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 EL ALAMEIN -B . MONTGOMERY FACE A E.ROMMEL.

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MessageSujet: EL ALAMEIN -B . MONTGOMERY FACE A E.ROMMEL.   EL ALAMEIN -B . MONTGOMERY FACE A E.ROMMEL. Icon_minitimeVen Nov 04 2016, 16:51

Source : Blog de C.Papin-
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La bataille d’El-Alamein (1942)
Publié: 29 août 2010 dans Champs de bataille
Tags:1939-1945, AfrikaKorps, Afrique, Auchinleck, El-Alamein, Montgomery, Rommel, Seconde Guerre mondiale, Stratégie, Tactiques 3
L’Afrique du Nord


L'infanterie britannique observe le pilonnage des positions ennemies avant l'assaut.
Ce qu’on appelle communément la bataille d’El-Alamein est en fait une série d’affrontements s’étant déroulés en 1942 pendant la campagne d’Afrique lors de la Seconde Guerre mondiale. El-Alamein (al-Alamayn) est une localité se trouvant près de la côte égyptienne à une centaine de kilomètres à l’ouest d’Alexandrie. La localité représentait l’extrémité d’un front s’étendant sur quelques dizaines de kilomètres du nord au sud.

Le premier élément qui frappe l’œil de l’observateur est l’extrême complexité du terrain. Nous sommes en plein désert, la température est suffocante, on gèle la nuit, les tempêtes de sable sont fréquentes et une variété de crevasses et de dépressions rendent difficile, voire impossible la manœuvre des armées en certains points. Par exemple, la dépression Qattarah située à quelque 65 kilomètres au sud d’El-Alamein constituait un obstacle naturel formidable, augmentant du coup l’attrait stratégie de la petite localité égyptienne.


Carte des opérations de la bataille d'El Alamein (automne 1942).
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Du côté des forces alliées, le front était tenu par des unités constituant la 8e Armée britannique. Celle-ci avait encaissé une série de revers depuis le début de l’année 1942 face aux forces de l’Axe. La 8e Armée avait non seulement besoin d’une pause, mais par-dessus tout d’une position défensive solide sur laquelle il serait possible de reprendre l’offensive. Le fait d’avoir la mer sur la droite du front britannique représentait une protection naturelle, car on était à tout le moins certain que le commandant des forces de l’Axe, le maréchal Erwin Rommel, ne tenterait par une autre manœuvre de débordement de flanc comme il savait si bien le faire. En d’autres termes, la survie de la 8e Armée britannique dépendrait de la bataille qui allait être livrée sur la ligne d’El-Alamein. Si elle échouait, la ville d’Alexandrie et le canal de Suez seraient ouverts pour Rommel.
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La dépression Qattarah en Égypte.
Le dos au mur

Ayant subi grave défaite sur le sol libyen à Gazala et à Tobrouk en juin 1942, la 8e Armée britannique sous les ordres du maréchal Claude Auchinlek se replia vers l’est sur la frontière égyptienne. Suite à la désastreuse bataille de Mersah Matruh, dont une éventuelle victoire aurait permis de gagner du temps pour consolider les défenses d’El-Alamein, Auchinlek et ses troupes finirent par se rétablir à la frontière égyptienne en juillet.


Le maréchal Claude Auchinleck, le commandant de la 8e Armée britannique dans les premiers mois de 1942.
De son côté, Rommel n’avait pas relâché la poursuite de la 8e Armée et il finit par la rejoindre également à la frontière égyptienne. Par contre, le maréchal allemand était conscient que ses lignes de communications et de ravitaillement étaient dangereusement étirées. Il était loin de ses bases et en même temps vulnérable aux attaques aériennes. À titre d’exemple, le ravitaillement en carburant ne pouvait se faire que par la mer où les convois étaient impuissants face aux attaques aériennes et navales. Par conséquent, les forces germano-italiennes arrivèrent devant la ligne d’El-Alamein, mais elles étaient trop affaiblies pour tenter une quelconque percée du front britannique.

Néanmoins, Rommel mena une série d’attaques localisées contre certains points de la ligne El-Alamein, sans trop de succès, ce qui entraîna une réponse d’Auchinlek. Le 10 juillet 1942, la bataille de Tell el Eisa fut une tentative du 30e Corps britannique du lieutenant-général Ramsden de contourner le front ennemi à l’extrémité nord de celui-ci. La 1ère Division sud-africaine et la 9e Division australienne parvinrent à percer le front allemand au nord, mais Rommel s’empressa de colmater la brèche.

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Le maréchal Erwin Rommel, le commandant de l'Afrika Korps.
La 8e Armée tenta un autre effort du 14 au 16 juillet à la bataille de Ruweisat avec le 13e Corps britannique du lieutenant-général Gott. Deux divisions de l’armée italienne (Pavia et Brescia) subirent les assauts conjoints de la Division néo-zélandaise et de la 5e Division indienne. Face au recul italien, des renforts allemands arrivèrent rapidement dans la zone et parvinrent une fois de plus à reprendre le terrain initialement perdu. Auchinlek décida de remettre cela en reconduisant un autre assaut à Ruweisat, mais cette fois de nuit entre les 21 et 23 juillet, toujours pour des résultats décevants.

Les deux batailles préalables à El-Alamein livrées à Ruweisat avaient démontré que le succès ne pouvait être possible sans une coordination pleine et entière entre l’infanterie et les blindés. Face à ces échecs et refusant de subir un troisième scénario du même genre, Auchinlek comprit qu’il fallait cesser ce type d’assauts infructueux et prendre le temps de se refaire des forces. Cependant, les jours d’Auchinlek à la tête de la 8e Armée britannique étaient comptés.

