Dernier Légionnaire Belge - rescapé de Dien Bien Phu et des camps Viet

De source Le Journal de Nivelles ( Belgique)
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Non loin de Chimay-
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NIVELLES
Jean Dens, dernier survivant des camps du Vietnam
Accueil Régions - Aujourd'hui 06h00 - Christophe GOFFAUT - L'Avenir
Le Nivellois, ancien légionnaire, sera bientôt promu au grade d’Officier de la Légion d’honneur. Un destin hors du commun.
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Jean Dens aujourd’hui,
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Dans quelques jours, Jean Dens (80 ans) sera promu au grade d’Officier de la Légion d’honneur. Ce Bruxellois d’origine, installé à Nivelles depuis 1968, doit cette distinction à ses états de service au sein de la… Légion Étrangère. L’ancien soldat a fait partie de ce corps de l’armée de terre française pendant cinq ans, entre 1952 et 1957. Il est notamment le dernier en vie des 15 légionnaires de nationalité belge survivants de la bataille de Diên Biên Phu et des camps du Vietminh au Vietnam
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NDLR : EN 1951 - 1954  - APPELONS LE PLUTOT LE VIETCONG ET CELA SE PASSAIT EN  IMDOCHINE ET AU TONKIN
KANESATAKE.
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Comment un jeune Belge d’à peine 18 ans, comme vous en 1952, s’est-il retrouvé au sein de la Légion Étrangère?

À l’époque, je devais effectuer mon service militaire, dont la durée venait de passer de 18 à 24 mois. Ça ne m’intéressait pas du tout. Il existait toutefois la possibilité de signer un contrat d’un an de volontariat en Corée, qui équivalait aux 24 mois du service national. Comme je n’avais pas encore tout à fait 18 ans, j’avais besoin de la signature de mes parents. J’ai faussé le jeu et ils ont fini par s’en rendre compte. J’ai alors pris la direction de la France. Arrivé à Lille, j’ai sans doute vu une affiche de recrutement de la Légion. Je m’y suis engagé dans la foulée.

Votre vie a-t-elle rapidement pris une autre tournure?

Je me suis retrouvé en Algérie pour suivre deux formations de huit semaines chacune: infanterie-para et spécialiste radio-armement. Ensuite, j’ai pris la direction du Tonkin, l’Indochine Française, où j’ai intégré le 3e régiment étranger d’infanterie (REI). Là-bas, je serai partant pour toutes les missions de guerre pendant dix-huit mois: patrouilles, embuscades, déminages, opérations parachutées, etc.

Jusqu’au dénouement de Diên Biên Phu…

Le 1er janvier 1954, nous avons été détachés dans cette vallée, pour occuper la position «Isabelle». Le 13 mars, les Vietminh ont attaqué et le siège a débuté. Il a duré 57 jours. Sur notre position, nous étions 1 700 hommes. Quatre cents sont morts et plus de 500 furent gravement blessés. Jusqu’à l’arrêt des combats, le 7 mai. Le soir même, nous avons tenté une percée à travers les barbelés et la rivière Nam Youm, avec 200 valides. Sans succès. Seuls trois hommes ont pu passer. Pour ma part, j’ai reçu une balle dans la cheville et trois impacts d’obus dans le dos.

Que s’est-il passé ensuite?

Fait prisonnier, j’ai dû rejoindre un camp à pieds, près de la frontière chinoise, avec 600 autres hommes. Un mois plus tard, nous n’étions plus que 200. Cet endroit était un vrai mouroir. Par après, nous avons pris la direction d’un autre camp, distant de 750 km. On a effectué une marche de 19 jours, pieds nus. Avec, pour toute nourriture, une boule de riz. Plus tard, en août 1954, nous serons échangés contre des prisonniers vietminh. Lors de ma libération, je ne pesais plus que 47 kg…

Que représente à vos yeux ce grade d’Officier de la Légion d’Honneur?

C’est une reconnaissance importante. Car j’ai failli y laisser la peau. De notre bataillon, seuls 26 sont rentrés. Sur 450 hommes.

