Des armes de la Seconde Guerre mondiale retrouvées dans une habitation vers Quarré-les-Tombes
Les armes retrouvées dans une habitation près de Quarré-les-Tombes
En faisant des travaux chez eux, un couple a trouvé des armes et des munitions qui, pensent-ils, ont appartenu à un résistant de la Seconde Guerre mondiale.
Un couple qui réside à quelques kilomètres de Quarré-les-Tombes fait faire des travaux dans leur habitation, qui impliquent de changer la charpente.
En effectuant ces travaux, des ouvriers tombent sur une cache,
sous des ardoises, à l'intérieur de laquelle se trouvent plusieurs armes :
trois Sten, trois pistolets "une bonne quinzaine" de grenades,
et "plus de mille" munitions,
explique la femme du couple qui a entrepris ces travaux et qui souhaite conserver l'anonymat,
de crainte que des personnes viennent importuner la maisonnée, du fait de cette découverte.
Deux des Sten sont gravés, un au nom de Pepette et un autre au nom d'Alice.
Pour l'habitante, il n'y a pas de doute : ces armes ont appartenu à un résistant de la Seconde Guerre mondiale, dont elle n'a pas souhaité dévoiler le nom.
Cette conviction est partagée par une responsable du musée de la Résistance en Morvan.
Le couple a décidé de faire don de cette trouvaille à ce musée situé à Saint-Brisson (Nièvre).
"Ce qui nous importait", dit-elle, c'était "de faire honneur à la mémoire du résistant qui a vé
Les armes retrouvées dans une habitation près de Quarré-les-Tombes au début du mois de juillet 2017.
Deux des Sten sont gravés, un au nom de Pepette et un autre au nom d'Alice.
Pour l'habitante, il n'y a pas de doute : ces armes ont appartenu à un résistant de la Seconde Guerre mondiale,
dont elle n'a pas souhaité dévoiler le nom.
Cette conviction est partagée par une responsable du musée de la Résistance en Morvan.
Le couple a décidé de faire don de cette trouvaille à ce musée situé à Saint-Brisson (Nièvre).
"Ce qui nous importait", dit-elle, c'était "de faire honneur à la mémoire du résistant qui a vécu là".
On est plongé dans l'Histoire
"On sait que c'était chez un ancien résistant", assure Aurore Callewaert, responsable du musée de la Résistance en Morvan. Ce dernier devrait, espère-t-elle, exposer ces armes au printemps 2018, une fois l'arsenal démilitarisé.
L'opération de démilitarisation, qui a pour objectif de rendre l'arsenal inutilisable, est à la charge du musée, explique Aurore Callewaert. L'établissement a créé une cagnotte participative en ligne pour financer la démilitarisation et les coûts pour rendre possible l'exposition du matériel trouvé. Près de 1.000 euros avaient été récoltés mercredi après-midi.
"Là quand même, on est plongé dans l'histoire", lance Aurore Callewaert, se remémorant la journée au cours de laquelle cette découverte a été faite.Les premiers volontaires du maquis Vauban, 4 février 1944 De gauche à droite : Lucien Charlot “Popaul”, Armand Simonnot “Théo”, André Roguier “Max”, René Macé “François” Photo envoyée par Aurore Callewaert, du musée de la Résistance en Morvan
D'après Aurore Callewaert, le résistant qui habitait le logement où les armes et les munitions ont été retrouvées faisait partie du maquis Vauban. "C'était un maquis qui venait de Côte-d'Or" et qui s'est réfugié dans le Morvan entre décembre 1943 et février 1944, précise-t-elle. Initialement composé de douze personnes, le maquis Vauban finit par regrouper environ six-cent personnes, affirme la responsable du musée.
Grégoire Molle
gregoire.molle@centrefrance.com