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 RÔLE DES TRANSMISSIONS DANS LE BARRAGE ALGÉRO-TUNISIEN .

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Commandoair40
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Commandoair40


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RÔLE DES TRANSMISSIONS DANS LE BARRAGE ALGÉRO-TUNISIEN . Empty
MessageSujet: RÔLE DES TRANSMISSIONS DANS LE BARRAGE ALGÉRO-TUNISIEN .   RÔLE DES TRANSMISSIONS DANS LE BARRAGE ALGÉRO-TUNISIEN . Icon_minitimeVen Aoû 28 2015, 23:41

RÔLE DES TRANSMISSIONS DANS LE BARRAGE ALGÉRO-TUNISIEN
(zone Est-Constantinois)


RÔLE DES TRANSMISSIONS DANS LE BARRAGE ALGÉRO-TUNISIEN . Insign10

La campagne d'Indochine avait permis de dégager les principes en fonction desquels il convenait d'organiser les transmissions dans une ambiance de guerre subversive.

A l'époque, cependant, les moyens en personnels et en matériels étaient insuffisants pour permettre de réaliser, sur ces nouvelles bases, des systèmes entièrement satisfaisants.

En Algérie la situation fut, initialement, assez comparable à celle que nous avions connue en Indochine mais, dès que la décision fut prise de faire appel aux personnels du contingent et d'attribuer la priorité à la satisfaction des besoins exprimés en matériels, les moyens commencèrent à affluer.

Les Transmissions, qui n'eurent jamais plus de 4 000 à 5 000 hommes engagés en Indochine, y compris les personnels venant d'autres armes, en comptèrent jusqu'à 15 000 en Algérie.

Les dépôts furent vidés de tous leurs équipements de câbles hertziens alors que ces matériels essentiels n'avaient été employés que parcimonieusement en Indochine.

L'industrie se mit à fabriquer massivement des postes radio d'excellente qualité : TR-PP8, AN/PRCIO, AN/GRC9 et les piles correspondantes qui avaient fait si cruellement défaut au cours de la campagne précédente.

Grâce à ces moyens, il devenait enfin possible, pour les transmetteurs d'Algérie, de réaliser ce qu'avaient conçu et rêvé de faire les transmetteurs d'Indochine. Le système de transmissions mis en place dans la Zone Est Constantinois (ZEC), pour innerver le barrage édifié le long de la frontière tunisienne, fut un exemple de ce que devait et pouvait être une organisation adaptée à de pareils besoins.

Les barrages de la zone Est-Constantinois.

Au printemps 1959, les barrages de la zone Est-Constantinois s'étalaient du nord au sud sur une longueur de plus de 420 km.

Ils comportaient 1 300 km de haies électrifiées alimentées par une chaîne de cinquante-quatre stations électriques, espacées de 15 à 20 km, à partir desquelles étaient détectés les coupures ou incidents provoqués sur la haie électrifiée alimentées par une chaîne de cinquante-trois stations électriques de 15 à 20 km, à partir desquelles étaient détectés les coupures ou incidents provoqués sur la haie électrifiée.

L'obstacle était tactiquement surveillé et animé par des unités aux missions spécifiquement barrage : ABC, infanterie portée pour la surveillance mobile rapprochée -, artillerie de position appuyant de ses feux l'action sur tous les points du barrage ; ensembles radar-canon de surveillance sur le bar-rage pré-saharien.

Enfin, implantées dans l'arrière-pays de la ZEC, les unités de sept secteurs : Bône, Morris, Guelma, Souk Abras, Sedrata, Morsott, Tébessa, ainsi que des réserves mobiles d'intervention héliportables, constituaient les forces destinées à l'interception et à l'anéantissement des bandes ayant réussi à franchir l'obstacle.

Le commandement unifié et centralisé des barrages était exercé de Bône à Négrine - jusqu'en août 1960 par le général commandant la 2e DIM et la zone Est-Constantinois.

L'ensemble des effectifs des trois divisions renforcées à vocation barrage implantées en ZEC : 2e DIM à Bône, IIe DI à souk Ahras, 25e DAP d'abord et 7c DLB ensuite à Tébessa, a varié au cours des années 1958-1960 entre 45 000 et 55 000 hommes.

