[size=42]Statut de Jérusalem : Donald Trump contente Israël sans détailler sa vision de la paix[/size]
Donald Trump a franchi le pas. Le président américain a déclaré, mercredi 6 décembre, que les Etats-Unis reconnaissaient désormais officiellement Jérusalem comme capitale d’Israël. Par conséquence, a-t-il poursuivi, l’ambassade des Etats-Unis sera déplacée à terme de Tel-Aviv, où elle se trouve actuellement – comme celles de la quasi-totalité des pays du monde –, à Jérusalem.
Donald Trump a fait cette annonce, justifiée selon lui par « la réalité », dans un discours qui lui a donné tout d’abord l’occasion d’afficher sa capacité à tenir une promesse de campagne. Assumant « de nouvelles approches », il s’est ainsi démarqué de ses prédécesseurs, dont il a questionné « le courage », et a dénoncé l’échec d’une stratégie partagée par les administrations républicaines et démocrates précédentes. Elle partait du principe que reconnaître unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël affaiblirait les chances de paix. M. Trump a jugé que l’impasse actuelle était la preuve d’un mauvais calcul.
Le président des Etats-Unis, tout en se présentant une nouvelle fois comme un homme d’action et de parole, sait que cette reconnaissance jouit d’un très large soutien dans son pays, notamment au Congrès, qui avait adopté en 1995 une loi ordonnant à l’administration de Bill Clinton de transférer la représentation diplomatique américaine à Jérusalem. « Cela aurait dû être fait depuis longtemps », a-t-il assuré.
Flou entretenu sur les contours de Jérusalem
Le président des Etats-Unis n’a pas évoqué, en revanche, la revendication palestinienne que la partie orientale de la ville, divisée à l’issue de la première guerre israélo-arabe, en 1948, devienne également la capitale d’un éventuel Etat palestinien. Il n’a mentionné que l’aspect religieux de la relation arabo-musulmane à la Ville sainte, et s’est gardé de définir géographiquement les contours de la capitale reconnue mercredi. Les autorités israéliennes...