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 OPEX ..Madagascar

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MessageSujet: OPEX ..Madagascar   OPEX ..Madagascar Icon_minitimeMar Jan 19 2016, 09:30

  OPEX ..Madagascar Mini_dot_orange A propos de MADAGASCAR, par Michel LAGROT  En mars 1947,


 éclata sur l’île de Madagascar, une rébellion préparée de longue date, dont les atrocités sanglantes nécessitaient une remise en ordre rapide, afin de faire cesser les massacres.


La campagne militaire qui s’engagea dut être menée avec les moyens très modestes dont disposait l’armée sur place :

 Il fallut rassembler les quelques unités coloniales éparpillées dans des postes isolés, réquisitionner les vieux Junker 52 d’Air France, et utiliser les camions civils pour le transport de troupes.
Cette répression, aujourd’hui présentée comme sauvage (on avance le chiffre extravagant de 89.000 morts !) fut beaucoup plus mesurée, mais causa néanmoins la mort d’environ 4.000 personnes.
Au « point chaud » que fut Manakara, sur la côte est, où la rébellion se déclencha, l’actuel mausolée, seul dans son genre, abrite, d’après les autochtones, les restes de 542 fusillés;
 à Moramanga, où un accident sanglant dû à la panique des troupes opposa la coloniale à un village entier, il y eut 80 morts.
Ces faits entraînèrent la fuite vers les montagnes de nombreuses tribus, persuadées par leurs sorciers que les Français allaient les exterminer, et qui furent décimées par la faim et le froid.
 Cet exode intérieur ralluma des guerres tribales et donna lieu à de véritables massacres sur les hauts plateaux.
Aujourd’hui, de pseudo historiens comptabilisent et amalgament tous les décès enregistrés sur deux années de troubles en les mettant au compte de l’armée française…
Au début de l’année 1948, s’ouvrit à Tananarive le procès des insurgés.
 Les Malgaches accusés, malgré les preuves de leurs intrigues et de leurs crimes, se prétendirent innocents, mais devant l’impopularité de leur cause, aucun avocat local ne voulut assurer leur défense.
 Des avocats parisiens furent envoyés par le PCF, qui avait soutenu la rébellion (à l’inverse de son attitude à Sétif en 1945) avec l’arrière-pensée de disperser les forces de l’armée française en cette époque marquée par le début de la guerre d’Indochine.
En dépit des accusations de torture utilisées par la défense, le procès fut jugé équitable par toute la presse de l’époque, y compris celle de gauche: ce qui n’empêchera pas le journal le Monde, entre autres, d’écrire par la suite l’inverse de ce que son correspondant de 1948 lui câblait, ce qui constitue un exemple type de la façon dont l’Histoire peut être falsifiée par certains organes de presse.
 Cette tragédie trouva son épilogue avec cent quatre vingt condamnations à mort dont dix neuf furent exécutées, et de plusieurs centaines de peines de travaux forcés.
Tous les forçats furent graciés ou amnistiés après 1955.
Après leur libération, les meneurs se livrèrent à des règlements de compte entre eux, dont certains durèrent plusieurs décennies.
Ces évènements n’ont laissé aucune trace dans la mémoire collective malgache, et il est bien rare qu’un ancien en parle.
 Il est d’ailleurs surprenant que ce soit presque toujours pour fustiger les insurgés, tant le sentiment francophile reste vivace sur la grande Ile.
 Il n’est que de constater que toutes les rues des villes baptisées du nom de nos gloires militaires ont gardé leur plaque, que les noms de Galliéni et Lyautey sont toujours respectés, que le buste de Joffre sur la Place circulaire de Diego Suarez est en place depuis quatre-vingts ans, et que, dans cette même ville, le 14 juillet est célébré rituellement par les anciens combattants malgaches avec une ferveur qu’on aimerait retrouver dans notre vieille métropole si oublieuse de son histoire et des hommes qui l’ont façonnée !
Michel Lagrot
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