Dès lors apparaît toute l'importance d'un système de transmissions adapté, puissant, solidement articulé, propre à engerber et à innerver l'obstacle et les unités d'exploitation et d'intervention au cours des opérations de surveillance et de dissuasion, d'alerte et d'anéantissement.

Les transmissions des barrages frontaliers.

Cependant ce genre très particulier d'opération ne pouvait s'accommoder d'un système de transmissions à structure classique.

Sur les barrages, il importait d'abord de permettre le fonctionnement technique de l'obstacle en reliant chacune des cinquante-quatre cellules constituées par les stations électriques aux cellules voisines.

A partir de ces cellules, il fallait pouvoir diffuser simultanément les renseignements et principalement l'alerte aux unités fixes et mobiles de surveillance, au commandement localement responsable et aussi, bien sûr, aux PC de la ZEC et des divisions afin de provoquer le déclenchement du mécanisme de rassemblement des forces nécessaires à l’interception et à l'anéantissement.

Interpénétration, souplesse, efficacité excluant la perte du " quart d'heure " qui fait basculer une situation vers l'irréversible, tels étaient les critères des systèmes de transmissions à dominante filaire, étayés par une articulation de réseaux radio, permettant aux échelons les plus élevés du commandement de percevoir les " frémissements " et de réagir aux " spasmes " de la vie des barrages.

A cet effet, le Commandement des Transmissions, responsable des liaisons barrages, implanté au PC de la ZEC à Bône, disposait essentiellement de deux unités de transmissions spécialisées barrages : la 80 CT, compagnie de réserve générale, implantée à Bône, chargée des réalisations filaires et des " cicatrisations " d'urgence; et une compagnie d'exploitation des transmissions du barrage, articulée en trois sections d'exploitation "bouturées " d'équipes mobiles de réparation et de maintenance.

Mais il convient de souligner que les unités de transmissions divisionnaires de la zone Est : 52e bataillon de transmissions de la 2e DIM à Bône, 6le compagnie de transmissions de la lle DI à Souk Ahras, d'abord 75e CT de la 25e DAP, ensuite 57e BT de la 7e DLB implantés à Tébessa, consacraient la majeure partie de leurs personnels à cette même mission et c'est pratiquement un effectif global de 50 officiers et 1 600 transmetteurs qui était utilisé au soutien direct des systèmes de transmissions filaires, radio et hertziens plaqués sur l'obstacle.

Le système filaire.

Tissé sur le barrage, le système filaire, appelé communément " axe filaire des barrages ", constituait l'ossature des transmissions et le moyen principal de liaison en raison notamment de sa discrétion aux interceptions adverses, rendues extrêmement difficiles par la surveillance soutenue exercée sur l'obstacle par les troupes amies.

La structure de ce système variait selon les zones plus ou moins sensibles aux harcèlements rebelles dans lesquelles il était employé.

Réalisé à l'origine sur la ligne Morice de Bône à Négrine, en câble à quarte sur caténaire - plus de 1 200 km de câble, dont 150 km enterrés entre Tébessa et Négrine, le réseau fut ensuite construit en rame basse miniature type PTT composée de deux circuits plans utilisant les appuis mêmes du barrage sur les 160 km du barrage avant Centre, puis en rame haute type PTT sur 650 km environ.

En 1960 un câble armé enterré fut posé sur les tronçons les plus vulnérables aux harcèlements, sur le barrage avant Nord notamment.

L'axe filaire assurait ainsi sans discontinuité de Bône à Négrine sur les barrages avant et arrière :

- un circuit d'alerte et de commandement reliant entre eux les PC de secteurs et de sous-secteurs riverains des barrages et, éventuellement, grâce à des pénétrantes, les PC de secteurs ayant des responsabilités barrages mais implantés à une certaine distance (Sedrata, par exemple) ;

- un circuit "omnibus" reliant chacune des cinquante-quatre stations électriques entre elles liaison technique des électromécaniciens.