Quinze mois dans l'armée belge

Après un séjour à l’hôpital d’Hanoï et plusieurs mois de convalescence, Jean Dens réintègre la Légion. Par après, il participe à la libération du canal de Suez et à la guerre d’Algérie. Septembre 1957, le soldat de 1re classe est libéré de ses obligations et revient au pays… où il réintègre l’armée. « J’ai fait mon service national. Forcément, mon parcours a suscité un quiproquo. Finalement, j’ai été bombardé sous-officier instructeur “ armement et infanterie ” en Allemagne, pour quinze mois. Avec autorisation de porter mes décorations françaises sur la tenue belge. »
De retour à la vie civile, Jean Dens a été administrateur de société. Il préside par ailleurs la Fraternelle des Anciens de la Légion Étrangère en Belgique, est vice-président d’associations d’anciens combattants français en Belgique et membre de la section Belgique de la Légion d’Honneur.

Vite dit

Schœndœrffer
Lors de son engagement en Indochine, Jean Dens a côtoyé le réalisateur et documentariste Pierre Schœndœrffer. « Au moment de nous rencontrer, nous avons passé une nuit ensemble pour protéger un blindé coincé dans une rizière. Par la suite, nous nous sommes retrouvés à Diên Biên Phu. » Les deux hommes se sont revus plusieurs fois après la guerre, entre autres lors de la sortie du film « Diên Biên Phu », signé du cinéaste français.

Bigeard
Au cours du siège, le Nivellois a également fait la connaissance du commandant Marcel Bigeard, une figure incontournable de l’histoire militaire française. « Il était blessé au pied, je l’ai aidé à rejoindre la position centrale, auprès du Colonel Lalande. Après la guerre, nous sommes restés en contact jusqu’à une semaine avant son décès. »

Opéré sans anesthésie
Blessé par trois éclats d’obus dans le dos, le légionnaire belge a dû se soumettre à une opération de fortune. « Le chirurgien m’a enlevé les éclats en versant de l’alcool dans les plaies, car il n’y avait pas d’anesthésique, et sans recoudre les blessures. »
Déjà un grade de Chevalier Jean Dens est déjà détenteur du grade de Chevalier de la Légion d’Honneur depuis dix ans. Il sera promu au grade d’Officier très prochainement. La date et le lieu de la remise officielle ne sont pas encore déterminés.
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Kanesataké : Respect!
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Chercher sur la carte : Isabelle
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Oh Pauvre legionnaire Belge - que n'a tIl pas dû entendre dans les chambrees  ou au foyer. de la Legion.
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https://www.youtube.com/watch?v=hhFlWo9X444
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Alleeeeeeez ,Aleeeeeez -
Dis moi  mon Gus - A quelle heure passe le bus
nonante neuf ....? je sais qu'il passe avant le septante quatre
Mais dis moi l'heure ?

Bonjour,

On ne peut avoir avoir qu'u immense respect pour ces survivants des camps communistes où plusieurs français ont exercé leurs talents de propagandistes et de tortionnaires sur nos camarades dont deux qui étaient mes voisins de lit à l'hôpital CIAIS d'HAÏPHONG en juin 1954 et l' hôpital VILLEMIN à PARIS en juillet 1955 sont décédés suite aux sévices subis.

Quant aux belges qui seraient des "tireurs au cul", l'histoire remonterait au règne du roi des belges LEOPOLD II qui, en 1865 interdit l'engagement dans la Légion Etrangère.

Le "sac à dos" de l'époque avait la forme d'un "U" inversé d'où son surnom du "boudin".

Les légionnaires de l'époque répliquèrent à cette interdiction en chantant : Tiens, voulà du boudin, pour les belges, il n' y en a plus etc... ce sont des fainéants (tire au cul) car la mise en place du "boudin" était, paraît il fastidieuse.

J'ai gagné combien !

Bien amicalement.

Gantheret


en F

Merci beaucoup , je crois que tu as gagné de nous remettre une devinette comme celle-là !! et c'est avec plaisir que je ferais marcher mes méninges tremblotante .

