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 Commandant Pinte .

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Commandoair40
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Commandoair40


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MessageSujet: Commandant Pinte .   commandant pinte - Commandant Pinte . Icon_minitimeVen Nov 06 2015, 22:04

  commandant pinte - Commandant Pinte . 908920120  Commandant Pinte  commandant pinte - Commandant Pinte . 908920120  

commandant pinte - Commandant Pinte . Pinte10
"Le Commandant, après la libération"

"PARCOURS"

Eugène Alfred Armand Pinte est né le 23 juillet 1902 à Neuville sous Montreuil dans le Pas-de-Calais.

Passé par l’École des enfants de Troupe, il suit l' École militaire préparatoire de Montreuil sur mer. Juillet 1918 – 1920.

23/07/1920 : 33ème régiment d’infanterie il est engagé volontaire
23/11/1920 : 33 RI nommé Caporal
18/07/1921 : 33 RI nommé Sergent
28/09/1921 : opération au corps d’occupation de Constantinople
22/10/1921 : 37ème régiment de tirailleurs algériens. Détaché à l’Etat Major du Régiment (peloton de transmission)
09/04/1922 : 66ème régiment d’infanterie. Mis à la disposition du Maréchal de France commandant en chef les troupes d’opérations au Maroc.

D'une première union à Constantinople, il a son 1er fils.

03/02/1924 : débarque au Maroc et affecté au 66ème Régiment de tirailleurs Marocains
18/02/1924 : Poste de sergent fourrier
01/09/1924 : demande à repasser sergent en opération

26/11/1924 : détaché à Mazagan pour suivre les cours préparatoires à Saint Maixent
1925 : admis à l’Ecole Militaire d’Infanterie à la suite du concours.
01/10/1925 : arrivée à l’école. Fait aspirant.
01/10/1926 : 67ème régiment d’infanterie. Fait sous-lieutenant.
01/12/1927 : Volontaire pour être mis à la disposition du Général Commandant supérieur des troupes au Maroc ( JO du 01/12/1927)

28/12/1927 : embarquement pour le Maroc.
1928 : 2ème régiment de Zouaves (JO 25/01/1928)
24/09/1928 : Nommé lieutenant à T.D.
21/08/1929 : par décision du Général Commandant Supérieur des Z.O.M. affecté au 3ème bataillon d’infanterie légère d’Afrique
22/08/1929 : Arrivée au 3ème BIL (JO du 25/08/1929) (JO du 25/08/1929 page 9947)
30/12/1929 : affecte a la C.M. du Corps, commandant le peloton d’engins et transmission.
01/10/1929 : commandement du peloton d’instruction
21/01/1931 : affecte a la S.H.R. par décision du chef de corps
23/09/1933 : affecté au 151eme Régiment d’Infanterie, (JO du 24/09/1933, page 100006)
10/10/1933 : quitte le Maroc pour Metz. Il est alors remarié, et à perdu son frère lui aussi dans l'armée, tué en Orient.
23/10/1933 : débarque à Marseille
25/10/1933 : arrive au 151ème régiment d’infanterie, sous les ordres du colonel de Lattre de Tassigny, alors jeune officié, qui va s'occuper de lui, l'aider et le guide.
25/12/1937 : nommé Capitaine par décret (JO du 25/12/1937)
24/01/1938 : affecté au 43eme Régiment d’Infanterie
29/01/1938 : prend le commandement de la CEO
10/09/1938 : prend le commandement de la 15eme
01/09/1939 : affecté au 84eme Régiment d’Infanterie

Malgré une maladie contractée dans les colonies, dont il souffre particulièrement, il participe comme capitaine à la guerre de 39-40.