Enfin sur certains tronçons sur le barrage avant Centre notamment

- un circuit, dit " main courante des électromécaniciens ", permettait le branchement sur fil nu d'un téléphone muni de pinces-crocodile en un point quelconque situé entre deux stations électriques.

Il est important de souligner que " l'axe filaire " était parfaitement intégré au système hertzien d'infrastructure de la zone grâce aux terminaux hertziens des PC de secteurs ou de sous-secteurs voisins tels que Bône, Lamy, Morsott, Tébessa, Bir el Ater, Négrine, assurant ainsi aux liaisons des possibilités de variantement en cas de tronçonnement résultant des harcèlements.

C'est ainsi que du PC de la ZEC à Bône il était toujours possible, grâce à cette intégration, d'atteindre n'importe laquelle des cinquante-quatre stations électriques.

Diversifié dans sa réalisation, cohérent dans son système, parfaitement intégré aux liaisons hertziennes, l'axe filaire des barrages n'en demeurait pas moins localement sensible à certaines actions violentes de harcèlements, de nuit notamment.

Le système radio.

Pour pallier cet inconvénient, un système de réseaux radio était articulé par zone de responsabilité barrage en une solide doublure des liaisons filaires, réalisant l'interpénétration des liaisons entre les PC de secteurs et de sous-secteurs, les stations électriques et les unités mobiles de surveillance.

Il comportait essentiellement un réseau de renseignements et d'alerte barrage de secteur ou de sous-secteur, réalisé . en SCR-543 et fonctionnant sur fréquences préréglées.

Chaque réseau avait son poste directeur implanté au PC de secteur ou de sous-secteur et six ou huit postes secondaires installés dans chacune des stations électriques relevant de la surveillance et de l'intervention immédiate du secteur.

L'écoute des réseaux de renseignements des secteurs voisins était assurée grâce à des récepteurs EN-76.

Des réseaux de renseignements de contact réalisés en SCR-508-528 au bénéfice des unités mobiles dites "unités de la Herse" : ABC en général ou infanterie portée, patrouillant la nuit le long des barrages, reliaient le PC de quartier, le commandant de l'escadron et le commandant des pelotons à chacune des stations électriques de la zone de surveillance.

C'est ainsi que le moindre incident sur la haie électrifiée détecté par les électromécaniciens pouvait être annoncé au commandant d'escadron et écouté par les commandants de pelotons qui étaient en mesure de faire procéder sans délai à une vérification locale visuelle de l'incident.

Il convient enfin de mentionner certaines variantes apportées dans la Constitution des réseaux radio, notamment sur les 170 km du barrage présaharien, par l'utilisation d'ensembles 100 W-20 W dans le réseau d'alerte secteurs des stations électriques, et d'ensembles 80 W-15 W dans le réseau des postes " radars-canons " implantés entre El Ma el Abiod et Besseriani, ces matériels permettant de réaliser des liaisons fonctionnant en duplex et directement intégrables aux liaisons filaires.

Enfin, les transmissions du barrage fournissaient les matériels à modulation d'amplitude et de fréquence nécessaires aux réseaux de sécurité des trains de minerais et des systèmes de protection des ouvrages d'art.

Chacune des cinquante-quatre stations électriques où venaient se nouer liaisons filaires et radio du barrage disposait ainsi d'un véritable petit centre de transmissions abritant un matériel important :

un ER/SCR-543 du réseau d'alerte secteur;

un ER/SCR-508 ou 528 du réseau de surveillance mobile des unités de contact;

le récepteur EM-76 pour l'écoute de réseaux voisins ainsi que le SCR-300 de l'écoute air-sol, sans omettre un central téléphonique dont les circuits - une dizaine à l'origine - tendaient sans cesse à se multiplier.

Ces moyens de transmissions étaient desservis par trois à cinq transmetteurs, travaillant en accord fraternel avec les quatre ou cinq électromécaniciens de la station et constituant tous ensemble une équipe unie et vigilante pour l'exécution de la mission commune.

La vie des transmissions des barrages.

