Terrorisme : 18 % des Français prêts à torturer eux-mêmes .

L'erreur consiste à généraliser...tout le monde est contre la torture, contre la peine de mort, pour une
vie meilleure dans la paix et la concorde...
mais je sais, et c'est du bon sens, que si ma famille ou mes proches étaient menacés, ça serait "NO LIMIT", et sans états d'âme!

bonjour,

Patience . . . . pour que les Français comprennent quand et pourquoi la torture, il faudrait qu'ils soient mis en situation. Bien sûr il faut espérer que cette situation n'arrivera pas.
Quelle est-elle ? : un nombre d'attentats qui ne permet plus leur acquisition par la police, la gendarmerie et la justice. Autrement dit tous les services de l'Etat seraient débordés.
Aujourd'hui il n'y a pas de lutte contre le temps car les cas sont suffisamment espacés et la justice prend ses aises pour agir dans les règles de l'art, selon nos lois (qui ne sont peut-être plus adaptées à la situation actuelle?)
Mais les djiadistes sont suffisamment cruels  et patients pour faire mijoter les populations. Faire régner la terreur est leur moyen d'action favorit et, pour le moment ils n'ont pas besoin d'employer une autre stratégie.(Ils nous connaissent très bien)
En conclusion, la notion de torture ne sera jamais considérée comme un moyen ultime pour lutter contre le terrorisme tant que le besoin ne s'en fera pas sentir.
Voici également pourquoi l'emploi de la torture en Algérie n'a jamais été comprise car les nouvelles générations ne connaisent pas cette époque. En effet , les idées politiques ont pris le pas sur les vérités.

Je suis pour la peine de mort ,mais nullement pas pour la torture,j'ai pas l'AME D'UNE SAUVAGE.

Moi non plus Glaive je ne suis pas pour la torture, et pourtant... si toi et moi avions le choix entre laisser mourir des vies ou faire parler quelqu'un afin de les sauver, il faut avouer que nous serions pour !

Bonjour glaive,

Oui, bien sûr, mais il ne faut pas oublier l'essentiel: il ne s'agit pas de parler de sauvagerie ou même de sadisme mais l'emploi de la torture est un moyen ultime  afin d'obtenir rapidement des renseignements vitaux, alors que si la solution est la mort de celui qui détient l'information, il n'y a plus de renseignements car un mort ne parle pas. C'est aussi simple que cela.
Pour bien saisir le problème il faut se mettre à la place d'un responsable  qui doit rendre des comptes à une population à bout de patience devant l'impuissance vis-à-vis des attentats, alors qu'un prisonnier terroriste se cantonne dans le mutisme le plus complet comme l'autorise la loi.