03/09/1939 : affecté au 54eme Régiment d’Infanterie F. Parti aux armées. Mis à la disposition du général commandant la 2ème Région comme Major de Zone par ordre de mutation du grand quartier Général.
03/10/1939 : nouveau rang dans le grade.
20/12/1939 : rattaché a la direction des étapes de la 7ème armée. Lors de la débâcle, il sera chargé du regroupement des isolés.
01/07/1940 : citation à l’ordre du régiment N°7 du général BLIN, directeur des étapes de la 7ème armée "pour avoir gardé son personnel et son matériel au cours de la retraite de l'Oise à la Vienne sous de violents bombardements" . Citation comportant attribution de la croix de guerre avec étoile de Bronze.

Hospitalisation.

25/08/1940 : affecte au 150eme régiment d’infanterie.

Hospitalisé à Cahors, il demande son transfert vers l'hôpital militaire de Limoges, ville dans laquelle il est en contact avec notamment des amis belges réfugiés.

Dès juillet 1940, il commande la résistance par la propagande et refuse l'adhésion à la Légion.

Sa famille le rejoint en décembre 1940, et cherche à se loger à Aixe-sur -Vienne, près de Limoges.

Elle finit par s'installer dans une petite ferme à La Gaubertie (Aixe-sur-Vienne), et se met au travail avec l'aide des paysans pour produire de quoi se nourrir.

C'est le départ d'un lieu qui va par la suite devenir un centre important de passage de la résistance.

21/09/1941 : mis en non activité pour infirmités temporaires par arrêté du 21/08/1941.

Résidence reconnu à Aixe sur vienne.

"LA RÉSISTANCE"

En contact avec des officiers et des amis de Limoges.

Entre ses longs séjours à l'hôpital de Limoges, il entre en relation avec les résistants de St Laurent, St Mathieu, Cussac, Chalus et Sereilhac et récupère les armes laissées par les troupes en 1940.

En décembre 1941 il monte des groupes de résistants dans le secteur ouest de Limoges et un noyau - Corps franc de recruteur, camoufleur... (d'une quarantaine d'agents)

Le Capitaine Pinte, alors en demi solde est affecté dans des services administratifs, entre autre le centre de démobilisation à Limoges.

Une fonction utile, qui va lui permettre de circuler librement, particulièrement lorsque Limoges sera en zone occupée.

01/03/1943 : L' AS se rassemble avec d'autre mouvements, et il devient officier des Forces Françaises de l’intérieur.

A Aixe, sa bonne entente avec M. Dumond et M. Lévêque des FTP permet une bonne coordination du secteur.

La complicité de ses supérieurs le commandant Titremann et le commandant Dominguon, va lui permettre de camoufler armes, explosifs et un matériel important destiné à équiper les formations de la résistance , et surtout d'avoir une couverture justifiant de ses déplacements quotidiens à Limoges, alors qu'il n'occupera que peu son bureau.

Au centre de démobilisation de Limoges, il s'appuie aussi sur le lieutenant Lène et le Capitaine Parouty, pour effectuer des recrutements au profit de l'ORA.

En contact avec Rousselier, Paquette et Riviere, il va organiser l'O.R.A., sous le nom de code d'ATHOS.

En avril 1943, il est membre de l'E.-M. Régional, commandant de secteur O.R.A. et du maquis AS d'Aixe sur Vienne.

Assure l'organisation matérielle du secteur ouest de Limoges : camouflage d'effets, d'armes, de vivres, de réfractaires. Établissement de faux papiers, faux certificats.

Il fait de son habitation un centre de transit des résistants.

Résistants de passage, parachutistes, personnes recherchées par la Gestapo, trouvent refuge a la ferme et y sont ravitaillés par la famille.

La ferme sert aussi de point de relais pour les jeunes voulant entrer dans le maquis particulièrement nombreux après l'instauration du STO.

M. Moreau venait alors chaque soir à la ferme chercher ces jeunes et les emmener de nuit au maquis de Cussac.

L'équipe COPA de la Haute-Vienne et les courriers se rassemble aussi à la ferme, à raison de deux à trois fois par semaine.