La tâche de l'officier des transmissions sur le barrage requérait une prodigieuse consommation d'énergie : définir le tracé des constructions nouvelles décidées, surveiller l'implantation des sections de construction, la progression des travaux, ravitailler en matériels : poteaux, fils nus, isolateurs, moyens d'ancrage et de fixation débarqués à Bône par centaines de tonnes, animer les chantiers déployés sur plusieurs centaines de kilomètres, et engagés dans des réalisations nettement compétitives avec celles des PTT telles que : ligne en rame haute Souk Ahras-La Calle (150 km), Souk AhrasTébessa (160 km), Morsott-Ouenza (28 km) sans omettre les chantiers particuliers de la 7e DLB : Tébessa-Négrine (179 km), Tébessa-Chéria (35 km).

Parallèlement, il fallait neutraliser l'érosion permanente de l'axe filaire, approvisionner en piles, assurer le remplacement, la maintenance, la protection des matériels sensibles à l'action des hautes températures et du sable friable brassé par les vents du sud, contacter fréquemment les commandants de secteurs et d'unités mobiles de surveillance, expliquer, rassurer, satisfaire les demandes raisonnables, décourager la boulimie en moyens.

Le chef de section transmissions barrage voyait à la nuit tombante monter la fièvre de l'action, car c'était l'heure de la frénésie des harcèlements sans égards ni distinctions pour l'axe filaire, exposé aux cisaillements des projectiles amis et ennemis.

Ainsi trois fois, six fois, dix fois par nuit, le chef de section lançait ses équipes mobiles afin de procéder aux cicatrisations d'urgence, tandis que les opérateurs radio se tenaient dans l'attente fiévreuse de la transmission d'alerte annonçant " l'événement " qui déclencherait l'activité frénétique des systèmes de transmissions d'infrastructure de zone, indissociables des transmissions du barrage.

Les transmissions d'infrastructure.

Assurer les liaisons de commandement et latérales des trois divisions 2e DIM, lie Di, 7e DLB avec les secteurs de pacification; faciliter, en osmose avec les barrages, la circulation du renseignement sur un adversaire fluide et évanescent avec une extrême compression des délais; " l'événement " survenu, répondre aux exigences des concentrations temporaires, rapides et inopinées ; permettre enfin à toute unité, " croisant " en opération de détails en un point quelconque de la zone d'appeler l'appui aérien ou renfort terrestre en se raccrochant instantanément à une centrale radio, tels étaient les impératifs dictés aux systèmes de transmissions de la zone Est-Constantinois.

Privé au départ d'une infrastructure PTT quasi inexistante - à l'exception du câble Bône-Guelma-Constantine et de quelques circuits limités au parallèle de Souk Ahras - le système réalisé ex nihilo était constitué par un puissant maillage hertzien articulé autour de cinq miradors incomparables : djebel Mahouma, 1 206 m, djebel Msid, 1 406 m, djebel Rgheiss, 1 736 m, djebel Ouenza, 1 284 m, djebel Dokkane, 1 712 m, disposés en quinconce dans la ZEC d'où divergeaient les faisceaux hertziens vers les PC de divisions et de secteurs voisins du barrage ou implantés à l'extérieur de la zone.

C'est aux centraux téléphoniques juxtaposés aux terminaux de ces faisceaux hertziens que venaient s'intégrer les systèmes filaires particuliers aux secteurs, les liaisons filaires du barrage, ainsi que les rares circuits PTT, tels que Bône-Guelma, Bône-Souk Ahras, Guelma-Laverdure.

Arrimée au djebel Dokkane, la dorsale hertzienne du Corps d'Armée de Constantine assurait les liaisons avec les zones limitrophes : Batna, Constantine, Philippeville, étayant accessoirement les liaisons latérales divisionnaires de la ZEC, notamment sur l'axe Bône-Tébessa.

Le variantement des circuits était réalisé dans chaque centre hertzien par raccordement à un central téléphonique après démodulation, avec éventuellement réorientation des antennes.

Enfin, à chaque centre hertzien se trouvait juxtaposée une véritable centrale radio de recueil en modulation de fréquence et, dans la mesure des disponibilités du moment, un terminal de recueil AN/TRC3, permettant de raccorder un correspondant nouveau s'implantant dans les environs.

L'allégement des PC.

