Les incohérences des gouvernants de l'époque
Il faudra attendre en Mai 1956, la promulgation de la loi sur les pouvoirs spéciaux et donc la suppression des contraintes qui pesaient sur l'armée et qui nuisaient à son efficacité.
Autorisation du Préfet pour déplacer, même une seule compagnie sur le territoire et, avant de donner cette autorisation, le Préfet prenait des ordres de Paris.
Si une opération militaire était décidée, les troupes devaient avant toute action, adresser les sommations d'usage, comme devant une manifestation de" grévistes", autrement dit : ne pas tirer les premiers !
Les gendarmes devaient accompagner les combattants (dont un officier de police judiciaire) pour dresser des procès-verbaux de décès de fells......
Quand il y avait des prisonniers, ils devaient obligatoirement être remis à la Gendarmerie.
La chasse devait se borner à un rôle d'observation, pas de « straffing » eh oui !
au début des évènements, il fallait ramasser les douilles,heureusement cela n'a pas duré longtemps et les gendarmes étaient en général très coopérants, il est vrai qu'ils ont payé également un lourd tribut.......
à ma première opération en août 1958, il n'y avait plus ces contraintes, en revanche ce jour là j'ai su comment les fells traitaient les soldats français tués en embuscade (corps orientés vers La Mecque, émasculés, les parties génitales dans la bouche)
Mer Déc 23 2015, 19:31