Le Capitaine a été un "précieux auxiliaire" pour MINISTRE, qu'il a hébergé et fait transporter dans sa voiture personnelle d'un coin à l'autre du département.

Il reçoit une dizaine de parachutages sur le terrain de La Gaubertie dit "VERRUE", qu'il a préparé et aménagé avec le chef départemental.

Ces parachutages venus de Londres, contiennent quelques armes et munitions, du savon, des pansements, et un petit coffre métallique que le capitaine apporte en personne rue des coopérateurs à Limoges, où se réunissent les chefs du maquis.

En mars 1944, s'installe à la ferme le PC du colonel de L'O.R.A.

Le Colonel PAQUETTE est camouflé au mois d'avril.

06/04/1944 : Commandant du secteur ouest de la R5

En mai organisation en 5 cantons - constitution du maquis. Le corps franc est chargé de la protection et l’exécution des missions.

Début juillet constitution à Cussac d'un bataillon bien armé et équipé. Durant cette période et pour mener à bien les préparatifs de la libération du territoire, il est en relation étroite avec RAC, FRED, BERNARD, CONSTANT, GARDES et le D.M.R.

Formation du 2ème bataillon avec l’adjudant Fernandez puis il confie le commandement à PATRIARCHE.

Les deux bataillons sont eux même commandés par le Colonel Durant alias DORNAC.

Faisant vivre la Résistance sur son secteur, il a reçu à plusieurs reprises et dans les mois précédents la Libération, un radio-parachutiste Anglais dit "Marcel", qui maintenait une liaison avec Londres chaque nuit, et avait sa chambre de chiffrement et déchiffrement à la ferme.

La famille Pinte dénoncée, et la peur des habitants grandissante, le capitaine organisa l'évacuation du hameau dans les bois durant deux nuits.

Les allemands et la milice à la recherche du "PC", logé un temps à la Gaubertie ne réussirent pas à le localiser.

Le capitaine Pinte a participé à la "bataille" d' Aixe-sur-vienne, et aux combats de libération de la région.

Il a dirigé les unités stationnées sur son secteur durant la libération de Limoges, libération qui eu lieu deux jours après le décès de son fils âgé de 6 ans.

Le 21 Août après l'enterrement, il participe a la prise de Limoges, avec le 1er bataillon O.R.A. avec son adjoint le Lt MATTEY et son chauffeur.

"APRÈS LA LIBÉRATION"

Le dernier parachutage sur le terrain de "verrue", où la population, bien loin de la clandestinité passée, assistait en masse, était composé de toiles de parachute noires , en signe de deuil adressé au capitaine.

10/09/1944 : affecté au commandement du service régional d’archives de Limoges
25/09/1944 : promu commandant FFI par le colonel Rousselier par ordre N°37, commandant la 12ème région militaire
01/06/1945 : promu chef de bataillon à TD
01/09/1945 : prend le commandement du bureau régional des effectifs de Limoges
19/03/1946 : affecté par note de service sur le même poste. Proposition au grade supérieur "non recevable" au vue de son été de santé.
10/10/1946 : rayé des cadres d’active. Grade maintenu sur un emploi administratif.

Affecté à la subdivision de Limoges pour administrateur.

07/09/1951 : commission de réforme. Lettre de radiation des cadres envoyé à son domicile à cette date.

Promu chef de bataillon dès la libération par le Lieutenant Colonel Paquette, le commandant Pinte a été fait Chevalier de la Légion d'Honneur, Médaillé de la Résistance et cité à l'ordre de la brigade le 12/03/1945, au titre de la résistance, avec l'attribution de la croix de guerre avec étoile de bronze.

Il a reçu la qualité de combattant volontaire de la résistance à titre posthume.

Il continuera de travailler à Limoges, jusqu'à sa réforme pour maladie en 1951.

Il décède âgé de 49 ans en septembre 1951.

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Source : commandant-pinte.overblog.com


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Sicut-Aquila

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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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