aux maisons closes en déterminant par exemple celles qui pouvaient être réservées aux soldats noirs.

Mais les bordels ne sont pas assez nombreux pour répondre à la demande massive des Américains.

Commence l'âge d'or du trottoir et des maquereaux.

Les soldats américains auront contribué à bouleverser le monde de la prostitution...

"Un tsunami de libido": quand les GI ont débarqué . 2486710
Des soldats américains regardent le drapeau français flotter à nouveau en haut de la Tour Eiffel - vers le 25 août 1944. Franklin D. Roosevelt Library

Votre livre est éloquent, notamment sur la question des viols, dont on accuse avant tout les GI noirs.

Des viols ont lieu, c'est certain.

Mais les Noirs en sont rendus responsables de façon disproportionnée.

Faute d'être autorisés à combattre, en raison de leur race, ils sont assignés à l'arrière, à des postes sédentaires dans l'intendance.

On peut donc les attraper plus facilement qu'un fantassin en route pour le front.

Ensuite, l'armée est, à l'époque, une institution raciste, qui les utilise comme boucs émissaires quand son image risque d'être compromise par des crimes.

Mais les Français contribuent également à cette injustice.

Pour les Noirs, qui vivent dans le mythe d'une société tolérante, nourri par les récits de Joséphine Baker et de James Baldwin, la désillusion est terrible.

Les Normands, par exemple, qui n'ont parfois jamais vu un Noir auparavant, réagissent selon les pires clichés coloniaux du sauvage hypersexué.

Ainsi, la région, que j'ai particulièrement étudiée, semble connaître une invraisemblable vague de viols pendant l'été 1944.

Or ces accusations portées par des Françaises se révèlent, pour 40 % d'entre elles, totalement infondées.

En lisant la presse locale et les rapports de police, on perçoit une hystérie presque apocalyptique.

Souvent, ces Français, qui ont subi les atroces bombardements alliés et vécu les affres de la défaite et de l'Occupation, voient dans la présence des Noirs et dans leurs relations - même les plus banales - avec les femmes le signe d'une nouvelle humiliation nationale.

Leur sentiment peut être comparé à celui des Allemands de la Sarre occupée après la Première Guerre mondiale par des régiments de tirailleurs sénégalais.

Ils ont l'impression d'avoir touché le fond.

Les Français se montrent donc aussi racistes que les Américains de l'époque ?


Non.

Dans beaucoup de cas, ils sont choqués par les discriminations raciales et par les procès expéditifs de soldats noirs en cour martiale.

Louis Guilloux, écrivain et interprète auprès des tribunaux américains, en tirera un formidable livre réquisitoire, OK, Joe !

Mais, tandis qu'en Angleterre, où des injustices comparables sont commises, des campagnes d'opinion ont permis de libérer des soldats innocents, rien de tel en France, qui ne dispose pas, alors, d'une presse et de relais d'information suffisants.

Et puis, chez vous, les Américains sont des libérateurs que l'on hésite à critiquer.

Encore aujourd'hui, d'ailleurs.

En 2005, quand je faisais mes recherches à Saint-Lô, l'excellent archiviste de la ville, Alain Talon, m'a fourni des documents extraordinaires en me disant :

"En tant qu'Américaine, vous pouvez raconter tout cela sur vos compatriotes. Pas nous".

Certes, c'était l'époque de Bush, de l'Irak et de l'offensive contre les French Fries, mais je sais que vous ne voulez pas paraître ingrats.

What Soldiers Do,

Par Mary Louise Roberts.

University of Chicago Press

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Sicut-Aquila

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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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MessageSujet: Re: "Un tsunami de libido": quand les GI ont débarqué .   "Un tsunami de libido": quand les GI ont débarqué . Icon_minitimeSam Juin 09 2018, 16:19

Il y a beaucoup à dire sur la vérité et la contre vérité !! "Un tsunami de libido": quand les GI ont débarqué . 310541
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Commandoair40
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MessageSujet: Re: "Un tsunami de libido": quand les GI ont débarqué .   "Un tsunami de libido": quand les GI ont débarqué . Icon_minitimeSam Juin 09 2018, 17:29

Débarquement : le guide qui apprenait aux GI à bien se comporter en France

Un livret nommé "A Pocket Guide to France", distribué massivement aux GI juste avant le débarquement, donnait des conseils aux soldats américains pour s'adapter à cette contrée exotique.

"Un tsunami de libido": quand les GI ont débarqué . 4062793

"Nous sommes les amis des Français, et ils sont les nôtres."

Cette phrase qui conclut le guide A Pocket Guide to France peut résumer l'esprit de cet ouvrage.

Rédigé à Washington, ce manuel donne des conseils sur la France aux soldats américains sur le point de débarquer en Normandie, en juin 1944.

Il s'agit de bien se comporter, de connaître le système décimal ou les coutumes locales et d'être capable de prononcer quelques mots.

Le livret, imprimé à des centaines de milliers d'exemplaires, n'oublie pas de rappeler les raisons de l'engagement américain contre l'ennemi nazi.

Pour les plus curieux, une traduction de ce guide, devenu drôle malgré lui, est disponible sous le titre Guide pratique de la France à l'usage du libérateur américain.

Francetv info vous propose de découvrir les cinq conseils donnés aux soldats américains avant de fouler le sol français.

1- Sachez-le, les Français sont fiers et individualistes

Le guide tente d'abord de rassurer les GI en expliquant que les Français ne sont pas si différents des Américains, "en dehors du fait qu'ils parlent une autre langue".