J'espère que ta santé te permet de nous lire et manifestement nous envoyer quelques souvenirs de ton glorieux passé ! tout mes respects 

Bonjour à tous,

Je vais faire travailler (un peu) les méninges de BRETIROUGE avec la devinette suivante :

Pour quelle raison appelle-t-on un adjudant ou adjudant chef de l'ABC " mon lieutenant" ?

Bien amicalement.

Gantheret

Bonsoir,

Notre ami BRETIROUGE était sur la bonne voie mais ce n'est pas la bonne réponse !

Durant la bataille d'AUSTERLITZ, l'Empereur fait remarquer à son état major qu'un lieutenant se bat remarquablement tout en faisant preuve d'initiatives.

Un membre de son état major l'informe que tous les lieutenants ont été tués et que l'homme en question est un adjudant.

Napoléon décida sur le champ que les adjudants et adjudants chefs seraient dorénavent appelés " mon lieutenant" et ils tiennent à cette appellation, croyez moi !

Quant à l'avion, je vois deux hyphothèses:

1) Les avions de la 2éme GM tels que les DC 3, DC 4 avaient la porte d'accès à gauche et l'habitude s'est perpétuée.

2) On monte à cheval toujours à gauche de la monture et il en fut de même pour les pilotes et les paras ?

Bien amicalement.

Gantheret



A noter que ce n'est pas une obligation de les appeler "mon lieutenant" mais les intéressése de l'ABC sont très susceptibles à ce sujet.

Grand Respect "GANTHERET"

Bonjour à tous,

Voici de quoi occuper votre week end pour répondre à cette question dont le sujet a été traité dans plusieurs ouvrages concernant l'Indochine.

Fin 1947 ou début 1948,en Indochine, alors que nos étions en majorité équipés du fusil " mousqueton" de 8mm, l'ordre arriva de remettre toutes ces armes aux armureries avec interdiction formelle de les utiliser au combat pour percevoir en remplacement des fusils US 17 réformés (2 bandes rouges étaient peintes sur le fût du canon, mais pour nous, c'était bien bon) et quelques LEE ENFIELD anglais.

Plus jamais, le mousqueton ne fut utilisé au combat tout au moins en Indochine et en particulier au Tonkin.

Bon courage !

Bien amicalement.

Gantheret

je sais pas quoi répondre !

qui dit que c'est le dernier légionnaire rescapé de Dien Bien Phu ?

Problème avec les munitions trafiquées par les " coco" ?

Tout de suite accuser les cocos ! quelle mauvaise foi ! Ils ont commencé à saboter tout ce qu'ils pouvaient effectivement à partir de 1948 mais ce n'est pas la bonne réponse bien que les munitions y soient pour quelque chose!

Voici la réponse.

En 1947/48, les viets étaient pratiquement tous armés de mousquetons pris aux troupes coloniales lors de l'invasion par les japonais en 1941.

Cette arme avait la particularité unique d'émettre une détonation surnommée "tacco" reconnaissable entre toutes.

Les combats ayant lieu souvent sur des zones très étendues, les viets s'infiltraient souvent et nous confondions le bruit de nos mousquetons avec les nôtres pensant qu'il s'agissait de tirs viets.

Il y a eu d'énormes pertes avant la mise hors service du mousqueton tel cet obus de mortier de 60 tiré par nos hommes sur nous croyant qu'il s'agissait de viets qui tomba en plein sur ma section de sénégalais.

La compagnie déployée la plupart du temps sur plus d'un kilomètre disposait d'un SCR 300 et d' 1 SCR 536 d'une portée d'1 km incompatible en fréquences.

Bonne soirée.

Gantheret

Merci cher ami.

Par les écoutes, nous savions que les munitions de MG commençaient sérieusement à manquer même si tous les frères arabes s'étaient joints pour les ravitailler.

Quant au 24/29 ! je suis certain qu'il en traîne encore dans quelques coins de l'Afrique ou d'ailleurs.

Bonne soirée.