Entre autres avantages considérables, la première résultante d'un tel système était l'extraordinaire allégement des PC mobiles à tous les échelons.

Le moyen de liaison d'un commando de chasse était ainsi devenu l'AN/PRCIO, grâce auquel il était toujours possible d'un point quelconque de la ZEC " d'attaquer " l'une des cinq centrales de recueil pour appeler l'appui aérien, l'évacuation sanitaire ou des renforts.

Le PC d'un groupement, devenu héliportable, comportait un QRTH-1 qui assurait l'intégration aux liaisons hertziennes et filaires de la ZEC, un AN/GRC9 et un AN/PRCIO pour les liaisons "avant".

Le PC " lourd " divisionnaire lui-même avait pu être comprimé aux effectifs de un officier, douze sous-officiers et transmetteurs disposant de cinq véhicules sur lesquels étaient installés : un terminal AN/TRC3 permettant l'intégration hertzienne et filaire aux systèmes de zone, un SCR542 (PGA) d'appui aérien, un SCR-193 ou 506 pour la liaison radio de zone, un AN/GRC9 pour la liaison radio de commandement des groupements en modulation d'amplitude, un ANJPRC10 avec antenne RC-292 pour la liaison radio de commandement des groupements en modulation de fréquence, ainsi que trois à quatre SCR-300 destinés à écouter les réseaux intérieurs et à pourvoir en renseignements frais le PC de la division.

Un tel PC s'implantait et établissait ses liaisons en moins d'une demi-heure.

Le PC " tactique " de la division héliportable était comparable à celui d'un groupement; il pouvait même être réduit à un QRTH-1 et un AN/PRCIO, c'est-à-dire à un officier et quatre hommes.

Il ne faut pas oublier cependant que cet allégement des PC n'avait été rendu possible que par la mise en place d'une infrastructure fixe qui, elle, était coûteuse en personnels, tant techniciens que responsables de la protection.

C'est ainsi que 50 officiers et 1 600 transmetteurs consacraient sur les barrages et dans les profondeurs de la ZEC leur activité à la mise en œuvre des moyens considérables charpentant les systèmes filaires, radio et hertziens : 24 terminaux hertziens genre AN/TRC3, 7 franchiseurs de coupure genre QRTH-1, sans omettre les 12 stations hertziennes Lorenz de la 7e DLB, dix-huit SCR-399, 230 postes radio genre SCR-193 506, au total plus de 4 000 postes radio de petites unités, auxquels s'ajoutaient 180 centraux téléphoniques raccordant plus de 10 000 km de circuits de commandement des divisions et des secteurs.

Le jugement final porté par le commandement sur le rôle de l'Anne de transmissions en zone Est-Constantinois pendant les opérations de maintien de l'ordre se dégage de trois citations à l'ordre de l'armée octroyées, au cours de 1959-1960, aux officiers responsables, mais évidemment à l'intention de tous les personnels des équipes de transmissions :

" ... Ont réalisé sur plus de 450 km l'équipement des barrages en moyens radio et filaires, permettant la transmission sans défaillance et sans délais des renseignements, assurant ainsi la réussite de la manoeuvre d'interception " -  ...

Portant leur effort sur l'équipement des centres de recueil juxtaposés aux centres hertziens, ont mis au point un système de transmissions original et d'une totale efficacité qui a rendu d'inestimables services aux groupements isolés opérant en zone " -  

Contribuant ainsi d'une façon décisive à tous les succès remportés en zone Est
Constantinois. "

RÉSUMÉ

La longueur des barrages et une exigeante rapidité de la diffusion de l'alerte aux unités d'intervention imposaient un système de transmissions puissant et solidement articulé.

L'article décrit ce que fut l'organisation des transmissions le long des 420 km du barrage Est (systèmes filaires et hertziens).


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Sicut-Aquila

RÔLE DES TRANSMISSIONS DANS LE BARRAGE ALGÉRO-TUNISIEN . 908920120 RÔLE DES TRANSMISSIONS DANS LE BARRAGE ALGÉRO-TUNISIEN . Cocoye10 RÔLE DES TRANSMISSIONS DANS LE BARRAGE ALGÉRO-TUNISIEN . 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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