En effet, en aout 1942, le Premier ministre britannique Winston Churchill intervint dans le débat sur la succession d’Auchinlek. Il avait fait pression afin qu’il soit remplacé par le maréchal Bernard Montgomery qui prendrait le commandement d’une 8e Armée affaiblie et démoralisée. Montgomery voulait changer les façons de faire, voire les mentalités. Il était impératif que le soldat retrouve une confiance en ses chefs et en lui-même, qu’il adopte le désert et développe son agressivité.

Le premier engagement livré par la 8e Armée sous Montgomery fut la bataille d’Alam Halfa du 30 août au 7 septembre 1942, un épisode que certains historiens considèrent comme étant le véritable début de la grande bataille d’El Alamein. Les compétences du maréchal Montgomery furent dès le départ mises à l’épreuve. Sa grande prudence et sa juste lecture de la situation firent en sorte qu’il n’engagea pas inutilement ses troupes. Les Britanniques avaient arrêté l’offensive germano-italienne, ce qui força Rommel à replier son Afrika Korps le temps de se regrouper. Montgomery refusa la poursuite et préféra attendre, le temps de restaurer la confiance et la force de son armée.

Après une série de délibérations et de désaccords entre les dirigeants alliés, il fut décidé à la fin de 1942 de concentrer les efforts contre l’Allemagne et cela commencerait par un assaut contre les forces germano-italiennes en Méditerranée. Le but ultime de la nouvelle campagne qui s’amorçait serait l’opération TORCH consistant en un débarquement des forces américaines et britanniques sur la côte ouest de l’Afrique du Nord.

La bataille
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Le maréchal Bernard Montgomery qui prit la relève d'Auchinleck à la tête de la 8e Armée britannique à El-Alamein.
Face à ce cadre stratégique d’ensemble, le maréchal Montgomery vit son tour arrivé de contribuer à cette campagne africaine le 23 octobre 1942. Réorganisée et reposée, la 8e Armée lança ses 230,000 soldats et 1,000 chars contre les forces de l’Axe de Rommel au nombre de 100,000 combattants et quelque 500 blindés. Au 4 novembre, l’Afrika Korps était en déroute. Quelques jours plus tard, le débarquement sur les côtes marocaines et algériennes s’opérait, le tout combiné à la contre-offensive soviétique dans Stalingrad le même mois. En l’espace de quelques semaines, le cours de la Seconde Guerre mondiale changeait à la faveur des Alliés.


Des soldats britanniques aménagent une position défensive à El-Alamein (été 1942).
Montgomery exécuta son assaut au moment où Rommel se trouvait en convalescence en Allemagne. La bataille d’El-Alamein se déroula en trois phases. D’abord, la percée devait être réalisée au centre du front par le 30e Corps du lieutenant-général Leese, face à des forces ennemies solidement retranchées et protégées par un vaste champ de mines, puis un assaut au sud du 13e Corps (lieutenant-général Horrocks) devait suivre. Ni le 30e ni le 13e Corps ne parvinrent à percer suffisamment le front ennemi de sorte à pouvoir faire manœuvrer adéquatement leurs forces en terrain ouvert.

La seconde phase de l’offensive fut menée du 26 au 31 octobre, toujours au centre du front. Les positions ennemies étaient capables de tenir, mais elles furent réduites au silence, dans un style d’affrontements d’usure qui n’étaient pas sans rappeler les combats de la Première Guerre mondiale. C’était en quelque sorte le « style Montgomery », celui d’user l’ennemi à la corde par des bombardements et, lorsqu’il croyait avoir les conditions gagnantes, d’y envoyer l’infanterie.


La coordination de l’infanterie et des blindés fut un élément cruciale dans la victoire des forces alliées à El-Alamein.
La phase finale, celle de la grande percée, eut lieu entre le 1er et le 4 novembre. La Division néo-zélandaise avait mené une charge agressive qui avait permis au 10e Corps se trouvant en réserve d’exploiter la percée et d’attaquer les arrières ennemis. Ce n’est pas tant l’assaut de Montgomery, mais davantage les contre-attaques de l’Afrika Korps qui avaient fini par user celle-ci à El-Alamein. Seules les forces mobiles de l’Axe avaient réussi à s’échapper, se repliant sur les rares routes en de longues colonnes soumises aux attaques fréquentes venant du ciel. Le reste des divisions germano-italiennes qui combattaient à pied furent rapidement débordées et n’eurent d’autre choix que de capituler.

Conclusion

La bataille d’El-Alamein était terminée. Alexandrie, un symbole historique, était protégée. Plus important encore, dans ce contexte de guerre, les Alliés avaient réussi à dégager le canal de Suez et avaient retraversé la frontière en Libye en janvier 1943.

Même si la campagne en Afrique du Nord n’était pas terminée, la victoire des forces alliées à El-Alamein fut déterminante pour la suite des choses. Les forces germano-italiennes furent contraintes de se replier en Libye, puis en Tunisie. C’était le début de la fin de la présence de l’Axe en Afrique du Nord et moins d’une année plus tard, les Alliés pouvaient se concentrer sur leur prochain objectif: la libération de l’Europe.
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Un cimetière britannique à El-Alamein.
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MessageSujet: Re: EL ALAMEIN -B . MONTGOMERY FACE A E.ROMMEL.   EL ALAMEIN -B . MONTGOMERY FACE A E.ROMMEL. Icon_minitimeVen Nov 04 2016, 20:49

Que d'hommes sacrifiés au départ dans les attaques mal préparées ! Mais quelques part "Monty" agira avec prudence permettant aux hommes de mieux se préparer et d'avoir ses corps d'armées à pleins effectif !!!!
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