Mais pour éviter tout choc culturel et préparer les troupes, il s'attache à décrire le "caractère national" de ces lointains cousins d'outre-Atlantique.

Il est ainsi indiqué que les Français sont fiers de leur pays autant que les Américains.

En plus d'être "vifs d'esprit", ils sont aussi "réalistes", autrement dit pragmatiques.

Le guide explique à ce sujet que "même dans la défaite, les Français ne se laissent pas facilement berner", sous-entendu par le système de collaboration nazi.

Les Français sont également économes, qu'ils soient riches ou pauvres.

Pour preuve, ils réussissent à survivre à l'occupation grâce à "leurs modestes économies".

Plus important, ils sont attachés aux "valeurs traditionnelles" comme l'art, la religion, la propriété privée et surtout la famille.

Ainsi, il est indiqué qu'il "y a très peu de divorcés en France".

Autre temps, autres mœurs.

Selon le petit livre, les Français sont "individualistes", ce qui explique l'instabilité de leur système politique :

"Il n'y a pas seulement deux façons de voir les choses en France, la vôtre et celle du voisin. Il y en a des douzaines."

Autres caractéristiques, ils sont éloquents, polis, discrets et "de merveilleux cuisiniers", une raison de leur "réputation de savoir-vivre".

Les soldats américains sont donc invités à apprendre quelques mots à l'aide du glossaire présent à la fin du guide.

2- Méfiez-vous, les espions sont partout


Pour l'état-major, l'enjeu de ce guide est aussi la réussite de l'opération Overlord.

Quelques règles de sécurité sont donc rappelées pour évoluer dans un pays occupé par les nazis depuis presque quatre ans :

"Souvenez-vous que le loup est dans la bergerie."

Le manuel donne ainsi un conseil simple : se taire.

"Le mieux que vous ayez à faire est de garder pour vous-même toute information (…) susceptible d'intéresser l'ennemi."

Puis le guide aborde le sujet des "soi-disant prostituées françaises", qui travailleraient en réalité pour les nazis.

Les GI sont donc invités à la plus grande méfiance afin de ne pas révéler de renseignement aux services secrets ennemis.

Pour plus de dissuasion, le guide évoque les maladies vénériennes, prétendument plus fréquentes en France :

"Ce serait un mauvais souvenir de Paris à ramener chez vous."

3- Réfléchissez bien avant d'épouser une Française

L'US Army ne semble pas très favorable aux mariages franco-américains.

Elle fait donc tout pour dissuader les soldats d'envisager la noce.

Le manuel évoque d'abord les complications inhérentes à la vie de soldat : l'incertitude des déplacements futurs, les risques encourus...

Puis le guide évoque la réglementation américaine très stricte en la matière.

Le gouvernement "ne paiera pas le transfert" ou le transport des éventuelles épouses depuis une zone de combat jusqu'aux Etats-Unis, et ce pendant très longtemps.

De toute manière, il est rappelé que les militaires ne peuvent se marier sans l'autorisation de leur officier supérieur.

"On a trop souvent décrit la France comme un pays frivole où l'on peut aborder les femmes avec des clins d'œil coquins et des tapes discrètes sur les fesses."

Pour décourager un peu plus les GI, le manuel souhaite battre en brèche quelques idées reçues sur les Françaises.

"Convenables et sérieuses", ces dernières ne "sortent jamais sans chaperon", et pour obtenir un rendez-vous, il faut généralement rencontrer les parents de la demoiselle.

4 - Ne parlez pas de politique


La politique est un sujet sensible dans la France de 1944 et l'état-major américain le sait.

Il demande ainsi aux soldats de rester en dehors des "affaires internes" qui concernent les Français, pour ne pas faire le jeu des nazis qui cherchent à diviser pour mieux régner :

"Des désaccords entre ceux qui combattent Hitler peuvent toujours lui fournir une aide dangereuse."

Il est ainsi demandé aux GI de ne pas se mêler des discussions sur l'avenir de la France :

"Sa défaite l'a rendue inquiète pour son indépendance future. L'invasion alliée va lui apporter des problèmes supplémentaires et beaucoup de débats."

"N'allez pas pousser qui que ce soit dans les querelles au sujet du passé."

Le guide alerte ainsi sur les blessures de l'histoire récente.

Il souligne que certains Français cultivent un ressentiment à l'égard des Anglais, qui ont sauvé "le gros de leur armée dans la fuite héroïque de Dunkerque" au moment où la France était à genoux devant l'invasion nazie.

Au nombre des sujets à éviter, le manuel évoque également les divisions au sein de la résistance française, notamment concernant le général de Gaulle.

5 - Adaptez-vous à la France


"Vous êtes un hôte des Français", rappelle le livret.

Il invite donc les soldats à se conformer à l'image que les Français sont censés avoir des Américains, à savoir "toujours prêts à donner un coup de main aux plus faibles", "gentils", avec un "bon caractère" et un "bon cœur".

Le comportement adéquat pour les GI passe d'abord par une modération de la consommation d'alcool dans les cafés.

Il ne faut pas donner l'image d'une "armée d'ivrognes", d'autant que la propagande nazie cherche déjà à véhiculer cette image.

Par ailleurs, les GI doivent penser à quelques règles de base, comme le pourboire pour les serveurs dans les cafés, car il s'agit de leur "principale source de revenus".

Le pourboire normal s'élève à 10% de l'addition, selon le guide.

Il est aussi rappelé que les Français se serrent la main pour se saluer et qu'ils n'aiment pas parler d'argent ou d'affaires privées devant les étrangers.

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