CNEC

Ses Objectifs et ses Moyens.

Le Centre National Entraînement Commando a été créé en1964. à Mont-Louis.

Il est issu du 1° régiment de CHOC.

1 Centre National :
Seule école d’Europe chargée de former les cadres aux techniques commando.

2 citadelles : Mont-Louis et Collioure.
2 sites exceptionnels : l’un à la montagne, l’autre à la mer.

3 missons majeures :
- Former les commandos
- Aguerrir (s’entraîner à faire des choses difficiles)
- Concevoir et Expérimenter

Activités variées à risques de jour comme de nuit.

Des matériels adaptés.

Une instruction adaptée et sécurisée : Effectifs
- 38 officiers(dont 3 médecins)
- 101 sous officiers.
- 82 engagés volontaires dans l’armée de terre
- 52 personnels civils
soit un total de 273 personnes.

Les moyens d’instructions sont :
- les parcours d’audace
- un champ de tir
- un mur de franchissement (= escalade, avec sac, armes, tenue de combat…)
- du nautisme à Collioure
- du combat en localité
- 46 instructeurs spécialisés à l’encadrement

Les piliers de l’instruction :
- Maîtriser son stress
- Garder son calme
- Franchir tous les endroits difficiles
- Savoir se battre en corps à corps
- Pratiquer le combat en zone urbaine
- Pratiquer les activités en milieu aquatique (nautisme)
- Savoir placer des explosifs.

Stages de 4 semaines :
- 1° semaine à Collioure
- 2° et 3° semaines à Mont-Louis
- 4° semaine sur le terrain
Tous les stages sont différents et adaptable à l’environnement, à la population, à la durée, à la finalité.
Chaque année, il y a de plus en plus de stagiaires :
- en 2001 : 2600 stagiaires (100 hors armée de terre dont 18 étrangers)
- en 2002 : 2800 stagiaires (105 hors armée de terre dont 23 étrangers)

La devise : “EN POINTE TOUJOURS”
Ce qui signifie qu’il faut toujours se dépasser.

La meilleure arme n’est pas son Famas, son pistolet, son couteau ou ses explosifs mais son “Cerveau” (son intelligence).

http://www.fusilier-commando-air.fr/41.html

Merci Michel

Merci MICHEL ;

Que de vieux souvenirs !!!!!

L'entrainement , me semble plus dur mais quel régal !!!!!

En phase combat de nuit , j'ai vu une "MAT49" qui pendait !!!!!

Je suis passé devant la citadelle avec Béa , fin nov2007 , toujours aussi beau , mais moins de stresse qu'a une certaine époque !!!!!!

MERCI Michel

Bonjour,
Je viens de visualiser cette vidéo avec un regard qui remonte à1967, donc de la nuit des temps et je me garderai bien d'émettre la moindre critique qui n'aurait aucun sens face à l'adaptation nécessaire à l'évolution des mentalités, de la société et surtout des nouvelles formes de combat. Aussi je propose, par la suite, de faire une description des faits marquants qui me sont restés en mémoire lors de mon affectation au CNEC de 1967 à 1972 et qui donneront une image réelle et sincère de l'ambiance de l'époque. (Malheureusement sans illustration.)

Accueil au CNEC :

Sergent-Chef, 24 ans, célibataire, un jour de juillet 67, à partir de la gare de la Cabanasse,à pied, je rejoignais ma 7° affectation mais la première et la derniére de TAP. Le brouillard était là et venait ajouter à l'austérité de la citadelle. Il n'y avait pas de parrainage et l'accueil était plutôt froid, je savais qu'il fallait faire son trou. La présentation au PC fut des plus classique et un sous-officier me guida pour la visite du CNEC et la présentation aux cadres présents. Je constatais, avec étonnement, que le treillis n'était plus camouflé et que le béret était clair. (Je reviendrai sur ce sujet plus tard.) J'apprenais également que les appelés n'étaient pas brevetés. Ils étaient à majorité de recrutement local et j'ai pu me rendre compte, plus tard, qu'ils n'avaient rien à envier à leurs camarades brevetés.
Chez les cadres il existait encore un petit noyau d'anciens du 11° Choc qui permettait d'avoir la conservation de cet Esprit de Corps, mais un renouvellement s'était opéré avec la présence d'au moins 50% de cadres des Troupes de Marine et de nouveaux arrivés. (Je reviendrai également sur ce sujet par la suite).
J'ai retrouvé un camarade, également Sergent-Chef, nous arrivions du même régiment. Je me suis retrouvé affecté comme comptable d'unité, donc au centre de nombreux contacts.
Premier fait marquant: Comme je l'ai dit, j'ai été présenté aux cadres présents, mais sacrilège, par la suite, je n'étais plus capable de faire le tri entre ceux à qui je m'étais présenté et les autres et j'ai senti un regard pesant de la part d'un adjudant ancien du 11° Choc. Effectivement j'avais commis un véritable sacrilège et je savais que vis-à-vis de lui je devais me montrer particulièrement attentif.
De façon classique, avec mon camarade, nous avons subi les tests TAP à 1500 m d'altitude, le 8 km
effectué sur la route La Quillane-Formiguères, suivis en jeep par l'ajudant dont je viens de parler et, par ailleurs, pas très causant.(ça s'arrangera très bien par lasuite).
Pour la mise dans l'ambiance je viens de faire cette présentation qui n'a rien de particulier mais qui permet de se situer pour un bon suivi des explications à venir

je me suis permis de faire un changement de police et de caractères vu que ma vision est nulle ( maladie du glaucome)  essayez de grossir les textes  Merci - Kanesataké.

Bonjour,
Aujourd'hui j'ouvre une parenthèse pour parler des différentes tenues :

Après la guerre d'Algérie (Chasseur Alpin à Alger, le jour de l'indépendance et après, j'ai vécu l'humiliation d'une armée considérée comme vaincue par une population dont une bonne partie avait retourné la veste plus par crainte que par conviction. C'était horrible pour un soldat.) un vent de réforme a soufflé sous la forme de dissolutions de régiments, disparition des tenues camouflées, béret clair en été et chants interdits. Nous avions donc le treillis TAP classique avec boutons pression de couleur vert armé et, en été, le béret clair. Devant le vent de contestation le béret clair a rapidement disparu de la circulation. Ce treillis était retouché à nos frais au niveau de la taille afin d'obtenir un genre de blouson avec élastique à la taille et les pantalons étaient rendus plus étroits.
Quant à la tenue de sortie que nous portions très rarement (Stages et cérémonies) elle dépendait de l'appartenance "Métro" ou "Colo". Il faut dire que l'effectif des cadres était de 50/50. Pour les cadres "Métro" les boutons étaient argent, Le "11" avec deux liserés oranges et la fourragère verte 39-45. Le képi était bleu ciel. Pour les cadres "Colo" il y avait conservation de l'ancre de marine et des boutons jaunes. Ils avaient deux sortes de macarons: celui de la réforme comportant un cercle comme toutes les armes,de couleur jaune et l'ancien porté par les cadres originaires du 6 et du 8. Leur unique marque d'appartenance au CNEC était la pucelle. Mais la guerre des boutons n'a pas eu lieu car l'Esprit de Corps était bien supérieur.
Sous le commandement du Colonel BELLAMY, une nouvelle tenue fut créée pour la saison hivernale: un pantalon fuseau beige avec chaussures "Vibram", un pull de laine clair avec l'insigne en tissu et le grade sous forme d'écusson fixé au milieu de la poitrine puis le béret rouge.
Les parcours s'effectuaient en treillis marrons Mle 47.